Coupe du Monde – Demie finale : Allemagne – Espagne

8 juil 2010

Coupe du Monde – Demie finale : Allemagne – Espagne



La Manschaft refroidie par POULPE

Enthousiaste et euphorique, depuis la correction qu'elle a donné aux anglais, l'équipe allemande a été subitement refroidie, un jour avant ce grand rendez : Espagne - Allemagne, - que les spécialistes ont qualifié de la « Finale avant la lettre » - par Paul, cette pieuvre insolente et imperturbable. Elle a en effet annoncé, sans trembler dans sa piscine, que cette pimpante formation germanique allait s'incliner devant l'Espagne.

Cela explique-t-il la timidité avec laquelle les allemands ont abordé cette rencontre si décisive ? Que non ! Comme le poète le dit si bien : « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé ». La Manschaft était malade de son milieu offensif Thomas Muller, l'une des grandes révélations de ce Mondial sud africain. Victime d'un deuxième carton jaune lors du quart de final contre l'Argentine au Green Point Stadium de Cape Town, le jeune prodige allemand n'a pu répondre à l'appel du public. Or lors de ce Mondial, Thomas Muller s'est imposé comme le principal meneur du jeu de la Manschaft. Absent contre l'Espagne, c'est tout le foot allemand qui est parti en ballade forcée. Sans leur chef d'orchestre, buteur et passeur à la fois, les allemands ont livré une partie qui manquait d'inspiration. Et cela a bien profité aux ibériques qui n'en demandaient pas tant. Le résultat ? Il avait été déjà annoncé par Paul, la Pieuvre au pronostic infaillible. Un but à zéro, en faveur des coéquipiers de David Villa, qui profitait de l'aubaine pour augmenter son capital but.

La petite Finale : Sans surprise

Le match de classement entre les vaincus des demies finales, Allemagne et Uruguay a été agréable à suivre. Les acteurs, contrairement à ce qu'on aurait imaginé, se sont livrés, pleinement. Encore une fois, cette petite finale a permis à Thomas Muller et l'Uruguayen Diégo Forlan de montrer aux téléspectateurs du monde entier l'étendue de leur savoir faire et de leur générosité sur le terrain. Malgré le score 3-2 en faveur des allemands, ils étaient déjà légion les amateurs du football roi, qui avaient prédit logiquement la victoire de Thomas Muller et des coéquipiers. En effet, l'on voyait mal comment l'Uruguay, qui ne vit que par la présence de deux éléments (Forlan et Tevaez) pouvait ébranler la puissante machine germanique, qui avait de surcroit un honneur à sauvegarder.