L’ONUCI ENCOURAGE LES POPULATIONS DE TIEME AU PARDON ET A LA RECONCILIATION

6 juin 2011

L’ONUCI ENCOURAGE LES POPULATIONS DE TIEME AU PARDON ET A LA RECONCILIATION

Odienné, le 06 juin 2011...L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), dans le cadre de ses activités visant le renforcement de la cohésion sociale et la promotion de la réconciliation et du pardon, a organisé le vendredi 03 juin 2011, une rencontre d'échange et de sensibilisation avec les populations de la sous-préfecture de Tiémé, à 897 km au nord-ouest d'Abidjan.

Au cours des échanges, qui ont vu la participation massive des populations, la délégation de l'ONUCI, composée d'observateurs militaires ainsi que de représentants de la police des Nations Unies (UNPOL), de la Division des Droits de l'Homme, de l'unité Protection de l'Enfance et du Bureau de l'Information publique, a exhorté et encouragé les participants à s'inscrire résolument dans le processus de réconciliation et de pardon post-crise.

Tout en rappelant la mission de l'ONUCI, Kébé Yacouba du Bureau de l'Information publique, a exhorté les participants à faire de la cohésion sociale et de la tolérance, le vécu quotidien des communautés de Tiémé, en particulier, et du Denguélé en général.

A sa suite, messieurs Ibrahima Sylla et Yacouba Sylla, respectivement maire résident et premier vice président du Conseil général de Tiémé, ont souligné que Tiémé, en tant que cité de la paix, ne pouvait que s'inscrire dans la dynamique du pardon et de la réconciliation aux côtés de l'ONUCI et des autorités.

Etienne Allou de la Division des Droits de l'Homme, et Paul Zokou de l'Unité Protection de l'enfance, ont invité les populations à mettre un accent particulier sur la promotion et la protection des droits humains, y compris ceux des enfants, la liberté d'expression et les libertés individuelles. Ils ont interpellés les parents sur les méfaits du non respect des droits humains, qui est parfois source de conflits. « Vous devez, chers pères et mères, donner des conseils à vos enfants afin qu'ils aient un comportement exemplaire dans la société », a indiqué M. Allou.

Pour sa part, M. Zokou, a interpellé l'assistance sur les méfaits des mariages précoces et forcés ainsi que l'excision. « Soyons des modèles pour nos enfants et non à la base de leur maltraitance », a-t-il conseillé.

Comme préoccupation, les autorités locales ont souhaité l'intervention de l'ONUCI dans le règlement des tracasseries routières qui sont, selon elles, des sources de frustration et de rancœur.

A la fin des échanges, le Sous-préfet de Tiémé, M. Blé Gnaly Antoine, a réitéré l'engagement des populations de la ville à contribuer comme par le passé, à la consolidation de la cohésion sociale par des actes forts et concrets dans l'accomplissement de la réconciliation nationale.