REVUE DES MEDIAS DU VENDREDI 12 JUILLET 2013

12 juil 2013

REVUE DES MEDIAS DU VENDREDI 12 JUILLET 2013


















Situation sociopolitique / Après une rencontre avec Ouattara hier : La nouvelle

patronne de l'Onuci s'engage à appuyer le processus de réconciliation en Côte

d'Ivoire




 







L'Intelligent d'Abidjan


–  Le Président de la République Alassane Ouattara a reçu en audience le jeudi

11 juillet 2013 au Palais présidentiel la nouvelle représentante du secrétaire

général des Nations unies Mme Aïchatou Mindaoudou. Celle-ci s'est dite prête, au

terme de cette rencontre, à accompagner la Côte d'Ivoire dans la mise en œuvre

de son processus de paix, de réconciliation et de développement. «J'ai pris

fonction comme représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies en

Côte d'Ivoire le lundi (8 juillet 2013). C'est dans ce cadre-là que je suis

venue saluer Monsieur le Président de la République, lui notifier également que

j'ai pris fonction et lui exprimer toute ma disposition à accompagner la Côte

d'Ivoire dans le processus de paix, de réconciliation et de développement dans

lequel le pays est engagé». Ces propos ont été exprimés par la nouvelle

représentante de Ban Ki-Moon en Côte d'Ivoire Aïchatou Mindaoudou au terme d'une

trentaine de minutes d'échanges avec le Chef de l'Etat. La nouvelle patronne de

l'Onuci a entamé ses rencontres avec les autorités ivoiriennes par le Premier

ministre Daniel Kablan Duncan, à qui elle avait exprimé le lundi dernier sa

disponibilité à consolider l'excellente collaboration qui existe entre

l'Institution onusienne et la Côte d'Ivoire, en plus son engagement à poursuivre

l'appui de la Mission et du système des Nations-unies à toutes les parties

ivoiriennes.





 





 





Crise

postélectorale / Jugement des Pro-Gbagbo en Assises : Anaky et le MFA ne sont

pas d'accord




 







L'Intelligent d'Abidjan


– Le Mouvement des Forces d'Avenir (MFA) apprend ce jour que près de 84 cadres

politiques, proches de l'ex-Chef d'état Laurent Gbagbo, seront jugés en assises

pour «atteinte à la sureté de l'Etat, génocide, infractions économiques et

crimes de sang». La réconciliation est un tout ; ou l'on estime qu'elle s'impose

pour la paix, l'harmonie et le développement du pays, et on y adhère alors

totalement, en prenant les décisions politiques d'exception qui vont y conduire,

ou alors, l'on estime que la Côte d'Ivoire est retombée dans un stade normal où

la grave crise postélectorale n'est plus qu'un simple épisode, presqu'un fait

divers du passé, qui ne relève que du droit commun et de la justice ordinaire.

La réconciliation est aujourd'hui un impératif aussi pressant que le

redressement de l'économie, et le commande même en grande partie. Elle devient

un enjeu national, et l'un des premiers piliers de l'intérêt national

aujourd'hui. Il est grand temps que le Chef de l'Etat se décide, s'informe

largement et prenne en compte ce qui est la ''vox populi'' la (voix du peuple,

Ndlr) en Côte d'Ivoire, 30 mois après sa prise du pouvoir. Les Ivoiriens ne

«cherchent plus palabre» ou des poux dans les cheveux de leurs voisins ; ils ont

tous eu des enfants, parents et amis massacrés ou morts d'une manière atroce

depuis que notre pays est tombé en zone de turbulence, en 2002, jusqu'au final

de cette crise, au premier semestre 2011. Ils ont déjà décidé de tracer un trait

sur ce passé douloureux, d'aller de l'avant et de revivre, vivre ensemble ; il

s'ensuit donc que cet opéra interminable avec les scènes de Gbagbo à La Haye, de

Simone, Affi, Michel Gbagbo et de nombreux autres en détention éclatée en Côte

d'Ivoire, et enfin les exilés en Afrique et ailleurs qui craignent de retourner

au pays, tout cet ensemble les indispose plus qu'autre chose. Prendre la

décision d'organiser des assises, ce qui peut supposer de nombreux mois avant le

procès, n'est pas le grand «big-bang» politique et social auquel le peuple

aspire en silence. Que le Chef de l'Etat veuille bien en tenir compte. (...).





 





 







Situation des détenus pro-Gbagbo : Ouattara dit non au Fpi






 





Soir

Info


– L'opposition intransigeante du chef de l'Etat, Alassane Ouattara, à la demande

« d'une amnistie générale » du Front Populaire Ivoirien (Fpi), l'ex-parti

présidentiel, dont les dirigeants, sont, soit en prison, soit en exil, vient de

se traduire par le renvoi, devant la cour d'assises, de 84 prisonniers

pro-Gbagbo. De fait, ces responsables ou proches du régime de l'ancien président

ivoirien Laurent Gbagbo seront jugés en cour d'assises pour leur implication

présumée dans la crise meurtrière de 2010-2011, Le chef suprême de la

magistrature, qui n'a obtenu du Fpi ni « une repentance », ni « une reprise du

dialogue avec le pouvoir », ni « sa participation aux élections locales », a

décidé, - à la guerre comme à la guerre-de traduire aux Assises, les prisonniers

issus de ce parti, dont il ne reconnait d'ailleurs pas la qualité de

«prisonniers politiques ». Ceux qui comptaient sur leur mise en liberté, devront

donc s'armer de patience, pour espérer « une grâce présidentielle » au terme

d'un procès dont la date a été fixée à la «Saint glinglin » Alassane Ouattara,

depuis le District des Savanes, avait envoyé, au Fpi, un message débarrassé de

toute ambigüité, quant à sa volonté, de répondre, au coup par coup, à ses

adversaires politiques. « Je ne suis pas d'accord avec le terme de prisonniers

politiques. Nous n'avons pas de prisonniers politiques en Côte d'Ivoire. ( ...)

Nous avons certes des prisonniers qui sont en attente de jugement et qui

appartiennent quelquefois à des partis politiques. Ce n'est pas la même chose »

avait-t-il lancé, ouvrant du coup, la porte à un procès pour délits de droit

commun. « Gbagbo demeure mon frère, mais on attend la confirmation des charges.

Nous attendons ce que la justice internationale dira, ce qu'elle fera, et bien

évidement la Côte d'Ivoire doit continuer à faire son travail au niveau

national... il faut guérir la société ivoirienne, sortir de cette violence...

Nous avons des gens en attente de jugement (car) il faut voir la crise

postélectorale sous l'angle de la légalité », avait poursuivi, le chef de

l'Etat. Cette sortie sonne comme une réponse absolument négative à la requête

d'amnistie générale réclamée, à cor et à cri, par le Front populaire ivoirien.

Ils sont donc 84 dont Simone Gbagbo, l'épouse officielle de Laurent Gbagbo,

Pascal Affi N'Guessan, président du Fpi, qui passeront en jugement devant la

cour d'assises, y compris d'autres personnes, incarcérées à la fin de la crise

puis mises en liberté provisoire, comme l'ancien Premier ministre Gilbert Aké

N'Gbo. (...) En traduisant les prisonniers pro-Gbagbo devant la Cour

d'Assises...c'est une façon de dire : « payez pour les crimes que vous avez

commis et après, interviendra, une amnistie ou une grâce présidentielle ».





 





 







Transfert de Simone Gbagbo : Ouattara répond enfin à la Cpi.






 







L'Inter


– Simone Gbagbo ne rejoindra pas son mari à La Haye. C'est en tout cas ce que

laisse clairement penser la décision de la justice ivoirienne d'ouvrir un procès

contre elle. Mercredi 10 juillet dernier, la Chambre d'accusation a confirmé les

charges retenues contre elle et décidé de la traduire devant la Cour d'assises

pour y être jugée. Ainsi donc, l'épouse de l'ancien président Laurent Gbagbo

sera jugée à Abidjan pour le rôle qu'elle a joué pendant la crise

post-électorale. La justice ivoirienne a en effet retenu contre elle des charges

de «génocide, atteinte à la sûreté de l'Etat, infractions économiques et crimes

de sang». En décidant de la juger au pays, les autorités ivoiriennes, avec à

leur tête Alassane Ouattara, ont fait le choix de ne pas la renvoyer devant la

Cour pénale internationale (Cpi) ; laquelle a lancé un mandat d'arrêt

international contre elle en novembre 2012. En fait, la Cpi avait émis le mandat

le 29 février 2012, mais il est resté sous scellé jusqu'à ce que cette

juridiction internationale décide de le rendre public en novembre de l'année

dernière. La Cour a retenu contre l'épouse de l'ancien chef de l'Etat, quatre

chefs de crimes contre l'humanité: «meurtres, viols et d'autres violences

sexuelles, actes de persécution et autres actes inhumains qui auraient été

perpétrés dans le contexte des violences postélectorales survenues sur le

territoire de la Côte d'Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2012».

Depuis le mois de novembre 2012 donc, elle attend que les autorités ivoiriennes

lui fassent venir Simone Gbagbo à La Haye. Interpellé sur cette requête de la

Cpi, le ministre de la Justice, Gnénéma Coulibaly, avait toujours déclaré que la

question était à l'étude et que l'Etat de Côte d'ivoire donnerait sa position le

moment venu. Pour sa part, Alassane Ouattara lui-même avait fait savoir, lors de

sa visite dans le District du Zanzan fin novembre 2012, que le gouvernement se

donnerait le temps d'examiner la question avant de se prononcer. Depuis, aucune

décision officielle n'a été prise concernant le transfèrement de Mme Gbagbo à La

Haye. La récente annonce d'un procès contre celle-ci à Abidjan peut-elle être

interprétée comme une réponse définitive des autorités ivoiriennes à la Cpi ?

Tout porte à le croire. En optant pour un procès devant la justice ivoirienne,

le pouvoir envoie une réponse sans équivoque à la procureure de la Cpi, Fatou

Bensouda. Pour Abidjan, en effet, les choses semblent claires : juger Simone en

terre ivoirienne, c'est montrer que l'appareil judiciaire fonctionne bien et

donc il n'est point nécessaire de la traduire devant une institution

internationale comme ce fut le cas de son époux, Laurent Gbagbo. Mais la Cpi

entendra-t-elle les choses de cette oreille ? Rien n'est moins sûr. [...].





 





 





Côte

d'Ivoire / Justice / Réaction : L'avocat de Simone et Michel Gbagbo fait des

précisions





 





Soir

Info


– « Nous déplorons que depuis qu'il y a eu des arrestations, nous n'avons jamais

été mis à mesure d'assurer à nos clients le bénéfice d'un procès équitable. Nous

n'avons jamais eu la mise à disposition de l'intégralité du dossier, des

éléments de preuves. Figurez-vous : jusqu'à ce jour, nous avons demandé

l'ouverture des comptes scellés, l'inventaire des éléments sur lesquels, ils se

sont fondés et considérés comme étant des éléments à charge. Au moment où je

vous parle (ndlr hier 11/7/2013), jusqu'à ce jour, nous n'avons rien reçu. Il

n'y a aucun élément précis qu'on reproche à mes clients, aucun acte matériel

précis imputable à ces derniers, pour lesquels les juges ont été en mesure de

nous remettre ». Maître Ciré Clédor Ly.





 




 






Qui doit pardonner à qui ?




 






Fraternité Matin -


Nos

amis du Fpi qui ont une lecture très singulière de notre histoire, estiment

toujours qu'ils étaient en train de nous bâtir un socialisme des plus hardis, où

l'on augmentait, en priorité, les salaires des ministres et des députés ; où ils

étaient en train de nous construire partout des « Sorbonne » pour nous apprendre

à bien nous détester les uns les autres, lorsqu'une rébellion dirigée par

Guillaume Soro a mis fin à cet élan.




Donc,

si nous devons parler de pardon, ce sont bien ceux qui ont mené cette guerre qui

doivent s'abaisser. Et puis, lorsqu'il y eut l'élection présidentielle, alors

que ce cher « Pablo » Yao N'Dré avait réussi à gommer toutes les voix favorables

à l'adversaire de Laurent Gbagbo pour le déclarer vainqueur ; alors qu'ils

étaient en train de massacrer allègrement tous ceux qui s'opposaient à ce

hold-up, une nouvelle guerre fut déclenchée par les tenants du pou- voir actuel.

Pis, ils le firent avec l'aide de la France honnie, pour chasser celui qui avait

été oint par Dieu lui-même, et qui, de ce fait, ne pouvait se voir arracher le

pouvoir que par ce même Dieu, pour l'envoyer, Ô honte, croupir dans une prison

en Hollande. Deuxième raison pour que les hommes au pouvoir actuellement se

couvrent la tête de cendres et aillent demander pardon à genoux au Fpi et à ses

militants. On peut lire l'histoire de cette façon. Sauf que l'histoire dont nous

sommes tous témoins est différente.




 




Il y

eut effectivement en 2002 une rébellion. Et nous avons passé de très longues

années à en parler, aussi bien dans notre pays qu'à l'extérieur, pour en

comprendre tous les tenants et aboutissants. Il y eut Lomé, Linas-Marcoussis,

Accra, Pretoria, Yamoussoukro, Ouagadougou, pour ne citer que ces lieux de

rencontre les plus marquants. Dans mon entendement, nous avions fini par nous

comprendre et nous pardonner. Des lois d'amnistie avaient été votées. Nous avons

vu Laurent Gbagbo nommant Guillaume Soro Premier ministre. Nous l'avons entendu

le félicitant, en déclarant qu'il avait été le meilleur de ses Premiers

ministres. Nous avons aussi vu Simone Gbagbo dansant avec Konaté Sidiki sur un

podium et nous avons été témoins des grandes amitiés qui s'étaient nouées entre

Wattao et Blé Goudé d'une part, Adama Bictogo et Désiré Tagro d'autre part.

Palabre n'était pas finie ? Nous avions cru qu'effectivement toutes les palabres

étaient terminées, que nous nous étions réconciliés, que tout le passé était

derrière nous au moment où nous allions à l'élection présidentielle.




Il y

eut donc l'élection présidentielle qui devait ouvrir une nouvelle page de notre

histoire. Il y eut les résultats, le refus de Gbagbo de reconnaître sa défaite,

le ballet des médiateurs qui, tous, demandèrent à Gbagbo de reconnaître qu'il

avait perdu. On ne refera pas l'histoire ici. Nos amis du Fpi croient qu'à force

de répéter un mensonge, il finit par devenir vérité. Nous ne laisserons jamais

ce mensonge-là prospérer.




 






Devant le monde entier, Laurent Gbagbo a perdu l'élection présidentielle. Il a

refusé de le reconnaître. Il a engagé ses escadrons de la mort et ses

mercenaires à faire taire toutes les voix qui s'opposaient à sa volonté de se

maintenir au pouvoir à tout prix. Des personnes ont été brûlées vives. Il a fait

tirer à l'arme lourde sur des marchés, sur des femmes qui marchaient les mains

nues. Il a semé la terreur dans ce pays, jusqu'à ce que les ex-rebelles, avec

l'aide de la communauté internationale, le délogent du bunker où il s'était

réfugié avec ses proches pour attendre l'armée des anges qui devait le sauver.

C'est cela l'histoire que nous avons vécue, l'histoire à propos de laquelle nous

devons nous réconcilier ; celle pour laquelle les fautifs devraient avoir un peu

d'humilité, un peu de compassion.




 




Oui,

dans cette guerre, des innocents sont morts. Les libérateurs ont aussi tué. Oui.

Une guerre est-elle propre ? Combien d'Allemands innocents ne sont-ils pas morts

sous les bombes américaines qui devaient libérer le monde de la tyrannie

d'Hitler ? Combien de Japonais innocents ne sont-ils pas morts sous les bombes

atomiques américaines qui devaient libérer l'Asie de la tyrannie des militaires

japonais ? À la fin de la guerre, ce sont ceux qui l'ont déclenchée qui ont

demandé pardon, qui ont été jugés. Parce que Japonais et Allemands ont eu

l'humilité de reconnaître leurs responsabilités, ils se sont réconciliés avec

les pays qu'ils ont dominés et écrasés et sont devenus les meilleurs alliés de

leur vainqueur. Le Fpi, qui est peuplé d'historiens, devrait relire l'Histoire.





 





 







Restructuration de l'armée : Les militaires réfléchissent sur une nouvelle

politique de défense.






 







L'Inter




Présidée par le ministre auprès du président de la République en charge de la

Défense, Paul Koffi Koffi, la cérémonie d'ouverture du séminaire de validation

des textes du cadre institutionnel de la Défense s'est tenue hier jeudi 11

juillet, au Village des technologies de l'information et de la biotechnologie

(VitiB) de Grand-Bassam. Prévu pour durer deux jours, ce séminaire est en

quelque sorte la conclusion d'une longue série d'ateliers de réflexion sur la

réforme du secteur de la sécurité (RSS). Il s'agit, pour la soixantaine de

participants à ce séminaire, de faire «le toilettage des textes anciens et la

rédaction de nouveaux textes». Pour le comité d'organisation de cet atelier

présidé par le général de corps d'armée Michel Gueu, par ailleurs chef

d'État-major particulier du président de la République, les textes à étudier

sont inscris en tête des actions à mener par le ministère de la Défense au titre

de l'axe stratégique 1 du Programme de travail gouvernemental pour l'année 2013.

Cet axe vise à moderniser la justice et assurer la sécurité au plan national.

«Il s'agit de renforcer le cadre juridique et institutionnel et d'enclencher la

réorganisation en profondeur des forces armées ivoiriennes», a déclaré le

général Gueu. Pour les militaires, ce séminaire a pour objectif de finaliser une

quarantaine de textes produits lors de trois ateliers organisés en 2012 sur la

RSS et vérifier si les travaux qui sont effectués actuellement à Grand-Bassam

sont en conformité avec ceux produits l'année dernière. Ainsi, les documents

stratégiques élaborés en 2012 concernent la politique de défense, le concept

d'emploi des forces, le projet de loi portant programmation militaire et le

Programme présidentiel d'urgence militaire. Le ministre Paul Koffi Koffi qui a

salué le travail déjà abattu par les séminaristes, a déclaré que la rencontre de

48 heures qui se tient permettra à la Côte d'ivoire d'envisager une armée

moderne, performante et attachée aux valeurs d'intégrité et de moralité

républicaines. (...) Le séminaire prend fin ce vendredi 12 juillet.





 





 







Aboisso : Coup de filet des Frci. Des membres du ''Commando du Nord'' arrêtés






 





Soir

Info


– Traqué dans le septentrion ivoirien, le gang de peuhls d'origine malienne,

supplétifs des Forces nouvelles (Fn), issus du contingent de Touré Vetcho, mais

reconvertis aujourd'hui en grands criminels, entrevoyait d'étendre ses activités

dans le Sud-Comoé. Ce « commando du Nord » qui s'est délocalisé aujourd'hui au

sud, projetait, notamment, de commettre des actes hautement criminels, qui

devraient, sérieusement, mettre à mal l'équilibre politico-social. Dans leur

viseur, les postes de contrôle des Frci, ainsi que le poste frontalier de Noé.

Mais, manque de pot pour eux, ils viennent d'être coincés, à Aboisso, par les

Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci). Dans le cadre de la sécurisation

du territoire, relativement aux consignes de la haute hiérarchie, les éléments

des Frci basés à Aboisso sont sur le qui-vive depuis quelque temps. « Vigilance

et détermination » pour tuer dans l'œuf tout acte criminel, tel est le mot

d'ordre que se sont donnés l'Adjudant-chef des Frci, Tiemtioré Yacouba dit « A52

» et ses hommes, en charge de la zone d'Aboisso. Et, ils viennent de frapper un

grand coup... Dans la nuit du mardi 9 au mercredi 10 juillet 2013, ces éléments

des Frci basés à Ahigbé-koffikro (environ 30 km au nord dAboisso) ont mis hors

d'état de nuire, quatre (4) dangereux individus dont les mouvements suspects

dans ladite localité, depuis quelques jours, ne les ont pas laissés

indifférents. Un dispositif, voire une souricière, a donc été mise en place.

C'est ainsi que les visiteurs indésirables ont été cueillis dans le bourg, en

provenance dit-on de Katiola. Il a été découvert, sur Diallo Mamadou (26 ans et

chef de gang), Tall Adama, (24 ans), Bakary Kassim, (34 ans), et Sidibé Hamidou,

du même ge, un sac contenant deux (2) kalachnikovs de type A47, garnies de

trente (30) minutions ainsi que des vêtements de rechange. Tout un arsenal qui

témoigne de ce fait qu'on a véritablement affaire à une bande armée dont

l'objectif abject était de troubler la sérénité des riverains et usagers de

l'axe Bassam-Noé. Le cinquième comparse avec une grosse hernie, (hydrocèle

testiculaire), entre les jambes, a fait diversion avant de prendre ses jambes à

son coup. Quant à ses « frères », ils ont été mis à la disposition de la brigade

de gendarmerie d'Aboisso, pour nécessité d'enquête. Des premiers éléments

d'enquêtes, il ressort qu'ils « projetaient de lancer une offensive sur le poste

frontalier de Noé, attaquer tous les postes des Frci » après l'arrivée de

renforts. Ce sont des ex-combattants laissés, du fait de leur nationalité

(étrangère), sur le quai du train de l'Addr, a-t-on appris.




 




 







Elections partielles du 21 Juillet : la CEI remet des affiches et des spécimens

de bulletins aux candidats




 





Le

Démocrate




Avant le début de la campagne électorale des élections partielles du 21 Juillet

prochain, le Président de la Commission électorale indépendante (CEI), M.

Youssouf Bakayoko, accompagné du porte-parole Inza Diomandé, a procédé hier

jeudi à son siège à la remise officielle de spécimens de bulletins de vote et

d'affiches aux candidats ou à leurs représentants. Avant toute chose, le

Président de la CEI a brièvement rappelé le contentieux qui a conduit à la

reprise ou à la reprogrammation des élections dans les quatre circonscriptions

concernées. « C'est la force de la démocratie, la chambre administrative de la

Cour Suprême a joué son rôle », a-t-il souligné. Il a donc souhaité que le même

esprit de démocratie prime à l'occasion de la campagne électorale qui s'ouvre le

samedi 13 juillet à zéro heure pour s'achever le vendredi 19 juillet à minuit. «

Faites en sorte que cela se passe bien, a insisté le Président Bakayoko. Nous

voulons tous une campagne apaisée ». Il a en outre demandé aux candidats de

faire un « bon usage » des spécimens et des affiches et surtout de respecter les

adversaires. « Ne décollez pas les affiches de vos concurrents, n'ayez pas de

propos désobligeants à leur endroit, a plaidé le Président de la CEI. Il faut

que tout se passe dans une bonne ambiance ». Pour sa part, il les assurés que

toutes les dispositions ont été prises avec les Forces de sécurité ivoiriennes

et l'Opération des Nations Unies Côte d'Ivoire (ONUCI) afin que « tout se passe

dans la quiétude ». « Nous avons vraiment travaillé à la sécurisation de ces

élections », a-t-il assuré. Preuve que la CEI accorde une importance capitale à

ces partielles au moment même où ses Commissaires politiques étaient en

formation pour garantir un scrutin démocratique, équitable et juste. Il

n'empêche, le Président de la CEI a tenu à interpeller les candidats sur le

respect scrupuleux des résultats : « la démocratie, c'est le respect des

résultats des urnes. Prenez cela en compte ». Ces partielles concernent la

région du Tchologo et les communes d'Anyama, Béttié et Doropo.