REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS du Mercredi 26 Juin 2013

26 juin 2013

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS du Mercredi 26 Juin 2013

Édition de 7H00 du Mercredi 26 juin 2013 | BBC Afrique



Le Président ivoirien qui participait hier à Yaoundé à une rencontre des Chefs d'État africain sur la sécurité maritime dans le Golf de Guinée a fait son mea-culpa sur le Mali. Mais Alassane Ouattara a défendu l'action de l'organisation sous-régionale Ouest-africaine, la Cédéao au Mali.



Alassane Ouattara : Nous avons effectivement failli au Mali. D'abord les institutions n'ont pas fonctionné au Mali. C'est pour cela qu'il y a eu le coup d'État. Mais après le coup d'État, la Cédéao a fonctionné parce que nous avons mis en place un dispositif pour une succession constitutionnelle. Et après cela, il y a eu cette attaque des terroristes et fort heureusement avec le soutien de la France, l'intervention de la France, nous sommes allés très vite. Et nous avons pu, la Cédéao et le Tchad et la France à arrêter cette descente. Après nous avons globalisé la situation. Nous avons saisi les Nations Unies, le Mali, la Cédéao, la France pour que la question devienne une question traitée de manière internationale. Ce qui est en cours. Mais en réalité, qu'est-ce qu'il faut au Mali ? C'est vrai que la menace terroriste a été maintenant écartée. Mais il faut sécuriser le pays et stabiliser le Mali. Il faut un régime légitime où les militaires seront sous l'autorité des politiques. C'est pour cela que nous tenons tant à faire des élections dès fin juillet au Mali. Ceci permettra d'avoir un régime légitime, démocratique et qui aura des militaires sous son contrôle. Et surtout la force en question, la Minusma restera au Mali pendant quelques années pour aider à former l'armée malienne, pour continuer de sécuriser, pour avoir la défense contre les actes terroristes.





Édition de 7H00 du Mercredi 26 juin 2013 | BBC Afrique



Les Chefs d'État d'Afrique Centrale et de l'Ouest vont mettre sur pied un organe spécial chargé de lutter contre la piraterie dans le Golf de Guinée. Une décision prise lors d'un sommet sur le sujet qui vient de terminer à Yaoundé au Cameroun. Les enjeux sont économiques mais concernent également directement la population. Alassane Ouattara Président ivoirien et Président en exercice de la Cédéao.



Alassane Ouattara : Il faut protéger nos populations. Ce n'est pas seulement les biens et services, mais protéger les populations. Que la navigation soit paisible, soit libre. C'est une partie de la lutte contre le terrorisme international. C'est sur terre au Mali, mais dans le Golf de Guinée, c'est en mer.