L’ONUCI donne des rudiments de la non-violence aux lycéens de Bouaké

18 juin 2012

L’ONUCI donne des rudiments de la non-violence aux lycéens de Bouaké

Bouaké, le 16 juin 2012... « La contribution des élèves à la culture de la non violence à travers les droits de l'homme et la cohésion sociale », tel était le thème d'une séance de sensibilisation organisée le 15 juin par L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) au Lycée moderne de Belleville de Bouaké.

Environ 400 élèves ont participé à la séance de sensibilisation, qui comportait deux sketchs mis en scène par le club des droits de l'homme ainsi que des interventions de fonctionnaires de l'ONUCI et du lycée.

La séance ainsi qu'une formation sur les droits de l'homme, effectuée la veille par l'ONUCI, avaient été organisées à l'initiative de la responsable du club des droits de l'homme du lycée, Mme Barakissa Bamba.

Mme Bamba a situé ces initiatives, tout comme la création du club des droits de l'homme dans le contexte de la lutte contre la violence en milieu scolaire. « Notre école a été longtemps minée par la violence », a-t-elle expliqué. « C'est ce qui a suscité la création de ce club pour permettre aux élèves de se comprendre autrement sans passer par la violence ».

Les causes de la violence dans la société en générale et à l'école en particulier sont nombreuses, a noté le proviseur du lycée, Kikoun Coulibaly. Il a décrit la promotion des droits de l'homme et de la culture de la paix, à travers la formation et l'éveil des consciences, comme le fait l'ONUCI, comme un des moyens les plus surs de construire une école nouvelle.

Situant l'objectif principal de la séance de sensibilisation, M. Stean Tshiband de la Division des Droits de l'Homme de l'ONUCI a rappelé que, sans les droits de l'homme, on ne pourra pas parler de société. Ce qu'il espère, a-t-il dit, c'est que ces échanges seront bénéfiques et contribueront à apporter la quiétude à l'école en faisant changer de comportement « à nos jeunes frères élèves ».

Pour sa part, Bamba Kassimi de la Division des Affaires Politiques a utilisé une approche interactive pour encourager la négociation et le plaidoyer comme armes de revendication.