REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU 8 JUILLET 2008

8 juil 2008

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU 8 JUILLET 2008

RFI – Edition du 8 juillet 2008 à 6 H 30

Cette information exclusive RFI pour commencer. Dans le cadre de l'enquête autour de la disparition du journaliste Guy-André Kieffer en Côte d'Ivoire, on apprend de source proche du dossier que la Première Dame Simone Gbagbo et l'ancien Ministre de l'Economie Paul Antoine Bohoun Bouabré sont convoqués après demain par le juge Patrick Ramaël. Ces deux personnalités ivoiriennes ne sont pas mises en examen, mais le magistrat souhaite les interroger comme témoins, leurs noms étant revenus à plusieurs reprises durant les interrogatoires. Cette convocation fait suite à la venue en France de juges ivoiriens qui ont entendu différents protagonistes de l'affaire. Bernard Kieffer, le frère de Guy-André, qui est partie civile explique comment il a été informé de cette convocation de Simone Gbagbo et de Paul Antoine Bohoun Bouabré.

B.K. : «Je l'ai appris récemment à l'occasion d'une rencontre qui était organisée à Paris au palais de justice avec la mission de magistrats ivoiriens qui s'est rendue en France ces derniers jours pour enquêter sur l'affaire Guy-André Kieffer. Donc, je l'ai appris à cette occasion là puisque j'ai été entendu par cette mission. »

RFI : « Pour vous c'est une bonne nouvelle ? »

B.K. : «C'est clairement une bonne nouvelle puisque aussi bien le nom de Monsieur Bouabré que celui de Simone Gbagbo sont cités de manière assez récurrente depuis le début de l'affaire dans ce dossier. Donc, ça me paraît extrêmement important qu'ils puissent être et convoqués et surtout entendus par le juge d'instruction qui mène cette enquête depuis 4 ans maintenant. J'espère qu'ils vont venir ».

RFI : « Pour vous c'est un tournant dans l'affaire ? »

B.K. : «C'est clairement un tournant, comme d'ailleurs, je dirais, un certain nombre de choses qui se passent actuellement autour du dossier. Il y a ces convocations, il y a l'opération qui a été enclenchée en Côte d'Ivoire pour faire le ménage dans la filière cacao. Je ne sais pas jusqu'où ça ira, ni ce qu'en est réellement, mais je constate que ça bouge. Il y a eu le déplacement de Bernard Kouchner, il n'y a pas longtemps. Donc je crois en effet qu'on est à un tournant et puis on approche des élections présidentielles ivoiriennes, il y a un contexte qui est peut-être favorable à une bonne évolution du dossier, on va voir ».