DIALOGUE INTERCOMMUNAUTAIRE : L’ONUCI RECONCILIE LES POPULATIONS DE MINANKRO, KONGBEKRO ET ANDOKRO

28 mai 2010

DIALOGUE INTERCOMMUNAUTAIRE : L’ONUCI RECONCILIE LES POPULATIONS DE MINANKRO, KONGBEKRO ET ANDOKRO

Bouaké, le 28 mai 2010... L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a organisé, le mercredi, 26 Mai 2010, une journée de réconciliation des populations de Minankro, Kongbèkro et Andokro, à environ 620 km au nord d'Abidjan, dans le cadre des dialogues intercommunautaires organisés par la mission.

Définissant l'objectif de cette journée, Alassane Fall, Coordonnateur régional de l'ONUCI, a précisé que c'est pour apporter sa contribution à l'effort de paix entre Ivoiriens que l'ONUCI a initié le dialogue intercommunautaire entre ces trois villages. « Il s'agit de favoriser la création d'un cadre de concertation, afin de prévenir les tensions identifiées en tenant compte des spécificités locales. Ce cadre devra permettre de développer la culture du dialogue comme mode de règlement des conflits », a-t-il déclaré.

Le sous-préfet de Bouaké, M. M'Bahia Magloire a remercié l'ONUCI et tous les acteurs qui ont participé à la réconciliation des trois villages, avant d'indiquer aux populations qu'elles ont pris la bonne décision de ne pas maintenir des foyers de tension entre elles au moment où la Cote d'Ivoire est en train de sortir de la crise.

Les chefs traditionnels, femmes et jeunes se sont engagés à instaurer la cohésion sociale entre les trois communautés en créant un cadre permanent de concertation entre les trois villages. Les chefs traditionnels ont souhaité l'intronisation des chefs intérimaires.

Les jeunes ont aussi décidé de mettre en place une seule association pour la gestion des équipements publics afin d'unifier les différentes communautés.

Quant aux femmes, elles ont plaidé pour la création d'une coopérative commune pour le développement des trois villages.

Des rencontres préparatoires conduites par la Division des Affaires civiles et co-animées par les sections Droits de l'Homme, Information publique et Assistance Electorale avaient permis de déceler les motifs de discorde entre les trois villages.