Radio Côte d'Ivoire - Edition de 6 heures 00

█ Ce jeudi 08 mars 2012, le monde entier célèbre la Journée internationale de la femme. Le thème choisi cette année est « l'autonomisation des femmes rurales et leur rôle dans l'éradication de la pauvreté et de la faim, le développement et les défis actuels. » A cette occasion, le gouvernement à travers le ministère de la Famille, de la Femme et de l'Enfant a adressé un message à la nation. Un message dans lequel la ministre Koffi Goudou Raymonde parle de l'importance du thème choisi cette année.

Koffi Goudou Raymonde : En participant au développement économique, les femmes du milieu rural assurent la sécurité alimentaire et aident à la réduction des niveaux de pauvreté de leur communauté. Conscient de l'importance de leur rôle, le ministère de la Famille, de la Femme et de l'Enfant, depuis la fin de la crise leur porte un intérêt particulier. Ainsi, il a fait décorer une dizaine parmi les plus méritantes et organisé à leur intension des activités de renforcement de capacité. Il a mis un point d'honneur à visiter les régions de l'intérieur pour s'enquérir des besoins des populations et faire de la sensibilisation. Dans le même ordre d'idée, quatre représentantes des femmes du milieu rural ont fait partie de la délégation de la Côte d'Ivoire à la 56ème session de la Commission de la condition de la femme qui se déroule au siège des Nations Unies à New York.

BBC - Edition de 7 heures 00

█ La Côte d'Ivoire à présent. Une nouvelle plate forme politique est née hier au sein de l'opposition ivoirienne réunie dans le cadre du CNRD. Cette coalition est formée d'une douzaine de partis politiques. Certains d'entre eux ont eu à leur tête des hommes politiques très connus dans le pays comme Laurent Dona Fologo, Daniel Boni Claverie ou Gervais Coulibaly. Ils se définissent comme des modérés. Leur priorité, concerne la libération des pro-Gbagbo. Gervais Coulibaly, président du CAP-Unir pour la démocratie et le développement, membre de la nouvelle plate forme de l'opposition répond aux questions de Valérie Boni à Abidjan.

Gervais Coulibaly : Nous n'avons pas dit que les autres camarades ne veulent pas dialoguer ou ne veulent pas discuter. Mais tout est question de méthode et de démarche. Nous ne partageons pas forcément les préalables. Nous pensons qu'on peut arriver à la table de discussion et là poser les problèmes les uns après les autres. On peut se retrouver bloqué par le préalable et on n'atteint pas le dialogue. Nous pensons qu'il faut commencer à dialoguer. Ça c'est le point de vue de la LMP. Je pense que nous partageons ce point de vue là essentiellement avec l'APN. Maintenant s'agissant de l'entrée au gouvernement, nous sommes clairs. Nous ne sommes pas dans une position d'attente de quoi que ce soit si maintenant, dans une option ou une autre, le gouvernement ou le pouvoir en place décide de nous approcher pour discuter, nous discuterons de la question. Personne ne m'a approché. Je ne peux donc pas, et je dis que ce n'est pas notre souci 1er. Notre souci 1er, c'est la normalisation de la vie socio-politique de la Côte d'Ivoire. Permettre à nos camarades, permettre aux populations de circuler tranquillement. Qu'on arrête de nous arracher nos voitures à tous les carrefours, etc. Nous travaillons sur cette question là. Si entrer au gouvernement peu permettre d'accélérer. On discutera et nous verrons.