REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU 28 JANVIER 2009

28 jan 2009

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU 28 JANVIER 2009



RFI – Edition du 28 Janvier 2009 de 6 H 30

Toujours l'incertitude sur le calendrier électoral en Côte d'Ivoire. Le président du Conseil Economique et Social estime que la présidentielle n'aura sans doute pas lieu avant la fin de l'année. Ce proche du Président Laurent Gbagbo déplore le rythme très lent du processus d'identification des électeurs. Il demande du temps et des moyens. Laurent Dona Fologo prend ainsi le contre-pied de la Commission Electorale Indépendante qui a promis la fin du recensement au plus tard le 28 février. La Côte d'Ivoire est donc toujours suspendue à l'annonce du nouveau calendrier. Une annonce qui tarde un peu trop pour certains, à commencer par les évêques qui lancent un nouvel appel à la classe politique. Monseigneur Joseph Aké, le président de la conférence épiscopale au micro de Stanislas Ndayishimiye :

Mgr J.A. : « Un pays qui s'enfonce dans la pauvreté, dans la guerre, dans la méfiance et que sais-je encore. La sortie de crise : c'est aller directement aux élections et c'est notre vœux le plus cher que nous puissions aller rapidement aux élections. Nous, nous avons espéré aller aux élections en novembre 2008. On y a cru et puis novembre 2008 arrive : rien ne se passe. On n'a pas les raisons. On nous parle d'identification, de ceci et de cela, les moyens qu'il faut pour faire le travail et tout ceci. Mais qu'on nous dise quelque chose pour dire voici les difficultés que nous avons rencontrées pour que bon à la prochaine fixation de la date des élections, on puisse surpasser ces difficultés.

RFI : «Vous avez l'impression qu'il y a une volonté de ne pas organiser ces élections tant de fois reportées ? »

Mgr J.A. : « Oui, oui. Enfin d'après ce qu'on entend par ci par là. Il y en a qui profite de la situation de ni paix ni guerre. Il y a une catégorie de gens qui fait trainer les choses pour que nous ne puissions aller rapidement aux élections. Il faudrait que nous prenions conscience que c'est un mal. On ne peut pas laisser les gens souffrir indéfiniment dans la misère et puis profiter d'une situation qui arrange une petite partie de la population. »