REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU 19 JANVIER 2010

19 jan 2010

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU 19 JANVIER 2010







RFI – édition du 19 janvier 2010 à 6 H 30




 




En Côte d'Ivoire, l'opposition apporte son soutien à l'ensemble
des membres de la Commission électorale indépendante et plus particulièrement au
président de la CEI. Il est accusé par le Chef de l'Etat de tentative de fraude
et de manipulation dans une affaire de fichier de 429.000 noms, élaboré en marge
de la liste électorale. Le Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie
et la paix, qui regroupe les 4 principaux partis de l'opposition, estime que ce
fichier n'était qu'un brouillon et que la CEI n'a pas tenté de l'introduire
frauduleusement dans la liste électorale, comme le prétend le camp présidentiel.
Hier soir à Abidjan, le président du directoire du RHDP, Alphonse Djédjé Mady
a lancé un appel au calme, assorti de conditions.




 




A.D.M. : « C'est un appel au calme, mais aussi l'expression
d'une détermination à ne pas laisser l'injustice prospérer. Mais si le calme
peut revenir et que les gens peuvent considérer exactement les faits, comme ils
sont, et qu'ils comprennent que dans tout milieu d'intellectuels il y a toujours
des brouillons et que quand cela n'est pas passé aux actes, on n'appelle pas ça
une fraude. Il faut revenir au calme, oui c'est un appel au calme. Mais si ça
voulait prospérer, le RHDP ne se laisserait pas faire. »




 




Au micro de notre correspondant à Abidjan, Norbert Navarro 




 




Le RHDP qui demande au candidat Laurent Gbagbo d'arrêter
immédiatement ce qu'il qualifie de manœuvre dilatoire dont le seul but est de
tenter, selon lui, de bloquer le processus électoral.




 




 




BBC – édition du 19 janvier 2010 à 6 H 00




 




En Côte d'Ivoire, à quelques mois des élections présidentielles,
le président du Conseil national de la presse, Eugège Dié Kacou menace de
sanctionner les journalistes ivoiriens qui seraient trop partisans des
formations politiques. Il répond aux questions de Souleymane Issa Méga :




 




Eugène Dié Kacou : « Nous nous apercevons que ces temps-ci ça
commence à déraper un peu trop. Les politiciens qui tirent dans tous les sens,
les journalistes également. Aujourd'hui, il y a des problèmes
d'anti-confraternité, des injures gratuites, des accusations sans preuves, la
diffamation et bien d'autres choses encore. Alors, nous nous sommes dit la
période est trop délicate pour que nous puissions continuer à accepter cela.
Nous avons fait un petit déjeuner de presse avec tous les journalistes et tous
les directeurs de publication, tous les rédacteurs en chef pour leur dire que
peut-être que la peur du gendarme va faire l'essentiel. Donc, nous avons décidé
de passer au deuxième degré, c'est-à-dire qu'à partir de maintenant toute faute
importante et bien nous allons sanctionner ou par une suspension du journal ou
mettre une amende. Et si c'est un journaliste, parce que nous avons le droit
aussi, selon la loi, de prendre des décisions contre les journalistes et bien,
on peut aller jusqu'à le suspendre et lui enlever la carte de presse pour qu'il
n'écrive plus. »