RFI – Edition du 5 décembre 2008 de 6 H 30

En Côte d'Ivoire, le parti présidentiel dénonce un environnement propice à la fraude. Au lendemain des accusations portées contre le président du FPI par les F.N. qui le soupçonnent de fomenter un complot contre le Premier Ministre Guillaume Soro, le FPI est allé devant la C.E.I. dire ses doutes sur le recensement des électeurs dans les zones contrôlées par l'ancienne rébellion tendant ainsi un peu plus le climat dans le pays. A Abidjan, Norbert Navarro :

«Elles étaient déjà exécrables, elles vont devenir calamiteuses les relations entre le FPI et les F.N., étant rappeler que ces deux formations siègent au sein du même gouvernement. Au lendemain des accusations portées contre lui, par l'ex rébellion, le président du FPI est allé demander à la C.E.I. d'examiner la possibilité de suspendre l'enrôlement des électeurs dans les zones C.N.O. contrôlées par les F.N. où le parti du Président Gbagbo craint des fraudes.

Pascal Affi N'Guessan : « Comme vous le savez, là où l'état n'est pas présent ou qu'il est mal en point, c'est un environnement propice à la fraude, à la corruption. Donc, aujourd'hui au nord, comme dans les zones C.N.O. de façon générale, nous pensons qu'il y a un environnement favorable à la corruption et à la fraude qui ne garantit pas des enrôlements fiables. »

« En réponse le président de la C.E.I., manifestement embarrassé par cette requête du FPI, n'a pas hésité à puiser dans sa boîte à formules elliptiques.

Robert Beugré Mambé : « L'équipe qui gère le processus va examiner toutes les préoccupations. Nous allons apporter les réponses adéquates. La subjectivité est l'ennemi le plus redoutable de l'objectivité. Merci. »

Les amateurs de langue de bois seront sans doute enchantés par la réponse du président de la C.E.I. aux inquiétudes du FPI, mais que pouvait-il dire d'autre ? C'est toute la question ? »