REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU VENDREDI 07 JUIN 2013

7 juin 2013

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU VENDREDI 07 JUIN 2013









Édition de 6H30 du

Vendredi 7 Juin 2013   |  RFI




 




A Bamako, Bert

Koënders tiendra sa première conférence de presse aujourd'hui. Il prend la tête

de la Mission des Nations Unies au Mali. Une nouvelle affectation après une

année et demie passée en Côte d'Ivoire. Bert Koënders était arrivé à Abidjan

après la crise postélectorale. Mais il était dans le pays au moment du drame de

Nahibly. C'était le 20 juillet dernier dans l'Ouest. Des habitants ont attaqué

un camp de déplacés avec l'aide de militaire et de chasseurs traditionnels dozos.

L'enquête dans cette affaire n'avance pas et Bert Koënders, avant son départ, a

fait part de son inquiétude dans une lettre adressée au Ministre de la Justice.

Une lettre que Maureen Grisot a pu se procurer. 




 





Maureen Grisot 
:

En octobre dernier, six cadavres étaient déterrés dans un terrain vague à

Duékoué. Si Bert Koënders se réjouit qu'une instruction judiciaire soit en

cours, il regrette qu'aucune fouille de fosses communes signalées par des

témoins n'ait été programmée. Les puits environnants pourraient cacher les corps

des autres personnes disparues après l'attaque du camp de Nahibly. Mais depuis

rien n'a été fait alors que l'Onuci a proposé, il y a plusieurs mois, un appui

logistique pour cette opération. Le diplomate s'inquiète aussi qu'aucun suspect

n'ait encore été interpellé. Certains sont pourtant identifiés: l'un d'eux, un

lieutenant de l'armée ivoirienne, fait même partie du CCDO, une force mixte de

sécurité à Abidjan. Bert Koënders propose de nommer d'autres juges d'instruction

pour accélérer l'enquête et appuyer les autorités judiciaires. D'abord, un

partager les résultats de l'enquête de l'ONU sur l'attaque du camp, mais aussi

des hommes pour sécuriser des témoins ou des acteurs judiciaires. Dans une

lettre, elle, rendue publique mardi, Bert Koënders demandait au gouvernement

ivoirien d'accorder la plus grande priorité à l'Ouest de la Côte d'Ivoire et

rappelait le besoin de justice impartiale et équitable pour les Ivoiriens.




 




Maureen Grisot,

Abidjan RFI




 




 





Édition de 6H00 du

Vendredi 7 Juin 2013   |  Radio Côte d'Ivoire




 




Des réfugiés

ivoiriens au Ghana et au Togo du fait de la crise postélectorale sont rentrés

hier après midi au pays. Ils ont été reçus au siège du SAARA dans la commune de

Cocody.




 





Richard Diby

Abonouan 
:

Ils sont 120 au total, dont 110 venu du Togo et 10 du Ghana voisin. Ils ont

quitté le pays aux heures chaudes de la crise postélectorale. Environ 3 ans

après, ils regagnent la mère patrie. A leur arrivée ce jeudi, à Abidjan, c'est

l'expression de la joie qui se lisait sur leur visage. (...) Ce retour au pays a

été possible grâce à l'action engagée par le SAARA (le Service d'aide et

d'assistance aux réfugiés et apatrides) soutenu par le HCR dans le cadre de la

mise en œuvre des accords tripartites signés entre la Côte d'Ivoire, le HCR et

les différents pays d'accueil des réfugiés ivoiriens en vue de leur rapatriement

volontaire. (...) 




 




 





Édition de 6H00 du

Vendredi 7 Juin 2013   |  Radio Côte d'Ivoire




 




Élection couplée

régionale et municipale 2013. Les résultats définitifs viennent d'être

communiqués par la Chambre administrative de la Cour suprême dans son audience

de ce jeudi 6 juin 2013. Ainsi au niveau des régionales, les élections seront

reprises dans la seule région du Tchologo. Les résultats des 30 autres restent

inchangés. Au niveau des municipales, seuls les résultats d'Anyama et Doropo

sont annulés. Les électeurs sont donc convoqués à nouveau dans ces deux

localités. La Cour suprême met ainsi fin aux contentieux électoraux des

municipales et des régionales de 2013.