L’ONUCI ET ALEPE MAIN DANS LA MAIN POUR UN ENVIRONNMENET ELECTORAL APAISE

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10 juin 2010

L’ONUCI ET ALEPE MAIN DANS LA MAIN POUR UN ENVIRONNMENET ELECTORAL APAISE

Alépé, le 10 septembre 2010...La ville d'Alépé, à 50 km d'Abidjan, a accueilli, mercredi 9 juin, la 9ème édition des Journées de l'Opération des Nations Unies en Côte D'Ivoire (ONUCI).

Expliquant le sens de cet événement, Kenneth Blackman du bureau de l'information publique a rappelé lors d'une séance de travail avec les autorités administratives et locales du département que les journées de l'ONUCI visent à promouvoir un environnement apaisé pendant et après le processus électoral. « Nous voulons, à travers cette manifestation, avoir un plus grand contact avec les populations, la société civile, et mieux connaître le département, afin d'adapter nos actions en fonction de leurs besoins », a-t-il souligné.

Il a en outre estimé qu'au cours de ces journées diverses activités sont organisées, notamment des consultations médicales gratuites, un forum d'échanges, des projections de films et des manifestations culturelles et sportives. « Le sport et la culture ont la capacité de rapprocher les gens », a indiqué M. Blackman avant d'ajouter que le but de l'ONUCI est d'aller main dans la main avec les populations d'Alépé vers l'instauration d'un environnement électoral apaisé, thème de ces journées.

Le Préfet du département, Ernest Boni Koffi qui avait à ses côtés les sous-préfets du département et les élus locaux, a remercié l'ONUCI pour avoir choisi de venir à Alépé. Il a ensuite présenté son département qui couvre une superficie de 3200km2 et qui est composé de quatre sous-préfectures : Alépé, Oghwlapo, Aboisso-Comoé et Dingira. Un département où selon l'administrateur, les autochtones Attié, Agni et Gwa « cohabitent en parfaite harmonie et en bonne intelligence avec les communautés étrangères. »

Selon M. Boni, la région d'Alépé, riche en ressources agricoles, peut être considérée comme le grenier d'Abidjan. Elle produit en grande quantité du café, du cacao, de l'hévéa, du palmier à huile, du manioc, du riz, de la banane, de l'arachide, et s'adonne à la pêche, en raison de la proximité du fleuve Comoé qui par ailleurs, permet de rallier la ville de Grand-Bassam par pirogue.

A l'issue de ces entretiens, la délégation de l'ONUCI et les autorités locales ont pu se rendre compte de l'affluence des patients aux consultations médicales gratuites qu'a organisées la mission onusienne. Le colonel Al Sarhan du contingent jordanien avec une équipe de trois médecins, un pharmacien et trois infirmiers, a pu faire face aux sollicitations de malades souffrant généralement de paludisme, de maux de tête et d'estomac et leur donner des médicaments appropriés ou les orienter au besoin, vers des spécialistes.

Boni Amanlaman qui figurait parmi les 400 bénéficiaires des consultations médicales, a salué cette initiative de l'ONUCI. « J'ai pu me faire soigner. C'est louable et cela permet aux populations qui n'ont pas les moyens de se faire traiter gratuitement » a-t-il déclaré.

Les journées de l'ONUCI se sont poursuivies dans l'après-midi du mercredi avec des ateliers au cours desquels, les groupes-cibles tels que les jeunes, les femmes, les chefs traditionnels et les médias, devront réfléchir sur leur contribution à un environnement électoral apaisé et préparer des recommandations pour le forum prévu ce jeudi.