ACCORD CDP-FPI : AU-DELA DE L'ECUME, LES QUESTIONS DE FOND, San Finna, du 22 au 28 septembre 2008- (...) Depuis Marcoussis des promesses avaient été faites pour permettre à la Côte d'Ivoire de retrouver la paix politique et économique. Estimez-vous que ces promesses aient été pleinement comblées ?
Pascal Affi N'Guessan Pascal (P A N) : Pas du tout ! Les promesses n'ont pas été pleinement comblées et aujourd'hui le processus souffre entre autres justement d'une insuffisance de financement. Il ne faut pas non plus ignorer ce que la communauté internationale a fait, mais elle a des procédures d'intervention telles qu'entre la promesse d'un financement et le déblocage effectif, il y a un temps actuellement long et en définitive cela ne règle pas le problème de la Côte d'Ivoire puisque aujourd'hui nous travaillons dans l'urgence (...)

Que dites-vous de la polémique née au lendemain des déclarations de la première dame, vice-présidente du FPI ?

PAN : Les médias qui ont commenté négativement les déclarations de la première dame, vice-présidente du parti, ont fait preuve de précipitation et ne se sont pas donnés la peine d'écouter et de comprendre l'essence de cette déclaration parce qu'en définitive la première dame ne s'inscrit nullement en dehors des Accords politiques de Ouagadougou comme certains veulent le faire croire. Elle est totalement en phase avec les accords de Ouaga. C'est d'ailleurs pour ça qu'elle estime qu'il faut prendre des mesures pour que son application puisse nous permettre de sortir rapidement de la crise et de façon efficace. Donc elle s'est prononcée sur les mesures à prendre dans le cadre de l'application des accords pour que la question du désarmement soit réglée de façon rapide et à moindre coût. Ce n'est pas le principe des accords qui est en cause dans la déclaration mais ce sont des propositions pour améliorer la mise en œuvre.

Les produits laitiers chinois interdits dans divers pays africains, VOANEWS, 24 septembre 2008- Les gouvernements africains se mobilisent face à la crise provoquée par les produits laitiers chinois contaminés par la mélanine. Ces produits ont causé la mort de quatre bébés et rendu malades plus de 6 000 autres enfants en Chine (...) La Côte d'ivoire a, elle aussi, adopté des mesures conservatoires face au scandale du lait chinois contaminé. Le gouvernement de ce pays interdit depuis hier l'importation de produits laitiers en provenance de Chine, dans l'attente d'une analyse des stocks disponibles. Tous les stocks de produis laitiers d'origine chinoise ont été placés sous consigne et les autorités procèdent à l'enlèvement de tells produits des rayons des magasins, a expliqué le ministre ivoirien de la Protection animale, Alphonse Douati.