REVUE DES MEDIAS DU 26 JUILLET 2012

26 juil 2012

REVUE DES MEDIAS DU 26 JUILLET 2012






L'Onuci
lance l'opération de déminage à TOUMODI




 




L'Inter
-
L'Opération des Nations
Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), en collaboration avec les autorités ivoiriennes,
organise une cérémonie de destruction des mines antipersonnel utilisées par les
belligérants lors de la crise postélectorale, ce jeudi, 26 juillet 2012 à 14h à
Lomo Nord, non loin de Toumodi. Cette opération de déminage est pilotée par le
Service d'action anti-mines des Nations Unies (UN Mine Action Service, UNMAS).




 




 




Interview/
Alassane Ouattara sur TV5 : ''Duekoué, nul ne sera épargné ; Je ne veux pas de
distinction entre Ivoiriens''




 




Le Mandat,
Le Patriote, Fraternité Matin, L'Inter, Soir Info -

Le président Alassane Ouattara était sur le plateau de TV5 Monde. (...)




M. Alassane
Ouattara, on l'a vu; la réconciliation, vaste concept, est un vain mot pour
l'instant. Est ce que la Commission dialogue vérité et réconciliation a vraiment
les moyens de travailler, depuis un an ?




ADO :
Tout à fait, la réconciliation est une chose complexe. Vous savez, elle ne se
décrète pas. Il faut vouloir la réconciliation. En ce qui me concerne, j'ai fait
tout ce que je peux. J'ai demandé au FPI son entrée au gouvernement, ils l'ont
refusé. Je les ai reçus pour les encourager à aller aux élections législatives,
ils ne l'ont pas accepté. Nous avons créé un cadre de dialogue auquel ils ont
préféré participer comme observateurs. Mais, nous continuons. Je continuerai de
tendre la main. Je suis le président de tous les Ivoiriens. Je ne veux pas de
distinction entre les Ivoiriens, donc je continuerai ma volonté de
réconciliation.




(...)




 




Justement, à
propos de réconciliation on l'a vu ; Duekoué est devenue un véritable symbole.
Cette ville de l'ouest a de nouveau été le théâtre de sanglant affrontement. Des
ressortissants de Duekoué, résidant à Paris, vous interpellent. Quelle est votre
réponse ?




ADO :
Les Ivoiriens doivent être traités sur le même pied d'égalité. Il n'existe pas
plusieurs catégories d'Ivoiriens. Je suis contre cela, et je pense que je l'ai
plus d'une fois démontré. Maintenant, ce qui s'est passé à Duekoué, est parti
d'un acte criminel que je condamne. Un groupe de populations a voulu se venger,
ceci est inadmissible. On ne peut pas se faire justice soit même, donc je
condamne la violence. Et j'ai mis en place une commission d'enquête. Nous aurons
ses conclusions bientôt. Et nul ne sera épargné, je le répète. La commission
d'enquête que j'ai créée, il y a de cela six mois, va rendre les conclusions de
son enquête dans quelques jours. Nous allons en tirer toutes les leçons. Tout le
monde passera devant la justice, sans aucune exception. [...]




 




Violences
à Duekoué / Anne Désirée Ouloto : "Les populations n'ont jamais accepté les
camps de déplacés"




 




Fraternité
Matin – (...)




Selon
vous, quel est le problème à Duékoué ?




Anne
Désirée Ouloto :
En fait,
j'attends de m'y rendre pour avoir une idée claire sur la question. Mais, ce que
je sais déjà, c'est que les problèmes viennent de ces camps que les populations
elles-mêmes n'ont jamais acceptés. Je tiens à rappeler que le ministre des
Mines, du Pétrole et de l'Energie, Adama Toungara, fils de Duékoué et dont la
résidence n'est pas loin du camp de Nahibly, avait attiré l'attention du
gouvernement et des responsables de l'Onuci sur le danger que constituait ce
camp pour la région. Aujourd'hui, les faits lui donnent malheureusement raison.
Ceci étant, nous savions tous, depuis longtemps, que ce camp abritait des
miliciens armés. Mais, nous avons le sentiment que l'Onuci s'est laissée
elle-même dépassée par les évènements.




L'Onu a
dit aussi que la sécurité du camp incombait au gouvernement...




Anne
Désirée Ouloto :
Ce n'est
pas le gouvernement qui a construit ce camp. A ce titre, il ne lui revient pas
d'en assurer la sécurité. C'est une incohérence. Et nous disons tout simplement
que l'Onuci n'avait pas à construire ce camp qui, en définitive nuit aux
populations plus qu'il ne leur sert. Je pense que Nahibly pouvait, à la limite,
être un camp de transit. Parce qu'en même temps qu'on demande au Liberia de
démanteler les camps et encourager les réfugiés à revenir en Côte d' Ivoire, l'Onuci
entretient un camp à l'intérieur même du pays. Je considère cette situation
comme une insulte au gouvernement. Nous ne devons pas accepter que des
populations qui sont à quelques mètres de leur lieu d'habitation soient
maintenues dans un camp. Il était plus judicieux de leur donner de quoi vivre
digne- ment dans leurs maisons. [...]




 




 




Situation
à Duékoué :
Le Fpi demande
une commission d'enquête




 




Fraternité
Matin, Le Jour plus –
Le Front
populaire ivoirien, par la voix de son secrétaire général, Laurent Akoun, a
demandé la mise sur pied d'une ''commission d'enquête crédible''
pour faire la lumière sur l'attaque du site des déplacés de Nahibly, dans la
ville de Duékoué. C'était, au cours d'un point de presse qu'il a animé à Cocody
au quartier général de l'ex-Président, Laurent Gbagbo. Pour le secrétaire
général du Fpi, cet acte ne doit pas rester impuni. C'est pourquoi, il exige
dans ''l'immédiat, des sanctions contre les autorités ministérielles et
administratives en charge de la sécurité et la défense ; la démission du
gouvernement ; le démantèlement de la bande à Ourémi, véritable nœud de la
sécurité et de la défense''
. [...]




 




 




Evénements
de Duékoué / La pression s'accentue : Le FPI réfute la mise en garde du
gouvernement et exige sa démission




 





L'Intelligent d'Abidjan, Le Temps, L'Expression, Soir Info, Notre Voie -

Le Front populaire ivoirien à la suite d'autres organisations s'est prononcé
mercredi, sur le drame survenu le vendredi 20 juillet 2012 au camp des déplacés
de Nahibly, près de Duékoué. C'était au cours d'une conférence de presse tenue
au QG d'Attoban.




La position
du parti face aux faits mais aussi la réponse du FPI à la mise en garde du
gouvernement sur l'exploitation des événements à des fins politiques étaient au
menu. (...) Nous ne nous sentons pas concernés'', lui a rétorqué Laurent Akoun au
cours de la conférence de presse. (...) Pour le FPI, la situation qui prévaut à
Duékoué est l'aboutissement d'un certain nombre d'attitudes et de paroles tenues
par des autorités proches du pouvoir. Il cite le secrétaire général du Rdr,
Amadou Soumahoro, dont l'intention était ''d'aseptiser et de nettoyer'' l'Ouest
après les attaques de Taï. Pour le Front Populaire Ivoirien, aussi bien les
autorités ivoiriennes que l'ONUCI sont responsables de ce drame par leur
légèreté. Il accuse même ces deux entités d'être de connivence dans la gestion
de ces évènements. Selon Laurent Akoun, cette attaque du camp de Duékoué obéit à
une logique d'expropriation des planteurs nationaux au profit de colons de la
sous-région. C'est à en croire le FPI, l'une des facettes de la guerre du cacao
engagée par les multinationales du négoce. Au regard de tout ce qui précède, le
FPI a formulé des exigences. Entre autres, des sanctions contre les autorités
ministérielles et administratives en charge de la Sécurité et de la Défense, la
mise en place d'une commission d'enquête crédible, la démission du Gouvernement
pour incompétence avérée et le démantèlement de la bande à Amadé Ourémi. Du nom
du chef de milice d'origine burkinabé qui sévit dans la réserve du Mont Péko.
[...].




 




§        

Le FPI accuse le régime Ouattara et l'ONUCI
de génocide –
L'Inter, Le
Nouveau Courrier, Le Nouveau Réveil




 




§        

Evènements de Duékoué : Le FPI dévoile son
plan pour la révolte des Wê –

Le Patriote




 




 




Affaire
"211 morts à Duekoué" Rien que de l'intox!




 





L'Expression -
Il y aurait eu
211 tués et plus de 1.000 disparus dans l'attaque du camp de Nahibly à Duékoué.
C'est le bilan macabre dressé par le doyen des cadres Wê au cours d'une
conférence de presse organisée mardi à Cocody. Selon Nahi Doho, ce décompte
macabre aurait été réalisé par des « sources » proches de la Croix rouge et de
l'Onuci. Le doyen d'âge va plus loin en annonçant que ce bilan pourrait
s'alourdir. « Ce chiffre n'est rien. Il va s'alourdir dans les heures et jours à
venir, car il y a des milliers de personnes dont nous sommes sans nouvelles », a
défendu Nahi Doho qui avait à ses côtés le vice- président du conseil général de
Duékoué, Tcheidé Jean. Nous avons tenté de vérifier ces chiffres auprès des
sources citées par les cadres de Duékoué. Un volontaire de la Croix rouge a nié
en bloc ces informations fantaisistes. « Nous n'avons pas ramassé de cadavres
dans le camp de Nahibly. Le chiffre de 211 morts est archi-faux           »,
soutient mordicus notre informateur. Au siège de cette Ong à Duekoué, on se mure
dans un silence troublant. Ce mutisme, selon plusieurs sources, est lié à la «
bourde » commise pendant la crise postélectorale. Cette organisation
internationale et Caritas (une structure catholique) avaient avancé le chiffre
de 800 autochtones guéré tués par les Frci pendant la crise postélectorale. Ces
allégations n'ont jamais été confirmées par une enquête sur le terrain. La
stratégie des cadres wê est connue : salir le président Ouattara au moment où il
doit croiser son homologue français




 




 




Cohésion
sociale / Evénement de Duékoué : Soro veut " convoquer " Banny à l'hémicycle




 




Fraternité
Matin, Le Mandat –
Ce sont 236
députés présents hier, à la salle des conférences du Ministère des Affaires
étrangères qui ont pris part à la clôture de la 1ère session
ordinaire de l'Assemblée nationale, caractérisée par le discours de leur
président, Guillaume Soro. Faisant une incursion dans l'actualité brûlante avec
les tueries de Duékoué, le président de la deuxième institution de la Côte
d'Ivoire a déploré les derniers massacres de Bahibly. ''Ce sont des morts de
trop''
, s'est-il indigné, avant de souligner que ''ces morts commandent
que nous nous impliquions tous et mieux aux côtés du Président de la République,
du gouvernement et de la Commission
 dialogue, vérité et
réconciliation''
. Pour une plus grande visibilité des actions de cette
Commission par les élus du peuple, Guillaume Soro compte ''convoquer''
Charles Konan Banny, son président, à l'Assemblée nationale. ''Ce sera avec
plaisir que nous solliciterons le président de la Cdvr...pour partager
avec nous la stratégie de consolidation de la cohésion sociale telle que pensée
et mise en œuvre par sa Commission,
'' déclare-t-il. [...]




 




 




Situation
sociopolitique / Réconciliation nationale : La CPC opposée à une rencontre entre
Banny et Blé Goudé




 





L'Intelligent d'Abidjan, L'Expression -

La Coalition pour le changement (Cpc) juge d'un mauvais œil une éventuelle
rencontre entre le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation
(Cdvr) Charles Konan Banny et le chef de file du Congrès panafricain des Jeunes
Patriotes (Cojep) Charles Blé Goudé. Son président par intérim Constant Koffi
l'a exprimé le mercredi 25 juillet 2012 au cours d'une conférence de presse aux
Deux-Plateaux. Le président par intérim de la Cpc a félicité le président de la
Cdvr pour les actes qu'il pose dans le sens de la réconciliation des Ivoiriens.
Mais Constant Koffi a marqué son refus quant à la volonté de Charles Konan Banny
d'avoir une rencontre avec Charles Blé Goudé. La tenue d'un tel rendez-vous
sollicité par le président du Cojep, constituerait selon lui une insulte aux
3000 victimes de la crise postélectorale. «Blé Goudé qui a encore les mains
dégoulinantes du sang des 3000 morts de la crise post-électorale ne peut se
présenter aujourd'hui aux yeux des ivoiriens comme un agneau innocent. Sa
démarche est plutôt une provocation et une insulte à la mémoire des milliers de
jeunes arrachées à l'affection des siens suite à ses mots d'ordre (article
125)», a indiqué le successeur de Touré Mamadou pour qui Blé Goudé ne doit avoir
que la justice comme interlocuteur. Le président par intérim de la Cpc a par
ailleurs invité le Procureur de la République a donné une suite à la plainte que
sa structure a porté contre Charles Blé Goudé, Maguy le tocard, Damana Pickass,
William Atteby, Mao Glofléï, Mian Augustin, Kacou Brou, dit KB, Serges Koffi dit
STT et Bouazo Yoko Yoko.