REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU 20 JUILLET 2010

20 juil 2010

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU 20 JUILLET 2010








Côte d'Ivoire : Le ministre de l'Intérieur blanchi de tout soupçon de corruption


RFI- Le
parquet ivoirien a conclu lundi 19 juillet 2010 par un non-lieu l'enquête pour
corruption visant le ministre de l'Intérieur Désiré Tagro, une enquête ouverte à
la demande du président Gbagbo. Les investigations ont conclu que ce proche du
chef de l'Etat n'avait pas marchandé les places pour le concours à l'école
nationale de police, contrairement aux accusations du président de l'Assemblée
nationale, Mamadou Koulibaly, lui-même issu du camp présidentiel. C'est donc
l'épilogue d'une affaire qui aura secoué la vie politique ivoirienne pendant un
mois.




Dimanche 20 juin
2010, les Ivoiriens n'ont d'yeux que pour leurs « Eléphants » qui affrontent le
Brésil en Coupe du Monde de football à Johannesburg. Mais en Côte d'Ivoire,
c'est une toute autre partie qui débute ce soir-là. Le président Gbagbo demande
l'ouverture d'une enquête judiciaire sur son ministre de l'Intérieur.




La justice a un mois
pour vérifier si Désiré Tagro a ou non, favorisé des membres de sa tribu au
concours d'entrée à l'école nationale de police, comme l'en accuse le président
de l'Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly. Mais dans la mesure où une partie
de la presse locale a relayé depuis quelques temps des allégations de corruption
à l'encontre de Désiré Tagro sur diverses affaires, la justice devra aussi
vérifier leur bien-fondé. Dont acte.




Il ressort que,
« faute de preuves », le ministre de l'Intérieur n'a pas perçu la somme de dix
milliards de francs CFA, soit 15 millions d'euros, qui lui aurait été
prétendument versée par le groupe français Sagem sécurité, opérateur technique
du processus électoral.




Désiré Tagro a
également été blanchi des accusations de détournements de fonds destinés aussi
bien à trois pèlerinages musulmans à la Mecque qu'aux victimes des déchets
toxiques du navire Probo Koala.




Ces conclusions sont
une pierre de plus lancée par la justice ivoirienne dans le jardin de la presse,
car elles ont été rendues le jour-même du procès des trois journalistes du
Nouveau courrier
qui ont révélé,
il y a une semaine, une partie du réquisitoire de l'affaire cacao.




 




Journalistes
emprisonnés à Abidjan: le parquet requiert 12 mois de prison

RTL.be

- Une peine de 12 mois de prison ferme a été requise lundi par le parquet
d'Abidjan contre trois journalistes, dont un Français, écroués à la suite de la
publication des conclusions d'une enquête judiciaire sur des malversations
présumées dans la filière cacao ivoirienne. Le juge du tribunal correctionnel,
Brahaman Koné, a mis le verdict en délibéré pour mercredi. Le gouvernement avait
dit plus tôt lundi qu'il souhaitait la remise en liberté des journalistes. Le
Français Théophile Kouamouo, directeur des rédactions du journal Le Nouveau
courrier, ainsi que les Ivoiriens Stéphane Guédé et Saint Claver Oula, directeur
de publication et rédacteur en chef, écroués vendredi à Abidjan, sont poursuivis
pour "vol de document administratif", "diffusion d'information sur un dossier
judiciaire non encore évoqué à l'audience publique" et "révélation d'un document
couvert par le secret". Outre la peine de prison, le procureur Fernand Oulaï a
requis "une amende de 10 millions de FCFA (environ 15.000 euros) et la
suspension du journal", sans en préciser la durée.