INTERNATIONAL PRESS REVIEW 04 AUGUST 2008

4 aoû 2008

INTERNATIONAL PRESS REVIEW 04 AUGUST 2008



Affaire Kieffer(Lundi 4 août 2008) - La justice ivoirienne demande l'inculpation de 4 Français.......Le procureur de la République d'Abidjan, Raymond Tchimou, a annoncé vendredi qu'il avait demandé l'inculpation de quatre Français dans le cadre de l'enquête sur la disparition en 2004, du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer. Ces quatre Français, qui faisaient partie à l'époque d'une société de consultants sur le cacao pour laquelle avait travaillé Guy-André Kieffer, auraient menacé le journaliste à plusieurs reprises, a expliqué le procureur lors d'une conférence de presse. "Dès lors l'inculpation de ces quatre personnes (...) comme auteurs ou complices de l'enlèvement, de la séquestration ou de l'assassinat de Kieffer, s'impose nécessairement dans le cadre de la manifestation de la vérité", a-t-il ajouté. Le procureur a précisé que la demande a été faite lors d'une mission judiciaire qu'il a effectuée du 14 au 27 juin à Paris avec les deux juges ivoiriens chargés du dossier. Le juge Ramaël a demandé aux magistrats ivoiriens "de lui accorder un délai de 10 jours, conformément à la loi française pour accomplir ces actes d'inculpation", a-t-il souligné. Une prochaine mission judiciaire à Paris permettra aux magistrats ivoiriens "de voir à quel stade se situent les investigations du juge Patrick Ramaël relativement à cette nouvelle piste qui est plus crédible", a dit Raymond Tchimou. Le procureur d'Abidjan a par ailleurs démenti avoir été contacté par le juge français pour une demande d'audition de Simone Gbagbo, épouse du président ivoirien Laurent Gbagbo, et du ministre d'Etat au Plan, Paul Antoine Bohoun Bouabré, comme l'ont rapporté des médias français. Pour entreprendre une telle audition, a-t-il insisté, Patrick Ramaël aurait dû en faire la demande "par voie diplomatique après l'accord favorable de l'Etat" ivoirien, comme le prévoit l'accord de coopération judiciaire entre la Côte d'Ivoire et la France, a souligné le procureur d'Abidjan. Journaliste indépendant franco-canadien enquêtant sur diverses malversations en Côte d'Ivoire, notamment dans la filière cacao, Guy-André Kieffer a été enlevé le 16 avril 2004 à Abidjan.

Sidwaya (Lundi 4 août 2008) : An I de la flamme de la paix à Bouaké : Une journée de souvenir sur fond de questions à venir ...Le président du Faso, Blaise Compaoré, a séjourné les 30 et 31 juillet derniers en Côte d'Ivoire, où il a assisté en compagnie de son homologue ivoirien, Laurent Gbagbo, à la 1re édition de la Journée nationale de la réconciliation et de la réunification à Bouaké avant de se rendre à Yamoussoukro pour prendre part à la sortie de la 38ème promotion des élèves officiers d'active qui porte son nom. Les ministres Filippe gouvernement, El hadj Seydou Bouda en charge de la Fonction publique et du développement institutionnel et le chef d'état- major général des armées, le général de brigade aérienne Ali Traoré étaient de la délégation présidentielle. Le ministre des Maliens de l'extérieur et de l'Intégration africaine, M. Badra Aliou Bakoulou représentait le président Amadou Toumani Touré. Ce 30 juillet 2008, toute Savadogo de la Culture, du Tourisme et de la Communication, porte-parole du la Côte d'Ivoire s'est souvenue. Et avec elle, la communauté internationale, qu'il y a juste un an, dans ce même stade municipal de Bouaké rebaptisé pour l'occasion Stade de la paix, les Ivoiriens avaient partagé la grande joie de l'annonce de vives voix du président Gbagbo et du Premier ministre Guillaume Soro de la fin de la guerre. « La guerre est finie » avait martelé Gbagbo quand Soro lui affirmait « la pair est là. La paix est. à Bouaké ». C'est donc en souvenir de ce grand moment de la vie de la nation ivoirienne, que Blaise Compaoré, Facilitateur dans le dialogue direct qui a abouti à la fin de la guerre était à Bouaké ce 30 juillet. L'accueil des moments de fortes émotions avec honneur militaire, bain de foule et liesse populaire traduit, si besoin en était, que les Ivoiriens font désormais de la paix un comportement.