REVUE DES MEDIAS DU 31 JUILLET 2012

31 juil 2012

REVUE DES MEDIAS DU 31 JUILLET 2012







Meurtre
des casques bleus de l'Onuci : 4 personnes arrêtées par le Gouvernement libérien




 




Le
Nouveau Réveil, Fraternité Matin, L'Inter, Soir Info, Nord-Sud –

Le gouvernement libérien a annoncé,
lundi, l`arrestation de quatre personnes soupçonnées d`être impliquées dans
l`attaque meurtrière qui avait fait début juin au moins dix huit morts dont sept
casques bleus nigériens dans le Sud ouest ivoirien, une région frontalière du
Liberia. Ces nouvelles arrestations font suite à des enquêtes menées auprès de
trois personnes arrêtées le 13 juillet dans le cadre de la même affaire, indique
un communiqué gouvernemental. "Le gouvernement libé rien a informé celui de
Côte d`Ivoire de ces arrestations
", ajoute le texte. L`attaque du 8 juin
dans le Sud ouest ivoirien avait fait au moins 18 morts, dont sept casques bleus
nigériens, et a été attribuée par le pouvoir ivoirien à des fidèles de l`ex
président ivoirien Laurent Gbagbo basés au Liberia. [...]




 




 





Toumodi/Lomo Sud : L'Onuci procède à la destruction des mines anti-personnelles




 




Le
Mandat, L'Inter –
L'Opération
des Nations Unies en Côte d'ivoire et le Service d'actions anti mines des
Nations Unies (UNMAS), en collaboration avec l'Organisation non-gouvernementale
britannique (The Halo Trust), ont procédé le 26 juillet 2012 à la destruction de
munitions et de mines antipersonnel à Lomo Nord, dans le département de Toumodi,
à 57 km de Yamoussoukro. « Cette destruction est un signal fort pour le
gouvernement qui traduit la volonté de celui-ci à respecter ses engagements
internationaux. La Côte d'ivoire a en effet ratifié la Convention d'Ottawa sur
l'interdiction de l'emploi, du stockage, de la production et du transfert des
mines antipersonnel depuis le 30 juin 2000 », a estimé le commissaire Djokohi de
la Commission Nationale de lutte contre la prolifération illicite des armes
légères et de petits calibres (COMNAT-LPC). Selon le commissaire Djokohi, cette
destruction de ces engins est un soulagement, car ils constituent un danger
permanent pour les populations, particulièrement les enfants. Charles Frisby de
l'UNMAS qui a supervisé l'opération a, pour sa part, fait savoir que cette
action s'inscrit dans le cadre plus large de la problématique de la gestion et
de la sécurisation des stocks de minutions. M. Frisby a, par ailleurs, souligné
que le programme mis en œuvre en Côte d'ivoire est un projet pilote qui comprend
la réhabilitation des dépôts de munitions ainsi que la formation des personnes
en charge de ces infrastructures. Evoquant les actions de la mission, M. Frisby
a soutenu que l'ONUCI s'était engagée à appuyer et à aider le pays à réaliser
l'objectif qui est la destruction totale du stock existant. « Aujourd'hui,
nous voyons l'aboutissement de ce projet du fait que l'UNMAS l'a soutenu et a
apporté toute l'expertise requise »,
a-t-il souligné. [...]




 




 




Déplacés
internes : Beyani Chaloka, rapporteur spécial des nations unies pour les
déplacés internes : « Appuyer le gouvernement dans la levée des obstacles »




 




Fraternité
Matin, Le Nouveau Réveil, Nord-Sud -

Après une mission dans l'ouest du pays pour
inventorier les obstacles au retour des populations sur leur site d'origine,
Beyani Chaloka, rapporteur spécial des nations unies pour les déplacés internes
a cru bon d'avoir une séance de débriefing avec le ministre d'Etat, ministre des
Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan. A la faveur de l'audience que
celui-ci lui a accordée hier, le rapporteur spécial des nations unies lui a
expliqué que son organisation veut appuyer le gouvernement à lever les freins au
retour des populations dans leurs lieux initiaux d'habitation. Il a évoqué
quelques aspects des constats réalisés sur le terrain. Notamment les problèmes
de sécurité, les difficultés liées au manque de documents et d'enregistrement
qui empêchent le retour des déplacés ou de ceux qui sont arrivés d'avoir accès
aux services sociaux de base. il y a évidemment l'épineux et récurrent problème
foncier que Beyani Chaloka a relevé. Les cas où des personnes sont interdites de
retour sur leurs terres. Les besoins exprimés par les familles d'accueil ou ceux
de leurs hôtes, pour faciliter leur intégration. L'émissaire des nations unis a
indiqué qu'au terme de sa mission, un rapport sera produit et transmis aux
nations unies. Et d'ajouter qu'une version dudit rapport sera remise au ministre
d'Etat, ministre des Affaires étrangères, qu'il a présenté comme le point focal
de sa mission. [...]




 




 




Bilan des
tueries de Duékoué / Après l'Onuci, la Croix-Rouge désavoue le FPI




 





L'Expression, Le Patriote, Nord-Sud -

Suite aux évènements malheureux survenus à
Duékoué le 20 juillet 2012, la Croix-Rouge de Côte d'Ivoire (CRCI) a noté que
certains journaux ont écrit et/ou fait sous entendre qu'elle aurait donné ces
chiffres relatifs à ces évènements. La Croix Rouge de Côte d'Ivoire (CRCI)
dément avec fermeté ces affirmations, et précise qu'elle n'a jamais dressé un
quelconque bilan de ces tristes évènements événements. Cependant tient-elle à
rappeler que depuis la survenue de ces évènements du 20 juillet dernier, comme
dans toutes les situations de violence, elle s'est toujours employée à répondre
aux besoins urgents des populations civiles affectées et cela de façon neutre et
impartiale. La Croix-Rouge de Côte d'Ivoire (CRCI), conjointement avec le comité
international de la Croix-Rouge (CICR) demande à la population en général et à
la presse en particulier de toujours continuer à faciliter le travail
humanitaire qui essentiellement vise à alléger les souffrances humaines. [...]




 




 




Des corps
retrouvés hier à Duékoué




 




Notre
Voie, Le Nouveau Courrier -
Deux
corps ont été retrouvés hier, lundi matin, à quelques mètres du site qui
abritait le camp des déplacés de Nahibly détruit par les Frci et dozos. Au dire
de nos sources sur place, l'un des corps est celui de Gui Dié Maurice. Natif du
village de Yorozon, cet homme âgé de 60 ans environ a été égorgé par ses
bourreaux. «Ici à Duékoué, on ramasse des corps chaque jour. On continue de tuer
les jeunes Wê qui ont été amenés par les Frci et dozos dans des camions lors de
l'attaque du camp. Ces personnes qui ne sont plus retournées à leurs familles
respectives sont tuées chaque nuit. A chaque jour son corps dans la ville de
Duékoué pourrait-on dire », indique l'une de nos sources. Des habitants
rapportent que dans la journée d'hier, des gendarmes venus de Daloa ont encerclé
une concession au quartier Carrefour de Duékoué. Dans cette cour qui
appartiendrait à une femme Dan, on signale la présence d'individus portant des
blessures et qui refuseraient d'aller se présenter à l'hôpital de Duékoué de
peur d'être découverts comme étant les meneurs des agressions ayant précédé
l'attaque du camp de Nahibly.




 




 




Drame à
San Pedro, hier : Une explosion fait 2 morts et 8 blessés




 




Soir Info,
Nord-Sud, Notre Voie -
Une
forte explosion s'est pro- duite, dans la matinée du lundi 30 juillet 2012,
entre 10h et 11h, dans une forge artisanale de fabrication de marmites située au
quartier Colombie, à San Pedro. Le bilan de cette explosion qui, au dire de
certains témoins, aurait fait trembler la terre sur plusieurs mètres, est de
deux morts, tous deux des enfants dont l'un est décédé sur le champ. L'incident
a également fait huit blessés dont deux cas graves. Selon les témoignages
recueillis sur les lieux, il s'agirait d'un obus, en aluminium apparemment, que
Camara Sory, propriétaire de la forge, aurait par ignorance mis à fondre pour en
faire des marmites. [...]




 




 




Rumeurs
d'attaques d'Abengourou : Des quartiers s'organisent en groupes d'autodéfense et
des populations fuient




 




Le
Nouveau Réveil -
Les mêmes
signes, dit-on, provoquent les mêmes effets. Sous le feu de rumeurs d'attaques
imminentes, la ville d'Abengourou connait quelques perturbations depuis quelques
jours. Au sud de la ville, dans les quartiers Adaou et Nouveau quartier, réputés
être de tendance Lmp (l'ex majorité présidentielle), des populations font leurs
valises. Adaou, faut-il le rappeler, fut le fief des miliciens et autres
étudiants de la Fédération Estudiantine de Côte d'Ivoire (Fesci) agissant sur
ordre présumé de leur secrétaire Mian Augustin. En janvier 2011, Kouamé Amoikon,
le premier adjoint au maire et son épouse, avaient été attaqués à domicile.
L'épouse avait succombé de ses blessures un mois après. Les assaillants font
courir le bruit que, cette fois ci, ils ne feront pas de quartiers à ceux qui ne
sont pas de leur bord. A l'Est, dans le quartier de Cafétou, où habiteraient
nombre de militants du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la
paix (Rhdp), des jeunes ont décidé de s'organiser. Ils mettent en place des
groupes d'éveil pour parer à toute éventualité. Cafétou est surtout connu pour
être un quartier Dioula. Les rumeurs folles qui font croire à des attaques de
partisans de l'ancien président Laurent Gbagbo sont d'autant prises au sérieux
que des cadres Lmp locaux ont juré par le passé qu'ils n'accepteront jamais le
pouvoir du président Alassane Ouattara soutenu par le Rhdp. Parmi eux,
figureraient l'ancien ministre Assoa Adou et le richissime Planteur Sansan
Kouao. [...].




 




 




Rumeurs
de déstabilisation du pouvoir depuis Agboville : Le FPI réclame un forum sur la
sécurité




 




L'Inter
-
La fédération du Front Popu-
laire Ivoirien (Fpi) d'Agboville a réclamé l'organisation pressante d'un «forum
sur la sécurité
» dans le département. Hier lundi 30 juillet 2012 face à la
presse, Boka Serges Edgard, secrétaire fédéral du FPI, a été catégorique. «Nous
recommandons la tenue de ce forum, car nous voulons que soient débattues, toutes
les questions relatives à la sécurité
», a déclaré le patron du Fpi à
Agboville. Selon lui, ce forum serait le créneau par excellence où des «mesures
idoines
» seraient prises pour un meilleur «environnement sécuritaire».
Boka Serges a enfin plaidé pour l'ouverture de ce forum qui devrait selon lui,
permettre « une meilleure collaboration » entre les FRCI, la police et la
gendarmerie. Il affirme en effet, que des responsables Frci soutiennent ne pas
faire «confiance» à la gendarmerie. Cette situation ne «facilite»
pas la sécurisation des populations. En témoigne dit-il, «la recrudescence
des agressions
». [...]




 




 




Un
commandant FRCI fait de graves révélations : « Les miliciens et mercenaires
préparent une guerre de 77 jours »




 




Le Jour
plus –
L'ex-Chef de l'Etat,
Laurent Gbagbo, connaît une véritable désillusion. En effet, en prison à la
Haye, la liberté provisoire lui a été refusée. Bien plus, dans une de ses
déclarations, l'ancien Procureur de la Cour pénale internationale indiquait que
les charges contre Laurent Gbagbo étaient suffisamment graves pour qu'ils
puissent s'en sortir. Depuis, les refondateurs trainent davantage encore leurs
pieds pour aller à la table de négociation avec le pouvoir. Ce qui n'est pas
sans menace pour le processus de réconciliation nationale. Pour les pro-Gbagbo,
un putsch demeure, aujourd'hui la seule alternative. Ils sont donc dans une
logique de déstabilisation. Après, les opérations ''Esaïe 60, lapin'', c'est une
guerre de 77 jours qu'ils brandissent. En tout cas, selon les révélations d'un
Commandant FRCI ayant requis l'anonymat, les miliciens et autres mercenaires
préparent activement une offensive. Notre informateur indique qu'il y a eu fuite
d'informations parce ces activistes LMP ont été infiltrés. « Nous sommes au
courant du complot que pré- parent dans l'ombre les miliciens et autres
mercenaires libériens ». A l'en croire, ces ennemis de la paix préparent une
guerre de 77 jours ni plus ni moins. La source rapporte également que la fin des
violents mouvements de reconquête du pouvoir est prévue dans la quatrième
semaine du mois d'octobre 2012. « Ils espèrent en finir avec cette crise qu'ils
prépareraient activement, probablement vers la fin du mois d'octobre. [...]





 





 





Réconciliation nationale / Le Premier Ministre Charles Konan BANNY (Pdt Cdvr) :
«  Je ne suis pas un refuge pour ceux qui sont sous mandat d'arrêt international
»




 




Le Jour
plus –
Le président de la
Commission Dialogue Vérité et Réconciliation (CDVR), le Premier Ministre Charles
Konan Banny a reçu le vendredi 27 juillet dernier en sa résidence de Cocody, à
Abidjan, une délégation de la Plate-forme pour la recherche de la paix et la
cohésion sociale. Conduite par son président, Me Fofana Inza, la Plate-forme qui
a eu à mener des activités sur le terrain de l'Ouest brûlant a tenu à en faire
un bilan au patron de la réconciliation ivoirienne afin de recueillir ses
conseils et ses bénédictions. Toute chose que n'a pas manqué de donner Charles
Konan Banny qui a estimé que « ce mois saint du jeûne du Ramadan » est bien
choisi pour songer à fond à la réconciliation des Ivoiriens. Il s'agissait aussi
pour Me Fofana Inza d'avoir des directives de la part du président de la Cdvr
pour la poursuite des activités car cette semaine, des kits de sensibilisation
seront distribués aux Ong associées et réunies au sein de quinze Plateformes sur
l'ensemble du territoire national. (...). Le Premier Ministre Charles Konan Banny
a félicité et encouragé Me Fofana Inza et sa structure pour « l'engagement des
uns et des autres dans ce processus vital, délicat dans lequel le pays est
engagé ». Charles Konan Banny a estimé que le travail de réconciliation en cours
est « un travail pour les générations à venir ». Il a affirmé que le « pari (de
tous les Ivoiriens) est que notre pays existe ou sombre ». « Ce n'est pas une
chimère mais la République, l'Etat et l'administration peuvent ne plus exister
», a inter- pellé l'ex-Premier Ministre ivoirien d'où la nécessité de prévoir un
certain nombre d'attitudes et de réactions des masses. « Tout dépendra de ce que
nous voulons faire de notre pays (car) les périls sont réels », a insisté le
président de la Cdvr. (...) Il a toutefois réitéré que la justice républicaine
fera son travail car la Cdvr a pour crédo d'action, « ni vengeance, ni impunité
». « Mon rôle, a-t-il expliqué, c'est de rencontrer tout le monde » faisant
référence au sou- hait de Charles Blé Goudé de le rencontrer même s'il affirme :
« Je ne suis pas un refuge pour ceux qui sont sous mandat d'arrêt international
» [...]




 




 





Réconciliation nationale : Le mécanisme bientôt expliqué en langues nationales




 




L'Inter
-
Des speakers en langues
nationales qui interviennent à la Rti ont été instruits sur les missions de la
Commission dialogue, vérité et réconciliation(Cdvr). La formation, qui s'est
tenue au siège de la Cdvr le vendredi 27 juillet 2012, avait pour but de les
amener à s'approprier le fonctionnement de l'institution, sa méthodologie pour
réussir sa mission et son programme d'actions. Les participants ont d'abord
regardé un film sur la réconciliation nationale, qui a été suivi d'échanges. Il
s'agissait par cette projection de souligner la nécessité d'aller à la
réconciliation. Par la suite, les speakers ont été instruits sur l'organisation,
le fonctionnement de la Cdvr et les grandes phases du processus de
réconciliation. Il leur a été expliqué que la Cdvr a, entre autres missions, de
faire la lumière sur les violations massives des droits de l'homme qui ont eu
lieu à un moment donné dans notre pays ; la finalité étant d'amener les
populations à réapprendre à vivre ensemble. Au sortir de la séance de formation,
les participants devraient être outillés pour mieux véhiculer en langues
nationales les messages relatifs à la réconciliation et à l'institution en
charge de conduire le processus. Ils se sont dits satis- faits de la rencontre
et souhaité qu'une telle initiative soit répétée et étendue à bien d'autres
organisations et groupements professionnels.




 




 




Bongouanou
/ Campagne de mobilisation du RDR :

La délégation empêchée de livrer son
message




 




Le Jour
plus –
Samedi dernier, une
délégation du Rassemblement des Républicains (RDR), conduite par madame Soukoulé
envisageait de livrer un message aux militants de Bongouanou. Cette mission
s'inscrit dans le cadre d'une campagne de mobilisation initiée par la direction
de ce parti. Malheureusement, des militants se sont opposés à la tenue de la
rencontre prévue pour se tenir au foyer des jeunes de la ville. A l'arrivée de
la délégation à Bongouanou, l'ambiance était surchauffée. Il y régnait une forte
tension. Atmosphère qui a poussé les membres de la délégation à se retrancher à
la résidence du préfet. Les différentes parties y ont été convoquées afin de
comprendre ce qui se passait. Les militants ont à l'occasion fait remarquer
qu'ils ne veulent plus de leur départemental Kouao N'Gaza Richard. Ils ont
indiqué lors des échanges à la résidence du préfet qu'ils empêcheront la
délégation de livrer son message tant que ce départemental n'aura pas été démis
de ses charges. Ils lui reprochent bien de choses pour lesquelles ils
soutiennent avoir écrit à la direction de leur parti sans suite. [...]




 




 




Mairie de
Yopougon : Le maire chasse les militants du Fpi de leurs bureaux




 




Notre Voie
-
Le maire de la commune de
Yopougon, Yao Yao Bertin, veut vraiment en découdre avec certains de ses
collaborateurs. Leur péché, c'est de militer au sein du Front Populaire Ivoirien
(Fpi). Après les avoir démis de leurs fonctions respectives de chefs de service,
il veut les pousser à la démission. La stratégie trouvée, c'est l'humiliation.
Ces agents soupçonnés d'être les pro-Gbagbo ne disposent plus de bureaux. Ils
errent dans la cour de la mairie comme de simples visiteurs. L'autre humiliation
se situe au niveau des rapports entre les nouveaux embauchés et les anciens. Les
nouveaux venus, qui sont d'ailleurs les parents du maire, selon nos sources,
n'ont aucun égard pour leurs devanciers qui, pourtant, ont le plus d'expérience
qu'eux. Tout ceci se passe au nez et à la barbe du maire Yao Yao Bertin qui
ferme les yeux là-dessus. « Le maire oublie qu'il est en train de continuer le
mandat du FPI à la tête de la commune de Yopougon. Garder dent contre les
militants de ce parti ne saurait être toléré », a rappelé un agent sous le
couvert de l'anonymat.