REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU 30 JUILLET 2008

30 juil 2008

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU 30 JUILLET 2008


RFI – Edition du 30 juillet 2008 de 06 H 30 à 07 H

█ Fin de la visite d'état de Laurent Gbagbo au Burkina Faso hier. Avant son départ, un traité d'amitié et de coopération a été signé pour dynamiser les relations entre les deux états. Signé par le président Ivoirien et son homologue le facilitateur du dialogue inter-Ivoirien Blaise Compaoré. Evidemment pendant cette visite si on a parlé, apaisement des rapports entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Fao, on a aussi parlé de la paix en Côte d'Ivoire.

Serge Daniel ; « A tous les acteurs de la crise Ivoirienne, le président Blaise Compaoré a adressé un message " Il faut tout mettre en œuvre pour la tenue des élections présidentielles à la date prévue le 30 novembre 2008" A 124 jours de cette échéance, le président Laurent Gbagbo a au cours de cette visite à Ouaga fait le point de la situation avec son homologue Burkinabé médiateur. Ce dernier s'est félicité de la bonne évolution de la mise en œuvre de l'accord de paix, mais dans le communiqué final il n'y a pas de détail sur l'état d'avancement des préparatifs de la prochaine présidentielle en Côte d'Ivoire. En se rendant au Burkina Faso, Laurent Gbagbo voulait aussi tourner la page, réchauffer, améliorer ses relations avec Blaise Compaoré. Et c'est avec faste qu'il a été reçu par les 111 députés Burkinabés ou encore au cours de cette visite de terrain. Les deux pays ont signés un traité d'amitié, de coopération avec notamment droit et facilité d'établissement d'accès au travail et de séjour pour les ressortissants des deux pays. Le président Gbagbo a de son coté choisi les mots pour célébrer la réconciliation entre son pays et le Burkina Faso. Revenu maintenant dans son pays, satisfait de sa visite, Laurent Gbagbo devrait très rapidement faire connaître sa décision finale au sujet du remaniement ministériel dont il a déjà parlé »

(...) RFI ; Et ce mercredi à 8 H 10 temps universel, on prolonge, vous prolongez le débat sur la Côte d'Ivoire dans appel sur l'actualité.
Rendez-vous avec Sébastien Gédéon, nous attendons déjà vos appels.

BBC AFRIQUE – Edition du 30 juillet 2008 (matin)

█ Le président Ivoirien Laurent Gbagbo a achevé hier sa visite officiel de 72 H au Burkina, cette visite d'état, la première en 8ans de présidence aura été marquée par le discours qu'il a prononcé lundi devant les députés de l'assemblée national mais surtout par le traité d'amitié et de coopération signé par les deux président au terme de la visite. Avant de quitter Ouagadougou, le président Ivoirien a fait le bilan de son séjour, ces propos ont été recueillis par notre correspondant à Ouagadougou, Mathieu Bankougou.

Laurent Gbagbo ; « Nous avons résolu de marquer notre appartenance à une région commune, c'est-à-dire nous avons marqué notre destin commun, et les documents que nous avons signé, ce n'est pas un accord supplémentaire, c'est un traité qui se place dans l'essence même de l'existence de ces deux pays c'est-à-dire nous vivons ensemble les uns chez les autres, nous voulons marquer ça dans le document. Nous voulons nous donner les règles pour que cette existence commune, soit traduite dans le droit et dans les faits. C'est ça que nous avons voulu faire et pour le faire, il faut que les deux chefs d'état qui dirigent les deux exécutifs soient d'accord. Donc nous avons voulu marquer aussi notre amitié commune. Il faut que les deux chefs soient cela pour que ce qu'arrive aujourd'hui arrive. Je suis très content parce que ce traité là marque une rupture dans les relations diplomatiques entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso. C'est un départ nouveau. Il y a des problèmes sur lesquels aucun chef d'état ne travaillera plus seul, nous allons travailler forcement en commun, nous avons d'abord décidé d'attaquer le problème de l'autoroute, donc nous sommes déjà là-dessus mais il y a d'autres problèmes que vous verrez. Par exemple se réunir même deux fois par an avec certains de nos ministres pour faire le point des politiques nationales et de la politique mondiale, c'est déjà quelque chose d'important. Il faut résoudre les germes des conflits par l'amitié, par la fraternité »