REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU VENDREDI 9 NOVEMBRE 2012

9 nov 2012

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU VENDREDI 9 NOVEMBRE 2012

Edition de 7H00 du Vendredi 09 Novembre 2012 | BBC Afrique

Nous parlons de la réorganisation des Frci, les forces républicaines de Côte d'Ivoire. De nouvelles nominations dans l'armée ont eu lieu. Dans ce cadre, neuf ex-chefs rebelles pro-Ouattara ont été nommés chefs adjoints de bataillon. Parmi eux Koné Zakaria récemment mis en cause pour des violations de droits de l'homme. A Abidjan, Valérie Boni.

Valérie Boni : Parmi les nouvelles nominations, Koné Zakaria qui était jusqu'à présent commandant de la police militaire. Il est désormais numéro 2 du bataillon d'artillerie sol-air d'Abidjan. Gaoussou Koné dit Jah Gao, lui était en charge des opérations militaires du quartier d'Abobo qui a été l'un des points les plus chauds de la crise postélectorale. Il devient désormais commandant en second du 1er bataillon des commandos parachutistes. Ces nominations selon certaines sources de la presse locale répondent à des exigences des accords de paix de Ouagadougou qui demande la partition des commandements militaires entre ex-rébellion et membres de l'armée qui n'ont pas été impliqués dans les forces nouvelles. Cependant, ces nouveaux postes risquent de faire grincer des dents notamment dans le milieu des défenseurs des droits de l'homme. Koné Zakaria est cité dans un rapport d'Amnesty international pour ses actions comme chef de la police militaire. Selon l'organisation, plus de 200 partisans de l'ex-président Laurent Gbagbo, dont des personnes arrêtées après les différentes attaques contre les forces de sécurité, auraient été torturées notamment par les hommes de Koné Zakaria. Les autorités ont vivement rejeté ces accusations. La semaine dernière, des ministres et des responsables militaires ont effectué des visites sur les lieux désignés comme des sites de torture et ont affirmé n'y avoir trouvé aucune anomalie.

Valérie Boni Abidjan, BBC Afrique.

Edition de 6H30 du Vendredi 09 Novembre 2012 | RFI

Une dizaine d'enfants ont été rapatriés du Liberia hier et ont pu retrouver leurs familles. Ils avaient fui, il y a plus d'un an et demi, les violences de la crise postélectorale, seuls sans leurs parents. C'est le Comité international de la Croix-Rouge qui a mené l'opération. Stanislas Ndayishimiyé était présent.

Stanislas Ndayishimiyé : À Denan, à environ 20 kilomètres de Toulépleu, Sarah et son petit frère étaient très attendus par leurs parents et aussi par une partie du village.

Le père des enfants rapatriés : Aujourd'hui, je suis très content de retrouver ma famille. Vraiment les mots me manquent.

Stanislas Ndayishimiyé : Parmi les autres enfants rapatriés, deux filles de 15 et 16 ans sont rentrées avec des bébés de moins de cinq mois, conçus dans leur exil. L'un des deux bébés est le fruit d'un viol, une violence qui se rajoute à la nostalgie de leur pays.

(...)

Stanislas Ndayishimiyé : Comme tous les enfants rapatriés, Marie est très contente.

Marie : je m'en vais chez ma mère. Je veux voir ma mère. Ça fait longtemps.

Stanislas Ndayishimiyé : Deux des enfants rapatriés hier du Liberia ne pourront revoir leurs parents que ce vendredi. Lehou qui a perdu ses parents à Duékoué pendant la crise va être pris en charge par un oncle qui vit à Abidjan.

Lehou : Aujourd'hui, je vais rentrer en famille et je suis très content. J'avais des amis là bas. Quand je voulais venir, ils ont pris des photos.
(...)

Stanislas Ndayishimiyé, Toulépleu RFI