Le ministre ivoirien de la Communication et le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU en Côte d'Ivoire s'est rencontré hier

Edition de 6H30 du vendredi 03 août 2012 | RFI

On revient sur une rencontre hier entre le ministre ivoirien de la Communication le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU en Côte d'Ivoire. Le premier, Souleymane Diakité Coty, le second Bert Koenders, ils ont parlé ensemble de qualité de l'information et collaboration mutuelle dans le domaine de la formation. Ils sont partis du constat que la méfiance entre communautés avait joué un grand rôle dans le drame de Duékoué. C'était le mois dernier, un camp de déplacés avait été attaqué et détruit. Ils appellent donc les médias à faire plus de professionnalisme. Ecoutez la réaction de Bert Koenders après cette rencontre.
Bert Koenders : Pour l'ONUCI, pour les Nations Unies, la communication est l'un des aspects le plus important dans un pays qui vient d'une crise. Vous savez, Quand il y a beaucoup de rumeurs dans un pays, quand il y a la nécessité d'avoir un débat sur la politique, sur la société, la communication est la plus importante pour aider les populations à comprendre ce qu'il se passe et faire leurs propres choix. Et nous avons pour cette raison parlée ensemble sur la possibilité de renforcer les médias, les discussions sur ce qui se passe dans le pays avec la libéralisation des ondes. Du côté des Nations Unies, nous restons aussi prêts à fournir l'assistance si c'est nécessaire pour la déontologie des journalistes pour faire des programmes par exemple. Nous avons aussi immédiatement aidé à renforcer la radio de Duékoué. Qu'est-ce qui est important là-bas à Duékoué ? Que toutes les communautés aient un peu d'informations objectives et qu'il y ait un débat entre les différentes communautés.

En Côte d'Ivoire un haut fonctionnaire de la Commission dialogue, vérité et réconciliation a déclaré que cet organe est incapable de jouer efficacement son rôle

Edition de 7H00 du vendredi 03 août 2012 | BBC Afrique

En Côte d'Ivoire un haut fonctionnaire de la Commission dialogue, vérité et réconciliation a déclaré que cet organe est incapable de jouer efficacement son rôle. La Commission a été mise en place l'an dernier pour guérir les blessures du pays après le conflit postélectoral qui a fait au moins 3 000 morts. Son porte-parole Franck Kouassi Sran estime que le financement inadéquat du gouvernement est en train de ralentir le travail de la Commission. Un travail également entravé par l'opposition ivoirienne qui refuse de prendre part au processus politique.