REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU MARDI 22 JANVIER 2013

22 jan 2013

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU MARDI 22 JANVIER 2013







Edition de
6H00 du Mardi 22 Janvier 2013   |  Radio Côte d'Ivoire 




 




Le Chef de
l'État a fait don hier de véhicules au Groupement des sapeurs pompiers
militaires de Côte d'Ivoire. Ce sont six véhicules tout équipés parmi lesquels
une ambulance, trois camions d'extinction de feux et un camion à échelle de 36
mètres que le Chef de l'État a remis au Groupement des sapeurs pompiers
militaires. C'était ce lundi à leur caserne d'Abidjan en présence de plusieurs
membres du Gouvernement, de chefs coutumiers. Pour le Chef de l'État, « c'est un
investissement pour la vie et cela n'a pas de prix. C'est d'ailleurs pourquoi,
il ne faut pas s'arrêter là ». (...) 




 




 




Edition de
6H00 du Mardi 22 Janvier 2013   |  Radio Côte d'Ivoire 




La Commission
Dialogue, vérité et réconciliation a décidé de faire reposer son travail
opérationnel sur des commissions locales. Ce sont des structures déconcentrées
installées dans toutes les régions du pays. Pour réussir cette mission, un
séminaire de formation des membres des commissions locales du District d'Abidjan
a eu lieu ce lundi au siège de l'Institution à Cocody. L'objectif de ces
commissions locales pour la Cdvr est de permettre au plus grand nombre
d'Ivoiriens de prendre part au processus de réconciliation en cours. Ce
processus se veut ouvert, inclusif, participatif et consultatif, nous dit le
Président de la Cdvr, Charles Konan Banny.  




 




Charles Konan
Banny

: Il est temps que les commissions locales constituées soient
mises en place et qu'elles se mettent au travail. L'objectif est simple. Nous
avons dit que la réconciliation ne peut pas être l'affaire d'une seule
commission. La réconciliation, c'est l'affaire de tous. Mais il faut joindre
l'acte à la parole. Comment le faire ? C'est de créer les conditions pour le
plus grand nombre d'Ivoiriens participent à la réconciliation. Il faut donner la
parole à ceux qui ont souffert. On ne peut la donner que dans les localités.  




 




 




Edition de
6H30 du Mardi 22 Janvier 2013   |  RFI




 




Charles Blé
Goudé, un proche de l'ex-président Laurent Gbagbo, a été inculpé par la justice
ivoirienne de crime de guerre. L'ex-chef des Jeunes patriotes avait été arrêté
la semaine dernière au Ghana, puis transféré dans la foulée en Côte d'Ivoire. 
On ne connaît pas encore le lieu de sa détention. Car contrairement aux
précédentes interpellations de pro-Gbagbo, les autorités ivoiriennes sont cette
fois ci très discrètes.




 




 




Stanislas
Ndayishimiye :

L'inculpation de
Charles Blé Goudé a été annoncée par un bref communiqué à la télévision d'Etat.
Il a été présenté ce lundi à un juge d'instruction au palais de justice
d'Abidjan-Plateau, en présence de cinq de ses avocats. L'ancien leader des
étudiants « était en forme et ne semblait pas avoir été maltraité », témoigne
l'un d'eux. A quel endroit Charles Blé Goudé est-il détenu ? Même ses avocats
n'ont pas pu avoir la réponse à cette question. Avec celui que l'on surnommait «
le général de la rue » sous le régime de Laurent Gbagbo, les autorités
ivoiriennes, qui avaient décidé de jouer la discrétion depuis son arrestation au
Ghana, ont permis la présence d'une caméra lors de l'arrivée de Charles Blé
Goudé au palais de justice. Le ministre de la Jeunesse dans le gouvernement
postélectoral de Laurent Gbagbo était menotté et cette image a été montrée à la
télévision. Charles Blé Goudé est poursuivi par la justice de son pays notamment
pour crimes de guerre, assassinats, vols en réunion, dégradation et destruction
de biens d'autrui.




 




Stanislas
Ndayishimiye, Abidjan RFI




 




 




Edition de
6H00 du Mardi 22 Janvier 2013   |  Radio Côte d'Ivoire 




 




Les
fonctionnaires de Côte d'Ivoire sont entrés en grève hier pour une durée de 72
heures sur appel de la Confédération des syndicats des fonctionnaires de Côte
d'Ivoire (Cosyfoci). Notre reporter est allé constater l'effectivité de cette
motion dans l'administration publique. Son constat.




 




Quinze
ministères sont concernés. Les raisons évoquées sont multiples ; la
revalorisation salariale indiciaire de 150 points, le relèvement du taux de 50 à
100% des primes et indemnités de certains emplois, le relèvement de l'allocation
familiale, de l'indemnité de transport et de logement. Dans l'attente de la
satisfaction de ces revendications, nous avons été accueillis par des bureaux
vides de leurs occupants bercés par les gazouillis des chauves souris du
Plateau. Les quelques fonctionnaires que nous avons retrouvés à leur poste
étaient bien occupés. Ils travaillaient à battre le record mondial du fameux «
zooma », jeu de distraction. Les grévistes les moins actifs, les moins
passionnés et soucieux de se faire entendre se sont exprimés à notre micro.




 




Un gréviste
: Depuis la semaine dernière, notre syndicat a eu un entretien avec M. le
Ministre. Il s'est trouvé qu'il n'y a pas eu d'entente. Il était dit que lorsque
le PPTE viendrait en Côte d'Ivoire, on prendra en compte le problème des
fonctionnaires. Ce qui n'a pas été fait parce qu'il y a eu des ministères qui
ont bénéficiés et puis nous nous sommes en reste. Donc nous manifestons notre
mécontentement. Quand le fonctionnaire est à l'aise, il travaille bien, tout peu
aller pour le mieux.




 




Un autre
gréviste

: La grève est largement suivie à plus de 80%. Seul le service
minimum, les directeurs et sous-directeurs sont en train de vaquer à leurs
occupations jusqu'à ce que les autorités nous donnent gain de cause. Les
fonctionnaires sont toujours relégués au dernier plan. Comment 7 000 F peut
servir pendant un mois et puis une maison de 18 000 F sur le bulletin de
salaire, ça ne suffit pas.




 




Du côté de la
cité administrative, le constat est le même. Ce point d'encrage qui d'ordinaire
grouille de monde, présente le visage d'un lundi de pâques. Les tours D, E et A
sont tristement animés. Interrogé sur le suivi effectif du mot d'ordre de grève
lancé par le syndicat qu'il dirige, Tapé Djédjé Apollinaire, joint par
téléphone, répond.




 




Tapé Djédjé
Apollinaire

: C'est un combat à long terme, parce que la satisfaction viendra
lorsque l'autorité administrative prendra sur elle de nous recevoir et de
prendre en compte nos préoccupations. Le fait que cette grève ait été largement
suivie, est une interpellation à l'autorité, pour dire que les fonctionnaires
dans leur ensemble qui souffrent de ce salaire qui est bloqué depuis plus de
deux décennies. Et ces accessoires de salaire qui ne répondent plus aux réalités
du coût de la vie. Au regard de tout ça, nous pouvons en tirer en tant que
leader et représentant des travailleurs une satisfaction partielle morale. Et
nous espérons que la table de la négociation sera ouverte. Les directeurs et
chef de service sont tenus de faire exécuter le service minimum.




 





Du côté des administrateurs de la fonction publique, l'on
s'étonne d'une telle fermeté de la part des grévistes et l'on promet de se
référer aux articles et lois en vigueur pour faire régner l'ordre, la justice et
l'équité dans l'administration ivoirienne.