REVUE DES MEDIAS DU 03 AOUT 2012

3 aoû 2012

REVUE DES MEDIAS DU 03 AOUT 2012







Média /
Albert Koenders : "Le travail des journalistes est crucial pour aider les
populations".




 




Fraternité
Matin, Le Jour plus -
Le
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte
d'Ivoire, Albert Koenders, a, à sa demande, été reçu, par le ministre de la
Communication, Diakité Coty Souleïmane, à son cabinet. Pendant une heure,
environ, Diakité Coty et son hôte ont passé en revue les problèmes des médias
ivoiriens et les solutions susceptibles de faciliter le processus de
réconciliation nationale. « Pour les Nations unies, la communication
constitue un des aspects les plus importants dans un pays qui sort de crise.
Vous savez, quand il y a beaucoup de rumeurs dans un pays, quand il y a la
nécessité d'avoir des débats sur la politique, la sécurité, la communication
devient très importante. Le travail que vous faites est crucial pour aider les
populations à comprendre ce qui se passe, pour faire leur propre choix »,
a
déclaré le patron de l'Onuci, à sa sortie d'audience. Albert Koenders dit
avoir parlé avec le ministre de la Communication, de la possibilité de songer à
aider les médias à mieux jouer leur rôle. Pour cela, il affirme que les Nations
unies sont prêtes à fournir l'assistance nécessaire qu'il faut, en termes de
renforcement de capacités, et de redynamisation des programmes des médias. Le
patron de l'Onuci pense aussi, à la création d'une radio de       proximité à
Duékoué pour permettre à toutes les communautés d'être bien informées.




Le ministre
de la Communication s'est réjoui de la démarche du chef de la Mission onusienne
en Côte d'Ivoire. Diakité Coty Souleïmane a reconnu que Onuci-Fm apporte
beaucoup à la Côte d'Ivoire. « Je pense que cette radio est écoutée par
toutes les tendances politiques
», a-t-il insisté. Pour lui, il est urgent de
renforcer la coopération avec le système des Nations unies à travers l'Onuci. Le
ministre de la Communication affirme croire beaucoup aux radios de proximité. Il
compte faire en sorte que toutes ces radios soient opérationnelles. [...]




 




                   Sur le même sujet :




 




→ Médias
et Réconciliation / Koenders (Patron de l'Onuci) "Beaucoup de rumeurs..."

– L'Expression




 




→ Presse
nationale : après la récente crise de Duékoué,  Bert Koenders annonce son appui
aux médias locaux
– L'Inter




 





Décrispation : L'Onuci œuvre pour une radio de la paix à Duékoué

- Le Nouveau Courrier




 




 




Attaques de Nahibly / L'Onuci attend
le rapport préliminaire




 





Fraternité Matin, L'Inter, Le Patriote –

Kenneth Blackman, porte-parole adjoint de
l'Opération des Nations unies pour la Côte d'Ivoire a animé, hier, son
traditionnel point de presse, au siège de la Mission à Sebroko. Il a laissé
entendre que la situation sécuritaire à l'ouest demeure tendue. C'est pour-
quoi, affirme-t-il, «les forces de l'Onuci continuent de faire des
patrouilles, ensemble avec les Forces républicaines de Côte d'Ivoire, de jour
comme de nuit, dans la ville et aux alentours. »
Ainsi, sur le plan
national, le porte-parole adjoint de la Mission onusienne ajoute que «les
contingents de l'Onuci ont effectué, la semaine dernière, 1555 patrouilles
terrestres et aériennes
». Kenneth Blackman insiste, aussi, sur le fait que
les unités de police font également des patrouilles régulières dans les villages
d'accueil des personnes déplacées, en vue d'assurer leur sécurité. Il a invité
les autorités ivoiriennes à prendre des mesures rigoureuses pour assurer la
protection de ces personnes. S'agissant de l'attendue du camp de Nahibly
intervenue le 20 juillet qui a fait plusieurs morts, le collaborateur d'Albert
Koenders rappelle que « la commission d'enquête de l'Onuci se trouve dans la
dernière phase de son investigation et attend un rapport préliminaire au
cours de la semaine prochaine. »




Le
conférencier, au nom du Représentant spécial du Secrétaire général de l'Onu,
Albert Koenders, a lancé un vibrant appel aux leaders politiques, au
gouvernement afin d'instaurer le dialogue entre les différentes communautés pour
ramener rapidement la quiétude dans les zones de l'ouest. Dans le cadre du suivi
des conditions de détention et de la situation judiciaire des détenus, Kenneth
Blackman a informé qu'une délégation de la Division des droits de l'homme a pu
s'enquérir des conditions de détention de 15 des 41 personnes extradées du
Liberia et transférées à Bouna, le 4 juillet et que leurs conditions de
détention sont acceptables.




 





                   Sur le même sujet :




 





Kenneth Blackman, porte-parole adjoint de l'Onuci : la situation sécuritaire
reste tendue à l'Ouest »
-
Nord-Sud





 





 





Korhogo: L'ONUCI initie les enfants aux valeurs de
la culture de la paix




 




AIP, L'Expression,


Soir Info

-
Korhogo, A l'initiative de
l'ONG `Le grenier international`, le bureau de l'information publique de
l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a instruit, mercredi à
Korhogo, 40 enfants âgés de sept à 16 ans, aux valeurs de la culture de la paix
et de la citoyenneté. La présidente de l'ONG, Ouattara Salimata a indiqué que
l`atelier vise à inculquer à ces enfants la notion de paix et de tolérance,
parce qu'ils résident dans un quartier où des adolescents de leur âge ont
constitué des groupes d'auto-défense et s'adonnent couramment à la bagarre. Au
cours de cette session d'échanges, l'accent a été mis sur la notion d'égalité et
de liberté des citoyens ainsi que sur sept valeurs essentielles de la culture de
la paix à savoir, la démocratie, les droits de l'homme, la non-violence, la
tolérance, la solidarité, la protection de l'environnement et le droit. puis,
les enfants ont été organisés en sept groupes pour présenter des sketchs en
rapport avec les sept valeurs de la culture de la paix et de la citoyenneté. Le
chargé de l'information et du plaidoyer, Bakary Bakayoko, formateur de
l'atelier, a indiqué que cette activité s'inscrit dans la mission du bureau de
l'information publique qui consiste à promouvoir la paix et la réconciliation.
Il juge nécessaire l'enseignement des valeurs de la culture de la paix et de la
citoyenneté à la base parce qu'un citoyen épris de toutes ces valeurs sera un
citoyen bien formé.





 





 





Extradition des présumés tueurs des 7 casques bleus : Ouattara et Sirleaf
trouvent un accord




 





L'Expression, L'Inter, Le Jour plus, Soir Info, Le Quotidien d'Abidjan, Le
Mandat -
Les 4 présumés tueurs
des 7 casques bleus nigériens seront bientôt devant la justice ivoirienne. Dès
leur capture au Libéria, le président Ouattara avait déjà demandé leur ex-
tradition sur les bords de la lagune Ebrié. Le président Alassane Ouattara a
accordé une audience ce Jeudi 02 Août 2012, au Palais du Plateau, à une
délégation libérienne. La présidente Libérienne Helen Johnson Sirleaf a dépêché
son ministre de la Justice auprès de son homologue ivoirien certainement pour
convenir des modalités de l'extradition des 4 suspects. Surtout que ces 4
individus interpellés à la frontière libérienne et soupçonnés d'être les auteurs
de la tuerie des 7 casques bleus, sont tous de nationalité libérienne. Au sortir
de cette audience, H. Boima Fahnbulleh, ministre libérien de la Justice et
porte-parole de la délégation a indiqué avoir échangé sur les problèmes de
sécurité à la frontière entre les deux pays. «La coopération avec les autorités
ivoiriennes a permis aux forces de sécurité libériennes d'arrêter des personnes
considérées comme étant liées à l'attaque près de la frontière libérienne, qui a
entraîné la mort de sept militaires nigériens des casques bleus de l'Onuci »,
a-t-il soutenu. Les deux parties ont alors convenu des dispositions juridiques à
mettre en œuvre pour la tenue de leurs procès sur la lagune Ebrié.




 




 





Affrontements meurtriers à Sinfra / descente musclée de la gendarmerie : Des
dozo arrêtés, des populations sur le pied de guerre. Encore un mort




 




Soir
Info, Notre Voie, Nord-Sud -

Au lendemain de l'affronte- ment meurtrier dans le village de Sanegourifla, à 12
km de Sinfra dans le canton Zigan, dans la nuit du mardi 31 juillet au mercredi
1er août, la tension reste vive. Si le pire a été évité dans la nuit du mercredi
1er au jeudi, c'est grâce à la présence massive des forces de l'ordre, notamment
un détachement impressionnant de la gendarmerie nationale. Des éléments de ce
corps d'élite ont mis la main sur au moins vingt suspects dont la moitié
constituée de chasseurs traditionnels dozos. La gendarmerie qui a établi un
dispositif de sécurité dans le village de Sanegourifla continue de rechercher
d'éventuels suspects dont certains ont gagné la forêt. A la mort atroce de
N'Guessan Iroua (transféré à la morgue de Sinfra), il faut ajouter l'un des
blessés-dans le coma le mercredi 1er août- par balles issus de la famille de
N'Guessan Bi Yobo Jean Pierre. Ce dernier et trois autres membres de sa famille
dont N'Guessan Bi Kouamé, Kouamé Bi Bahi ont été grièvement blessés et se
trouvent pour certains au Centre hospitalier de Yamoussoukro, situé à environ 80
kilomètres. D'autres blessés dans cet hôpital lutteraient contre la mort, selon
de sources médicales. N'Guessan Bi Kouadio Daniel, le chef de Sanegourifla qui a
vu sa maison et ses attributs d'autorité coutumière incendiés a exprimé son
indignation mais appelé à l'apaisement. Toutefois, des campements aux alentours
sont en ébullition. De fait, des sources aussi bien villageoises que
sécuritaires font état de ce que les populations desdits campements, non
contents de voir certains de leurs habitants parmi les suspects (arrêtés ou
recherchés), ont bruyamment manifesté et veulent protester publiquement. Jusqu'à
jeudi 2 août 2012 dans la soirée, la situation était encore tendue. [...]





 





 





Législatives partielles à Bonon : Baoulé et Malinké au bord de l'affrontement




 




Notre Voie
L'annonce de la reprise des
législatives à Bonon, pour la troisième fois, a dévoilé la profonde méfiance des
uns envers les autres dans la localité. C'est dans ce climat de tension que va
se dérouler le scrutin. Selon des militants du Pdci-Rda rencontrés à Bonon, la
volonté du régime Rdr d'écraser tous les autres partis en étouffant les cadres
de ces formations politiques, est manifeste.« Les partisans de Yacouba Koné
veulent nous chasser de nos campements. Ils veulent instaurer la terreur à Bonon
pour empêcher les Baoulés de voter. Mais nous allons tous périr. Ils ont menacé
notre chef central de mort », soutient un notable, militant du Pdci. Et le
candidat Konan Kouassi Denis (officiellement indépendant mais proche du Pdci)
d'accuser : « Je suis menacé de mort. Le Rdr veut m'intimider, empêcher les
Baoulé de voter pour moi. Le 11 décembre 2011 et le 26 février dernier, le
pouvoir du Rdr m'avait volé ma victoire. Le Rdr exerce une très forte pression
sur les Baoulé dans le sens de les chasser, d'incendier leurs campements s'ils
ne votaient pas pour Yacouba Koné ». La sécurité et la bonne cohabitation des
communautés à Bonon sont mises à rude épreuve. Dans le camp du candidat du Rdr,
Yacouba Koné, on ne nie les propos des militants du Pdci. Même si on tente de
relativiser les choses. « Les Baoulé font partie du Rhdp. Par conséquent, ils ne
devaient voter Yacouba. Mais en temps de campagne, chacun dit ce qu'il lui
attire plus d'électeurs », affirme un membre influent du staff de Yacouba Koné.
Au dire des uns et des autres, la sécurité avant, pendant et après ces élections
législatives partielles doit être renforcée dans les villages, quartiers et
campements. Bouh Gonyassouo Gilbert, directeur de campagne de Konan Kouassi,
évoque les dérives du Rdr à Bonon. « Le camp Yacouba a tenté de porter attente à
la vie de tous ceux qui travaillent avec Konan Kouassi », a-t-il dit. Rappelant
les menaces de mort à l'endroit de la communauté Baoulé.





 





 




Abengourou / L'Onuci soutient la
présence des dozos




 




Notre Voie
La Côte d'ivoire vit, depuis
avril 2011, sous le règne des dozos, des Frci et des bandes armées fidèles au
pouvoir Ouattara. Fini l'Etat de droit. Pour preuve, le samedi 7 juillet
dernier, à la place de la solidarité située au quartier château d'Abengourou, le
dozo Rore Issa a été intronisé chef des dozos basés dans le département. C'est
le commandant Frci, « fôgnon», président national de cette confrérie, qui a
procédé à cette investiture. La cérémonie s'est déroulée en présence des
éléments de l'Onuci basés à Abengourou. Toute fois, l'on a constaté l'absence
très remarquée des élus, des autorités administratives et coutumières de
l'Indénié qui n'ont jamais voulu que les dozos s'installent à Abengourou. «
Qu'est ce qui se passe ou arrive à notre beau pays ? Pourquoi la communauté
internationale ne lève-t-elle pas le petit doigt pour dénoncer ces dérapages ?
Pourquoi l'Onuci cautionne-t-elle la présence des dozos en Côte d'ivoire ? »,
s'est interrogé un élu, très en colère. Bien avant la cérémonie, ce jour là,
très tôt le matin, les populations se sont réveillées avec des coups de fusil
tirés par les dozos. Ce qui a crée un vent de panique dans la ville.




 





 





Situation socio-politique / Des leaders du nord
préviennent : « Le régime crée les conditions d`une guerre civile »




 





L'Inter, Soir Info, Notre Voie, Le Temps -

Des jeunes leaders de mouvements
patriotiques en exil, originaires du Nord, ont pondu une déclaration dont copie
nous est parvenue hier jeudi 2 août 2012 pour crier leur amertume face à la
situation difficile que vivent les Ivoiriens et les habitants de la Côte
d`Ivoire depuis l`avènement d`Alassane Ouattara à la tête du pays. Idriss
Ouattara, le président des Agoras et Parlements de Côte d'Ivoire, originaire de
Bouna, Touré Moussa Zéguen de la Coalition nationale des résistants de Côte
d'Ivoire, un fils de Touba, Abdalah Coulibaly de l`Alliance des jeunes
patriotes, originaire de Korhogo et Fofana Youssouf, le président du mouvement
``La voix du nord``, fils de Séguéla, ont signé cette déclaration dans laquelle,
ils préviennent contre une guerre civile en Côte d`Ivoire. « Nous, jeunes
leaders du Nord en exil, interpellons la communauté internationale qui a soutenu
M. Ouattara dans sa conquête du pouvoir sur les graves dangers qu'il fait courir
à la Côte d'Ivoire et à la sous-région. En effet, sous vos yeux et dans votre
silence coupable se créent par cette politique dangereuse, les germes et les
conditions d'une guerre comme au Rwanda en 1994 entre tutsis et hutus », ont
écrit ces leaders de jeunesse. Ces jeunes ont affirmé que des tensions
inter-ethniques fragilisent le tissu social de sorte que la fracture est devenue
trop visible. Aussi, regrettant le fait que des Ivoiriens soient en exil dans
leur pays ou ailleurs, Idriss Ouattara et les autres ont soutenu qu`après «
avoir instrumentalisé le Nord pour conquérir le pouvoir d'Etat, Alassane
Ouattara utilise notre communauté comme bouclier dans sa politique de terreur ».
Ainsi, parce qu`il est temps selon eux de réagir, les leaders du Nord en exil
ont condamné « fermement et vigoureusement la politique ethno-tribale et
génocidaire du régime Ouattara. [...]



 



 





Duékoué / Après les évènements de Nahibly : Des
cadres de la région appellent à l'apaisement




 




L'Intelligent d'Abidjan, Nord-Sud -

Des cadres de la Région du Guémon
ont produit un communiqué après les évènements meurtriers du 20 juillet 2012 au
camp des réfugiés de Nahibly à Duékoué. Après avoir salué la mémoire des
victimes, exprimé la compassion aux différentes familles éplorées. Et souhaité
un prompt rétablissement aux blessés, les cadres de la région du Guémon, par la
voix de Jean Marc Taï, ont tenu à faire les recommandations suivantes pour la
pacification de la Région en proie à des troubles depuis de nombreuses années.
Pour Jean Marc Taï, c'est l'occasion d'appeler les populations au calme et à
faire confiance au Gouvernement, tout en réaffirmant le soutien indéfectible aux
autorités administratives et militaires dans leur souci de recherche de la
cohésion et de la protection des populations, en particulier au préfet de la
Région, Benjamin Effoly et toute l'administration préfectorale en les
encourageant dans leur recherche permanente du dialogue social. D'autre part,
les cadres demandent à l'Etat de tout mettre en œuvre pour réhabiliter les
maisons des déplacés pour leur retour effectif dans les villages. Jean Marc Taï
demande en outre aux cadres du FPI de tourner le dos à la chienlit et à la ruse
politique et d'œuvrer pour le développement de la région. Aussi les cadres de
Duékoué demandent-ils au Gouvernement d'auditionner Laurent Akoun, secrétaire
général intérimaire du FPI, qui a tenu dans la presse des propos séditieux de
nature à saper la cohésion sociale et les efforts du Gouvernement allant dans ce
sens. [...]