REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU 31 JUILLET 2012

31 juil 2012

REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE DU 31 JUILLET 2012







COTE
D'IVOIRE : A Lomo nord, l'Onuci détruit des mines antipersonnel




 




Koaci.com
(30/07/2012) – L'Opération des
Nations Unies en Côte d'ivoire et le Service d'actions anti mines des Nations
Unies (UNMAS), en collaboration avec l'Organisation non-gouvernementale
britannique (The Halo Trust), ont procédé le 26 juillet 2012 à la destruction de
munitions et de mines antipersonnel à Lomo Nord, dans le département de Toumodi,
à 57 km de Yamoussoukro. « Cette destruction est un signal fort pour le
gouvernement qui traduit la volonté de celui-ci à respecter ses engagements
internationaux. La Côte d'ivoire a en effet ratifié la Convention d'Ottawa sur
l'interdiction de l'emploi, du stockage, de la production et du transfert des
mines antipersonnel depuis le 30 juin 2000 », a estimé le commissaire Djokohi de
la Commission Nationale de lutte contre la prolifération illicite des armes
légères et de petits calibres (COMNAT-LPC). Selon le commissaire Djokohi, cette
destruction de ces engins est un soulagement, car ils constituent un danger
permanent pour les populations, particulièrement les enfants. Charles Frisby de
l'UNMAS qui a supervisé l'opération a, pour sa part, fait savoir que cette
action s'inscrit dans le cadre plus large de la problématique de la gestion et
de la sécurisation des stocks de minutions. M. Frisby a, par ailleurs, souligné
que le programme mis en œuvre en Côte d'ivoire est un projet pilote qui comprend
la réhabilitation des dépôts de munitions ainsi que la formation des personnes
en charge de ces infrastructures. Evoquant les actions de la mission, M. Frisby
a soutenu que l'ONUCI s'était engagée à appuyer et à aider le pays à réaliser
l'objectif qui est la destruction totale du stock existant. « Aujourd'hui, nous
voyons l'aboutissement de ce projet du fait que l'UNMAS l'a soutenu et a apporté
toute l'expertise requise », a-t-il souligné. Selon le colonel Léon Assamoi
Djezou, Chef de la Division Logistique de l'état-major général des Forces
républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), la destruction de mines antipersonnel
prendra fin au mois d'août prochain.




 




 




Liberia: 4
nouvelles arrestations après une attaque meurtrière en Côte d`Ivoire




 




AFP
(30/07/2012) – MONROVIA, Le
gouvernement libérien a annoncé lundi l`arrestation de quatre personnes
soupçonnées d`être impliquées dans l`attaque meurtrière qui avait fait début
juin au moins dix huit morts dont sept casques bleus nigériens dans le Sud-Ouest
ivoirien, une région frontalière du Liberia. Ces nouvelles arrestations font
suite à des enquêtes menées auprès de trois personnes arrêtées le 13 juillet
dans le cadre de la même affaire, indique un communiqué gouvernemental. "Le
gouvernement libérien a informé celui de Côte d`Ivoire de ces arrestations",
ajoute le texte. L`attaque du 8 juin dans le Sud-Ouest ivoirien avait fait au
moins 18 morts, dont sept Casques bleus nigériens, et a été attribuée par le
pouvoir ivoirien à des fidèles de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo basés
au Liberia. Le refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire d`Alassane Ouattara
à la présidentielle de novembre 2010 avait plongé la Côte d`Ivoire dans une
crise post-électorale (décembre 2010-avril 2011) qui a fait quelque 3000 morts.
M. Gbagbo, arrêté le 11 avril 2011 à Abidjan, est détenu à La Haye par la Cour
pénale internationale (CPI) qui le soupçonne d`être "co-auteur indirect" de
crimes contre l`humanité pour son rôle pendant la crise. Des partisans de M.
Gbagbo se sont réfugiés au Liberia après sa chute et des mercenaires libériens
ont également participé aux combats lors du conflit post-électoral en Côte
d`Ivoire. L`organisation Human Rights Watch a indiqué dans un rapport en juin
que ces combattants traversent souvent la frontière libérienne pour mener des
raids meurtriers en Côte d`Ivoire.




 




 




COTE
D'IVOIRE : Abobo, Massa et Rasta devant Ange Bernard Kessi




 




Koaci.com
-
Les deux éléments des Forces
républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) interpellés vendredi dernier à Abobo par
la police militaire suite à une fusillade dans l'immeuble des impôts seront
bientôt devant le commissaire du gouvernement, Ange Bernard Kessi, a-t-on appris
d'une source proche du camp génie d'Adjamé. Cette source affirme par ailleurs
que le commandant Abdoulaye Kouyaté dit « Rasta » et son acolyte Abdoulaye Koné
dit « « Massa » ont été entendus par la gendarmerie nationale quelques heures
après leur arrestation à Abobo. C'est après cette audition que la hiérarchie
militaire aurait décidé de les conduire devant Ange Bernard Kessi. Il convient
de rappeler que « Rasta » et occupait illégalement avec ses hommes l'immeuble
des Impôts d'Abobo situé non loin du centre d'action culturelle de ladite
commune. Le second se réclamant proche du patron de la sécurité d'Abobo,
Gaoussou Koné dit Jah Gao a été arrêté pour son implication dans la mort de deux
autres éléments des FRCI au moment du démantèlement du camp de « Rasta » à qui
il était venu porter main forte. Espérant que la police militaire poursuivra son
action de démantèlement des camps de fortune, elle certainement informée de ce
que Wattao occupe encore à ce jour le domicile d'un privé qu'il refuserait de
restituer à son propriétaire.




 




 




Dembélé
Balla chef-adjoint des dozos de Duékoué: « Ceux qui nous critiquent savent ce
qu'ils ont fait »




 





Connectionivoirienne.net

(30/07/2012) : Entretien réalisé par Kra Bernard L'Expression




Certaines
populations affirment que les dozos étaient en première ligne lors de l'attaque
du camp de Nahibly. Que pouvez-vous répondre ?




Je ne peux
pas répondre par l'affirmative ou par la négative. Nous avons un système de
rotation qui fait que certains de nos éléments viennent de la brousse pour venir
monter la garde en ville. Nous sommes 11 groupes et la majorité des dozos sont
des planteurs. Nous avons un système de rotation qui fait que tous les 20 jours,
chaque dozos vient monter la garde pendant deux jours à Duékoué et retourne dans
sa plantation. Si des dozos sont en route pour la ville et se rendent compte
qu'il y a des affrontements en un lieu, dans leur mission de sécurisation, il
est de leur devoir de s'arrêter pour voir ce qui se passe. Je peux vous dire, en
tant que responsable, que les dozos n'ont rien à avoir avec ce qui s'est passé
au camp de Nahibly.




Si votre
mission est de sécuriser les populations, pourquoi vos éléments ne sont pas
intervenus pour stopper les tueries du camp de Nahibly ?




Il y avait ce
jour là sur les lieux les éléments de la force régalienne que sont la
gendarmerie, la police, les Frci et même les forces impartiales. A partir de cet
instant, les dozos ne pouvaient plus intervenir en prenant le devant des choses.




 




Les dozos
sont abondamment cités dans plusieurs vilaines affaires. Que faites-vous pour
extirper les mauvais grains de vos rangs ?




Bien avant
les événements de Nahibly, nous avons commencé à déshabiller et désarmer
systématiquement les dozos qui ne disposent pas de carte.




Que
faut-il faire selon vous, pour que la population ait à nouveau confiance aux
dozos ?




J'ai
communiqué tous mes numéros de téléphone dans tous les campements Wê. Je suis
pour la réconciliation. Les dozos ne sont pas là pour faire la guerre pour
entacher la gouvernance du président Ouattara.




Les dozos
sont originellement basés au Nord. Comment se fait-il qu'aujourd'hui il y a des
dozos Wê, Baoulé, Burkinabé, Guinéens etc.?




Ici à
Duékoué, les dozos sont tous des planteurs. Aujourd'hui Le Dozoya (Ndlr: la
profession de dozos) peut être assimilé aux sociétés de gardiennage. Les bandits
ont trop sévi dans les campements qui étaient sans défense. Pour un sac de
cacao, les planteurs étaient sous a menace permanente des bandits. C'est
pourquoi plusieurs planteurs ont intégré la confrérie pour se protéger et
protéger leurs récoltes.




Les dozos
sont accusés d'occuper illégalement les champs des autochtones Wê. Que
pouvez-vous répondre ?




Ce sont des
histoires. Ces affirmations sont loin de refléter la réalité.




Quelles
sont vos relations avec les autochtones Wê ?



C'est vrai que les Wê disent avoir peur des
dozos, mais avant la crise post-électorale, beaucoup de jeunes autochtones
étaient armés et avaient érigé des barrages civils sur les routes des villages
et campements et rançonnaient ou expropriaient les populations allogènes. Ils
savent ce qu'ils ont fait dans les villages et campements; c'est pourquoi ils
ont peur d'y retourner. Dans la ville de Duékoué, nous n'avons aucun problème.
C'est dans les campements que le problème se pose. Les autochtones qui ont causé
des torts aux allogènes ont simplement peur des règlements de comptes. C'est
pourquoi ils refusent de retourner dans leurs villages. Mais nous ne sommes même
pas dans les schémas des règlements de comptes. Nous sommes là pour les voleurs
et les coupeurs de route, pas pour terroriser une communauté donnée.