International press review, 1 October 2008

1 oct 2008

International press review, 1 October 2008



Côte d`Ivoire: 91 militaires radiés de l`armée pour avoir manifesté, AFP, 30 septembre 2008- Quatre-vingt onze militaires ivoiriens qui avaient violemment manifesté vendredi à Daoukro (sud de la Côte d'Ivoire) pour réclamer des primes de guerre, ont été "radiés" lundi de l'armée, a annoncé l'état-major dans un communiqué lu dans la soirée à la télévision nationale. Ces militaires du rang ont été identifiés comme les "éléments activistes et les principaux instigateurs" d'une "tentative de soulèvement survenue au groupement de Daoukro du vendredi 26 au samedi 27 septembre 2008", a expliqué l'état-major dans son communiqué. Soixante-dix-huit de ces militaires ont été transférés dimanche à l'état-major à Abidjan et "seront par la suite mis à disposition du tribunal militaire d'Abidjan", a précisé la même source. Les treize autres soldats, qui sont "actuellement en fuite", "sont activement recherchés", a ajouté l'état-major affirmant que ces hommes "seront trouvés et traduits à leur tour devant le tribunal militaire d'Abidjan". "Ces militaires se sont rendus responsables d'actes très graves tels les attaques de cantonnement des unités militaires de la gendarmerie nationale de Daoukro", a expliqué l'état-major (....)

Ivorian Prime Minister urges mutinous soldiers to remain calm, Panapress, 1 October 2008- The Prime Minister of Cote d'Ivoire, Guillaume Soro, on Monday urged soldiers, who mutinied on Friday in the capital, Yamoussoukro, and Daoukro demanding their money following years of civil war, to remain cal m for the government to continue with the peace process. "I would like to tell the soldiers to keep calm. We ask the soldiers to especially maintain peace to make it possible for the government to work and get Cote d' Ivoire out of this painful situation," said Mr. Soro during the official launch o f the country's identification programme. He assured them that nobody would be forgotten noting that the organization of t he elections was the priority for the time being. An official statement read on Ivorian television on Monday said 78 of the mutiners, who staged a violent demonstration, had been arrested while 13 were on the r un. The demonstrators destroyed the weapons and ammunition warehouse of the National School for Non-Commissioned Officers, the fuel depot of the gendarmerie squad a n d military materiel

Présidentielle ivoirienne: Une gestation éléphantesque, L'Observateur paalga, 1er octobre 20908- Au fur et à mesure que la date butoir du 30 novembre 2008 approche, le camp présidentiel ivoirien donne de plus en plus de la voix, concordante au moins sur un point : celui du plus que probable report de ce scrutin majeur, censé sortir la Côte d'Ivoire définitivement de la crise. Ainsi, il y a quelques jours de cela, Pascal Affi N'Guessan, le patron du Front populaire ivoirien (FPI), le parti au pouvoir, qui a ouvertement soutenu que la fin novembre sera vraisemblablement repoussée, car techniquement, tout n'est pas au point pour organiser une présidentielle clean et acceptable par tout le monde (...)Nous y voilà donc ! Chaque camp, disons tout le monde est maintenant convaincu qu'il n'y aura pas de vote présidentiel le 30 novembre 2008. En fait, il ne reste plus que l'onction du facilitateur Blaise Compaoré, ce qui ne saurait tarder, et pourrait survenir lors du prochain CPC (7 octobre 2008 à Ouaga) pour que le changement de jour soit officiel. Alors question à un scrutin : pourquoi ce jeu de cache-cache qui, soit dit en passant, commence à fatiguer tout le monde ? Pourquoi nier l'évidence comme le nez sur le visage ? Ni la realpolitik, ni les méfiances de la crise ne sauraient expliquer cette négation. Seule probabilité, ce scrutin pourrait se dérouler le premier semestre de 2009. Ce qui fera que l'Accord de Ouaga, signé le 4 mars 2007, soufflera ses deux bougies. Or, à la signature de cet accord, les protagonistes de la crise ivoirienne s'étaient donné 9 mois pour tenir la présidentielle ; 9 mois, c'est le temps que met le bébé humain pour sortir du ventre de sa mère. Vraisemblablement, l'Accord de Ouaga mettra 24 mois pour accoucher d'un scrutin présidentiel, un accouchement éléphantesque puisque le pachyderme a mis 22 mois de gestation avant que l'éléphanteau ne vienne. Pourvu que ce soit surtout un accouchement par voie basse, mais non par césarienne.

Le Représentant spécial adjoint principal, Abou Moussa, participe au démarrage de l'identification à Abidjan, Abidjan.net, 30 septembre 2008- Le Représentant spécial adjoint principal du Secrétaire Général des Nations Unies pour la Cote d'Ivoire, Abou Moussa, a pris part ce matin, au démarrage de l'opération d'identification de la population et de recensement électoral dans le district d'Abidjan, aux côtés du Premier ministre ivoirien Guillaume Soro (...)S'exprimant en marge de la cérémonie, M. Abou Moussa a réaffirmé la volonté de la mission à apporter son concours à l'opération, tout en soulignant l'importance de celle-ci pour le processus électoral. « L'ONUCI est heureuse d'être associée à cet évènement, qui constitue une ligne droite aux élections transparentes et crédibles et souhaiterait que tous les moyens financiers nécessaires soient mis à la disposition de la CEI pour parachever le processus en cours », a-t-il indiqué. Pour sa part, M. Soro a dit son soulagement de voir le démarrage effectif de l'opération qui, a-t-il indiqué, a pour objectif d'établir une liste électorale et de donner la carte d'identité aux citoyens. Il a exhorté les populations à participer massivement à l'opération dans une « ambiance de sérénité » avant de réaffirmer la volonté de l'Etat à honorer ses engagements financiers pour la bonne poursuite de l'opération. Le concours accordé par l'ONUCI à l'opération va de la facilitation des visites de terrain par les structures nationales, leur permettant de faire l'état des lieux des centres de collecte réhabilités avant le lancement de l'identification, au transport de matériel.

Le Représentant spécial du Facilitateur chez Gbagbo, Bédié et Ouattara, Sidwaya, 1er octobre 2008- Dans le cadre de ses concertations périodiques avec les principaux acteurs de la politique ivoirienne, le Représentant spécial du Facilitateur du dialogue direct inter ivoirien a été reçu en audience le lundi 22 septembre 2008, respectivement par le chef de l'Etat ivoirien monsieur Laurent Gbagbo, par l'ancien président Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire-Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA)et par l'ancien Premier ministre Alassane Dramane Ouattara du Rassemblement des républicains. Monsieur Boureima Badini est allé faire le point de l'évolution du processus de sortie de crise et rendre compte aux trois personnalités, des conclusions de la toute dernière réunion du Comité d'évaluation et d'accompagnement (CEA) tenue à Ouagadougou (...)Pour monsieur Badini, il était nécessaire de réfléchir sur les solutions les meilleures à trouver «à la question militaire, point essentiel de la réunion du CEA pour que les élections se fassent en toute transparence». Avant d'ajouter que des décisions doivent être prises bientôt pour rendre opérationnel le 3e accord complémentaire. Concernant la date de la présidentielle, monsieur Badini estime que l'essentiel pour les Ivoiriens et tous ceux qui s'intéressent au processus de sortie de crise, c'est que l'opération d'identification et le recensement électoral aient commencé. Au terme des deux audiences, le Représentant spécial du Facilitateur s'est dit satisfait de la convergence des points de vue de ses interlocuteurs et surtout de l'évolution de la situation en Côte d'Ivoire.

AFFAIRE PROBO KOALA : Le procès des lampistes, Le Pays, 1er octobre 2008- 12 personnes sont restées dans les mailles de l'instruction judiciaire ouverte par la justice ivoirienne dans le cadre de l'affaire de déchets toxiques débarqués en août 2006 du cargo Probo Koala et disséminés dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan (...)Ce procès, avant même d'avoir commencé, a raté son impact psychologique attendu. Les familles des victimes qui ont lutté pour la tenue de ce jugement seront peut-être soulagées de voir quelqu'un payer (...)L'Etat ivoirien en tout cas, tel Pouce Pilate, s'est lavé les mains de ce dossier. Mais peut-être pas totalement. Il a certes négocié un accord avec l'affréteur, indemnisé les victimes qui le souhaitaient et organisé un procès ; Cependant il n'enlèvera jamais de l'esprit des Ivoiriens assoiffés de justice, que l'argent a été mis au premier plan dans cette affaire. Parmi les personnes intoxiquées combien sont-elles aujourd'hui victimes des séquelles de cette intoxication ? Qui suivra l'évolution de ces séquelles (...)