REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU 15 DECEMBRE 2010

15 déc 2010

REVUE DES MEDIAS AUDIOVISUELS DU 15 DECEMBRE 2010


RFI- Edition du 15 Décembre 2010 à 6H30
█ L'Union Européenne relève d'un cran la pression sur le camp Gbagbo en Côte d'Ivoire.
Elle annonce de possibles sanctions contre 11 de ses proches. Qui est concerné ? Quelles formes pourraient prendre ces mesures ? Réponse à Bruxelles, Grégoire Lory :

« Parmi les personnes visées par les sanctions européennes figure le conseiller pour la sécurité, le secrétaire général de la présidence Désiré Tagro et le président du conseil constitutionnel Yao N'Dré. A ces noms s'ajoutent ceux de Pascal Affi N'Guessan secrétaire général du FPI, le Front populaire ivoirien, la formation politique de Laurent Gbagbo. Le directeur général de la radio télévision publique, RTI, Pierre Israël Amessan Brou fait lui aussi partie de la liste. Plusieurs militaires ou responsables de la sécurité sont aussi concernés par ces sanctions. C'est le cas du chef de la garde républicaine, le général Dogbo Blé, le capitaine Anselme Séka Yapo, garde du corps de l'épouse de Laurent Gbagbo fait lui aussi partie de cette liste. Les mesures européennes devraient prendre la forme d'une interdiction de visa ou d'un gel des avoirs. L'autre levier d'action pourrait être l'aide au développement. Mais les 27 ne semblent pas vouloir utiliser cette option dans l'immédiat. Pour l'Union, il s'agit en fait de cibler en priorité les responsables ivoiriens qui refusent de se placer sous l'autorité du président démocratiquement élu. A l'instar de la communauté internationale, les européens considèrent Alassane Ouattara comme le vainqueur du scrutin présidentiel. Grégoire Lory, Bruxelles RFI. »

█ Et en Côte d'Ivoire, la journée de demain pourrait être décisive. Le camp Ouattara a demandé aux ivoiriens de marcher sur la radio télévision ivoirienne. Et vendredi de prendre le siège du gouvernement de Laurent Gbagbo qui de son côté ne croit pas que la population répondra présente. Hier déjà quelques trois mille partisans du camp Ouattara venu du nord du pays ont manifesté à Tiébissou dans le centre. L'armée fidèle à Laurent Gbagbo a utilisé des gaz lacrymogènes pour les disperser.

BBC- Edition du 15 Décembre 2010 à 7H00
█ En Côte d'Ivoire, le bras de faire reste tendu entre les deux présidents proclamés du pays, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara. Le camp Ouattara a réitéré son intention de prendre le contrôle de la télévision d'état et du siège du gouvernement. Et il a appelé toute la population ivoirienne à marcher à cet effet. Les ministres nommés par Laurent Gbagbo, eux, ont tenu leur 1er conseil de gouvernement hier. Tandis que l'Union Européenne contre des proches du président sortant. Le point avec Ibrahima Diané :

« Alassane Ouattara déclaré vainqueur de la présidentielle ivoirienne du 28 novembre par la Commission Electorale, n'entend pas se contenter de la reconnaissance de la communauté internationale de l'hôtel où il s'est retranché avec ses principaux collaborateurs. Il veut désormais prendre le contrôle des symboles de l'état qui sont aux mains de Laurent Gbagbo, comme la télévision nationale, le siège du gouvernement et des bâtiments publics. Pour arriver à cette fin, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix, la coalition de partis politiques qui le soutien appelle la population à marcher. (...) »

█ L'équipe gouvernementale formée par Laurent Gbagbo a tenu son 1er conseil de gouvernement hier. Au sortir de cette rencontre, le 1er ministre du président proclamé par le conseil constitutionnel, Gilbert Marie Aké N'Gbo a annoncé deux décisions :

« Nous avons proposé et obtenu que chaque membre du gouvernement fasse la déclaration de ses biens pour que le moment venu, chacun puisse se faire une idée très claire de l'évolution de ses biens. Deuxième éléments importants concernant également la bonne gouvernance, il s'agit d'organiser un audit sur l'ensemble des ministères qui nous permettra de tirer le meilleur profit de l'expérience. »

█ Le camp de Laurent Gbagbo a par ailleurs annoncé la tenue d'une nouvelle médiation Africaine au moment où l'Union Européenne a pris des sanctions contre 11 proches du chef de l'état sortant (...).