REVUE DES MEDIAS DU JEUDI 04 JUILLET 2013

5 juil 2013

REVUE DES MEDIAS DU JEUDI 04 JUILLET 2013

Titres des medias nationaux



- Menaces de déstabilisation : l'Onuci bande les muscles à l'ouest. Des chars et des blindés déployés - L'Inter



- Visite d'Etat / Sécurisation du nord : L'Onuci sort la grosse artillerie - Le Mandat



- Ouangolodougou: Alassane Ouattara invite au pardon et à la réconciliation -Fratmat.info



→ En visite dans le District des Savanes, Alassane Ouattara : « Ne parlons pas de nos origines » - Notre Voie



→ M'Bengé : Ouattara invite les Ivoiriens à copier le modèle américain - Fraternité Matin



→ Tribalisation politique, xénophobie, exclusion... Ouattara détruit les thèses de Gbagbo - L'Expression



- Conseil des ministres à Korhogo : Le gouvernement butte sur le désarmement des ex-rebelles - Notre Voie



- Politique nationale : la Lidho appelle pouvoir et opposition au dialogue - L'Inter, Soir Info, Le Jour plus



- Affrontements à Attécoubé : 4 morts et de nombreux blessés - Notre Voie



→ Des affrontements entre jeunes virent au drame : 2 morts par balle à Boribana, hier – Le Nouveau Réveil



→ Attécoubé / Après avoir abattu un « braqueur » : un élément du CCDO échappe à un lynchage - Le Mandat



- Assassinat manqué du directeur de l'ADDR : L'attaque livre ses secrets. Les revendications des auteurs - Le Mandat



- Université Nangui Abrogoua/ Grève de la Fesci : les instigateurs absents des lieux au 2ème jour - Le Mandat



- Confirmation des charges contre 90 pro-Gbagbo : L'affaire mise en délibéré pour le 10 juillet - Notre Voie



- Tribunal militaire d'Abidjan : Abehi attend toujours son procès. Ce qui a été décidé pour le commandant de gendarmerie - L'Inter



- Paix et réconciliation nationale : Laurent Dona Fologo désigné meilleur artisan - Soir Info





Titres des medias internationaux



- Côte d'Ivoire : Depuis Ouangolo, Ouattara appelle tout le monde à la raison pour 2015 (Koaci.com - 04 juillet 2013)



- Cote d'Ivoire – Un élément du CCDO échappe à un lynchage à Attecoubé (Connectionivoirienne.net – 03 juillet 2013)



- Côte d'Ivoire: Descente musclée de la police à Treichville, plusieurs drogués arrêtés ! (Koaci.com - 03 juillet 2013)



- Report à nouveau de l'audience de confirmation des charges contre les pro-Gbagbo (Agence de Presse Africaine – 04 juillet 2013)





REVUE DES MEDIAS NATIONAUX



Menaces de déstabilisation : l'Onuci bande les muscles à l'ouest. Des chars et des blindés déployés



L'Inter - Un détachement impressionnant de la force Onusienne en Côte d'ivoire a été déployé le mardi 2 juillet 2013, vers le grand Ouest. Leur passage remarquable dans la ville de Gagnoa, qui semblait indiquer une mission urgente, n'a laissé personne indifférent. A bord de chars, et autres blindés, de véhicules pick-up, de cargos, et lourdement armés, les soldats de la force de maintien de la paix des nations unies ont ameuté les populations à coups de sirènes. Un fait presqu'inhabituel sous le Fromager. Selon une source bien introduite au sein de l'institution internationale, les hommes de ban Ki-Moon, secrétaire général de l'Onu en provenance d'Abidjan, vont renforcer le dispositif de sécurisation déjà présent à l'Ouest. En effet, depuis quelques jours, il est de plus en plus question de menaces de déstabilisation du pays à partir de l'Ouest. Cette autre attaque en préparation pourrait être la plus violente, au dire de certains observateurs. C'est pour parer à toute éventualité que l'Onu, fortement engagée dans le processus de sécurisation en Côte d'ivoire, prend déjà des dispositions via sa force militaire présente dans le pays. En accord avec le pouvoir d'Abidjan, l'Organisation des nations unies en Côte d'ivoire (Onuci) veut éviter toute surprise désagréable. Dans un rapport présenté vendredi dernier devant le conseil de sécurité de l'Onu, le premier responsable de cette institution, Ban Ki-Moon, tirait déjà la sonnette d'alarme en ce qui concerne les velléités de déstabilisation du régime d'Abidjan, à partir de la frontière ouest. Et ce déferlement des casques bleus vers l'Ouest témoigne de la volonté de l'Onu d'appuyer les autorités ivoiriennes dans la sécurisation du pays.





Visite d'Etat / Sécurisation du nord : L'Onuci sort la grosse artillerie



Le Mandat - Le Chef de l'Etat, Alassane Ouattara, est depuis le 2 juillet dernier, dans le District des savanes, où il effectue une visite d'Etat. Pour cette tournée qualifiée «d'historique», un accent particulier a été mis sur les questions de sécurité. Et, dans la stratégie globale mise au point pour la sécurisation du séjour du Président de la République, dans la partie septentrionale du pays, l'Onuci (Opération des nations unies en Côte d'Ivoire) selon nos sources sur les lieux apporte un appui considérable aux Frci (Forces républicains de Côte d'Ivoire). Un peloton du contingent bangladais, spécialisé dans la gestion des émeutes, venu de Bouaké est aux côtés des gendarmes, policiers et Frci déployés dans les localités du District des savanes. Outre cet appui terrestre, nos sources indiquent qu'une logistique impressionnante a été déployée pour parer à toute éventualité. Dans cette logique, un hélicoptère onusien assure le balayage aérien de jour comme de nuit. Outre cet appui, qui marque une fois de plus, l'engagement des Nations unies à aider la Côte d'Ivoire à retrouver son lustre d'antan, il est revenu aux forces onusiennes de transporter des détachements de police et de gendarmerie à partir de Yamoussoukro jusqu'à Korhogo. Un véritable dispositif de sécurité a été déployé, confient nos sources.





Ouangolodougou: Alassane Ouattara invite au pardon et à la réconciliation



Fratmat.info - Pour son deuxième meeting dans le District des Savanes, le Président Alassane Ouattara a invité les Ivoiriens au pardon et à la réconciliation. C'était ce mercredi 03 juillet à Ouangolodougou. Le Chef de l'État a, au cours de ce meeting, demandé aux hommes politiques de jouer un rôle d'apaisement. Avant de les inviter à mener une politique saine. Car, dira-t-il, le cycle électoral est achevé et le temps du travail est arrivé. « Prenons l'engagement de ne pas diviser davantage les Ivoiriens, d'éviter la violence dans la politique. Le cycle électoral est maintenant terminé », a-t-il indiqué.

Invitant la classe politique à se préparer pour le prochain cycle électoral à partir de 2015, Alassane Ouattara s'est dit convaincu que ces échéances électorales se dérouleront normalement. « J'ai la certitude que ces élections seront apaisées parce qu'elles seront démocratiques, crédibles, équitables parce qu'Alassane Ouattara est un vrai démocrate et je vous le promets », a-t-il justifié.

Revenant sur les doléances des populations du département de Ouangolodougou, il a rassuré ces derniers sur la prise en compte de leurs différentes préoccupations. A savoir l'électrification des villages, l'approvisionnement de ceux-ci en eau potable, le chômage de la jeunesse et la réhabilitation des sites touristiques de la région.

« Le nord n'a pas eu sa part de contribution de récompense à l'effort national. Ceci se constate par les nombreuses routes non bitumées, le manque d'Université jusqu'à ce que nous ayons décidé d'ouvrir celle de Korhogo, l'inaccessibilité à l'eau potable. Alors je suis venu vous dire que la Côte d'Ivoire est une et indivisible. Nous devons construire notre nation. Cela veut dire que tous les Ivoiriens d'où qu'ils soient ont les mêmes droits et les mêmes obligations. Et l'obligation du Président de la République est de faire en sorte que ceux qui sont les plus démunis et les plus défavorisés aient un léger plus pour rattraper le retard qui est visible, réel et concret », a expliqué le Chef de l'État.





Conseil des ministres à Korhogo : Le gouvernement butte sur le désarmement des ex-rebelles



Notre Voie - Le conseil des ministres tenu mardi à Korhogo dans le cadre de la visite d'Etat qu'effectue Alassane Dramane Ouattara dans le District des Savanes, a reconnu ses limites sur le désarmement, la démobilisation et la réinsertion des ex-rebelles. Il n'y aura pas de solution miracle dans le cadre du DDR. Ainsi peut-on résumer l'attitude affichée par le gouvernement, s'agissant de l'importante question de la démobilisation, le désarmement et la réinsertion des ex-rebelles communément appelés démobilisés ou ex-combattants. Le conseil des ministres tenu à la préfecture du chef-lieu de la région du Poro, dans le cadre de la visite d'Etat qu'Alassane Ouattara effectue dans le District des Savanes, a reconnu les énormes difficultés éprouvées par le gouvernement pour solutionner le problème. Qui à la base de l'insécurité galopante dans le nord du pays et à travers toute la Côte d'Ivoire. « Le gouvernement a déploré l'attaque de Kong. Le gouvernement va faire de la démobilisation son cheval de bataille. Mais on ne peut réinsérer en même temps », a avoué Affoussiata Bamba-Lamine, ministre de la Communication, qui s'est présentée devant les journalistes pour faire le point du conseil des ministres. Le ministre Koné Bruno, porte parole du gouvernement, n'a dit pas autre chose. Il a reconnu qu'il y a une forte insécurité parce que « les jeunes ont appris le maniement des armes ».





Politique nationale : la Lidho appelle pouvoir et opposition au dialogue



L'Inter, Soir Info, Le Jour plus - La Ligue ivoirienne des droits de l'homme (Lidho) est monté au créneau, hier mercredi 3 juillet 2013, dans un communiqué dont copie nous est parvenue, après la rupture du dialogue républicain entre le pouvoir et le Front populaire ivoirien (Fpi, le principal parti de l'opposition). Dans ce document, la Lidho appelle à la reprise du dialogue entre les deux parties. Elle a appelé «le pouvoir et l'opposition significative au dialogue pour créer les conditions d'une vraie réconciliation et d'une paix durable». Il s'agit aussi, avec cette reprise, de «donner des chances à la paix en ne laissant pas triompher les extrémistes de leur bord». Faut-il le rappeler, le Fpi a décidé de participer aux discussions avec le gouvernement après l'arrestation, le vendredi 7 juillet 2013 à son siège même à la riviera, du leader des jeunes, Koua Justin. Cette arrestation avait été considérée par le parti de l'ancien président Laurent Gbagbo comme «une moquerie».

Lors d'une conférence de presse, le jeudi 27 juin dernier, le secrétaire général par intérim et porte-parole du Fpi, Dr richard Kodjo, avait fustigé cette énième arrestation d'un militant de son parti et annoncé sa suspension du dialogue républicain. Mais pour la Lidho, ces discussions visent à «ramener le FPI dans le jeu politique national et décrisper l'atmosphère sociale». Tout ceci, dira-t-elle, pour mieux préparer les élections présidentielles de 2015. «Personne n'est mieux placé que le FPI et le pouvoir actuel pour savoir que la crise post-électorale a fortement contribué à entamer le tissu social déjà délétère, eux qui, à quelque titre que ce soit, ont été acteurs actifs ou passifs de cette crise», a asséné la Lidho, exhortant les deux parties à «donner une chance à la paix».

Ce mouvement ivoirien de défense des droits humains a donc invité «toute la communauté nationale et internationale à user de son influence» pour ramener le Fpi et le gouvernement autour de la table de négociations en vue d'un «dialogue franc et sincère». Mais pour le parti de Laurent Gbagbo, la libération de Koua Justin, qui est accusé entre autres d'atteinte à la sûreté de l'État, offense au chef de l'État, entretien de bande armée, est la condition sine qua non à sa participation au dialogue républicain.





Affrontements à Attécoubé : 4 morts et de nombreux blessés



Notre Voie - 4 morts et de nombreux blessés. C'est le bilan provisoire des affrontements à Attécoubé hier. La tension était vive, hier après-midi, dans cette commune. Des pneus en feu jonchaient les rues, des tables obstruaient des voies et des coups de feu étaient entendus de part et d'autre dans les quartiers. Et, enfin, des individus non identifiés, machettes en main, se livraient à une chasse à l'homme dans les ruelles. Selon des sources policières, un équipage du Centre de coordination décisionnelle des opérations (Ccdo) a commis une bavure en abattant un enfant de 7 ans, non loin du parc à bétail, à proximité des locaux des établissements Sylla Frères, dans intervention. Le décès tragique de l'enfant, a suscité la colère des populations riveraines du quartier Boribana se sont donc livrées, hier, à des actes de vandalisme qui ont provoqué la panique chez les habitants.

De fortes détonations ont été entendues pendant de longs moments dans les quartiers d'Attécoubé. En guise de solidarité, des chauffeurs de taxis communaux ont observé un arrêt de travail, paralysant du coup la circulation. Les usagers, entre peur, fatigue et panique, ont regagné leurs domiciles à pieds. La police a eu des difficultés pour avoir accès aux points névralgiques à cause des hordes de jeunes qui voulaient en découdre avec le Ccdo et les forces de sécurité. Selon Touré Adama, président de la coordination nationale des gares routières, des jeunes drogués ont agressé un chauffeur de wôrô-wôrô qui a rendu l'âme hier à 17 h. En représailles, les collègues du défunt ont tué un des agresseurs et blessé mortellement un autre à Boribana.





Assassinat manqué du directeur de l'ADDR : L'attaque livre ses secrets. Les revendications des auteurs



Le Mandat - Alors que toute la partie septentrionale de la Côte d'Ivoire était en ébullition pour réserver un accueil historique à son hôte, le Chef de l'Etat, Alassane Ouattara, l'information sur l'attaque du cortège du Directeur de l'ADDR (Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion), sur l'axe N'golodougou-Kong, est tombée le lundi 1er juillet dernier, comme un pavé dans la mare. Le cortège du responsable en charge de la réinsertion des ex-combattants, Fidèle Sarassoro, a essuyé des tirs dans une embuscade. S'il s'en est sorti sain et sauf, ça n'a pas été le cas pour le Mdl Kouakou Eric. Il a été fauché sur le coup par les balles assassines des «assaillants». Un autre gendarme en poste à la gendarmerie de Ferkessédougou et un civil ont été blessés.

Peu de temps après cet évènement malheureux, des langues commencent à se délier. Selon nos sources, cette attaque serait sans ambages l'œuvre des ex-combattants qui, jusque-là, n'ont pas encore eu gain de cause au sortir de la crise. Ces ex-combattants, à en croire nos sources, n'ont jamais digéré l'arrestation de leur porte-parole, Youssouf Koné, le 26 avril dernier, à Bouaké, à la suite d'une manifestation qu'ils avaient tenu pour réclamer leur insertion socioprofessionnelle. Cette protestation était due au fait qu'ils n'aient pas été encore pris en charge par le gouvernement dans le cadre de la réinsertion. Ils s'insurgeaient également contre le fait que certains de leurs camarades aient été recrutés dans certains corps, notamment les Douanes, la Police, les Frci, la Gendarmerie et qu'eux, ils soient encore sur le pavé, sans matricule.

De ce fait, ils avaient exigé que l'Etat trouve un dénouement heureux à leur «situation de galère». Ne voyant pas pour l'heure des actes concrets venir, nos sources révèlent que cette attaque est une manière pour ces ex-combattants d'exprimer de manière vigoureuse leur mécontentement. Outre l'attaque du cortège du Directeur de l'Addr, des ex-combattants ont saccagé dans la même journée, le commissariat de Tengrela. Eu égard à ces faits, il convient de souligner que le cas des ex-combattants devient inquiétant.





Université Nangui Abrogoua/ Grève de la Fesci : les instigateurs absents des lieux au 2ème jour



Le Mandat - Les Fescistes fuient la presse. Même s'ils avaient annoncé braver la mise en garde de Lacina Coulibaly, vice-président de l'Université Nangui Abrogoua, les faits traduisent une autre réalité. Les instigateurs de la grève étaient, pour la journée d'hier, absents des lieux. De toute évidence, le dispositif de sécurité impressionnant déployé aux alentours de ce temple du savoir ne pouvait que dissuader les grévistes. Aucun mouvement visant à perturber les cours n'a été observé. Présents sur les lieux, les étudiants que nous avons rencontrés disent ne pas être informés d'une éventuelle grève. Et même si grève, il y a, ils ne savent pas les mobiles réels de cette décision des responsables de la section Fesci de l'Université Nangui Abrogoua. Un des responsables que nous avons joint au téléphone, répondant au nom Zekré Esmel, a sèchement refusé de se prononcer sur la question tant qu'il ne nous rencontrait pas.

Pourtant nous étions sur les lieux et lui très loin de l'Université Nangui Abrogoua. Et même le secrétaire national de la Fesci, Augustin Mian a poliment refusé de répondre à notre soif d'avoir sa part de vérité sur cette énième grève dont une de ses sections revendique. « Je suis en entretien. Pouvez-vous me rappeler dans 40 mn », a-t-il signifié. Mais après plusieurs tentatives et deux heures après, c'est une autre voix au bout du fil qui nous demande de rappeler. Les grévistes revendiquaient l'amélioration de leur condition de travail, notamment la délivrance de carte d'étudiant, la suppression du paiement de l'équivalence de l'Ecole préparatoire aux sciences de la santé (Epss) à l'UFR Sciences de la nature, l'équipement de la bibliothèque, des salles informatiques et de travaux pratiques en matériel. Une chose est sûre, cette première sortie de la Fesci depuis le départ nouveau est un véritable fiasco.





Confirmation des charges contre 90 pro-Gbagbo : L'affaire mise en délibéré pour le 10 juillet



Notre Voie - C'est finalement hier que s'est tenue l'audience qui devrait confirmer les charges contre 90 pro-Gbagbo devant la Chambre d'accusation de la Cour d'appel. Après les échanges, l'affaire a été mise en délibéré pour le mercredi 10 juillet prochain. La procédure instruite contre Gilbert Aké N'Gbo, Simone Gbagbo et autres au 10e cabinet du juge d'Instruction du Tribunal de Première Instance d'Abidjan-Plateau devait être soumise «à l'examen de la Chambre d'accusation », le mercredi 19 juin 2013. Mais elle avait été renvoyée pour deux semaines, à la demande des avocats des prévenus. Le délai expiré, les juges et les avocats se sont retrouvés, hier mercredi, pour confronter leurs arguments.

L'audience s'est déroulée entre trois étapes. Il y a d'abord eu la lecture du rapport de la Chambre d'accusation, ensuite la plaidoirie du parquet général et, enfin, la plaidoirie des avocats de la défense. Et c'est au terme de cette bataille juridique que l'affaire a été mise en délibéré pour mercredi prochain. Rendez-vous est donc pris pour voir si la Chambre d'accusation va confirmer ou non les charges contre Mme Simone Gbagbo et ses camarades.



Il faut préciser que l'audience de ce jour devant la Chambre d'accusation était destinée à statuer «sur l'ordonnance de non-lieu partiel et de transmission de pièces à Monsieur le Procureur général près la Cour d'appel d'Abidjan en date du 11 janvier 2013 ». Elle concerne autant les personnalités encore en détention que celles en liberté provisoire. Dans cette dernière catégorie, il y a des prévenus qui bénéficient d'un non-lieu partiel ou d'un non-lieu total ou ayant simplement été entendus par le juge d'instruction.





Tribunal militaire d'Abidjan : Abehi attend toujours son procès. Ce qui a été décidé pour le commandant de gendarmerie



L'Inter - Prévu pour hier mercredi 03 juillet 2013, le procès du commandant Jean Noël Abehi, l'ex-patron du Groupement de l'escadron blindé (GEB) de la Gendarmerie, sous le régime du président Laurent Gbagbo, a été renvoyé à une date qui n'a pas été précisée, selon une source bien informée au Tribunal militaire d'Abidjan (TMA). «Le procès était effectivement prévu pour aujourd'hui (hier mercredi). Le procureur militaire est revenu de son voyage à l'extérieur, mais aucune décision n'a encore été prise en ce qui concerne ce dossier. Disons tout simplement que ça été renvoyé à une date qui sera communiquée prochainement», a expliqué notre interlocuteur d'hier. Au cours de sa dernière conférence de presse, portant sur le procès des détenus militaires membres de l'ancien régime, le commissaire du gouvernement, Ange Kessi Kouamé Bernard, avait indiqué que le lieu du procès de l'ancien chef du GEB serait communiqué à la veille de la date retenue. Il a précisé par ailleurs que l'audience pourrait avoir lieu soit au camp Gallieni, soit à la Cour d'appel du Tribunal du Plateau, pour des questions de sécurité. En attendant que tout soit décidé, le commandant Abehi, arrêté le 6 février 2013 dans la localité de Tema au Ghana en compagnie de jean Yves Dibopieu, leader des jeunes patriotes pro-Gbagbo, puis extradé en Côte d'ivoire, devra attendre encore avant d'être présenté au juge. Il lui est notamment reproché des crimes d'atteinte à la sûreté de l'État, entretien de bandes armées, et divers autres crimes qu'il aurait commis durant la crise post-électorale de mars-avril 2011. [...]





Paix et réconciliation nationale : Laurent Dona Fologo désigné meilleur artisan



Soir Info - Le cabinet panafricain, interafricaine de communication et de sondage (Ics), a décidé, après enquêtes et sondages, de décerner son Prix spécial Ics à l'ancien président du Conseil économique et social de Côte d'Ivoire, et président-fondateur du Rassemblement pour la paix, le progrès et le partage (Rpp), Laurent Dona Fologo. Le conseil d'administration du cabinet et tous les membres du jury, ont décidé d'attribuer, à l'unanimité, le prix Ics 2013 à M. Fologo, pour ses actions menées en faveur de la paix et de la réconciliation nationale chères à la Côte d'Ivoire. Selon eux, Fologo a toujours répété que : « Les Ivoiriens ne sont pas divisés, ce sont les élites politiques qui sont opposées entre elles ». Il œuvre dans le dialogue politique en cours entre le pouvoir en place et l'opposition. C'est ce qui lui a valu d'être désigné. La cérémonie de remise du prix aura lieu le vendredi 2 août 2013 à 16 h à l'hôtel du Golf.





REVUE DES MEDIAS INTERNATIONAUX



Côte d'Ivoire : Depuis Ouangolo, Ouattara appelle tout le monde à la raison pour 2015



(Koaci.com - 04 juillet 2013) – Aurait-il déjà lancé la machine à "élection dans le calme" pour éviter que le pire ne se répète? Le président ivoirien Alassane Ouattara a invité ce mercredi à Ouangolodougou dans la région du Tchologo à l'occasion de la deuxième étape d'une visite d'Etat dans le district des savanes, les politiciens à faire une politique "saine", comme selon l'adjectif employé, fustigeant la corruption et encensent la bonne gouvernance et la raison en vue de la prochaine présidentielle de 2015 pour laquelle il a réitéré ce jour depuis M'Bengué, son désir d'y prendre part (voir article koaci.com).



Pour éviter de diviser le pays le président ivoirien a appelé à l'apaisement politique. «Prenons l'engagement de ne pas diviser les ivoiriens prenons l'engagement d'éviter la violence dans la politique. Le cycle électoral est maintenant terminé, » a martelé le numéro un du pays.



Appelant les politiciens à se préparer pour le prochain cycle d'élections c'est-à-dire, à partir de 2015, Alassane Ouattara est convaincu que les échéances électorales se dérouleront normalement. « J'ai la certitude que ces élections seront apaisées parce qu'elles seront démocratiques, elles seront crédibles, elles seront équitables parce qu'Alassane Ouattara est un vrai démocrate et je vous le promets, » a-t-il ajouté. [...]





Cote d'Ivoire – Un élément du CCDO échappe à un lynchage à Attecoubé



(Connectionivoirienne.net – 03 juillet 2013) - Vive tension entre la population et des éléments du CCDO [Centre de coordination des décisions opérationnelles] à Attécoubé ce mercredi. Tout est parti d'un présumé braqueur, jugé innocent par les riverains, mais abattu sans sommation par un élément du CCDO. Il aura fallu 4 cargos de policiers, pour tirer le policier tueur d'affaire face à la montée de colère chez les riverains qui voulaient faire la peau à l'agent assassin. La promptitude des renforts a pu éviter le pire, car la population remontée s'apprêtait à lyncher le policier tueur.





Côte d'Ivoire: Descente musclée de la police à Treichville, plusieurs drogués arrêtés !



(Koaci.com - 03 juillet 2013) - Police anti-drogue et police judiciaire ont procédé à une opération conjointe ce mercredi 03 juillet aux alentours de 13 dans la commune de Treichville à Abidjan comme constaté par koaci.com après avoir surpris un mouvement de policiers dans la zone.



Ces derniers ont spécialement donné à l'assaut au quartier dit "des rails" situé non loin du CHU pour détraquer tous les drogués dans le coin qui jusqu'ici profitaient d'une délinquance de tout repos au point même d'implanter des ilots en bordure des rails constituant ainsi leur base. Mais cette irruption soudaine des deux unités de police a surpris les tenants.



En effet, sur le champ environ 25 personnes ont été interpellées dans un flagrant délit de consommation de drogue. Ils étaient tous dans un second état et sans nul doute aussi en pleine communication avec Bob Marley. Malgré les arrestations effectuées notons que certains chantaient toujours et à tue-tête quelques chansons de la légende.



Pour finir nous apprendrons des sources policières approchées sur place au moment des faits que certains des arrêtés feront l'objet d'interrogatoire dans le cadre d'une enquête en cours visant un réseau de trafic de stupéfiants en Côte d'Ivoire.





Report à nouveau de l'audience de confirmation des charges contre les pro-Gbagbo



(Agence de Presse Africaine – 04 juillet 2013) - L'audience de confirmation des charges contre les proches de l'ex-Président ivoirien, Laurent Gbagbo, a été renvoyée mercredi, au 10 juillet prochain, ont annoncé leurs avocats, suite à une audience avec la Chambre d'accusation, au palais de justice du Plateau. Cette audience avait été déjà reportée le 19 juin dernier au 3 juillet. "La chambre a mis la cause en délibéré pour le 10 juillet", a confié à la presse, Me Toussaint Dako-Zahoui Toussaint, avocat à la défense, ajoutant qu'"il n'y pas eu de décision ce jour".



Au cours de l'audience tenue à huis clos, il a été donné d'assister à ''l'intervention du parquet général et aux plaidoiries des avocats", a-t-il relaté. Selon les défenseurs des pro-Gbagbo, trois hypothèses se dégagent au terme de cette audience. Il s'agit soit de la "confirmation des charges, soit de la nullité de la procédure ou de la poursuite devant la Cour d'assise".



Me Ciré Ly Cledor, du barreau de Dakar, a expliqué que cette étape de la procédure consiste à examiner les dossiers transmis par le juge d'instruction à la Chambre d'accusation, pour voir "s'il y a lieu de ne pas poursuivre certains, s'il y a lieu d'alléger les charges pour d'autres ou encore s'il y a lieu de confirmer les charges contre d'autres aussi".



Pour l'avocat sénégalais, les questions abordées aux cours des débats ont été très complexes, dans la mesure où il fallait également analyser les pièces transmises par le juge d'instruction et s'assurer qu'il y a eu d'une part une "enquête à charge" et d'autre part une "enquête à décharge", pour garantir l'équité et l'objectivité de la procédure. [...]



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