REVUE DE PRESSE DU MARDI 11 NOVEMBRE 2008

11 nov 2008

REVUE DE PRESSE DU MARDI 11 NOVEMBRE 2008



Présidentielle du 30 novembre :Le CPC Confirme le Report - La Cei doit fixer une nouvelle date avant fin décembre
Fraternité Matin
– « Les principaux acteurs de la crise ivoirienne se sont retrouvés autour du Chef de l'état burkinabé pour constater l'impossibilité d'organiser les consultations à la date du 30 novembre prochain. Comme prévu, la 4e réunion du Cadre permanent de concertation (Cpc), s'est déroulée le 10 novembre 2008 à Ouagadougou, au Centre international de conférences de Ouaga 2000. Tous les membres ont répondu présent. Autour du facilitateur de la crise ivoirienne, le Président en exercice de la Cedeao et de l'Uemoa et Président du Burkina Faso, Blaise Compaoré il y avait le Président ivoirien Laurent Gbagbo (...) , le Premier ministre Guillaume Kigbafori Soro, les présidents du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié, et du Rdr, Alassane Dramane Ouattara. Au terme des discussions, un constat clair a été fait: «Le Cpc a noté l'impossibilité d'organiser l'élection présidentielle à la date officielle du 30 novembre 2008», note le communiqué de presse lu par le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Alain Bedouma Yoda. Cela, en dépit «des efforts déployés» par la Commission électorale indépendante (Cei) et le gouvernement pour le lancement des opérations d'identification et de recensement électoral, mais aussi l'achèvement des audiences foraines et des audiences foraines de rattrapage. Estimant que les opérations préélectorales sont un préalable à la fixation d'une nouvelle date de l'élection présidentielle, instruction a été donnée à la Cei pour proposer un nouveau calendrier d'exécution des tâches d'ici à fin 2008. «Le Cpc a instamment invité le président de la Cei à établir, sans délai, un chronogramme précis pour l'identification et le recensement électoral. Ce chronogramme devrait être publié avant le 31 décembre 2008, aux fins de la fixation de la nouvelle date pour l'organisation du premier tour de l'élection présidentielle». La question financière n'a pas été occultée, vu que l'absence de moyens constitue un obstacle majeur. A ce niveau, «le Cpc invite le gouvernement à arrêter un calendrier de décaissement des fonds en concordance avec celui des actions proposées par la Cei»...Le 4e Cpc n'a pas tranché la question des grades des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn), ni celle des quotas. [...]. »

4ème Reunion du CPC - La présidentielle n'aura pas lieu le 30 novembre - la mort du 30 novembre enfin annoncée – le CPC met la pression sur Mambé et la CEI
Le Patriote – « Le Cadre Permanent de Concertation (CPC), organe de veille de l'Accord Politique de Ouagadougou (APO), a pris acte, à la lumière du communiqué final ayant sanctionné les travaux de sa 4ème réunion, ce lundi 10 novembre, à la salle de conférences internationales de Ouaga 2000, à Ouagadougou, de «l'impossibilité d'organiser l'élection présidentielle à la date du 30 novembre 2008», en Côte d'Ivoire. A la lumière de ce rapport lu par M. Alan Yoda, Ministre des Affaires Etrangères du Burkina Faso, les membres de cet organe de suivi de l'APO, invitent, par voie de conséquence, «le Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI) à établir sans délai un chronogramme précis pour l'identification et le recensement électoral». Le même communiqué précise, par ailleurs, et sans ambigüité que, «Ce chronogramme devrait être publié avant le 31 décembre 2008, aux fins de la fixation de la nouvelle date pour l'organisation du premier tour de l'élection présidentielle». Au-delà de cette information majeure, plusieurs autres questions centrales, dont celles concernant notamment l'identification et les moyens de la booster définitivement et surtout, les conditions de sa sécurisation, pour un scrutin transparent et sans troubles, ont été évoquées. Sur le sujet, le CPC, a pris connaissance du plan global de sécurisation du processus électoral présenté par le Colonel- Major Kouakou Nicolas, Commandant du Centre de Commandement Intégré (CCI), a salué les mesures qui en émanent, et qui ont été, du reste, approuvées. Les membres de cet organe ont, en outre, invité le Gouvernement, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), les Forces Armées des Forces Nouvelles (FAFN) et les Forces Impartiales, «à apporter l'appui nécessaire au CCI pour le rendre opérationnel et permettre à cette structure de remplir sa mission». Le CPC, a en sus, «examiné la question du financement du processus de sortie de crise». A cet égard, il a entendu le Ministre de l'Economie et des Finances de Côte d'Ivoire, M. Diby Koffi Charles, qui a fait un exposé de la situation financière, et lui a «recommandé, malgré le contexte national difficile, de pourvoir aux besoins financiers des structures nationales chargées des opérations d'identification et de recensement». Enfin, cet organe de veille a, «encouragé le Facilitateur à persévérer dans ses efforts de recherches de solutions pertinentes avec les signataires de l'APO, en ce qui concerne les questions militaires non encore élucidées». Avant de lever la séance, les membres du CPC ont réitéré leur reconnaissance à S.E.M. Blaise Compaoré, Président du Faso et Facilitateur et ont fixé la prochaine rencontre dans le courant du mois de janvier 2009. »

Voici les grandes décisions du 4è CPC
L'inter
- « [...] Comme les autres réunions du CPC, celle d'hier a été sanctionnée par un communiqué final, d'où l'on retient essentiellement le report de la présidentielle prévue pour le 30 novembre 2008. '' Les principaux leaders ivoiriens et le président Compaoré ont constaté l'impossibilité d'organiser l'élection présidentielle à la date du 30 novembre 2008 '', note le communiqué. Qui indique par ailleurs que les membres du CPC invitent le président de la Commission Electorale Indépendante (CEI) à établir sans délai un chronogramme précis pour l'identification et le recensement électoral. Ce chronogramme, précise le communiqué, devrait être publié avant le 31 décembre 2008, aux fins de la fixation de la nouvelle date pour l'organisation du premier tour de l'élection présidentielle. Sur la question de l'identification et du recensement électoral, notamment au chapitre de la sécurisation du processus, le CPC a pris connaissance et a approuvé le plan global de sécurisation du processus électoral présenté par le colonel-major Kouakou Nicolas, commandant du Centre de Commandement Intégré (CCI). Le CPC a toutefois invité le gouvernement, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), les Forces Armées des Forces Nouvelles (FAFN), et Forces Impartiales (ONUCI et Licorne), à apporter l'appui nécessaire au CCI pour le rendre opérationnel et permettre à cette structure de remplir sa mission. La question du financement du processus, une autre équation à résoudre, n'a pas échappé à la réunion d'hier. Après un exposé fait sur la situation financière par le ministre ivoirien de l'économie et des finances, Diby Koffi Charles, le CPC lui a recommandé, malgré le contexte national difficile, de pourvoir aux besoins financiers des structures nationales chargées des opérations d'identification et de recensement. Les problèmes militaires, notamment la question des grades et quota dans la nouvelle armée, étaient également à l'ordre du jour. Sur ce point, le CPC a encouragé le facilitateur à persévérer dans ses efforts de recherche de solutions pertinentes avec les signataires de l'accord politique de Ouagadougou, en ce qui concerne les questions militaires non encore élucidées. La prochaine réunion du CPC est prévue dans le courant du mois de janvier 2009. »

4ème réunion du CPC, hier, a Ouagadougou : Et si Choi roulait pour Gbagbo ? La CEI dénonce Choi et Alcide Djédjé
Le Nouveau Réveil
– « [...] Selon une source introduite, le président de la CEI Robert Beugré Mambé a dénoncé Young Jin Choi, le Représentant spécial de Ban Ki-moon en Côte d'Ivoire et l'ambassadeur Alcide Djédjé, représentant de Laurent Gbagbo au sein du Comité d'évaluation et d'appui (CEA) pour la mise en œuvre de l'Accord Politique de Ouagadougou. La CEI reprocherait à ses deux personnalités de dénigrer l'institution auprès de certaines chancelleries en vue de la décrédibiliser. Ces agissements, notamment de Young Jin Choi, selon notre source, auraient été perçus comme un début de partialité du diplomate onusien. Les actions de déstabilisation de la CEI de la part d'Alcide Djédjé étant certes anti démocratiques, mais compréhensibles en ce sens qu'elles s'inscrivent dans la vaste stratégie du camp présidentiel à retarder au maximum la tenue des élections générales. Il faut rappeler que jusqu'à présent, du moins publiquement, le représentant de Ban Ki-moon a été irréprochable. »

Le processus d'enrôlement encore en danger : les agents de la CEI menacent de tout bloquer
Le Nouveau Réveil
– « Certains agents recenseurs ne sont pas du tout contents, selon l'un d'entre eux qui s'est présenté comme le porte-parole des agents de centres de collecte pour le compte de la CEI qui a requis l'anonymat, « si rien n'est fait pour payer leur salaire, il pourrait rentrer en grève cette semaine ». Le présumé porte- parole a dit ne pas comprendre que les représentants de l'INS et de la Sagem aient été payés, tandis qu'eux n'ont pas encore perçus d'argent depuis le 29 septembre. Ce dernier a par ailleurs affirmé que contrairement a ce que certains responsables chargés des élections font croire, tous les sites ne sont pas sécurisés. [....] ».

Processus électoral : 80 policiers ivoiriens formés par l'ONUCI, voici leur mission
Soir Info
– « 80 policiers ivoiriens ont entamé, lundi 10 novembre, une formation sous l'égide de la représentation onusienne en Côte d'Ivoire. De fait, la police des Nations Unies (UNPOL) en Côte d'Ivoire a ouvert,hier, à l'Ecole nationale de police à Abidjan, un séminaire de formation théorique et pratique à l'attention de 80 policiers ivoiriens sur les techniques de maintien de l'ordre et d'intervention rapide.qui auront pour mission de sécuriser le processus électoral. Cette formation, qui durera deux semaines, rentre dans le cadre des actions initiées par la section Reforme et Restructuration de la police de l'ONUCI et sera dispensée par cinq formateurs venus spécialement de la Turquie. Touré Albert, Directeur adjoint de la Formation initiale de la police nationale, s'est réjouit de cette initiative qui, a-t-il estimé, est très importante pour les agents de la police car elle renforcera leur compétence et la qualité de leur travail sur le terrain. « Le séminaire, qui avait été initialement prévu pour des stagiaires, s'adressera à des apprenants qui, à leur tour, formeront les plus jeunes » dans le but de mieux s'approprier les qualités de la formation, a-t-il ajouté. De son côté, le Chef de la police onusienne en Côte d'ivoire, le colonel Pierre-André Campiche, a salué la collaboration entre la police ivoirienne et celle de la Turquie, qui, a-t-il indiqué, a une grande expérience en matière de gestion des foules et de maintien de l'ordre. Il a souligné l'engagement de l'UNPOL, avec toutes les nations représentées en son sein, à mettre à la disposition de la police nationale toutes les techniques nécessaires pour l'aider à augmenter son expérience. « Beaucoup de projets à l'intention de la police ivoirienne ont déjà connu un début d'exécution ou sont en cours d'élaboration et nous sommes fiers de la bonne coopération entre nos deux polices », a conclu le colonel Campiche. Un mois auparavant, le contingent turc de l'UNPOL a fait don de matériels nécessaires à l'intervention rapide à la direction de la formation de l'Ecole nationale de police. »

Identification : "Seuls les naturalisés ont droit à l'enrôlement"
Fraternité Matin
– « L'opération d'identification des populations et de recensement des électeurs a été au centre d'un meeting du Comité de soutien à l'Accord politique de Ouagadougou et aux actions du Président Blaise Compaoré, samedi, à Bouaflé. Le parrain de la cérémonie, le ministre de la Réconciliation nationale et des Relations avec les Institutions, Dano Djédjé, le président du Comité, Kima Emile, et celui du Congrès panafricain des jeunes et des patriotes, Charles Blé Goudé ont appelé les étrangers, notamment ceux de la Cedeao, à se tenir à l'écart de l'opération. «Seuls les étrangers naturalisés de manière légale ont droit à l'enrôlement», ont-ils répété les uns après les autres. Face aux populations de la Cedeao de la région de la Marahoué (en majorité des Burkinabè) massivement sorties à la place Tchintchin de Bouaflé, le ministre a rendu un vibrant hommage aux étrangers vivant en Côte d'Ivoire et particulièrement aux Burkinabè. «Les Burkinabè naturalisés de manière légale ont les mêmes droits et les mêmes devoirs que les Ivoiriens. Ceux-là doivent sortir pour se faire enrôler», a-t-il indiqué. «Mais de grâce, que celui qui n'est pas naturalisé de manière légale, ou qui n'a pas les pièces légales exigées, ne s'en mêle pas», a précisé Dano Djédjé. «Car, a-t-il expliqué, on ne sait jamais ce qui peut se passer et il faut éviter de créer des situations qui vont nous faire reculer» sur la route de la paix. C'est pourquoi le ministre a annoncé pour bientôt, une campagne baptisée: «Elections sans heurt». Pour prévenir tout dérapage que pourrait connaître la période électorale. [...] »

Police nationale : Les policiers formés par les Turcs pour les interventions rapides
Fraternité Matin
– « Quarante sous-officiers vont renforcer leurs capacités pendant deux semaines à l'Ecole de police grâce à la coopération ivoiro-turque. La police turque forme à partir d'aujourd'hui, 40 sous-officiers de police à l'école de police de Cocody. Une formation au maintien de l'ordre et à l'intervention rapide. Pendant deux semaines, il sera demandé aux apprenants de profiter des enseignements qui seront dispensés. Comme l'a recommandé hier à la cérémonie de lancement de cette formation, le commissaire divisionnaire Sami Bi Irié, directeur général adjoint de la Police, chargé de la sécurité publique. Il s'est réjoui de la coopération bilatérale entre la Turquie et la Côte d'Ivoire. Une coopération qui a eu des retombées avec l'acquisition récemment de matériel d'intervention. Selon lui, la Turquie a mis à la disposition de la police ivoirienne ses meilleurs formateurs pour cette session de formation. Une session que le commissaire Touré Albert, sous-directeur chargé de la formation initiale à l'Ecole de police, juge intéressante. Elle contribuera à rendre les policiers davantage opérationnels. Le représentant du ministre de l'Intérieur, son conseiller, Lehi Lazare et le chef du contingent turc de la police de l'Onuci, Sari Husseyin, ont mis en relief l'excellence de leur coopération, gage d'une efficacité des polices ivoiriennes et turques. »

Onu/ Alcide Djédjé, Ambassadeur de la Côte d'Ivoire à l'Onu : "Nous allons porter la voix des pays en développement "
Fraternité Matin
– « La Côte d'Ivoire a été élue au Conseil économique et social le 22 octobre dernier. L'ambassadeur explique les enjeux de l'admission. [...]
En tant qu'ambassadeur de votre pays à l'Onu, comment avez-vous accueilli personnellement sa désignation au sein de cette importante institution ?
M. Djédjé
: C'est un insigne honneur d'être élu membre de l'Ecosoc. Parce que cette structure se compose seulement de 54 Etats sur les 192 que compte l'Organisation des Nations unies. C'est vraiment un sentiment de fierté que je ressens parce que notre pays a été désigné à l'unanimité des Etats membres de l'Onu pour s'occuper des affaires économiques et sociales du monde pendant 3 ans, par ces temps de crise financière et économique mondiale. Il s'agira pour nous de faire entendre la voix et donc la spécificité des pays en voie de développement sur toutes ces questions. Pour avoir une idée de la confiance que les Etats membres de l'Onu placent en la Côte d'Ivoire, il faut simplement jeter un coup d'œil sur les statistiques du scrutin. De toutes les candidatures, la Côte d'Ivoire est le pays qui a recueilli le plus de soutiens en obtenant le vote de tous les Etats qui ont participé au scrutin. C'est dire la confiance que les Etats membres ont placée en notre pays. Parce qu'ils estiment quelque part que la Côte d'Ivoire pourra les représenter et défendre en toute indépendance les positions qui croisent les intérêts des uns et des autres. A mon sens, le principal facteur qui a motivé le vote des Etats en faveur de la Côte d'ivoire prend sa source dans l'approche innovante et constructive de la diplomatie du Président Laurent Gbagbo. Il l'a exposée, on s'en souvient, d'abord, à New York, en avril dernier devant le Conseil de sécurité dont il était le principal invité pour sa politique de dialogue direct dans le règlement du conflit ivoirien. Puis, au mois de juin dernier, à Yamoussoukro, lors de la réunion du Groupe des 77, le Président Gbagbo a décliné sa vision en relations économiques internationale avec notamment la proposition de création d'une banque du sud pour financer le développement. C'est cette vision alternative de la diplomatie du Chef de l'Etat qui, j'en suis persuadé, a motivé le groupe africain, à New York, dont la Côte d'Ivoire était le candidat, le Groupe des 77 et tous les autres Etats membres à voter sans hésiter pour notre pays. Ils lui ont permis ainsi d'intégrer l'Ecosoc pour un mandat de trois ans. [...] ».

Attecoubé Un kidnappeur d'enfant pris sur les faits
L'inter
- Le commissariat du 10 ème arrondissement était pris d'assaut hier par des badauds venus nombreux assister à la scène de l'arrestation d'un kidnappeur d'enfant. Au moment où nous arrivions sur les lieux, les principaux témoins de l'affaire étaient reçus au bureau du lieutenant Yapi. Ce dernier nous conduira par la suite dans le bureau du commissaire adjoint qui recevra à son tour les témoins pour les écouter. Il s'agit d'une jeune dame, Micheline, témoin de la tentative d'enlèvement et du père de l'enfant Abou Dramane, qui était accompagné d'un autre témoin nommé Keita Guigui. Au dire de Micheline, le kidnappeur, un jeune homme, qui a la vingtaine, a pris le petit Karim avant de le porter au dos, alors que celui-ci s'amusait à quelques encablures de la maison familiale située au quartier Attecoubé, non loin de la base maritime. Micheline qui trouve la scène curieuse, demande au jeune homme où il va avec l'enfant des voisins, alors qu'il est torse nu ? Pour toute réponse, l' « enleveur » d'enfant lui retorque qu'il va lui donner à manger. Toute chose que la jeune dame trouve curieux. Elle alerte donc l'entourage immédiatement. Le kidnappeur est pris à parti par les jeunes gens du quartier, avant qu'il ne soit remis aux agents du Ciapol (Centre ivoirien anti-pollution), logé au sein de la base maritime. Selon la mère de l'enfant, Sanata Larimina, « Karim était incapable de parler lorsqu'il a été arraché du dos du voleur d'enfants. Le voleur ayant mis des plantes bizarres dans la bouche de l'enfant qui ne pouvait plus parler. C'est un vieux qui habite la cour qui a donné des décoctions à l'enfant pour qu'il retrouve ses esprits ». Alertés, les agents du 10 ème arrondissement sont venus prendre le kidnappeur qui a été conduit au poste de police avec les autres témoins. Dans le bureau du commissaire Gueï où nous l'avons trouvé, le kidnappeur nommé Kouassi N'goran Séverin donnait l'air d'être un fou, nous demandant de l'argent pour acheter à manger. « C'est faux hein, il fait semblant d'être devenu fou pour qu'on le libère. Lorsque nous étions dans les locaux du Ciapol, il parlait correctement et ses explications étaient logiques. C'est depuis que les policiers sont venus nous chercher qu'il fait le fou, en passant du coq à l'âne tout simplement pour qu'on le libère », a fait savoir M Keita. Ce qui n'est pas dans les intentions de l'adjoint au commissaire, qui a promis de suivre la procédure jusqu'à son terme. « Nous gardons le kidnappeur pour nécessité d'enquête », a rassuré l'officier. [...] ».

Il faut noter que Le Temps ouvre sa Une par l'information suivante:
« Ouest montagneux violents affrontements autour de la mine d'or d'Ity, des villageois grièvement blessés, l'accès au site bloqué, l'armée en alerte maximale. »