REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU MARDI 30 OCTOBRE 2012

30 oct 2012

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU MARDI 30 OCTOBRE 2012

Edition de 06H30 du Mardi 30 Octobre 2012 | RFI

En Côte d'Ivoire le rapport rendu public vendredi dernier par Amnesty international continue de faire débat.

Ce rapport fait état de 200 cas de détention arbitraire et évoque des cas de tortures. Voilà qui n'a pas plu aux autorités ivoiriennes. Vous les avez entendus ces derniers jours sur RFI. Du coup, la division Droits de l'homme de l'ONUCI a tenu à rappeler qu'elle avait donné l'alerte après la série d'attaques au mois d'août dernier. Eugène Nindorera travaille pour l'ONUCI.

Eugène Nindorera : Sur ces vagues d'arrestation, on a pu constater que la manière dont cela s'est fait, c'était une manière qui pouvait être porté à discussion par rapport à un certain nombre de normes qui n'étaient pas respectées. A savoir qui doit intervenir dans ce genre de situation ? Quelle est la base légale ? Sur quel document est-ce que cela doit être fait ? A quelle heure ce genre d'activité doit être mené ? Où est-ce que ces personnes doivent être arrêtées ? Toute une série d'éléments qui indiquent comment on doit procéder dans ce genre de situation. Et il faut dire que la manière dont cela s'est fait n'était pas toujours conforme à la légalité. D'où une certaine préoccupation que nous avons eu l'occasion d'exprimer aux autorités en essayant d'évoquer un certain nombre de cas précis pour les amener justement à corriger cette manière d'intervenir. En soulignant qu'il y a des cas de tortures. Sûrement pas aussi nombreux que certaines organisations avancent. Mais des cas de torture existent et je pense qu'il faut avoir le courage de vérifier ces informations. Et une fois que ces informations sont vérifiées, procéder à l'arrestation et la poursuite des personnes qui sont responsables de ces actes qui sont illégaux.

Edition de 18H00 du Lundi 29 Octobre 2012 | BBC Afrique

Un ancien chef rebelle libérien inculpé à Monrovia. Il est accusé de complicité dans l'attaque au cours de laquelle sept casques bleus de l'ONUCI avaient trouvé la mort dans l'ouest ivoirien en juin dernier.

La justice du Libéria enquête sur les attaques paramilitaires en Côte d'Ivoire. Un ancien chef du Lurd, le mouvement rebelle libérien a été inculpé à Monrovia pour complicité dans l'attaque qui coûté la vie à sept casques bleus dans l'ouest ivoirien en juin dernier, à la frontière entre le Liberia et la Côte d'Ivoire. Ofore Dia est soupçonné de faire partie de ces groupes paramilitaires payés pour déstabiliser la Côte d'Ivoire. Les détails avec Atta Ahli Ahebla.

Atta Ahli Ahebla : Ofore Dia est un ancien dirigeant du Lurd, un mouvement rebelle qui avait sévi dans l'est libérien. Il fait partie des dix personnes recherchées par la justice libérienne au lendemain de l'attaque meurtrière qui a couté la vie à des civils et aux casques bleus de l'ONU en Côte d'Ivoire. L'agent responsable en chef des relations publiques à la direction nationale de la police a confirmé son inculpation au cours du week-end. D'après l'acte d'accusation, Ofore Dia aurait participé au meurtre, au vol et au viol survenu à Assikro, Néklé, à Saho. Des villes et villages qui se trouvent en Côte d'Ivoire. L'ancien chef rebelle aurait également perçu en 2004 une somme de 60 millions de FCFA pour sa participation dans une opération auprès des forces loyales à l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo. Il aurait affirmé avoir reçu seulement 2,5 millions de FCFA qui lui aurait servi à entreprendre des affaires au Liberia. L'acte d'inculpation précise également qu'Ofore Dia a reçu de l'ivoirien Jackson Didier 10 mille dollars pour l'achat d'armes et de munitions à Singapour et à Dubaï. Ces premières inculpations interviennent à plus d'une semaine que les armées du Liberia et de la Côte d'Ivoire ont achevé à Abidjan en Côte d'Ivoire des manœuvres militaires et sécuritaires communes dont l'objectif est de lutter contre les attaques dans l'ouest de la Côte d'Ivoire.