REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 16 MAI 2012

16 mai 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 16 MAI 2012







L'Onuci
reçoit une délégation allemande




 





L'Inter -

Le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies pour la
Côte d'Ivoire (ONUCI), Arnauld Akodjénou, a reçu, lundi 14 mai 2012, à Abidjan
une délégation allemande de l'Association des Nations Unies conduite par son
vice-président, Dr. Ekkahard Griep. Au terme d'une heure d'entretien, M. Griep a
déclaré à la presse avoir discuté avec le N°2 de l'ONUCI de l'actualité
politique ivoirienne. M. Griep a, par ailleurs, indiqué que la visite de sa
délégation composé de 14 personnes, entre dans le cadre des actions d'appui des
Nations Unies aux autorités ivoiriennes pour une sortie définitive de crise.
Cette visite qui a débuté le 12 mai, prendra fin le 19 mai prochain. Mais avant,
Dr. Ekkahard Griep et sa délégation auront plusieurs séances de travail à
Abidjan et à Bouaké avec plusieurs composantes de l'ONUCI.




 




Les élus et
cadres du Zanzan formés




 





L'Inter -

L'opération des Nations-Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) organise les 15 et 16 mai
2012 un séminaire de sensibilisation à l'attention des élus, cadres, et membres
du corps préfectoral du district du Zanzan. L'objectif de ce séminaire est de
sensibiliser les participants sur le processus de la réconciliation nationale et
de renforcer leurs capacités en matière de culture de la paix, de la démocratie
citoyenne et des mécanismes sur la prévention des conflits. Tout cela, en vue de
leur permettre de participer pleinement au processus de sortie de crise et de
contribuer à un environnement post-crise apaisé, dans leurs régions respectives.




 




Bondoukou /
Processus de réconciliation nationale : les députés et les maires boudent le
séminaire de l'Onuci




 




Le
Temps –

Après avoir allumé le feu, ils jouent aux pompiers. Constate le citoyen lambda
face aux différents séminaires que l'Onuci organise depuis quelques jours à
l'intention des élus, cadres et membres du corps préfectoral de la Côte d'Ivoire
sur le processus de réconciliation nationale et la consolidation de la cohésion
sociale. Le 15 mai 2012, le district du Zanzan a reçu quant à lui aussi les
émissaires de l'Onu pour parachever ce qu'ils ont commencé en Côte d'Ivoire :
justifier encore les raisons de leur présence dans ce pays qu'ils ont contribué
à déstabiliser. « Après les avoir accompagnés dans le processus de résolution de
la crise par la tenue d'élections libres, honnêtes, transparentes et
démocratiques, l'obligation nous est imposée de continuer à servir ce pays pour
coudre le tissus social déchiré par les affres de la guerre », a reconnu Azolin
Jean Baptiste, chef du bureau électoral de l'Onuci à Abengourou qui coordonnait
ce séminaire pour le compte de l'Onuci. Comme s'ils s'étaient donné le mot, les
députés ainsi que les maires du district du Zanzan, en dehors de celui de
Sandégué, ont boudé cette rencontre. Même le maire de Bondoukou, la ville hôte
qu'on attendait sûrement pour son mot d'ouverture, n'a pas effectué le
déplacement. [...]




 




L'Onuci
renforce les capacités du corps préfectoral




 





L'Inter -

L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a lancé le 14 mai 2012, à
Divo, le séminaire visant le renforcement des capacités des membres du corps
préfectoral. Cette session réunit tout le corps préfectoral du district du Lôh
Djiboua, autour thème : L'autorité préfectorale dans la gestion participative
des conflits. Pour Abdourahamane Ganda, Coordonnateur du Bureau des Affaires
civiles de l'ONUCI pour le Secteur Ouest, ce séminaire s'inscrit dans le cadre
de l'appui de l'ONUCI et de tout le système des Nations Unies à la consolidation
de la paix en Côte d'Ivoire.




 




L'Onuci
réhabilite six armureries




 





Nord-Sud –

L'Onuci a procédé, hier, à la réhabilitation de six entrepôts de
dépôts d'armes et de munitions. La visite des entrepôts réhabilités a été
effectuée en présence du Lieutenant Madeleine Kouamé, point focal de l'armurerie
au quartier général de la police. Cette réhabilitation, selon Charles Pristy,
responsable onusien du service de lutte contre les mines, a été faite « compte
tenu du fait que les infrastructures indispensables au maintien de l'ordre et de
la sécurité publique avaient été l'objet de pillage, en particulier les dépôts
d'armes et de munitions ».




 




Cité
universitaire de Port-Bouët III : L'Onuci exhume 3 corps




 





L'Expression, Le Patriote, Soir Info -

Les nombreux meurtres commis par les membres de la Fédération estudiantine et
scolaire de Côte d'Ivoire (Fesci) dans les cités universitaires n'ont pas encore
fini de livrer leurs secrets. Hier, à la cité universitaire de Port-Bouët III,
c'est une découverte macabre qu'il a été donné de voir. Ce sont trois corps qui
ont été exhumés, juste à quelques mètres de cette cité universitaire. Ces corps
ont été déterrés dans l'après-midi en présence de l'Opération des Nations-Unies
en Côte d'Ivoire (Onuci), la police scientifique, la gendarmerie et des médecins
légistes. Ces restes ont été déterrés dans des tombes différentes. Le corps de
la première tombe n'était pas totalement décomposé. Il est celui d'un homme vêtu
en chemise manches longues et pantalon. Quant aux deux dernières tombes, elles
contenaient des ossements. Comment en est-on arrivé à la découverte de ces
tombes ? Au dire d'un interlocuteur, les éléments des Frci auxquels il
appartient ont occupé la cité universitaire de Port-Bouët III au moment où les
populations de cette commune balnéaire étaient durement séquestrées par la
Fesci. Pour remettre ces populations en con- fiance, ils ont procédé par des
campagnes de sensibilisation dans la commune. C'est ainsi qu'ils ont à leur tour
reçu la confiance des riverains. Les rescapés des crimes de la Fesci et des
témoins qui ont assisté aux massacres de la Fédération estudiantine et scolaire
de Côte d'Ivoire de Port-Bouët, ont fait des révélations aux Frci. Ainsi, il
leur a été révélé que des corps ont été enterrés à quelques mètres de la cité
universitaire. La réaction des éléments Frci, qui as- surent pour le moment la
sécurité des lieux, ne s'est pas fait attendre. Ils ont informé leur hiérarchie.
Celle-ci, à son tour, a informé les autorités compétentes qui ont favorisé
l'exhumation de ces corps.




 





Découverte des ossements humains à l'Université : le régime Ouattara sur les
traces de ses propres charniers –
Aujourd'hui




 




Après les
déclarations intempestives du FPI, le RDR se déchaine




Le
Mandat – «

Nous avons décidé de répondre du tic au tac aux déclarations du
Fpi. Que Miaka et Akoun arrêtent leurs déclarations. Elles sont contre les
principes de la démocratie. Il n'y a pas de déni de démocratie en Côte d'Ivoire.
Nous allons saisir le directoire du RHDP pour que des actions soient menées en
direction de l'Onuci. Nous prenons l'Onuci à témoin », a réagit vigoureusement
Joël N'Guessan. Avant de dire que l'arrogance du FPI à l'endroit des
Institutions de la République et du Chef de l'Etat est de trop. [...]




 




Affaire
''sans Gbagbo, pas de réconciliation'' / Le Rdr réagit: "La Côte d'Ivoire peut
se réconcilier sans le Fpi"




 





L'Expression -

Réaction du berger à la bergère. Depuis un certain temps, les
nouveaux responsables du Fpi ne manquent pas d'occasion pour s'attaquer au
pouvoir de Ouattara. Pour les amis du prisonnier de La Haye, pas question de
reconnaître le mentor du Rdr comme président de la République de Côte d'Ivoire.
Une table ronde a même été organisée pour donner la position officielle du parti
de Laurent Gbagbo sur cette affaire : « On est libre de dire qu'on ne reconnaît
pas ce pouvoir despotique. Est-ce que quand le Fpi était au pouvoir, ils (ndlr :
le Rdr et ses alliés) ont reconnu le pouvoir de Gbagbo ? Pourquoi à leur tour,
veulent-ils qu'on reconnaisse le leur ? Sommes-nous obligés de nous reconnaître
citoyens de ce régime ?», avait soutenu Lorougnon Odette à cette table ronde. La
réponse du Rdr, le parti d'Alassane Ouattara, est venu des porte-parole de ce
parti. Joël N'Guessan, Odjé Tiacoré et Mme Ahoua Cartonne ont donné la position
de leur parti sur ce déni d'institution de l'Etat qu'entretient depuis le Fpi. «
Le Rdr est surpris de cette attitude qui ressemble à une manœuvre de
déstabilisation. Que le Fpi sache que ce n'est pas maintenant qu'il pourra
déstabiliser le pouvoir Ouattara. Il faut que les refondateurs sachent que la
Côte d'Ivoire ira de l'avant sans eux. Le plus important, c'est que les
Ivoiriens ont commencé à se pardonner et se rapprocher les uns des autres », a
soutenu Odjé Tiacoré. Pour Joël N'Guessan, ces sorties du Fpi trouvent leur sens
dans la volonté de ce parti de vouloir distraire les Ivoiriens pour les empêcher
de leur demander des comptes sur les nombreux crimes qui leur sont imputés. (...)
Affirmant par ailleurs ne pas vouloir créer de cadre de discussions Fpi-Rhdp
comme le souhaitent les refondateurs. « On n'a pas ce temps. Le Fpi n'est pas
une priorité. Tous les partis politiques sont égaux », ont martelé les
conférenciers.




 




Interdit de
séjour à Sandegue, Laurent Akoun réagit




 





L'Inter -

Le secrétaire général par intérim du Front populaire ivoirien (FPI), Laurent
Akoun, a réagi hier mardi 15 mai 2012 aux pro- pos du député de Sangédué,
Aboubacar Ouattara, qui annonçait lors d'une conférence de presse lundi à
Abidjan, que ce leader du principal parti d'opposition était déclaré persona non
grata dans sa localité. Laurent Akoun que nous avons joint au téléphone hier en
fin d'après midi, s'est dit perplexe face à une telle annonce. Il a dit ne pas
comprendre cette attitude du député de Sandégué et des cadres qui se sont réunis
après le passage du secrétaire général du FPI dans la région du Boucani
récemment. Et celui-ci de s'interroger : «Est-ce que ce sont des propos
cohérents ? Moi je pensais que c'était au niveau des idées. Je m'exprime par les
idées et souvent par ma plume. Je suis perplexe. Je ne sais pas quel mot ou
quelle position prendre. Je ne sais pas ce qui motive cela
», a affirmé M.
Akoun, qui avait l'air étonné de cette situation plutôt embarrassante. Sur
quelle base le dépu- té Aboubacar Ouattara s'appuie-t-il pour interdire à un
autre citoyen ivoirien, l'accès à une localité ? », s'est encore interroge ce
très proche de l'ancien président Laurent Gbagbo. « On verra ! C'est bien, si
quelqu'un a le monopole des séjours sur le territoire ivoirien. Mais vous savez,
ça fait partie aussi de notre inculture. Je me demande si c'est vraiment un élu
? Mais bon je comprends ça aussi
», a soutenu le collaborateur de Sylvain
Miaka Ouretto, le président intérimaire du FPI. Laurent Akoun est revenu sur les
événements douloureux qui ont endeuillé la Côte d'Ivoire depuis le déclenchement
de la crise. A l'écouter, c'est parce qu'ils se sentaient exclus, que des
Ivoiriens ont pris des armes contre d'autres Ivoiriens, qu'ils ont tués. Il a
regretté que ce genre de pratique continue malgré le fait que ceux qui
dénonçaient l'exclusion soient au pouvoir aujourd'hui. [...]




 




Sécurité
nationale et cohésion sociale : Le Japon offre plus de 110 millions en matériels




 




Le
Patriote, Le Nouveau Courrier, L'Expression, Fraternité Matin, Soir Info,
L'Inter, Le Jour plus  -

On ne prête qu'aux riches. Satisfaite donc du travail de sécurité du pays, la
coopération japonaise, absente depuis 2002, a décidé de l'appuyer. Hier au
cabinet du ministère de l'Intérieur, en partenariat avec le PNUD, elle a remis
pour plus 250 000$ US (plus de 110 millions FCFA) de matériels à la Police
Nationale et à la Gendarmerie. Il s'agit entre autres de radios VHS, de kits
ordinateurs et de diverses fournitures administratives. « C'est notre premier
projet depuis notre retour en novembre 2011. Nous sommes fiers de reprendre
notre coopération avec la Côte d'Ivoire », a avoué Takashi Hatakayama,
représentant résident de l'Agence japonaise de la coopération internationale
(JICA). Pour lui, il s'agit « d'améliorer le quotidien des populations en
améliorant le fonctionnement des services des ministères » concernés. Il a
insisté que cela n'est qu'un début car son pays est déterminé à « contribuer »
aux efforts des autorités en cette période pos-crise. Sans doute ailleurs ou
dans le présent Projet pilote d'Appui à la Sécurité nationale et à la Cohésion
Sociale (PASCOS). Un projet qui vise « le renforcement de la bonne gouvernance
intérieure », selon André Carvalho, Directeur pays du PNUD. Car le PNUD est
persuadé que « la sécurité qui est un bien à la fois individuel et collectif, et
fait le lit du développement, va bien au delà de la répression, certes parfois
nécessaire, et concerne également la sensibilisation et la formation des acteurs
».




 





Sécurisation de la Côte d'Ivoire : Les Commandants d'unités au Labo




 





Soir Info -

Rumeur de déstabilisation, évasions dans les prisons, braquages, attaques armées
par des inconnus...Ainsi se résume l'insécurité en Côte d'Ivoire. Malgré les
efforts du gouvernement, qui ont amélioré considérablement la situation depuis
la fin de la crise postélectorale en avril 2011, des signes d'inquiétude
demeurent au plan sécuritaire. Les dernières évasions dans les prisons
d'Abidjan, et d'Agboville, ont amené le chef de l'Etat Alassane Ouattara à
regarder de plus près ce qui ne va pas au niveau de tous ceux qui ont en charge
la sécurité des personnes et des biens. C'est ainsi que, selon nos sources, il a
donné des instructions fermes pour que la situation se normalise au plus tôt.
Outre la mise en garde faite aux ministres après les évasions de la Maison
d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca), et après les sanctions infligées aux
régisseurs des prisons d'Abidjan et d'Agboville (ils ont été débarqués), le
président de la République qui gère, par ailleurs le portefeuille de la défense,
aurait mis la pression sur l'état-major général des armées dirigé par le général
Soumaïla Bakayoko, à l'effet de fouetter l'orgueil des différents commandants
d'unités et des forces spéciales mises en place. C'est dans ce cadre que, depuis
le lundi 14 mai 2012, les chefs militaires sont entrés au laboratoire pour
évaluer la situation et concocter de nouvelles stratégies de sécurisation du
pays. [...]




 




Après «la
place de la Liberté» de Yopougon, une victime révèle: «Il y a d'autres camps de
torture »




 





Notre Voie -

«Il y a d'autres camps de torture qui existent en dehors de
Yopougon». C'est la révélation faite hier par une des victimes, fraîchement
libérée, du camp de concentration de «la Place de la Liberté» sis à
Yopougon-Nouveau Quartier. Selon notre interlocuteur qui affirme avoir transité
par un de ces camps avant d'être interné à Yopougon, ilyauncampdetortureàPK17
sur la route de Dabou. «C'est un camp qui devait servir de site pour le service
civique», précise-t-il. Un autre camp existe à Adjamé à l'institut Marie-Thérèse
Houphouët-Boigny. De l'avis de cette ex-victime du camp de torture des soldats
d'Alassane Ouattara à Yopougon, dans tous ces camps ci-dessus cités, les
victimes sont torturées et souvent marquées au fer. «Chaque nuit, à partir de
21H jusqu'au lendemain à 6h, nous sommes enchaînés comme des esclaves. Pour nos
besoins, ce sont des sachets que nous utilisons», poursuit l'ex-victime. C'est
le quotidien Notre Voie qui dans sa publication du samedi dernier a révélé
l'existence du camp de torture tenu par les forces pro-Ouattara sur le site
appartenant au Fpi qu'ils occupent illégalement à Yopougon. [...]




 




Guiglo :
Plusieurs domiciles attaqués, un acheteur de produits tué




 





Notre Voie -

La ville de Guiglo a vécu une nuit mouvementée du fait des
individus qui ont décidé de s'attaquer à des domiciles. Des habitants de cette
ville ont signalé une série d'attaques per- pétrées contre des domiciles dans la
nuit du dimanche à lundi 14 mai. Des témoins que nous avons joints au téléphone
soulignent que les individus qui s'en sont pris à de nombreux domiciles au
quartier Nazareth portaient des cagoules et étaient puissamment armés. Ils ont
fait une victime. Un acheteur de produits a été froidement abattu à son
domicile. Nos sources ajoutent que ces attaques ont également eu pour cible un
temple religieux, notamment l'église du Christianisme céleste située dans le
même quartier. Au dire de quelques habitants, la ville de Guiglo et tout le pays
Wê de l'Ouest sont l'objet de ces attaques depuis la rébellion armée.
L'insécurité s'est encore intensifiée depuis que les soldats pro-Ouattara
baptisés Frci se sont emparés des villes. «Ici, nous n'avons plus droit à la
vie. Chaque jour, les combattants d'Alassane Ouattara nous tuent et personne ne
lève le petit doigt. On parle d'Etat de droit et du respect des droits de
l'homme, mais ici on nous tue comme des animaux. On veut gouverner ce pays sur
nos tombes. Qu'avons-nous fait pour subir ce sort ? Nos bourreaux du pouvoir
rendront compte à l'histoire», a déclaré un fonctionnaire qui est natif de
l'Ouest.




 




Crise au
Mali : 104 réfugiés ivoiriens rapatriés hier en Côte d'Ivoire




 





L'Inter, Soir Info -

Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) a organisé hier
mardi 15 mai 2012, une opération aéroportée de rapatriement volontaire de 104
réfugiés ivoiriens en provenance de Bamako, au Mali. Selon les services du HCR,
c'est la situation sécuritaire qui prévaut au Mali depuis la prise de plusieurs
villes du nord du pays par les rebelles du Mouvement national pour la libération
de l'Azawad (MNLA), et le coup d'Etat du 22 mars 2012 perpétré par le capitaine
Amadou Haya Sanogo, qui a amené les autorités onusiennes en charge des réfugiés
de procéder à ce rapatriement volontaire par vol. La situation des populations
civiles à Bamako est devenue si précaire que les Ivoiriens qui avaient trouvé
refuge au Mali au plus fort de la crise postélectorale en Côte d'Ivoire,
s'enregistrent en grand nombre auprès de l'UNHCR pour rentrer au pays. Ainsi,
pour cette première opération, 104 réfugiés ivoiriens ont été transportés par
avion depuis Bamako et accueillis à l'aéroport international Félix
Houphouët-Boigny d'Abidjan, hier mardi à 11h par une délégation officielle de
l'UNHCR, du ministère d'Etat, ministère des Affaires étrangères de Côte
d'Ivoire, et du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en
Côte d'Ivoire. Avec ces 104 réfugiés ivoiriens revenus du Mali, ce sont
maintenant plus de 5.000 réfugiés ivoiriens qui ont été volontairement rapatriés
par le HCR, en provenance des pays de la sous-région, et principalement du
Liberia.




 





Ingérence d'Alassane Ouattara au Mali : les Ivoiriens chassés de Bamako –

Aujourd'hui