International press review, 11 November 2008

11 nov 2008

International press review, 11 November 2008

Election présidentielle en Côte d'Ivoire : Les Ivoiriens n'iront pas aux urnes le 30 novembre 2008, Sidwaya, 11 novembre 2008- (...)Hier, lundi 10 novembre, réunis à Ouagadougou pour la quatrième session du Cadre permanent de concertation (CPC), les principaux leaders politiques ivoiriens ont officialisé ce que chacun de nous savait ou disait. Les Ivoiriens n'iront pas aux urnes le 30 novembre. Laurent Koudou Gbagbo, président de la République de Côte d'Ivoire, Guillaume Kigbafori Soro, Premier ministre et secrétaire général des Forces nouvelles (FN), Alassane Dramane Ouattara, leader du Rassemblement des républicains (RDR), Henri Konan Bédié, ancien chef d'Etat et président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire Rassemblement démocratique africain (PDCI/RDA), réunis sous l'égide du président Blaise Compaoré, ont tous noté "l'impossibilité d'organiser l'élection présidentielle à la date officielle du 30 novembre 2008".La rencontre des 4+1, a énuméré les raisons qui les ont amenés à repousser la date du scrutin présidentiel. D'abord, il y a cette difficile question de l'identification et de l'enrôlement des électeurs. Débutée seulement le 15 septembre 2008, cette opération a été marquée par des difficultés logistiques, financières, administratives et sécuritaires (...)Selon le Premier ministre Guillaume Soro, sur les 145 milliards de francs CFA dont a besoin son gouvernement pour le processus électoral, l'Etat ivoirien a débloqué 93 milliards. Au regard de toutes ces difficultés, le CPC a donc demandé à la CEI, seul organe habilité à proposer une date électorale en Côte d'Ivoire, "d'établir sans délai un chronogramme précis pour l'identification et le recensement électoral". "Ce chronogramme devrait être publié avant le 31 décembre 2008, aux fins de la fixation de la nouvelle date pour l'organisation du premier tour de l'élection présidentielle". Mais pour permettre au scrutin de se tenir "à bonne date", le CPC a demandé à tout le monde de contribuer. D'abord à la Côte d'Ivoire, le CPC, qui a écouté le ministre de l'Economie et des Finances, Charles Koffi Diby, lui a damandé de "pourvoir aux besoins financiers des structures nationales chargées des opérations d'identification et de recensement électoral". A la communauté internationale, le CPC lui demande de continuer d'appuyer l'Etat de Côte d'Ivoire pour le bouclage du financement des autres opérations "urgentes" de sortie de crise. "Il encourage le gouvernement et les partenaires techniques et financiers à rendre disponibles les fonds nécessaires à la réalisation des différents programmes, en particulier ceux parmi les plus urgents déjà en cours d'exécution". Par ailleurs, le CPC a lancé un appel afin que la communauté internationale aide la Côte d'Ivoire à être éligible à la Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC) et au Point pour l'allègement de la dette avant le 31 décembre 2008
Report de la présidentielle ivoirienne, Panapress, 10 novembre 2008- L'élection présidentielle prévue pour le 30 novembre en Côte d'Ivoire a été reportée à l'issue d'une réunion du Cadre permanent de concertation (CPC) de l'accord de paix inter-ivoirien de Ouagadougou, tenue ce lundi dans la capitale burkinabé (...)

ELECTION EN COTE D'IVOIRE : Aucune date n'a été fixée à Ouaga, Le pays, 11 novembre 2008- Par ailleurs, les membres du CPC ont pris connaissance du Plan global de sécurisation du processus électoral présenté par le Colonel Major Kouakou Nicolas, Commandant du Centre de Commandement Intégré (CCI). Tout en saluant les mesures de sécurisation prévues dans ce Plan global qu'ils ont approuvé, ils ont invité le Gouvernement, les FDS, les FAFN et les Forces impartiales à apporter l'appui nécessaire au CCI pour le rendre opérationnel et pour permettre à ce dernier de remplir sa mission. S'agissant des questions relatives aux Forces de, Défense et de Sécurité, le CPC a relevé avec regret les difficultés de mise en œuvre des opérations de regroupement et de démobilisation des ex-combattants des FAFN, ainsi que celles relatives au désarmement et au démantèlement des milices. Le CPC encourage le Facilitateur à persévérer dans ses efforts de recherche de solutions pertinentes avec les signataires de l'Accord politique de Ouagadougou, en ce qui concerne les questions militaires non encore résolues (...)

Elections en Côte d'Ivoire : Nouveau report sans nouvelle date, L'Observateur paalga, 11 novembre 2008- (...) Pendant quatre heures d'horloge, les invités à la rencontre de Ouagadougou ont fait ce constat : l'élection ne pourra avoir lieu à la date arrêtée dans le chronogramme du 4 mars 2007. Visiblement, au grand soulagement de tout ce beau monde. Les différents interlocuteurs rencontrés sur place ont estimé que, par cette décision, la sagesse a prévalu (...) Il y a cependant cette hantise concernant le manque du nerf de la guerre, qui plane sur beaucoup d'esprits. Il est évident que de report en report, il se pourrait que le budget prévu pour l'organisation de ce scrutin en soit grevé. Mais, visiblement, cette donne ne semble pas angoisser les différents acteurs. D'abord, il y a cette volonté ferme de l'Etat ivoirien de largement délier les cordons de la bourse. Et, foi du premier ministre Guillaume Soro, si la Côte d'Ivoire a pu déjà sortir de sa tirelire 93 millions sur les 145 nécessaires, elle pourra tout aussi mener à terme le projet. Le natif de Korhogo d'insister : « Notre pays est en mesure de faire le maximum d'effort pour organiser son élection ». Au lieu de parler chiffres, le président de la Commission électorale quant à lui ; a préféré utiliser cette formule choc : « La paix n'a pas de prix » (...)

Côte d'Ivoire: l'élection présidentielle à nouveau reportée, VOA, 11 novembre 2008- Les leaders politiques ivoiriens réunis au Burkina Faso ont décidé, aujourd'hui, de reporter l'élection présidentielle prévue pour le 30 novembre. La tenue de l'élection à cette date est impossible en raison des retards dans le processus d'identification de nouveaux électeurs et du désarmement des ex-combattants, souligne un communiqué conjoint publié suite à une rencontre organisée à Ouagadougou sous l'égide du président burkinabé, Blaise Compaoré, facilitateur du dialogue ivoirien. Le communiqué demande à la commission électorale ivoirienne d'établir un nouveau calendrier pour l'identification et l'inscription des électeurs – un processus qui doit être achevé avant la fin de l'année. Le président ivoirien Laurent Gbagbo, le Premier ministre Guillaume Soro, leaders des Forces nouvelles, le président du PDCI-RDA, Henri Konan Bedié, et celui du RDR, Alassane Ouattara, ont pris part aux discussions de Ouagadougou.
80 policiers formés par l`ONU pour le maintien d`ordre, AFP, 10 novembre 2008- Quatre vingt policiers ivoiriens ont entamé lundi à Abidjan une formation de deux semaines, initiée par la police de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), sur les techniques de maintien d'ordre et d'intervention rapide, selon un communiqué de l'Onuci. Cette formation "sera dispensée par cinq formateurs venus spécialement de Turquie", explique le communiqué. La police ivoirienne dispose d'une unité spécialement chargée du maintien de l'ordre, la Brigade anti-émeute (BAE), créée au début des années 1990 dans la foulée des grèves à répétition que connaissaient l'université d'Abidjan. Les policiers de la BAE ont depuis participé à la répression de toutes les manifestations politiques ou syndicales, qui dégénèrent le plus souvent en violents affrontements avec les manifestants (...)

COTE D'IVOIRE: Appeal for help to stop violence against women, Irinnews,10 November 2008- As Côte d'Ivoire focuses on restoring stability and holding presidential elections, women's organisations say stopping violence against women and girls must be an urgent priority. They are appealing to the international community for help in the fight. "There is a lot of work to be done and it's urgent," Nicole Doué, vice-president of the Association for the Defence of Women's Rights, (...) "Women's bodies have been used throughout the crisis by all sides," Doué said. Women's groups plan to launch a national campaign in November, including radio spots in local languages and a nationwide tour to talk to communities and provide support to victims. "We want to go around the country and show our sisters that they are not alone in this fight," Ladji Wangué Gueye Nicole, campaign coordinator, told IRIN from the commercial capital Abidjan. "This should help them speak up. We must expose those who assault women. But without funds we cannot do what is needed." In addition to a nationwide awareness campaign, women's advocates want to set up or rehabilitate help centres for victims, train local authorities and establish legal mechanisms for combating violence against women. Heads of women's organisations met on 4 November with representatives of the UN mission in Côte d'Ivoire (UNOCI) and foreign embassies. "For now we don't have the funds, the human resources or the equipment we need," said Fanta Coulibaly, director of the fight against violence on women in the Ministry of Family, Women's and Social Affairs. Simple things would go a long way, she said. "A simple microphone would help us." She said microphones or radios in marketplaces and bus stations would be ideal for reaching women, particularly those who are illiterate. Even if women know their rights and choose to exercise them, Coulibaly said, the lack of a functioning judicial system in much of the country is feeding impunity. Twenty months after the signing of a peace deal that called for restoring government authority in the north, the administration is not yet functioning throughout the country. "The fact that the justice system is not effective throughout Côte d'Ivoire poses a serious problem in this fight," she said. "Defence and security forces cannot take the place of magistrates." An October report by international and national human rights groups said until magistrates are deployed in the north, "no independent justice is available in the zone controlled by the Force Nouvelles [rebels]". The former buffer zone between the north and government-controlled south was for years overseen by international forces, but they have pulled out as part of the 2007 peace deal. Violent crime - including rape - is rampant in the area, and observers say law enforcement is weak and citizens are at the mercy of criminals. Doué of the women's rights association said: "They lifted this buffer zone without planning how to ensure women's security... This is because of the absence of women in the peace process... From Lomé to Ouagadougou [reference to the numerous peace deals signed over the past five years] women have been shut out."