REVUE DES MEDIAS DU JEUDI 11 JUILLET 2013

11 juil 2013

REVUE DES MEDIAS DU JEUDI 11 JUILLET 2013

















Cote d'Ivoire: L'Onuci, les Frci et la Licorne, s'allient dans la lutte contre

les coupeurs de route




 




Le

Jour Plus


– Alors que le sang a encore parlé hier à Djebonoua et qu'Alassane Ouattara

avait lancé depuis le nord la guerre au phénomène, les Forces Républicaines de

Cote d'Ivoire (FRCI), les Forces de l'Opération des Nations unies en Cote

d'Ivoire (ONUCI) et la Force Licorne ont décidé mardi, de la mise en place d'un

nouveau plan de sécurisation national pour lutter contre le phénomène de

coupeurs de route en Côte d'Ivoire. À l'initiative de l'État major des FRCI,

Forces Républicaines de Cote d'Ivoire, une réunion tripartite réunissant

l'ONUCI, Opération des Nations unies en Cote d'Ivoire et la force Licorne s'est

tenu mardi à l'État major des forces de défenses Ivoiriennes à Abidjan afin de

discuter d'un plan de sécurisation national pour lutter contre le phénomène de

coupeurs de route dans le pays.




Ce

même mardi à l'aube, une attaque de coupeurs de route avec pour cible un minicar

faisait deux morts et plusieurs blessés dont une fillette âgée de deux ans sur

le tronçon Bouaké-Yamoussoukro. C'est justement pour endiguer ce fléau qui

entache la réputation sécuritaire du pays, que ces trois forces en présence sur

le territoire national ont décidé de "coordonner leurs actions et d'ajuster leur

dispositif sécuritaire en place". L'une des actions de ce plan prévoit la

formation de l'unité spéciale des forces Ivoiriennes crée à cet effet CCDO,

Centre de coordination des décisions opérationnelles, ainsi que de son

déploiement dans certaines villes de l'intérieur du pays.




 




 






Menace de déstabilisation / Gagnoa bouclée




 




Le

Patriote


– Les pro-Gbagbo menacent le centre ouest. Ils se préparent selon des rumeurs

persistantes à des attaques. Pour parer à toute éventualité, les Casques bleu du

bataillon nigérien de l'ONUCI basé à Gagnoa et leurs frères d'armes de la 3ème

compagnie des FRCI de cette ville, sont en alerte maximale. Ils ont même

renforcé leurs dispositifs pour dissuader toute velléité d'attaque à partir de

la capitale de la région du Goh. Cette mesure a été prise par le lieutenant

Diomandé Vassezé et ses hommes suite à une recrudescence de rumeurs et

d'information relatives à des menaces d'attaques et de tentative de

déstabilisation. (...)




 




 






Bouaké / Opération de maintien de paix, le contingent pakistanais distingué




 




Le

Mandat


Le contingent pakistanais de la mission des Nations Unies en Côte

d'Ivoire (Onuci) basé à Bouaké a reçu, le vendredi 5 juillet dernier, à

l'aéroport de ladite ville, la médaille de maintien de la paix de l'Onu pour ses

efforts en faveur de la consolidation de la paix en terre ivoirienne. Mieux,

pour ses actions sociales tant matière de lutte contre la pauvreté qu'en matière

de cohésion sociale. C'était lors d'une cérémonie de décoration organisée à cet

effet où des centaines de soldats et officiers dudit contingent ont reçu cette

médaille de maintien de la paix. A en croire le major Gl Mohamad Igbal,

commandant de la force pakistanaise en Côte d'Ivoire, cette décoration, par la

remise de la médaille de maintien de la paix au contingent pakistanais, traduit

toute la détermination de la force pakistanaise à œuvrer aux efforts de maintien

d'un climat durable et définitif de paix en terre ivoirienne. (...)




 




 





Crise

ivoirienne : Les vraies causes bientôt révélées
.




 







L'Inter


– Les causes profondes de la crise qu'a connue la Côte d'Ivoire et dont elle

continue de panser les plaies, seront très bientôt connues de tous. Ainsi

pourrait-on résumer les attentes du colloque qu'organise depuis hier mercredi 10

juillet la Commission heuristique de la CDVR (Commission dialogue, vérité et

réconciliation) à la fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro.





La

cérémonie d'ouverture de cette conférence qui réunit plus d'une centaine de

sachant de l'histoire de la Côte d'Ivoire, a été l'occasion pour le Pr Sery

Bailly de situer le cadre de la rencontre. Il a expliqué que la commission

heuristique, mise en place justement pour comprendre les causes profondes de la

crise et dont il est le président, arrive aujourd'hui aà une étape décisive de

ses travaux. ´Après des études terrain qui ont durées plusieurs mois, nous avons

organisé un atelier de restitution en décembre 2012 pour faire un premier bilan.

Il a été suivi d'un séminaire d'écoute en vue de connaître le point de vue de

nos compatriotes sur les causes de la crise. Ce sont les résultats de tous ces

travaux que nous venons vous soumettre», a-t-il fait savoir, avant de

paraphraser le prix Nobel Wole Soyinka, pour dire l'importance des travaux : ´Si

la nation doit vivre, pour la réanimer nous devons commencer là où son cœur

s'est d'abord arrêté de battre».






Notant que ce ne sera pas une tribune ´de langue de boisª, le Pr Sery Bailly, a

rassuré qu'il ne sera pas question de mettre «le gôpô» à qui que ce soit. Et de

poursuivre en ces termes : «Comment le pourrions-nous, quand l'État colonial et

celui qui lui a succédé sont impliqués, quand les mêmes structures économiques

orientent notre production et nos échanges, quand la politique est interpellée à

travers tous ses acteurs, quand la responsabilité est un monstre polycéphale, un

monstre à plusieurs têtes ?».




A sa

suite, M Eugène Nindorera, directeur de la division des droits de l'homme de

l'Onuci a indiqué qu'il s'agit «de jeter les bases d'un nouveau départ pour

bâtir une Côte d'Ivoire plus unie et prospère. ´Comprendre les motivations

profondes qui sont à l'origine des différentes crises qu'a connues la Côte

d'Ivoire constitue un vrai défi, un défi incontournable qu'il faut absolument

relever si l'on veut marcher sur la voie de la réconciliation. Comme nous le

savons tous, un médecin ne peut pas guérir un malade s'il ne l'a pas examiné et

s'il n'a pas fait un bon diagnostic» a-t-il fait remarquer. Pour sa part, le

Président Charles Konan Banny s'est contenté de situer les participants sur

l'importance de leur responsabilité. (...) 




 




 






Sécurité / Dr Christophe Kouamé (CSCI) : «les populations doivent s'approprier

le CCDO»




 




Le

Démocrate


– Dans le cadre des Déjeuners-Débats de l'Opération des Nations Unies en Côte

d'Ivoire (ONUCI) et de la Fondation Friedrich Ebert, le Coordonnateur national

de la CSCI a été invité, le lundi 1er juillet dernier, à présenter une

communication sur le Contrôle Démocratique du Secteur de la Sécurité (CDSS).

«Contrôle démocratique du secteur de la sécurité : quel rôle pour le Parlement

et les organisations de la société civile ivoirienne ? », tel était le thème de

la 6ème séance au cours de laquelle, le Coordonnateur national de la CSCI, Dr

Christophe Kouamé, a défini le rôle essentiel dévolu à la sécurité.




De

façon générale, le secteur de la sécurité prend en compte : La défense qui reste

la capacité d'un gouvernement à faire face à toute menace extérieure. La

sécurité en elle-même est l'aptitude d'un gouvernement à maintenir l'ordre

public, contrer les menaces intérieures. La défense et la sécurité concernent

également les différentes administrations chargées de la protection des

ressources essentielles à la vie d'une nation», a-t-il expliqué. Pour lui, ces

deux notions complémentaires et indissociables sont du ressort de l'Etat. Tandis

que celle de la société civile est d'influencer l'élaboration puis l'adoption de

cette politique de sécurité. « La société civile a le devoir citoyen

d'influencer l'élaboration puis l'adoption de cette politique de sécurité, en

obtenant du gouvernement qu'elle soit consultée et que les préoccupations des

populations soient prises en compte », a-t-il indiqué.




Selon

le premier responsable de la société civile ivoirienne, pour que la sécurité

soit pleinement ressentie, il faut la mise en place d'un Observatoire de la mise

en œuvre de la politique de la sécurité assorti de rapport trimestriel ou

semestriel. Pour se faire, « la société civile en tant qu'intermédiaire entre

les citoyens et l'Etat peut contribuer à rapprocher les populations des forces

de sécurité et aider le secteur de la sécurité à être plus efficace par une

collaboration avec les populations ou une appropriation des systèmes de

sécurité, par exemple le CCDO par les populations ». [...].




 




 







Procès des Gbagbo : Les charges confirmées contre Affi, Simone, Michel Gbagbo,

Aké N'gbo...Les prisonniers pro-Gbagbo bientôt devant la Cour d'assises.




 







L'Inter


– Une

semaine après la plaidoirie des avocats de la défense qui demandaient une

infirmation des charges retenues contre plus de 84 prisonniers politiques

proches de l'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, la justice ivoirienne a

confirmé, hier mercredi 10 juillet, les charges contre ces détenus. Dont Simone

et Michel Gbagbo, Pascal Affi N'Guessan, Aké N'gbo, Aboudrahamane Sangaré et

tous ceux qui sont poursuivis dans le cadre de la crise postélectorale. Au cours

d'une audience qui a eu lieu hier au tribunal d'Abidjan-Plateau, les membres de

l'ex-majorité présidentielle (LMP) en prison ou en liberté provisoire, ont

comparu devant le juge.




 




Selon

l'avocat de la défense, Me Djirabou, le juge d'instruction du 10ème cabinet a

terminé son dossier et l'a transmis à la Chambre d'accusation. Celle-ci a, à son

tour, pris une ordonnance de renvoi de l'affaire devant la Cour d'assises. Selon

lui, il appartenait au juge d'instruction de confirmer ou d'infirmer les charges

contre les prévenus. Mais pour Me Djirabou, les charges retenues contre ses

clients ne sont pas suffisantes. «Nous sommes un peu déçus. C'est dommage !

C'est un automatisme de la chose. Le droit en lui-même n'est pas appliquéª, a

déclaré l'avocat, à l'issue de l'audience. A l'entendre, toutes les charges qui

se résument en ´génocide, atteinte à la sûreté de l'État, infractions

économiques et crimes de sang» ne sont que de la «généralité».




 




Pour

lui, les accusateurs n'ont jusque-là pas pu ´démontrer que les gens ont commis

des actes d'atteinte à la sûreté de l'État». Me Djirabou ne s'est pas embarrassé

de fioritures pour dénoncer une justice de deux poids deux mesures. «Il faut

avoir le courage de dire que les charges sont insuffisantes», a déclaré l'avocat

de la défense, soulignant que même à La Haye, les juges ont considère les

charges contre Laurent Gbagbo insuffisantes. Toutefois, il a noté que «chaque

juridiction apprécie souverainement» les situations qui lui sont soumises. Mais,

«il ne peut pas avoir des décisions contraires pour les mêmes faits», dans deux

juridictions qui sont censées dire le droit. [...]




 




 




39ème

Assemblée Parlementaire Francophone. Alassane Ouattara : « Il faut un parlement

inclusif aux élections prochaines »




 






L'Inter


– Le

chef de l'État ivoirien, Alassane Ouattara, a procédé hier mercredi 10 juillet

2013, à l'ouverture de la 39è Assemblée parlementaire de la Francophonie. À

cette occasion, le chef de l'État s'est réjoui de la tenue de ces travaux à

Abidjan. Il a, en outre, profité pour dénoncer l'absence du Front populaire

ivoirien (FPI, principalement parti de l'opposition) au Parlement. «J'ai

toujours voulu un parlement fort», a fait savoir le président ivoirien. Il a

expliqué que 3 députés sur 4 siègent pour la première fois à l'Assemblée

nationale de Côte d'Ivoire. Ce qui dénote de sa volonté de construire des

institutions fortes dans le pays.




C'est

pourquoi, il a souhaité la participation du FPI aux élections prochaines. «Il

faut un Parlement inclusif aux élections prochaines, a-t-il soutenu. Non sans

rendre un hommage au président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, pour avoir aidé

à l'application des accords politiques de Ouagadougou, signés dans la capitale

burkinabé, en 2007. Présent à cette cérémonie, Abdou Diouf, le secrétaire

général de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), a encouragé

la Côte d'Ivoire à s'inscrire dans la paix, l'unité et l'égalité pour que ses

fils se retrouvent. Il a aussi salué les efforts du président Alassane Ouattara

pour réussir la réconciliation. «La Côte d'Ivoire referme les unes après les

autres les sombres pages de la crise. Elle s'impose sur la scène

internationale», a estimé le secrétaire général de l'OIF. Avant de souligner que

«la démocratie n'est pas la loi de la majorité, mais la protection de la

minorité». Quant au président de l'Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume

Kigbafori Soro, et Apollinaire Soungalo Ouattara, président de l'Assemblée

parlementaire de la francophonie, ils se sont félicités de l'organisation de ces

assises à Abid- jan. Au cours de cette cérémonie, le chef de l'État, Alassane

Ouattara, Guillaume Soro et certains de ses homologues, de même que Henriette

Dagri Diabaté, la Grande chancelière ivoirienne, ont été distingués. [...]




 




 






Alassane Ouattara : « Pourquoi j'ai lancé un appel au Fpi »




 






Soir Info


– Le chef de l'Etat est revenu, hier, au palais des congrès de l'hôtel Ivoire,

sur son appel au Front populaire ivoirien lancé vingt-quatre (24) heures plus

tôt. Alassane Ouattara a donné les raisons qui l'avaient conduit à réitérer son

adresse au principal parti d'opposition, lui demandant de « prendre le train de

la paix ».






Ouattara intervenait en ouverture de la 39e session de l'Assemblée parlementaire

de la francophone (Apf). Devant un parterre de personnalités venues, en

majorité, d'Europe et d'Afrique, le président Alassane Ouattara s'est expliqué :

« (...) il y a quelques jours à Korhogo, je lançais un appel au Fpi de venir dans

le processus de paix car j'aurais bien souhaité que ce soit à l'Assemblée

nationale que les débats aient lieu. L'Assemblée nationale est le lieu de la

réflexion et du processus démocratique. Malheureusement, nous n'avons pas pu

faire cela et il est encore temps d'engager les discussions entre partis

politiques pour qu'aux prochaines élections tous puissent participer afin

d'avoir un Parlement totalement inclusif ».




A

Korhogo, dans le district des savanes, Alassane Ouattara avait appelé le Fpi de

Sylvain Miaka Ouretto à « entrer dans le processus de paix ». Il a dit, devant

les parlementaires francophones, qu'il avait « toujours » souhaité « un

Parlement fort », regrettant l'absence du parti de gauche. Plus tôt, l'ancien

directeur général adjoint (Dga) du Fonds monétaire international (Fmi) a

signifié à son auditoire que son pays avait renoué avec la paix et la sécurité.

« La Côte d'Ivoire a retourné la page de la crise », a assuré Alassane Ouattara.

« La réconciliation progresse normalement. Nous travaillons à la consolidation

de la croissance économique », a ajouté le président ivoirien. Ouattara a vanté

l'action de la Francophonie et salué « le leadership et (la) vision » de son

secrétaire général, l'ancien président sénégalais Abdou Diouf.




Le

chef de l'Etat a tout particulièrement remercié l'Organisation pour son

implication dans le règlement de crises dans certains pays africains. Alassane

Ouattara a évoqué les cas malien et bissau-guinéen, appelant les membres de la

Francophonie à ne pas faiblir dans la mobilisation. Six distinctions ont été

faites, mercredi, par l'Assemblée parlementaire de la Francophonie dont une

concernait le président ivoirien. Ouattara a été fait Grand croix de la pléiade,

ordre de la Francophonie et du dialogue des peuples. Deux autres personnalités

ivoiriennes, la grande chancelière Henriette Dagri Diabaté et le président de

l'Assemblée nationale Guillaume Kigbafory Soro ont également reçu des

distinctions.




 




 






Processus électoral / Philip Carter III ''touché par le travail abattu par la

Cei''





 






Fraternité Matin


– Son Excellence Philip Carter III, (Ndlr : ambassadeur des Etats en Côte

d'Ivoire) a dit tout le plaisir qu'il a eu à travailler avec la Commission

électorale indépendante (Cei), notamment son président. Le diplomate américain

s'est dit touché par le travail abattu par l'institution lors des dernières

élections. Il a surtout félicité le président Bakayoko pour sa gestion des

événements des dernières élections locales''. C'est l'essentiel du communiqué de

la Cei diffusé mardi.




Selon

ce communiqué, dans le cadre de ses tournées d'adieu, l'ambassadeur Philip

Carter III et le président de la Cei, Youssouf Bakayoko, ont échangé, au cours

d'un déjeuner au Plateau, dans un hôtel de la place. Les deux personnalités ont

passé en revue le processus électoral en Côte d'Ivoire. De la présidentielle aux

premières élections couplées, municipales et régionales d'avril 2013. Selon le

diplomate américain, la structure chargée d'organiser les scrutins a mis tout en

œuvre pour ''éviter le pire'' dans ce pays. Il a assuré le président de la Cei

de ''l'entière disponibilité'' des Etats-Unis pour les échéances prochaines. Le

président de la Cei a, quant à lui, exprimé sa ''gratitude à l'ambassadeur

pour son implication personnelle et la participation de son pays au succès du

processus électoral et du processus de paix en Côte d'Ivoire''.




On se

rappelle qu'après la certification de la présidentielle 2010 par le Représentant

spécial du Secrétaire général des Nations unies en Côte d'Ivoire, les Etats-Unis

ont pesé de tout leur poids pour le respect du verdict des urnes et

l'application des principes démocratiques. Lors du Conseil des ministres du 26

juin, le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, ministre de la Poste, des

Technologies de l'information et de la communication avait annoncé la nomination

d'un nouvel ambassadeur des États-Unis en Côte d'Ivoire. Terence Patrick

McCulley succède à Philip Carter III.