Yamoussoukro, le 23 mai 2012... L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a débuté le 22 mai 2012, à Yamoussoukro, à 250 km au nord d'Abidjan, un atelier d'échanges et de réflexion de deux jours, à l'intention des medias et de la société civile de la région du Bélier, sur leur contribution au renforcement de la cohésion sociale, de la réconciliation nationale, de la reconstruction et de la relance économique.

Selon Charles Mbibi de la Division des Droits de l'Homme qui dirigeait la délégation de l'ONUCI, cet atelier, a pour objectif de susciter les conditions d'une participation effective des radios de proximité dans le maintien et la consolidation de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale. A cet effet, l'ONUCI vise un objectif précis.

« Il s'agit pour nous de créer les conditions optimales pour que les radios de proximité deviennent des acteurs clefs dans le maintien et la consolidation de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale. Elles doivent également servir de fer de lance de la Reconstruction post-crise et du développement local » a fait savoir M. Mbibi.

Pour lui, ce travail doit se faire en relation avec la société civile et les opérateurs économiques et toutes les personnes ressources indispensables pour le renforcement de la paix, et du développement local.

Pour sa part, le vice-gouverneur, Octave Ettien Koffi a salué les actions menées par l'ONUCI sur l'étendue du territoire. « Tous les ivoiriens doivent saisir cette opportunité que l'ONUCI offre pour se réconcilier» a-t-il indiqué.

S'adressant aux medias M. Ettien les a exhortés à équilibrer les informations et à éviter de tomber dans le jeu des politiques. « Nous vous demandons de tenir compte des différentes couches sociales dans vos écrits et productions radiophoniques en évitant les titres incendiaires », a-t-il soutenu.

Quant à Massaran Touré, représentant le maire de la commune, elle a fait un vibrant plaidoyer en faveur de la paix et de l'union. Pour le Secrétaire général de la préfecture, Vincent Boka, l'importance du sujet du jour n'était plus à démontrer. « Prenons tous conscience que la question qui est débattue doit avoir un impact sur notre vie et sur celle de toute la Côte d'ivoire. Nous réussirons tous ensemble ou nous échouerons tous ensemble. Alors que chacun y mette du sien pour la réussite de cette sortie de crise » a-t-il fait savoir.

La première journée de cet atelier a été marquée par trois communications suivies d'échanges et des travaux en atelier portant sur les sous-thèmes suivants : '' Prévention, gestion et règlement des conflits : Principes et Dynamiques '', '' Médias et participation citoyenne pour une réconciliation nationale vraie'' et '' La sortie de crise à l'épreuve de la rumeur ''.

Cet atelier vise à renforcer la cohésion sociale et la réconciliation nationale et à favoriser les conditions d'une reconstruction rapide à travers la mise en place de nouvelles passerelles entre les médias et la société civile.