REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU JEUDI 10 JANVIER 2013

10 jan 2013

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU JEUDI 10 JANVIER 2013








Edition de 7H00 du Jeudi 10 Janvier 2013   |  BBC Afrique





 





Au Libéria, selon le nouveau Représentant adjoint du
Secrétaire général des Nations Unies pour la Gouvernance, la paix a été
rétablie à la frontière entre la Côte d'Ivoire et son voisin le Liberia,
mais aussi avec les autres États limitrophes. Et on parle même de
retrait graduel des troupes de la MINUL, la Mission des Nations Unies au
Liberia, établie en 2003. BBC Afrique Monrovia, Mory Toundé F.





 





Mory Toundé F.

: « La paix a finalement été rétablie le long de la frontière ivoirienne
grâce à un effort conjoint ONU et les deux gouvernements », dit Aeneas
C. Chuma. 





 





Aeneas C. Chuma


: Il règne une paix relative à la frontière entre la Côte
d' Ivoire et le Liberia. Nous effectuons des surveillances et des
patrouilles communes pour garantir et renforcer cette paix. Cela est
valable aussi pour les autres frontières, au niveau de la Sierra Leone
et de la Guinée. Le gouvernement libérien a récemment ordonné le retrait
de ses hommes postés le long de certaines zones. Le retrait graduel du
personnel de l'ONU se poursuit sur la base d'un contrôle rigoureux.





 





Mory Toundé F.

: Le porte-parole de la MINUL s'est pour sa part estimé heureux d'un
éventuel retrait graduel de la moitié du personnel militaire. Selon lui,
le processus de paix engagé en 2003 a été préservé de façon
ininterrompue.





 





Salim Sadik

: Je pense que les libériens ont de plus en plus confiance dans le
processus après une paix continue de dix ans. Nous continuons cette
coopération avec les autorités pour aller de l'avant. Et pour que le
Liberia et le peuple du Liberia soient complètement aptes à prendre les
rênes de la sécurité par le renforcement de l'appareil sécuritaire.





 





Mory Toundé F.

: Nommé en novembre 2012 Représentant adjoint du Secrétaire général des
Nations Unies pour la Gouvernance en remplacement du malien Moustapha
Soumaré, Aeneas C. Chuma, kenyan est arrivé au Liberia le 10 décembre
dernier. Sa conférence de presse fait suite après un mois de rencontre
avec les représentants du gouvernement et des organisations de la
société civile.





 





Mory Toundé F., BBC Afrique Monronvia   





    





 





Edition de 6H30 du Jeudi 10 Janvier 2013   |  RFI





 





Près de dix jours après le drame du nouvel an à Abidjan,
les familles des 63 victimes de la bousculade ont commencé hier à
récupérer des corps de leurs proches. Le Gouvernement ivoirien les a
restitués après l'autopsie nécessaire à l'enquête. A Abidjan, Stanislas
Ndayishimiyé.





 





Stanislas Ndayishimiyé


: Les parents des victimes auraient voulu enterrer leurs
morts très rapidement, mais ils ont dû attendre le feu vert du
gouvernement qui a pris en charge tous les frais occasionnés par le
drame du 1er janvier. Le Ministre de la Solidarité, de la Femme et de
l'Enfant, Anne Ouloto.





 





Anne Ouloto


: Le certificat de décès, le permis d'inhumer, l'arrêté
de concession également sont des documents mis à la disposition des
familles. Pour chaque famille, une enveloppe d'un million de francs CFA.





 





Stanislas Ndayishimiyé


: Les familles des victimes ont en majorité apprécié les
gestes du Gouvernement, du District d'Abidjan et de la Mairie du
plateau. Mais Lacina Banguali, qui a perdu un frère dans la bousculade,
est encore furieux.





 





Lacina Banguali

: Soulager les parents avec un million, ça ne peut pas faire revenir le
mort. Je suis toujours en colère, mais vous savez, c'est le destin. Je
suis en colère parce que je pense que les dispositions pratiques n'ont
pas été prises. Il y avait trop de monde pour une seule partie du
Plateau.





 





Stanislas Ndayishimiyé


: Ismaël Traoré pleure, lui, la perte de trois personnes
: une nièce, la jeune femme est morte en même temps que ses deux filles
de 5 et 10 ans.





 





 Ismaël Traoré : Ce qui est arrivé est arrivé.
Pour ce qui s'est passé, on ne peut pas savoir si c'est celui-ci qui a
fait ça ou celui-là. Nous prions pour que cela ne se répète pas en Côte
d'Ivoire.





 





Stanislas Ndayishimiyé


: Avant l'enterrement de la mère et de ses deux filles
mercredi dans un cimetière du quartier d'Abobo, la famille d'Ismaël
Traoré avait commencé à prononcer la prière des morts à la morgue du
centre hospitalier universitaire de Treichville.





 





Stanislas Ndayishimiyé, Abidjan RFI