Divo, le 16 mai 2012... Organisée à l'initiative conjointe de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), en collaboration avec le Ministère d'Etat, Ministère de l'Intérieur, la première session du séminaire de renforcement des capacités du corps préfectoral a pris fin le 15 mai 2012 à Divo.

Ce séminaire dont les travaux ont duré deux jours, a regroupé tout le corps préfectoral du District du Gôh-Djiboua, auquel ont été associés les membres des comités de veille et de sensibilisation, ainsi que les membres des comités de sécurité.

La deuxième journée a porté sur les modules relatifs à la gestion de ces deux comités, suivis de travaux en atelier autour du plan d'action visant la redynamisation des différentes circonscriptions administratives du district.

Selon Joseph Wabatinga du Bureau régional de l'Information publique de l'ONUCI à Divo, la suite de la première phase de réhabilitation et d'équipement des bâtiments de préfecture, de la police et de la gendarmerie, s'était déroulé dans le district de Montagne de même que l'organisation de quatre sessions de formation par le fonds d'urgence.

M. Wabatinga a par ailleurs indiqué qu'un deuxième programme du Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix et en appui à la restauration de l'ordre public et de l'autorité de l'Etat est en cours d'approbation. Son montant total est de sept millions de dollars sur la période de mai 2012 à avril 2014.

« Ce programme ambitionne entre autres de remettre en état et d'équiper les bureaux de la police, de la gendarmerie et les préfectures et sous-préfectures d'Abidjan, de Daloa, d'Issia, de Gagnoa, de Divo, de Lakota, de Soubré, de San Pedro, de Tabou, de Guiglo, de Danané, de Man, et de Zouan-Hounien», a fait savoir M. Wabatinga.

Pour le préfet de région du Lôh-Djiboua ce séminaire était important car il a permis au corps préfectoral d'échanger sur les sujets importants de différentes circonscriptions administratives.

Il a par ailleurs invité l'ONUCI et ses partenaires du Système des Nations Unies (SNU) à servir de porte-parole au corps préfectoral auprès des partenaires au développement afin de le soutenir et l'accompagner dans les défis encore nombreux à relever.

Ce séminaire a été l'occasion pour les participants de formuler plusieurs recommandations, notamment sur le temps à accorder à cette formation, la prise en compte des membres du corps préfectoral d'autres districts, un plaidoyer auprès des autorités compétentes, afin qu'une décision soit prise sur la situation des Dozos, ainsi que sur une redéfinition des modalités de collaboration entre les autorités préfectorales et les agents de l'ONUCI, en vue d'harmoniser leurs procédures avec les réalités du terrain.

Il faut signaler que cette session de formation est la première d'une série de quatre dont celles du district de Bas-Sassandra, de la région du Tonkpi et des régions du Cavally et du Guémon.