International press review, 30 October 2009

30 oct 2009

International press review, 30 October 2009







UN Security
Council renews sanctions on Cote d'Ivoire, Panapress, 29 October 2009-



The UN Security Council on Thursday extended the sanctions
imposed on Cote d'Ivoire for another year. The sanctions include an arms embargo
and a ban on any state importing rough diamonds from the West African country.
The Council unanimously adopted the resolution number 1893, which renewed
targeted sanctions restricting the travel of individuals that threatened the
peace process in Cote d'Ivoire. It also pledged to review these measures no
later than three months after the holding of open, free, fair and transparent
presidential elections, which were originally scheduled as far back as 2005 but
are now slated for the end of next month?. In addition, the Council's resolution
called on the UN peacekeeping operation in Cote d'Ivoire (UNOCI), and the French
force that supports it, to fully uphold the enforcement of the arms embargo (...)
It warned that the situation in the divided West African nation continues to
pose a threat to international peace and security for the region, and noted with
concern continuing human rights violations against civilians, including numerous
acts of sexual violence. Cote d'Ivoire's UN Ambassador Alcide Djedje said the
purpose of sanctions was to ensure that countries, parties, entities or
individuals change their behaviour. He also said that enforcement actions should
be accompanied by specific deadlines and be subject to periodic review. Djedje
said he was disappointed that the resolution did not meet the expectations of
his government, as it had expected a clear commitment by the Council to lift
sanctions after the presidential elections.



The fact that the resolutions are succeeding and are very similar
since 2004, while the situation has steadily improved in Cote d'Ivoire, shows
the anachronism of Thursday's decision to maintain the sanctions for another
year? The ambassador said. He said his government would now take steps at the
Economic Community of West African States (ECOWAS) and the African Union (AU) to
have the sanctions against individuals lifted immediately and the arms embargo
lifted three months after the presidential elections. The arms embargo was first
established by the UN Security Council in November 2004 in response to violent
disruptions to the peace process by the Ivorian parties (...)




 




Côte
d`Ivoire: l`ONU reconduit ses sanctions en attendant les élections, AFP, 29
octobre 2009-


(...) Le Conseil a adopté à l'unanimité de ses quinze membres la
résolution 1893, qui reconduit jusqu'au 31 octobre 2010 les embargos sur les
armes à destination de la Côte d'Ivoire et sur les exportations de diamants
bruts provenant de ce pays. Il avait pris une résolution exactement similaire en
octobre 2008. Sont également reconduites les mesures individuelles prises contre
certaines personnalités ivoiriennes (interdiction de voyager et gel des avoirs à
l'étranger). (...) Le Conseil décide notamment de réexaminer les mesures en
question "trois mois au maximum après la tenue d'élections présidentielles
ouvertes, libres, justes et transparentes, conformément aux normes
internationales". A cet égard, il décide également que "toute menace contre le
processus électoral en Côte d'Ivoire, en particulier toute attaque contre ou
toute atteinte portée à la Commission électorale indépendante chargée
d'organiser les élections (...) constitue une menace contre le processus de paix
et de réconciliation nationale", rendant son auteur passible des sanctions (...) A
l'ONU, l'ambassadeur de Côte d'Ivoire, Alcide Djédjé, a critiqué la reconduction
des sanctions, notamment des mesures individuelles. Arguant que depuis
l'adoption des sanctions en novembre 2004, "le contexte a changé" en Côte
d'Ivoire où "les anciens belligérants se sont réconciliés", il a affirmé qu'il
n'y avait "pas de raison de les maintenir". M. Djédjé a indiqué que son
gouvernement allait faire une démarche auprès de la Cédéao (Communauté
économique des Etats d'Afrique de l'ouest) et de l'Union africaine pour obtenir
une levée des sanctions trois mois après l'élection présidentielle.




L'ONUCI
réitère sa confiance aux acteurs politiques ivoiriens, Panapress, 30 octobre
2009-


Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies
en Côte d'Ivoire, Y J Choi a réaffirmé jeudi sa confiance en « la sagacité
politique » des acteurs ivoiriens pour trouver une solution au problème des
personnes non encore recensées.

Selon le porte-parole de la
mission, Hamadoun Touré qui en a fait la déclaration jeudi au cours d'une
conférence de presse, M. Choi avait été conforté dans ce sens par la série de
consultations bouclées mardi avec les protagonistes de l'Accord Politique de
Ouagadougou. Ces rencontres, visaient à rechercher les moyens de consolider la
dynamique électorale et d'aboutir à l'affichage de la liste électorale
provisoire dans les meilleurs délais. M. Touré a par ailleurs indiqué que le
patron de l'ONUCI a attiré l'attention de ses interlocuteurs sur les deux
derniers défis qui restaient à être relevé, notamment la publication de la liste
électorale provisoire et de la liste définitive qui verra le jour après la phase
du contentieux. « A tous ses interlocuteurs, M. Choi a fait remarquer qu'après
avoir réussi les étapes des audiences foraines et de l'identification, il était
nécessaire de consolider la dynamique électorale actuelle qui permet de sentir
la proximité du scrutin présidentiel », a-t-il expliqué en ajoutant que l'ONUCI
avait bien reçu une copie du coffret électronique mais ne souhaitait pas livrer
de commentaires à ce sujet. « L'ONUCI préfère attendre la fin des consultations
politiques mais également le travail technique en cours avant de se prononcer.
Cela
veut dire que nous n'avons pas d'estimations personnelles à donner en ce moment
en tant qu'ONUCI » a dit Hamadoun Touré à ce sujet.





PRESIDENTIELLE IVOIRIENNE
 
:

Chronique d'un report annoncé
,
Le Pays, 30 octobre 2009-

Ce n'est un
secret pour personne ; la présidentielle ivoirienne annoncée pour le 29 novembre
a très peu de chance de se tenir à la date indiquée. A vrai dire, tout le monde
le pensait tout bas.

Les raisons en sont pléthore.Mais officiellement, l'échéance
tient, puisque rien ne vient la contredire.

Il y eut d'abord l'affirmation
de Simone Gbagbo, épouse du chef de l'Etat ivoirien et présidente du groupe
parlementaire FPI à l'Assemblée nationale ivoirienne, il y a seulement quelques
jours : elle y disait on ne peut plus clairement l'impossibilité, selon elle, de
s'en tenir à la date du 29 novembre pour le scrutin présidentiel. Dans la foulée,
un autre "grand" du FPI, par ailleurs président du CES ivoirien, Laurent Dona
Fologo, vient afficher lui aussi, sans ambages, la même conviction : la
présidentielle ivoirienne ne se tiendra pas à la date du 29 novembre (...)Car,
tout semble indiquer qu'ils parlent pour d'autres. Ces autres, qui sont gênés
sans doute de devoir annoncer un nouveau et énième report d'un scrutin à propos
duquel on avait promis, juré, la main sur le coeur, que tout serait mis en
oeuvre pour qu'il se tienne enfin à la date du 29 novembre. Il est digne
d'intérêt de remarquer que les protagonistes auront pris le soin de laisser des
acteurs de la périphérie préparer les consciences à l'acception de la non-tenue
de ces élections à la date prévue. Ce faisant, ils dégagent prudemment leur
propre responsabilité. Officiellement, c'est à la CENI qu'il reviendra de
premade la décision du report de ces élections.

Mais on sait aussi
de quelles entraves cette même CENI peut souffrir, tant ses décisions ne
rencontrent pas le parfait assentiment du pouvoir en place (...) Et cela se passe
dans un contexte où un nouveau rapport de l'ONU révèle que l'embargo décrété sur
les armes à destination de la Côte d'Ivoire "est régulièrement violé aussi bien
par l'ex-rébellion des Forces nouvelles que par le gouvernement..." (...) Doit-on
croire que tous les serments émouvants, les déclarations passionnées de bonne
foi et autres effusions à vous fendre l'âme, ne participent tous que d'une vaste
supercherie hypocrite dite avec talent mais dont la visée finale n'est rien
d'autre que d'endormir autrui pour mieux parvenir à ses propres fins?

On croyait rêver, on
tombe presque des nues.

Et c'est bien là un
indice fort que le risque zéro pour une reprise du conflit n'existe pas en Côte
d'Ivoire (...) Car, au final, on est bien en droit de se demander, au regard de ce
qui se passe, qui, en Côte d'Ivoire, a vraiment foi dans le processus de sortie
de crise. Qui ? Puisque les acteurs de premier plan négocient tout en gardant
cachée, une arme dans le dos ... "en cas de cas !". Et c'est bien là aussi que
réside la complexité du problème ivoirien, à l'heure actuelle. Pour le moment,
tout le monde ou presque se prépare à accueillir l'annonce prochaine d'un report
de la présidentielle de novembre. Reste à savoir si elle contribuera à résoudre
des problèmes déjà existants ou si au contraire, elle contribuera à en générer
de nouveaux.




 




Côte
d`Ivoire: Paris souhaite le respect du 29 novembre pour la présidentielle, AFP,
29 octobre 2009-


(...) "Ce sont les autorités ivoiriennes elles-mêmes, en
concertation avec l`ensemble des forces politiques du pays, qui ont arrêté la
date du 29 novembre", a relevé le porte-parole du Quai d`Orsay, Bernard Valero,
interrogé sur la déclaration de ce proche, Laurent Dona Fologo, président du
Conseil économique et social (CES). "Nous souhaitons que cette échéance soit
respectée et dans les meilleures conditions possibles", a ajouté le porte-parole
(...)





 




Ivory Coast
targets 4 percent growth in 2010, Reuters, 29 October 2009-

Ivory
Coast's economy will grow by 3.7 percent in 2009 and 4 percent in 2010 provided
the political climate remains stable, the director of the ministry of the
economy said Thursday. The government's projected growth for the current year
exceeds the average forecast of analysts polled by Reuters earlier this month,
while the projection for 2010 is mostly in line. 'For
2010, growth is expected at 4 percent, above the rate of population growth and
the 3 percent rate of inflation, in a calm political environment,' Oussou
Kouassi said in a release. He added that during the first eight months of 2009,
the West African nation had seen favorable economic activity, allowing it to
maintain its 3.7 percent growth target (...) Analysts have said economic growth in
Ivory Coast
is likely to
accelerate if the country manages to hold smooth presidential elections at some
point in the coming months, reviving investor confidence and increasing inflows
into the country's agriculture, mining, and energy sectors (...)