L’ONUCI contribue au renforcement de la cohésion sociale dans le canton Bôgôdougou

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17 fév 2014

L’ONUCI contribue au renforcement de la cohésion sociale dans le canton Bôgôdougou

« Nous voulons faire de ce village, qui est le cœur du canton Bôdjôgô, un havre de paix, une plaque tournante, un modèle d'essor économique, social et culturel. Mais pour atteindre cet idéal, il y a lieu de faire un travail préalable : c'est le changement de comportement et d'attitude » : ces propos ont été tenus, vendredi 14 février 2014, par le Président des jeunes de Bôgôdougou, Traoré Nouho, qui a initié une conférence animée par le bureau de l'Information publique de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI). Placée sous le sceau de la cohésion et de la fraternité, la rencontre s'est tenue à l'occasion des manifestations culturelles et sportives qui ont regroupé, dans le village de Bôgôdougou, les 9 villages du canton Bôdjôgô, situé à 50 km d'Odienné au nord de la Côte d'Ivoire.



Ce village entend réunir ses fils et ses filles autour d'un idéal commun, la paix, afin d'amorcer le développement de la localité qui a connu des problèmes de cohésion lors des élections de 2010.



La représentante du bureau de l'Information publique, Danièle Zan, a axé sa communication sur le thème de la culture des valeurs de la paix et du renforcement du tissu social. « La paix et la

cohésion sociale ne pourront s'installer dans votre localité que si vous acceptez la différence et si vous cultivez la tolérance. Vous devez également apprendre à vous faire confiance ; vos actions doivent converger vers les mêmes intérêts. Ainsi, vous parviendrez à l'intégration socioéconomique et au développement

», a-t-elle souligné.



Traoré Nouho a remercié la Mission onusienne pour les conseils prodigués. « En tant que Président des jeunes de Bôgôdougou, je vous promets que nous mettrons en pratique vos conseils », a-t-il dit.



Cette rencontre d'échanges a regroupé plus de 200 personnes. Hormis le bureau de l'Information publique, la délégation venue à Bôgôdougou comprenait la Police onusienne et l'ONG locale Organisation pour la Promotion, la Protection et la Défense des droits de l'Homme.