REVUE DES MEDIAS DU JEUDI 19 JUILLET 2012

19 juil 2012

REVUE DES MEDIAS DU JEUDI 19 JUILLET 2012







Bert Koenders expose devant le Conseil de sécurité de l'ONU




 




Publié le jeudi 19 juillet 2012   |  Aujourd'hui




 




Les Droits de l'Homme en Côte d'Ivoire et la situation
sécuritaire à l'ouest du pays, voilà autant de préoccupations que l'on retient
du dernier rapport de l'ONUCI qu'a présenté Bert Koenders, représentant spécial
du SG de l'ONU en côte d'ivoire, hier mercredi 18 juillet devant le Conseil de
sécurité de l'ONU. 




 




Le N 2 de l'Onuci reçoit une mission de l'armée sénégalaise




 




Publié le jeudi 19 juillet 2012   |  Fraternité Matin




 




Le Représentant Spécial adjoint du Secrétaire Général des
Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, M. Arnauld Akodjènou, a reçu, lundi 16
juillet 2012, une mission de l'Armée sénégalaise conduite par le Général de
brigade Balla Keita, au siège de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire
(ONUCI) à Abidjan. Au terme de leur entretien, le général Balla Kéita, qui est
l'inspecteur général des armées sénégalaises, a déclaré à la presse qu'il était
en Côte d'Ivoire pour  mieux s'imprégner du moral des troupes de son pays. Le
général Kéita s'est réjoui du travail accompli par le contingent sénégalais de
l'ONUCI, qui compte 527 militaires, 13 observateurs militaires et 13 policiers.
« Sur le terrain ils sont irréprochables. Ils accomplissent leur devoir en
toute responsabilité pour que la paix revienne de façon définitive dans ce pays
frère qu'est la Cote d'Ivoire
», a-t-il dit. Le général Keita et sa
délégation se rendront à la capitale, Yamoussoukro, où sont stationnées les
troupes sénégalaises de la force onusienne.




 




 




Des tueurs de casques bleus nigériens arrêtés au Liberia




 




Publié le jeudi 19 juillet 2012   |  L'Inter




 




L'enquête sur la dernière attaque de l'ouest donne déjà des
fruits : trois des présumés responsables de la tuerie des casques bleus
nigériens le 08 juin dernier, ont été mis aux arrêts au Liberia. Ils se nomment
Morris K. Cole, plus connu sous l'appellation de Edward K. Col, Neezee Barway
alias Joseph Dweh et Isaac Tayron. C'est le gouvernement de Mme Helen Johnson
Sirleaf lui-même qui a livré leurs noms dans un communiqué rendu public dans la
soirée de lundi 16 juillet dernier. Ces trois mercenaires libériens ont été
neutralisés plus d'un mois seulement après l'attaque qu'ils ont perpétrée à
l'ouest de la Côte d'Ivoire, précisément dans le village de Saho, dans les
environs de Taï. (...)




 




 




42 Casques bleus décorés par l'ONUCI




 




Publié le jeudi 19 juillet 2012   |  L'Inter




 




Trente neuf (39)
policiers de  la police des Nations Unies (UNPOL) et  trois officiers des
douanes de l'ONUCI ont reçu le 18 juillet 2012, la médaille des Nations Unies
des mains  du chef des opérations de la composante Police de la Mission, le
colonel Léon Quenum Dayato. S'adressant aux récipiendaires, le colonel Quenum
Dayato  a  invité l'ensemble des policiers des Nations Unies (UNPOL) à continuer
toujours à  mettre leurs expériences et leur savoir-faire au service de la paix
en Côte d'Ivoire. Au nom des récipiendaires, Clarisse Tigoué, officier des
Douanes a réitéré sa détermination et celles de ses collègues à contribuer à la
mise en  œuvre du mandat des UNPOL. Elle a également promis que les officiers de
police et des douanes de l'ONUCI feront sans relâche preuve de dévouement,
d'honneur et de  loyauté dans l'accomplissement de leur tâche.




 




Divo : L'ONUCI sensibilise les populations à la
réconciliation et à la paix.




 




Publié le jeudi 19 juillet 2012   |  Le Jour Plus




 




L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a
accompagné le 17 juillet 2012, le Sous-préfet de Goudouko Yaya Coulibaly, dans
le village de Kazeriberi dans le cadre de sa tournée de sensibilisation à la
consolidation des acquis de la réconciliation nationale. Cette localité de la
Sous-préfecture de Goudouko, dans le département de Lakota est située à 227 km
au nord-ouest d'Abidjan.  La rencontre a regroupé plus de cent personnes
constituées de chefs des villages et des communautés, des leaders de la jeunesse
et des femmes venus des villages d'Akridou-Laddé et de Kazeriberi. S'exprimant à
cette occasion, le sous-préfet a expliqué que sa visite intervient à la suite de
la tournée entamée en 2011 dans certaines localités de la Sous-préfecture avec
l'ONUCI dans le cadre de la sensibilisation à la réconciliation et à la paix. «
Au-delà du message que pourra vous transmettre l'ONUCI, il est important de
savoir que la réconciliation doit partir de l'individu lui-même qui doit prendre
l'engagement d'adhérer à la paix. De la sorte, il pourra la communiquer à sa
famille, à son village, et même contribuer à la paix nationale. » Joseph
Wabatinga du Bureau de l'information publique de l'ONUCI à Divo a, après avoir
présenté les efforts que l'ONUCI fournit dans le but d'accroitre sa contribution
dans la sécurisation des populations et de leurs biens, salué les efforts que
fournissent les populations pour consolider progressivement l'harmonie et la
cohésion sociale. « Vivre ensemble implique des efforts de la part de tous, car
il faut arriver à surmonter les différences, à impliquer tout le monde dans la
gestion quotidienne du village. », a-t-il lancé à son auditoire. Il a, par la
même occasion, invité les chefs de communautés à consolider leur collaboration
avec le chef du village à travers un mécanisme de concertation permanent afin de
prévenir tout conflit. Aux chefs des villages, il a demandé d'avoir présent à
l'esprit qu'ils se doivent de garantir les droits et les intérêts de tous ceux
qui vivent dans les villages et  d'être neutres et impartiaux. A sa suite, Eba
Tanoh Kouakou du Bureau des Affaires civiles de l'ONUCI à Divo a instruit les
participants à la rencontre sur leur compréhension de notions générales de
cohésion sociale, avant de ressortir les valeurs importantes à cultiver afin de
préserver et renforcer la cohésion sociale dans leurs localités. Selon lui, il
s'agit des valeurs telles que le dialogue, le sens de l'écoute, la tolérance, le
respect de l'autre, l'acceptation des différences, et le fait de privilégier les
discussions constructives. Il a également conseillé au public de lutter contre
les rumeurs à travers une gestion responsable de l'information, de mettre fin à
la violence et au vandalisme et de promouvoir les alliances interethniques.




 




 




Un véhicule de l'ONUCI fauche 13 personnes sur le trottoir et
bousille 6 voitures




 




Publié le jeudi 19 juillet 2012   |  Soir Info




 




Un grave accident de la circulation s'est produit sur le
boulevard Valéry Giscard d'Estaing, du côté de Treichville. Cet accident
impliquant un véhicule de l'Onuci, a causé des dégâts tant humains que matériels
très importants. Les faits ont eu lieu tôt le matin du vendredi 13 juillet 2012.
Sur les circonstances, nos sources n'entrent pas vraiment dans les détails.
Elles expliquent seulement que le véhicule de l'Onuci immatriculé 104063,
conduit par un ressortissant indien répondant aux initiales de P.S, roulait à
vive allure, lorsqu'il fait subitement une sortie de route. Dans le décor où il
se trouve, il fauche violemment13 personnes qu'il blesse grièvement, avant de
bousiller 6 véhicules en stationnement. Dans cet accident, le malheureux agent
de l'Onuci n'est pas lui aussi mieux loti que ses victimes. Lui également, est
sérieusement touché, nous dit-on. Après le constat d'usage de la police, il est
évacué dans une clinique à Cocody, quand aux 13 autres blessés prenaient la
direction d'un autre établissement sanitaire, à Marcory. 




 




Réconciliation nationale / Après sa lettre au président de la
Cdvr : Des émissaires de Blé Goudé chez Banny hier




 




Publié le jeudi 19 juillet 2012   |  L'intelligent d'Abidjan




 




Le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation
(Cdvr), Charles Konan Banny a reçu le mercredi 18 juillet 2012 en sa résidence à
la Riviera, une délégation du bureau du Congrès panafricain des jeunes patriotes
(Cojep) conduite par son président par intérim, Blé Sépé Marc. Au sortir de
cette rencontre qui a duré près d'une heure de temps, le président par interim
du Cojep, Blé Sépé Marc a indiqué être venu rencontrer le président de la Cdvr
pour lui témoigner de la volonté de sa structure à s'inscrire dans le processus
de réconciliation nationale. «Nous sommes venu en tant que mouvement proche de
Charles Blé Goudé pour appuyer le courrier qu'il a adressé à la Commission et
également démontrer à la commission que nous sommes engagés dans le processus de
réconciliation», a indiqué Blé Sepé qui a saisi cette occasion pour faire part à
Charles Konan Banny de certaines inquiétudes, notamment des enlèvements, des
arrestations et des intimidations dont les membres de son organisation font
l'objet. «Accusés d'atteinte à la sureté de l'Etat, Yavo Martial (Celui qui
assure l'intérim de Blé Goudé) et le coordinateur adjoint du Cojep d'Oumé ont
rejoint Youan Bi Angenor à la Maca, précisément au bloc criminel», a dénoncé Blé
Sepé face au président de la Cdvr . Ajoutant que lui et certains de ses
camarades sont interdits de rentrer dans leurs localités respectives. Charles
Konan Banny, à en croire, le chef de la délégation du Cojep, a prêté attention à
toutes les doléances qui lui ont été soumises et s'est engagé à les analyser
avec les autres membres de la commission. «Je pense que dans les jours à venir,
vous verrez des résultats», a-t-il rassuré.




 




 




 




Interview / Désiré Gnonkonté (président de l`AVICOM-CI) : "A
l`ouest, il y a des fonds de commerce politiques"




 




Publié le jeudi 19 juillet 2012   |  Le Mandat




 




Ancien ministre des cultes, Désiré Gnonkonté préside
l`Association des villes et communes de l`ouest montagneux de Côte d`Ivoire
(AVICOM-CI). C`est un cadre bien au fait des réalités de la région qui s`est
confié à "Le Mandat". Travaillant à la réconciliation dans l`Ouest avec ses
pairs, le ministre Gnonkonté relève, en outre, les origines de la fracture dans
cette zone.




 




Le Mandat: Quel sens revêt à vos yeux la signature du
partenariat avec l`ONG ODAHROM?




 




Désiré Gnonkonté : Nous nous réjouissons de ce qui s`est passé
ce matin (jeudi 12 juillet 2012). Ça ne vient pas du président de l`AVICOM-CI
que je suis. Ce sont tous les maires de l`AVICOM-CI qui ont demandé que nous
puissions signer cet accord-cadre de partenariat avec l`ONG ODAHROM. Depuis les
événements qui ont secoué notre région, il y a des humanitaires qui apportent
leurs contributions, mais les maires que nous sommes ne sont pas associés et
nous ne savons pas ce qui se fait au juste. Pourtant, nous avons des besoins.
Nous avons donc demandé à coordonner nos actions, tant au niveau de l`expression
de nos besoins qu`au moment où les appuis humanitaires sont apportés, pour que
nous sachions ce qui est fait. Et comme l`ONG ODAHROM fait partie de ces
humanitaires qui travaillent chez nous, nous pensons qu`elle peut nous être
utile. C`est tout le sens de cet accord de partenariat. Pour coordonner les
actions au niveau de l`humanitaire et des projets communautaires. L`ONG ODAHROM
peut nous être utile en tant qu`assistant technique au niveau de la conception
de ces projets humanitaires, de la recherche de financement et de leur
exécution.




(...)




 




Le Mandat: Dans quels secteurs, selon-vous, des actions on
été le plus menées en faveur des populations de l`ouest montagneux?




 




D.G : Beaucoup d`actions ont été posées, mais je ne peux pas
vous les quantifier exactement. J`ai lu à travers la presse qu`à Duékoué, les
ONG humanitaires ont apporté des aides, de même qu`à Bangolo, à Bloléquin, à Man
et à Taï. Mais, c`est tellement disparate que les maires ne sont pas informés.




(...)




 




Le Mandat: L'AVICOM-CI a inscrit dans son programme
d`activités l`organisation d`un séminaire sur la problématique de la paix
durable. Mais, croyez-vous au retour effectif de la paix dans l`ouest
montagneux?




 




D.G : Nous avons toujours vécu en paix dans la région. C`est ces
dernières années qu`il y a eu, malheureusement, des déchirures du fait de la
crise. Mais, les déchirures, on peut toujours les coudre. Il est donc important
d`amener nos parents à comprendre que nous avons vécu toujours en paix, c`est ce
qui a permis à notre région de se développer. Il faut vivre en paix, il faut
qu`on fasse taire nos querelles. Oui, c`est vrai nous pouvons le faire et nous
allons le faire. Nous avons plusieurs actions à mener. Nous pensons non
seulement faire ce séminaire très rapidement pour parler aux populations, mais
organiser aussi les journées et le prix de l`AVICOM-CI.




 




Le Mandat: A votre avis, où se situe exactement le problème
de l`Ouest? Est-ce religieux, politique ou ethnique?




 




D.G : Le problème de l`Ouest est politique. Je ne vous le cache
pas. On a utilisé certains éléments comme des fonds de commerce politique. On
dira que le problème de l`Ouest est foncier, mais le problème de la Côte
d`Ivoire est foncier dans son ensemble. C`est vrai que chacun de nous se dit
qu`il est propriétaire terrien. Mais en réalité, peu d`Ivoiriens ont des titres
de propriétaire terrien. Que ce soit à l`Est, à l`Ouest, au Centre, au Sud. Nous
avons les mêmes problèmes.




(...)




 




Le Mandat: Le président de la République a, depuis son
élection, prôné la réconciliation. Est-ce que ce vent souffle sur le grand-ouest
à votre avis?




 




D.G : Lorsqu`il y a des palabres, il y a toujours la
réconciliation. C`est vrai que le président de la République l`a dit. Nous nous
sommes appropriés son message. Au niveau de l`ouest montagneux, nous projetons
un séminaire pour amener tous nos parents à mieux comprendre la situation. Nous
avons toujours vécu ensemble, il n`y a donc pas de raison que nous ne vivions
pas ensemble. Il suffit tout simplement d`expliquer aux uns et autres ce qu`ils
doivent faire. En tant qu`élus locaux, il est important de jouer notre rôle.




 




Le Mandat: Après Duékoué, c`est Taï qui est aujourd`hui en
proie aux attaques. Ce cas vous préoccupe-t-il particulièrement, vu que vous
êtes le maire de cette localité?




 




D.G : C`est vrai que je suis de Taï. Mais, le cas Taï est
dépassé. Avec les disposions sécuritaires prises par le gouvernement, ça va
relever du passé. Maintenant, il est clair que des problèmes sont nés de ces
attaques. Ce sont ces problèmes que nous essayons de résoudre.




 




Le Mandat: Les villageois peuvent donc rejoindre leurs
plantations?




 




D.G : Les populations ont regagné leurs villages et leurs
champs. Comme je l`ai dis, le président de la République a pris des dispositions
sécuritaires qui permettent aux gens de vaquer à leurs occupations. Concernant
les problèmes entre les populations, nous allons les régler au fur et à mesure.




(...)