La Commission Dialogue Vérité et Réconciliation (CDVR) a entamé, le mardi 28 mai 2013, avec l'appui de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), la formation des Commissions locales des plateformes de la société civile au dialogue et à la mise en œuvre du plan opérationnel de la CDVR.



Cette série de formations qui va s'étendre jusqu'au 16 juin 2013 avec des cycles de trois jours par formation, se tiendra respectivement à Abidjan, Bondoukou, Bouaké, Daloa et Duékoué. Il s'agira de former 296 personnes à la mise en œuvre de la phase qualitative du dialogue. Elles auront la responsabilité de mener les entretiens individuels, les ateliers thématiques, d'animer les focus-groupes ainsi que les rencontres communautaires. L'objectif est d'assurer la participation d'un échantillon représentatif d'environ 40.000 personnes. Ces Commissions locales vont acquérir des techniques de communication et de sensibilisation qui devraient leur permettre d'encadrer les étapes de recherche de la vérité, d'informer et de mobiliser les populations.



Pour le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Arnauld Akodjenou, ces formations s'avéraient indispensables. « J'espère que ce séminaire permettra aux participants non seulement de comprendre leur rôle et leur mission dans la conduite du processus mais aussi, de restituer à leurs pairs ce que ces membres auront appris ». Remerciant la société civile pour son implication dans ce processus, M. Akodjenou a saisi l'occasion pour rappeler à la CDVR et à son Président Charles Konan Banny qu'ils peuvent compter sur la disponibilité des partenaires techniques et financiers et sur celle de l'ONUCI.



Le Président de la CDVR, Charles Konan Banny, a estimé que la présence d'un haut responsable de l'ONUCI était le signe du soutien de l'ONUCI et de toutes les institutions internationales au processus de normalisation du pays. « Votre présence est un signe réconfortant. Il ne peut y avoir de réconciliation sans inclusion ». Pour M. Banny, le processus de recherche de la réconciliation ne saurait être un processus solitaire. Il a donc souhaité l'implication de tous ainsi qu'une participation croissante des Ivoiriens au processus.