L'atelier de planification stratégique du Plan cadre des Nations Unies pour le Développement (UNDAF), s'est ouvert lundi 12 novembre 2012, à Grand Bassam, en présence de M. Ndolamb Ngokew, Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire et Coordonateur humanitaire du Système des Nations Unies (SNU) et du Ministre d'Etat, Ministre du Plan et du Développement, Albert Mabri Toikeusse.

Cet atelier est organisé en collaboration avec le Gouvernement ivoirien pour réviser et définir des résultats stratégiques de l'UNDAF qui sera prorogé jusqu'en 2015. Il réunit les agences du SNU et les experts des Ministères.

M. Ngokew a rappelé que la révision de l'UNDAF aligné sur le Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP) 2009-20013 était nécessaire en raison de la formulation et de la validation du Plan National de Développement (PND). Selon lui, il convenait de l'aligner sur les priorités et stratégies tels que définies par le PND.

Cette révision, a-t-il expliqué, est menée conjointement avec le Gouvernement, la société civile et le secteur privé. « Il est évident qu'avec de nouvelles priorités définies dans le PND, il convient d'harmoniser davantage nos actions avec les nouvelles priorités du Gouvernement. La question de la cohésion sociale, notamment, ainsi que celles de la protection sociale et d'une croissance plus inclusive doivent recevoir une plus grande attention ».

Pour le Ministre d'Etat, Ministre du Plan et du Développement, Albert Mabri Toikeusse, cet atelier s'inscrit dans le cadre du dialogue que le Gouvernement entretient avec l'ensemble des partenaires dont les Nations Unies. Ces dernières sont des partenaires privilégiés au regard de leur implication et de leur rôle en matière de sécurité, de promotion de la cohésion nationale, du développement ainsi que du relèvement communautaire.
Pour M. Mabri Toikeusse, ce nouveau PND est parfaitement réaliste. « Nous rêvons avec le Président de la République de faire de ce pays, un pays émergent. Nous en avons les moyens, les conditions sont évidemment la paix, la sécurité, l'adhésion de tous à la réconciliation et nous y travaillons. Beaucoup d'initiatives ont été prises par le Gouvernement et par le Président de la République lui-même dans ce sens, et les Nations Unies nous soutiennent et nous encouragent. Si toutes ces conditions sont réunies, il n'y a pas de raison que le PND ne soit pas mis en œuvre de manière réussie », a assuré M Mabri Toikeusse.

Il faut rappeler que le PND est devenu l'instrument de référence de planification du développement et sert de cadre d'orientation et de définition des priorités nationales. Il envisage de transformer la Côte d'Ivoire en un pays émergent à l'Horizon 2020. Les travaux sur sa révision stratégique doivent être présentés les 4 et 5 décembre à Paris.