REVUE DES MEDIAS DU 02 AOUT 2012

2 aoû 2012

REVUE DES MEDIAS DU 02 AOUT 2012







Visite
de la ministre Matto Cissé et de l'Onuci à la prison de Bouna : Affi, Michel
Gbagbo et Lida se portent bien




 




Le
Nouveau Réveil, L'Inter, Le Mandat, L'Intelligent d'Abidjan, L'Expression, Soir
Info, Le Jour plus, Nord-Sud -

Des fonctionnaires de la Division des
Droits de l'Homme et la Section Etat de droit de l'Opération des Nations Unies
en Côte d'Ivoire (Onuci) ont accompagné, le 31 juillet, la ministre déléguée
auprès du Premier ministre, chargée de la Justice, Mme Matto Loma Cissé, à la
Maison d'arrêt et de correction de Bouna. Après avoir échangé avec le régisseur
de la prison, Tia Soumahoro, Mme Cissé et sa délégation ont effectué une visite
complète des locaux de ce centre de détention qui abrite 25 personnes réparties
en trois cellules. La ministre délégué à la Justice s'est ensuite entretenue
avec d'anciens responsables du régime de l'ex-président Laurent Gbagbo détenus
sur place. Elle a ainsi rencontré, tour à tour, Pascal Affi N'Guessan, Michel
Gbagbo et Moïse Lida Kouassi. Les représentants de la Division des Droits de
l'Homme et de la Section Etat de droit de l'Onuci, de leur côté, ont échangé
séparément avec 15 Ivoiriens qui sont détenus depuis le 4 juillet à Bouna et qui
font partie d'un groupe de 41 Ivoiriens extradés du Libéria. [...]




 




 




320
soldats béninois décorés




 




Nord-Sud
La médaille des Nations
Unies a été décernée, hier, à 320 soldats de la mission onusienne déployés au
camp d'Akouédo, à Abidjan. Le Général Muhammad Iqbal Asi, commandant des casques
bleus a procédé à la remise des décorations. Il a salué le professionnalisme des
récipiendaires.




 




 




Extrait de
l'interview du Gal Soumaïla Bakayoyo, CEMAG




 




Fraternité
Matin – [...]




 





Collaboration avec l'Onuci




Notre
collaboration est excellente avec l'Onuci, tout comme avec la Licorne qui, il
faut le savoir, dans son mandat, appuie la Mission onusienne. En clair, nous
travaillons systématiquement avec l'Onuci et lorsqu'elle n'est pas en mesure
d'accomplir sa mission, elle fait appel à la Licorne. Nous avons, avec l'Onuci,
exécuté l'ensemble de nos missions, notamment la sécurisation des élections et
l'ouest, de Tabou jusqu'à Guiglo. C'est d'ailleurs dans ce cadre que des soldats
de cette force ont perdu la vie dans une embuscade, en voulant sauver un élément
des Frci qui était blessé. Pour les derniers événements survenus à Duékoué, nous
avons également travaillé ensemble. Nous avons même crée un Pc (Poste de
commandement Ndlr) mixte. Les ordres partent ici, du centre des opérations
interarmées, vont ensuite au poste de commandement mixte et tout le monde
exécute. Je pense qu'il ne saurait en être autrement, eu égard aux moyens dont
dispose l'Onuci. C'est pour cela que nous saluons la reconduction de son mandat.
Cela nous permettra de garantir le maximum de sécurité aux populations, le temps
que les Frci soient à leur top niveau.




Attaque de
Nahibly




Parlant des
responsabilités que se rejetteraient le gouvernement et l'Onuci dans les
événements de Duékoué, je pense que nous nous sommes compris, puisqu'il y a eu
des explications. Des zones d'ombre existent, mais en réalité, il n'y avait pas
à s'en vouloir les uns les autres. De quoi s'agit-il ? Le camp des déplacés est
sous l'autorité du Hcr et la sécurité extérieure est du ressort de l'Onuci.
Jusqu'à ce que le camp soit détruit, cette force n'avait pas le droit d'y mener
une quelconque action de police ou autre. Parce que selon les normes
humanitaires, le Hcr en l'occurrence, on n'entre pas à l'intérieur d'un tel camp
avec des armes. On en veut à l'Onuci parce qu'on ne sait pas qu'elle n'avait pas
le droit d'y entrer avec des armes. C'est la même réalité concernant les Frci.
Là encore, nous ne pouvons pas dépasser une force pour aller exécuter une
mission sans qu'il y ait une entente claire et bien définie. C'est pour cela que
les forces ivoiriennes, notamment la police et la gendarmerie, n'avaient pas
accès au camp des déplacés de Duékoué.





Malheureusement, il regorgeait de miliciens détenant des armes qu'ils faisaient
entrer la nuit en escaladant la clôture. De sorte que les éléments de l'Onuci
qui assuraient la garde ne pouvaient même pas les voir. Il est clair que ni le
gouvernement, ni la Mission onusienne ne sont responsables de ce qui est arrivé.
Les humanitaires ont cru bien faire en interdisant les armes à l'intérieur du
camp, mais ils sont devenus impuissants devant ces bandits qui y ont trouvé
refuge. C'est fini, nous n'allons plus accepter ces dérives. En ce moment, nous
procédons à des vérifications sur les autres sites, pour nous assurer qu'il n'y
a pas d'armes, parce que nous n'allons plus laisser faire. Nous sommes allés à
la mairie, à la mission catholique pour procéder à des contrôles.




 




 




Nouveaux
frais d'inscription dans les universités publiques : Le gouvernement suspend la
mesure




 




Le Mandat,
Fraternité Matin, Le Patriote, Le Jour plus, Nord-Sud -

Les
étudiants ivoiriens et ceux de l'es- pace de l'Union économique et monétaire
ouest-africaine (Uemoa) ne payeront certainement plus 100.000 FCFA de la 1ère
année à la licence, 200.000 pour la maîtrise et 300000 pour le doctorat Le
gouvernement a décidé de suspendre cette mesure, en attendant qu'une décision
définitive soit prise lors du prochain conseil des ministres. Le conseil des
ministres envisage aussi d'étaler le payement de ces nouveaux frais sur une
période 2 à 3 ans. Cette information a été portée à la connaissance de la presse
par le porte-parole du gouvernement, par ailleurs ministre de la Poste et des
Techniques de l'information et de la communication, Bruno Nabagné Koné, à la fin
du conseil des ministres du 1er août présidé par le président de la République,
SEM Alassane Ouattara, en présence du Premier ministre, Me Jeannot
Kouadio-Ahoussou. Selon, le porte-parole du gouvernement, cette mesure prise par
les présidents des Universités publiques est en contradiction avec certains
textes en vigueur en la matière. Par ailleurs, le conseil des ministres a pris
la décision de suspendre, pour une période de 03 mois, les taxes sur les
importations de riz. En vue de bloquer l'augmentation du prix du riz sur le
marché. Cette décision va faire perdre à l'Etat 7 milliards FCFA. [...]




 





Augmentation des frais d'inscription à l'Université : Ouattara recule sous la
pression –
Le Nouveau
Courrier




 




→ Suspension des
nouveaux frais universitaires : le gouvernement cède sous la pression du peuple
-
Le Quotidien d'Abidjan




 




 




Sinfra/ Affrontement Dozo-jeunesse Gouro : Un mort,
11 blessés graves évacués à Yamoussoukro




 




Le Patriote, L'Inter,
Le Nouveau Réveil, Le Mandat, Fraternité Matin, Soir Info, Notre Voie, Le Jour
plus, Nord-Sud -
Extraordinaire. Au moment
où les populations Gouro et les autorités locales accordent leurs violons pour
aller à la paix, un incident grave vient de mettre à mal la cohésion sociale à
Sanégourifla, village du délégué départemental du PDCI, Boti Bi Zoua. Un jeune
Gouro dont la population a refusé de nous communiquer le nom, aurait été pris en
flagrant délit de vol dans le champ d'un Burkinabé qui a aussitôt saisi les «
Dozo ». L'accusé conduit chez le chef du village de Sanégourifla a pris la
poudre d'escampette au moment de l'interrogatoire. Poursuivi par les Dozo, un
groupe de jeunes Gouro chez qui il s'est réfugié, a ouvert le feu sur les
chasseurs traditionnels. Au cours des échanges de tirs, il y a eu 11 blessés
graves et un mort répondant au nom de Kouassi Bi Romiade Rach. Dans la foulée,
des maisons ont été incendiées dont celle du chef du village. Selon le 2ième
adjoint au maire de Sinfra, Sidibé Lamine, l'incident est survenu au moment où
toute la population Gouro est prête à aller à la réconciliation. ''C'est
regrettable'', a-t-il déploré pour une région qui a connu les affres de la
guerre et dont le tissu social est en en train d'être constitué. Compte tenu de
la vive tension qui règne encore dans le village, des renforts sont partis de
Yamoussoukro et de Gagnoa pour maintenir l'ordre. Selon les indiscrétions, les
jeunes Gouro partisans de Laurent Gbagbo auraient reçu auparavant des fusils
qu'ils auraient cachés dans des cimetières. Des mains occultes continuent encore
de leur faire miroiter que Gbagbo sera libéré.




 




Sur le même sujet :




 




Après avoir
massacré à Duékoué, les dozos sèment encore la mort à Sinfra
Le Nouveau
Courrier




 




Sinfra / Les FRCI
tirent sur les populations civiles : 2 morts, 4 blessés par balles, le village
de Taniégoulifla incendié
Aujourd'hui




 




 





Criminalité/Usurpation de titre militaire : Une fausse unité de 60 personnes
démantelée




 




Le
Mandat -
Des Kalachnikovs, des
fusils d'assaut et un important lot de munitions... C'est le butin de
l'intervention de la police militaire, hier, dans un quartier d'Abobo. L'arsenal
appartenait à un groupe de 60 personnes constituées en une unité et dirigées par
Kouyaté Abdoulaye, alias ''Commandant Rasta''. Une unité non reconnue par
l'armée ivoirienne, selon la police militaire. Avec son arsenal, le faux
commando était retranché dans les locaux d'une administration publique à Abobo.
Spécialité de ces malfrats, attaques de véhicules et de domiciles. Leur dernière
forfaiture, c'est l'attaque d'une station-service dans la même commune.
Emportant 15 millions FCFA. Après avoir mis fin aux exactions de ces tristes
individus, la police militaire appelle à une franche collaboration des
populations riveraines, dans la lutte contre le grand banditisme.




 




 




Ils
veulent assassiner Ouattara, Bédié, Ahoussou... Un vaste complot des pro-Gbagbo
encore découvert




 




Le
Nouveau Réveil -
Menaces de
déstabilisation doublées de menaces d'attentats terroristes. Les services de
renseignement de l'état sont formels, les partisans de Laurent Gbagbo n'ont pas
encore abandonné l'idée de porter le coup fatal au régime en place et de le
renverser pour, selon eux, rétablir l'ordre constitutionnel normal conformément
aux résultats proclamés par le Conseil constitutionnel à l'issue du second tour
de la présidentielle. De fait, si l'on en croit les services de renseignement de
la grande muette, des miliciens et mercenaires pro-Gbagbo qui auraient infiltré
la capitale économique ivoirienne projetteraient des attentats ciblés contre
plusieurs personnalités de l'état, à savoir les présidents des institutions,
leur entourage mais aussi des figures de proue de la coalition politique du
pouvoir, le Rhdp avec en tête son président Henri Konan Bédié et les figures de
proue de la hiérarchie militaire plus particulièrement le Président Ouattara, le
Premier ministre Ahoussou.




Pour mettre
à exécution ce plan funeste de déstabilisation prévu pour être très sanglant,
les pro-Gbagbo se seraient attaché les services de cerveaux militaires
expatriés, d'anciens officiers supérieurs et généraux qui seront chargés de
coordonner les actions entre les différentes forces armées recrutées pour mener
l'opération, à savoir des miliciens, mercenaires et des ex-Fds en cavale ou sur
place. [...]




 




 





Déstabilisation de la Côte d'Ivoire : La fédération du FPI d'Agboville prépare
des troubles




 




Le
Patriote -
Le FPI est décidé à
jouer à fond la carte de l'incitation à la révolte contre le régime Ouattara. A
la suite du comité central de ce parti, les fédérations à l'intérieur du pays
ont pris le relais des discours incitateurs à la violence et à la division entre
les communautés. En effet, l'un des vice-présidents du Conseil Général, Boka
Serges Edgar, membre de la fédération, était le 30 juillet dernier devant la
presse pour réagir à l'accusation du préfet de région, Bako Digbé Anatole, selon
laquelle, le FPI entretient dans les forêts des miliciens dans le but de
déstabiliser le pays à partir d'Agboville. Très vite, il a glissé sur le terrain
de la haine et de la manipulation. En lieu et place des arguments convaincants
pour prouver le contraire des accusations du préfet, le responsable local du FPI
s'est enfermé dans un discours dangereux pour la cohésion sociale à Agboville.
Depuis mai que le préfet a fait les révélations, c'est seulement le lundi
dernier que le FPI a trouvé utile de répondre. Pourquoi maintenant et de quelle
manière? Seuls M. Boka et ses camarades connaissent les vraies motivations.
«Lorsque nous voyons ce qui se passe à l'Ouest et les faux coups d'Etat fomentés
par le pouvoir, nous prenons les populations à témoin de ce qui est en train de
se faire et qui vise à exposer nos parents à la barbarie des FRCI (...)
Actuellement, les nouvelles richesses sont l'hévéa et le palmier. Et comme
l'ouest, les forêts des régions du Sud dont fait partie Agboville sont
maintenant très convoitées. En prélude au nouveau code foncier, est-ce que
certaines personnes n'ont pas intérêt à créer le désordre, le cafouillage dans
notre département pour espérer s'accaparer de nos terres ? Nous nous
interrogeons parce qu'il parait qu'il se passe des choses pas catholiques dans
les attributions de parcelles dans les forêts de SEDI à Kassiguié et de TEKE à
Azaguié», a-t-il argué pour détourner les esprits du vrai débat. Toujours la
question foncière comme fonds de commerce et la diabolisation des FRCI,
présentées comme une force d'occupation pour espérer obtenir une révolte des
populations contre le régime. Avec ce qui s'est passé à Duékoué après le passage
de Laurent Akoun à l'Ouest, il faut être vigilant. Car par un tel discours, il
est certain que le FPI prépare des troubles à Agboville.




 




 




Violences
à l'Ouest : L`armée aux trousses d`Amadé Ourémi




 




L'Inter -
L'information a barré la « Une » de Fraternité Matin, hier mercredi 1er août. «
Le Général Bakayoko : Le Mont Péko sera ratissé ». Ainsi titrait le quotidien
gouvernemental en ouverture. Or, qui dit Mont Péko, dit Amadé Ourémi, le redouté
chef de guerre qui règne en maître absolu sur cette grande forêt classée, riche
en faune, en flore et en essences rares, à l'ouest de la Côte d'Ivoire. Dans
notre parution du mardi 31 juillet, nous attirions déjà l'attention des
autorités ivoiriennes et de l'opinion nationale et internationale sur le fait
que le sieur Amadé Ourémi né Ouédraogo Rémi, représentait un danger pour les
populations de l'ouest montagneux, et une menace pour la paix sociale dans cette
partie du pays. Dans un article intitulé « Instabilité : Amadé Ouéremi, la
grande inquiétude de l'Ouest. Qui protège le chef de guerre du Mont Péko ? », le
journaliste écrivait ces quelques lignes : « Il ne fait aucun doute qu'il règne
en véritable seigneur dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, précisément dans la
forêt classée du Mont Péko. Amadé Ouéremi, à l'état civil Ouédraogo Rémi
(ressortissant du Burkina Faso, ndlr), est aussi bien connu des autorités
ivoiriennes, et même au niveau international (...). A la faveur de la crise qui a
éclaté en Côte d'Ivoire en septembre 2002, et qui a connu de fréquents
rebondissements jusqu'à la bataille post-électorale, Amadé Ouéremi se retrouve à
la tête d'une troupe de combattants disséminés dans cette forêt (...). Il s'est
ainsi bâti un territoire et une armée qui échappent encore aux autorités (...).
Amadé Ouéremi et ses combattants sont effectivement maîtres dans la forêt
classée du Mont Péko ». L'auteur de l'article s'était interrogé en ces termes :
« Pourquoi est-il dans cette forêt ? Avec l'autorisation de qui ou sous la
protection de qui ? Est-il membre des Forces républicaines de Côte d'Ivoire
(FRCI) ? Des dozos ? Pour qui travaille-t-il ? Pourquoi n'est-il pas désarmé ?
», dénonçant au passage le « silence coupable de l'État ». Les gouvernants,
notamment la haute hiérarchie militaire, semble avoir prêté une oreille
attentive à cette interpellation. En effet, le chef d'État-major général des
Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) a décidé de lancer l'armée aux
trousses d'Amadé Ourémi. Invité des rédactions de Fraternité-Matin, le Général
de Division Soumaïla Bakayoko a martelé avec fermeté : « Pour parler d'un
milicien qui serait dans la forêt du Mont Péko, c'est le lieu de rappeler que
hormis les militaires et agents de sécurité (police, gendarmerie), personne n'a
le droit de porter une arme, encore moins d'en faire usage (...). Nous irons
ratisser toute la région de Duékoué. Une opération « le Mont Péko » sera lancée
et nous rencontrerons le milicien dont vous parlez. Il faut qu'on arrête ces
pratiques. Nous allons tout faire pour que la sécurité dans cette région soit
garantie ». Le Général Bakayoko n'a pas voulu nommer qui il apostrophait, mais
on imagine aisément qu'il s'adresse au « seigneur du Mont Péko ». Amadé Ourémi
sera-t-il enfin effectivement désarmé et mis hors d'état de nuire ? On attend de
voir.




 




 




La
France va créer une école de guerre en CI




 




L'Inter,
L'Expression, L'Intelligent d'Abidjan, Nord-Sud -

Les perspectives militaires entre la Côte d'Ivoire et la France sont heureuses a
annoncé hier mercredi le ministre ivoirien délégué à la Défense, Paul Koffi
Koffi à l'occasion d'une cérémonie de signature de convention entre les deux
pays. Selon koaci.com, la France envisage de créer un "Saint Cyr Coëtquidan
ivoirien" et une école de guerre à Yamoussoukro, a précisé Paul Koffi Koffi au
cours de cette cérémonie qui s'inscrit selon lui, dans le cadre de la mise en
œuvre du traité instituant un partenariat de défense entre la France et la Côte
d'Ivoire, signé le 26 janvier 2012 à Paris. Elles ont pour objet de définir les
conditions de participation des deux parties aux projets d'appui au commandement
et à l'organisation des armées, à la formation des cadres des armées, à la
formation de sécurité intérieure gendarmerie et au commandement et à
l'organisation de la marine," a expliqué le ministre ivoirien délégué à la
Défense.




 




 




Bouaké/
Pour leur intégration à la Rti : Les agents de TV Notre Patrie menacent




 





L'Expression, Soir Info -
Ils
sont lassés des «fausses promesses» des Forces nouvelles (FN) et du ministre de
tutelle. Les agents de l'ex-Tv Notre Patrie, ont décidé de prendre leur destin
en main. Pour obtenir leur intégration à la Rti, les 25 agents projettent, dans
15 jours, de bloquer le fonctionnement de la station régionale du média public.
Les agents en colère prévoient également d'organiser un giga meeting de
protestation, au rond-point central de la ville, avec les autres catégories de
frustrés. Toutes ces menaces ont été proférées, lundi, par le porte-parole
Kamagaté Bah Lamine au cours d'un point de presse au cinéma le Capitole. «Nous
donnons 15 jours pour qu'il y ait l'ouverture du dossiers d'insertion du
personnel de Tvnp. Sinon, nous organiserons des sit-in à la Rti Bouaké et
appelleront tous les frustrés et tous ceux à qui l'on a fait des promesses non
tenues à un grand meeting à la gare routière», a-t-il mis en garde. Il indique
que des négociations ont été menées auprès des ex-FN, et que leurs nombreux
courriers aux autorités n'ont pas eu de suite. Ils se disent floués depuis la
cessation des émissions de la chaine en octobre 2010.

[...]