REVUE DE PRESSE NATIONALE DU VENDREDI 9 MARS 2012

9 mar 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU VENDREDI 9 MARS 2012







En
provenance du Ghana / Laurent Akoun arrêté puis libéré hier nuit par la police
(...)




 





L'Intelligent d'Abidjan, Le Nouveau Courrier -

Le
secrétaire général par intérim du Fpi, le député Laurent Akoun, a été interpellé
hier jeudi 8 mars 2012 à sa descente d'avion et conduit à la direction de la
surveillance du territoire (Dst). A l'aéroport international Félix
Houphouët-Boigny où il est arrivé aux environs de 15 h 30 mn en provenance
d'Accra, il a seulement eu le temps de remplir les formalités de sortie avec sa
valise et son sac à main comme bagages. Interpellé par des éléments de la police
de l'aéroport, c'est finalement le commissaire Touré, qui le conduira dans les
locaux de la DST à Cocody cité des arts. C'est que, a expliqué l'un de ses
assistants qui était témoin des faits, le commissaire de l'aéroport a fait
savoir à Laurent Akoun qu'il devait être entendu par son patron, à savoir le
directeur de la DST. Son avocat Me Dackaud Zahui qui vient aux nouvelles n'aura
pas accès à son client. Celui qui se présente à lui comme le chef de poste lui
dira que Laurent Akoun est en séance de travail avec son supérieur hiérarchique.
L'avocat évoque ''un détournement de mots''. Car, selon lui, son client n'est
pas en relation d'affaires avec le directeur de la DST pour qu'on parle de
séance de travail qui n'était en fait qu'un interrogatoire. Les militants qui
ont appris la nouvelle arrivent par vagues successives devant les locaux de la
DST. Ils se heurteront à un portail hermétiquement fermé. Commencent alors les
supputations. ''Que lui reproche-t-on ? On n'est plus libre de voyager dans ce
pays ? Ont-ils peur de leur propre ombre (pour parler des tenants du pouvoir,
ndlr) ?'', s'interrogent les uns et les autres, y compris ses filles et leur
mère. ''Nous sommes habituées à ça !'', lance l'une des filles d'Akoun. [...] Au
moment où nous mettions sous presse, l'on a appris la libération de Laurent
Akoun.




 




Présidence de
l`Assemblée Nationale - Ouattara pris entre 2 feux - Voici le cadre du RDR qui
peut gêner Soro




 




L'Inter
- Le paysage politique national a commencé sérieusement à se recomposer depuis
hier. D'abord, par la démission du Premier ministre Guillaume Kigbafory Soro et
de toute son équipe gouvernementale. Ensuite, par la rentrée parlementaire,
prévue pour le lundi prochain, qui doit mettre en place la 2è grande Institution
de l'État après la Présidence de la République. A cet effet, on constate à
travers les communiqués de presse, que le mécanisme de désignation du président
du futur parlement, avec son 1er vice-président, commence à se mettre aussi en
place. Pour sûr, le prochain président de l'Assemblée Nationale sera connu le
lundi 12 mars prochain. Dans cette perspective, des sources politiques très
crédibles annoncent l'ex-Premier ministre Guillaume Soro comme le futur tenant
du perchoir, et ce, comme dans un échange de bons procédés puisqu'il cède la
Primature à un cadre du PDCI-RDA, en l'occurrence Me Ahoussou Kouadio Jeannot,
ex-Garde des Sceaux et ex-ministre de la Justice du gouvernement sortant. Mais,
l'arrivée de Guillaume Soro à la tête du prochain parlement, qui est devenue un
vrai secret de polichinelle, risque de connaître quelques complications au
moment de sa mise à exécution. En effet, d'autres sources politiques bien
introduites au RDR précisent que le perchoir avait été déjà l'objet d'une
promesse ferme à une autre grosse personnalité du parti au pouvoir, connue pour
être un ami de longue date de l'actuel chef de l'État et son compagnon de route,
en l'occurrence M. Tiémoko Yadé Coulibaly, actuel député de Sinématiali, un
département du Nord du pays. L'annonce, non officielle encore, de l'arrivée de
l'ex-Premier ministre Guillaume Soro à la tête de la prochaine Assemblée
Nationale, a douché plus d'un au RDR quant à ce ''dribble'' que le Président
Ouattara, pourtant peu coutumier du fait, ferait à son fidèle compagnon. Hier, à
propos de cette éventualité, l'ambiance était très morose à la rue Lepic, siège
des Républicains, où des éclats de voix ont même été entendus. L'hostilité
affichée sur la question était perceptible. Déjà dribblé en 2005 par
l'ex-Président Laurent Gbagbo au profit du Gouverneur Charles Konan Banny lors
de la désignation du Premier ministre, alors qu'il était en pôle-position pour
ce poste avec le général Gaston Ouassenan Koné, que va penser, faire ou dire le
concerné et son parti, le RDR, cette fois ? Déjà hier, le ministre Amadou
Soumahoro, Secrétaire général intérimaire du RDR, a pris la route pour
Yamoussoukro. De sources proches de la rue Lepic, c'est pour aller préparer la
rentrée parlementaire du lundi prochain. Pour d'autres, le SG intérimaire veut
commencer au plus tôt le marquage auprès de ses députés, 138 au total, s'il ne
veut pas connaître des dispersions de voix ou d'opinions de leur part.
Entre-temps, les partis alliés au sein du RHDP, le PDCI-RDA en tête, observent.
Quel sort va leur être réservé ? L'alliance sera-t-elle mise en jeu dans le
cadre de la distribution des grands rôles au sein du futur parlement ? Le
président de la République semble être quelque peu pris entre deux feux...




 





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Onuci
/Sécurisation - Bert Koenders invite à une collaboration ivoiro–libérienne




 




Le Mandat,
Nord-Sud -

A l'issue de sa visite effectuée récemment dans l'ouest de la Côte d'Ivoire et
au Liberia, le chef de l'opération des Nations Unies(Onuci), Bert Koenders, a
exprimé son souhait de voir s'établir une meilleure collaboration entre ces deux
pays, en matière de sécurisation post crise. Il a insisté sur le fait que la
problématique des mercenaires, la porosité des frontières terrestres et le
retour des réfugiés doivent être des préoccupations majeures, histoire d'assurer
la stabilité des pays. De plus, il a souligné que l'Onuci a pour mission
d'appuyer toutes actions accompagne dans l'accomplissement de ces missions de
paix. Et, il a annoncé par ailleurs une plus grande décentralisation des forces
onusiennes sur l'ensemble du territoire ivoirien, en vue de soutenir la
réconciliation. Tout cela se fonde aussi sur la coopération étroite qui a
toujours prévalu entre ces Etats. A ce sujet, le représentant spécial s'est
rendu au Liberia, dans le camp de Solo, qui abrite des milliers de réfugiés
ivoiriens. Il leur a fait le point des actions de l'Onuci en ce qui concerne la
sécurité de ceux qui désirent librement rejoindre leur foyer abandonné, lors de
la crise post électorale. Ces milliers de réfugiés ont insisté sur leur
intégrité physique, le recouvrement de leurs biens (terre, maisons et
plantations) et des libertés politiques. Certains ont fait leurs, les exigences
du Front populaire ivoirien (Fpi), notamment la libération des détenus de
l'ancien régime pour se sentir à l'aise en Côte d'Ivoire. Auparavant, à
Touleupleu, les déplacés internes avaient demandé la réhabilitation de leurs
habitations incendiées ou détruites, ainsi que la fourniture d'une aide
alimentaire en plus des semences devenues nécessaires pour les travaux
agricoles. Le Représentant spécial était accompagné d'une forte délégation
comprenant le Général Gnakoudé Béréna ainsi que des représentants de la
communauté humanitaire.



 



Résultats de Bonon et de Facobly - L`ONUCI inquiète




 




Le Patriote,
L'Intelligent d'Abidjan, Le Nouveau Réveil, L'Inter -

L'ONUCI demeure inquiète devant l'absence de décisions claires en ce qui
concerne les circonscriptions de Bonon et de Facobly, alors que le Parlement
vient d'être convoqué, a indiqué jeudi à Abidjan, Hamadoun Touré. Au cours du
point de presse hebdomadaire de l'ONUCI, le porte-parole a rappelé que la
Commission Electorale indépendante (CEI) avait dit son impuissance à proclamer
les résultats dans ces zones et confié le dossier au gouvernement. « Face à ces
développements, en vue d'apaiser la situation et de contribuer à protéger les
droits des électeurs et des candidats, l'ONUCI a initié une enquête immédiate en
coopération avec le Gouvernement pour aider à faire la lumière sur les
événements ayant marqué la reprise des élections législatives dans ces deux
circonscriptions, le 26 février 2012 », a-t-il annoncé.




Auparavant, M Touré
avait fait le point des activités du Représentant spécial du Secrétaire général
des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Bert Koenders, parlant notamment de sa
rencontre ce jour même avec le Chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara, en
compagnie de son homologue pour l'Afrique de l'Ouest, Said Djinnit.




Le porte-parole a
ajouté que le Chef de l'ONUCI devrait présenter le plan d'action ayant
sanctionné les travaux avec la Mission des Nations unies pour le Libéria,
(MINUL). « Ce plan d'action est destiné à renforcer la coopération entre les
deux missions à la frontière pour relever les défis qui se posent notamment au
niveau sécuritaire », a-t-il expliqué.  Dans le même esprit, il a indiqué qu'il
s'agirait de souligner l'importance des relations entre les deux pays pour
accroitre les bénéfices de leur coopération avec les deux missions onusiennes
dans le cadre des contacts quadripartites. Il a cité, entre autres, la
réactivation au plan militaire de la coopération entre les forces militaires de
police et de gendarmerie des deux missions, l'intensification de la
démobilisation et une campagne de communication conjointe. La réunion
ONUCI-Minul a eu lieu le mercredi 7 mars et après un périple de trois jours du
Représentant spécial dans l'ouest du pays. « Au terme de sa visite sur le
terrain, il est apparu de plus en plus urgent, aux yeux de M Koenders,
d'accélérer la Réforme du secteur de la sécurité devenue une priorité
incontournable, particulièrement après les élections législatives », a estimé M
Touré. (...)



 



CEDEAO / (...) L'Onu apporte son soutien au nouveau Président



 




Fraternité Matin, Le Démocrate, Le Mandat, L'Inter -

Saïd Djinnit, le représentant spécial de Ban Ki Moon pour l'Afrique de l'ouest,
a apporté, hier, le soutien des Nations unies au Chef de l'Etat, Alassane
Ouattara, dans sa nouvelle mission à la tête de la Communauté économique des
Etats de l'Afrique de l'ouest. Il a indiqué, à la fin de l'audience qui a duré
un peu plus d'une heure, qu'il est ''venu rendre une visite de courtoisie à
M. le Président de la République. Avec la fin de la crise en Côte d'Ivoire, j'ai
pensé que c'était mon devoir, en tant que représentant spécial de l'Organisation
des nations unies (Onu) pour l'Afrique de l'Ouest, d'établir le contact avec les
responsables de ce pays. Ensuite comme vous le savez, au dernier sommet de la
Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, le Président Ouattara a
été désigné Président de la Cedeao. C'est à ce double titre que je suis venu le
rencontrer pour procéder à un échange de vues sur les problèmes de la
sous-région. Et lui redire toute la détermination des Nations unies à travers
les missions de paix établies dans l'Afrique de l'Ouest. En Côte d'Ivoire, au
Liberia, en Guinée-Bissau et en Sierra Leone et à travers le bureau des Nations
unies pour l'Afrique de l'Ouest et à partir du siège à renforcer la
collaboration avec la Cedeao. Nous avons échangé sur la possibilité de renforcer
notre collaboration''.
Poursuivant, il a ajouté qu'ils ont passé en revue
plusieurs crises de la sous-région. Notamment la question du Sahel, des
mouvements transfrontaliers illicites dans la région du fleuve Mano entre la
Côte d'Ivoire et le Liberia. a ce sujet, il a révélé qu'il a été invité par Bert
Koenders, le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en
Côte d'Ivoire à assister à une rencontre mercredi entre les deux missions. Celle
du Liberia et de la Côte d'Ivoire pour renforcer le dispositif sécuritaire entre
ces deux pays. Avec le Chef de l'Etat, il a également parlé du problème de la
drogue, du crime organisé, du terrorisme qui affecte la stabilité de la
sous-région. M. Saïd Djinnit était accompagné, à cette occasion, par Bert
Koenders, représentant spécial du Secrétaire général de l'onu en Côte d'Ivoire.



 




Botro / Axe
Botro-Diabo : Un cortège de l'Onuci attaqué par des hommes en arme




 





Le Nouveau Réveil, L'Expression, Le Patriote -

Alors qu'il revenait de Botro pour rallier Bouaké après avoir participé à la
journée internationale de la femme, une délégation de l'Onuci a été attaquée par
des coupeurs de route sur l'axe Botro Diabo. c'était, hier jeudi 8 mars, aux
environs de 12 heures 20 mn que la délégation de l'Onuci, est tombée dans une
embuscade des coupeurs de routes encagoulés, plus


précisément entre les villages de Koffikro et Adjekro. Au même
niveau, un véhicule de transport immobilisé avec ses occupants tous couchés sur
le goudron. Aussitôt, surgit derrière le véhicule, un homme encagoulé armé d'une
kalachnikov qui tire sur le véhicule de l'Onuci. Avec un bon reflexe, le
chauffeur du véhicule de l'Onuci, en marche arrière, s'échappe des mains des
bandits et replie dans le


village de Demakro. Ils tentent de joindre leur base du secteur
est de l'Onuci basé à Bouaké qui arrive en renfort avec certains éléments des
Frci. Mais une heure avant, les bandits qui avaient immobilisé deux autres
véhicules ont fait deux morts dont le chauffeur et un passager. Aussi, ils ont
emporté la somme de 2.625. 000 frs cfa.



 



Primature : Soro est parti hier



 



Soir Info, L'Inter, Le Mandat, Fraternité Matin, Le Jour plus -

Il était 16 h 27 mn, hier jeudi 08 mars 2012, au palais de la Présidence de la
République, quand le chef de l'Etat, Alassane Ouattara, accompagnant Soro
Guillaume au bas de l'escalier, lui faisait des accolades d'au-revoir. Le
désormais ancien chef du gouvernement, venait, quelques minutes plus tôt, dans
la salle du Conseil des ministres, en présence des membres du gouvernement
réunis au grand complet, de remettre sa démission des fonctions de Premier
ministre, ministre de la défense, ainsi que celle de toute l'équipe
gouvernementale qu'il dirigeait depuis le mois de juin 2011. Une démission qui
s'est imposée à Soro Guillaume, du fait de son élection à l'Assemblée nationale
dans la circonscription de Ferkessédougou, sous la bannière du Rdr
(Rassemblement des républicains) et selon le principe de la séparation des
pouvoirs. Il a mis en relief, l'incompatibilité de la fonction de Premier
ministre de celle de Député, ne pouvant, selon lui, être en même temps, membre
des pouvoirs exécutifs et législatifs.... « C'est avec fierté que je vous ai servi
et servi la Côte d'Ivoire. Il arrive des moments dans la vie d'un homme où il
faut décider. Ma qualité de député ne me permet plus d'occuper des fonctions
dans le pouvoir exécutif. C'est pourquoi, après réflexion, je décide de rendre
ma démission ainsi que celle du gouvernement que j'ai dirigé. Après cette
démission, Monsieur le Président, c'est non sans émotion que je vais devoir
quitter le poste de Premier ministre. On a beau s'y préparer, les instants de
séparations sont toujours difficiles... Oui, celle salle de conseil des ministres
me manquera, les membres du gouvernement me manqueront, Monsieur le président,
vous me manquerez », a fait valoir Soro Guillaume. Le replaçant de l'ancien
Premier ministre « la Maison Blanche » du Plateau, probablement, Me Ahoussou
Kouadio Jeannot, dont le nom circulait hier sur toutes les lèvres à la
présidence, devrait être connu, officiellement le mardi prochain 13 mars 2012,
après l'élection du président de l'Assemblée nationale et l'installation de la
nouvelle législature qui aura lieu à Yamoussoukro. Cette démission n'a pas fait
l'objet de crispation de la part des ministres présents. Ils sont- tous
maintenus à leur poste, le temps de cette transition de cinq jours, pour
affecter les affaires courantes. (...)



 



Primature / Soro quitte ses fonctions: "Je demande pardon à la
Nation"




 




Le Mandat – (...)
« Je veux tout simplement demander pardon à la Nation
».



Conscient du fait que ces actions ont dû contrarier certaines
personnes, Guillaume Soro a demandé pardon à la nation ivoirienne. « Mes
décisions ont pu nuire à d'autres. Je veux tout simplement demander pardon à la
Nation et à tous ceux qui ont souffert de ma gouvernance. Je prie Dieu pour
qu'ils trouvent, en ces petits mots simples, mais qui viennent du fond du cœur,
l'apaisement », a confessé Guillaume Soro. Emu par ces mots, le président de la
République, Alassane Ouattara, a pris « acte de la démission de son Premier
ministre et de son gouvernement». Tout en louant les qualités de son « jeune
frère », Guillaume Soro. Il lui a rendu un vibrant hommage pour son rôle joué
pour la démocratie en Côte d'Ivoire. Grâce à ses efforts, la Côte d'Ivoire a
organisé des élections libres et transparentes. Sa rigueur, sa discipline et sa
solidarité, à en croire le chef de l'Etat, a permis d'impulser un nouveau
dynamisme à l'action gouvernementale. Le président de la République a aussi
félicité tous les membres du gouvernement pour le travail abattu. Tout en leur
souhaitant bonne chance. Tous les membres du gouvernement ont pris part à ce
Conseil des ministres extraordinaire. Nommé chef du gouvernement par le chef de
l'Etat, le 5 décembre 2010, Guillaume Soro a formé l'actuel gouvernement, le
4ème sous sa responsabilité, le 1er juin 2011. Aux côtés du président Ouattara,
Guillaume Soro qui a dirigé l'ex-rébellion des Forces nouvelles, s'est engagé,
avec toute l'équipe gouvernementale, à conduire le processus de réconciliation
nationale et de reconstruction du pays autour de 14 axes stratégiques, à l'issue
d'un séminaire tenu le 3 juin 2011. Avant d'être appelé auprès de l'actuel chef
de l'Etat, dans le cadre de la mise en œuvre de l'Accord politique de
Ouagadougou (Apo), il a été chef du gouvernement sous la présidence de
l'ex-président Laurent Gbagbo, de mars 2007 à décembre 2010, rappelle-t-on. De
source digne de foi, l'actuel ministre d'Etat, garde des Sceaux, Me Jeannot
Ahoussou, devrait succéder à Guillaume Soro. La liste des prochains membres du
gouvernement devrait être publiée entre le mardi 13 et mercredi 14 mars.



 



Journée internationale de la Femme –
Le Chef de l'État engagé dans le combat pour la parité



 




Fraternité Matin,
Le Patriote, Nord-Sud -

P
lacée,
cette année, sous le thème "L'autonomisation des femmes rurales et leur rôle
dans l'éradication de la pauvreté et de la faim, le développement et le
règlement des défis actuels"
, la cérémonie officielle de la 35e
édition de la Journée internationale de la Femme a eu lieu, hier jeudi, à
l'espace Crystal dans la commune de Marcory, à Abidjan. En présence de Guillaume
Soro, alors Premier ministre représentant le Chef de l'Etat et la Première dame,
Dominique Ouattara. Une occasion pour le Premier ministre de réaffirmer, au nom
de son mandant, son «soutien aux femmes dans leur quête de justice et
d'équité.»
Il a surtout salué non seulement le combat des pionnières de
Bassam, qui a ouvert la voie à l'engagement et à l'émancipation de la femme
ivoirienne mais aussi celui des femmes martyres de la crise post-électorale.
«Le souvenir des femmes blessées, violées ou tuées nous rappelle l'impérieuse
nécessité d'apporter la réponse appropriée à la juste reconnaissance de leurs
droits et mérites», a
-t-il soutenu. Il a, de ce fait, renouvelé la
primauté de la question du genre dans le programme d'urgence mis en place par le
gouvernement. Parce que, dira-t-il, «la femme est non seulement porteuse de
vie, elle est aussi porteuse de projets de développement».
C'est pourquoi,
il a souhaité que ses préoccupations soient prises en compte dans la phase de
renaissance et de reconstruction de la Côte d'Ivoire. Guillaume Soro tout en
exhortant les femmes de toutes les couches sociales à prendre leur place dans le
processus de réconciliation nationale et de reconstruction, a particulièrement
mis en relief le mérite et le travail de la femme rurale. Quant à la ministre de
la Famille, de la Femme et de l'Enfant, Raymonde Coffie, maître d'œuvre de cette
rencontre, elle s'est félicitée de la grande mobilisation de ses «sœurs».
Signe, selon elle, que ces dernières sont «résolument engagées dans la lutte
pour leur reconnaissance pleine et entière».
Toutefois, elle a fait
remarquer que l'atteinte de ces objectifs passe « par un investissement tous
azimuts dans tous les secteurs d'activités. » En effet, la Journée
internationale de la femme qui intervient dans un contexte de réconciliation
nationale et de reconstruction se veut « une tribune d'évaluation de la
situation des femmes ivoiriennes dans le processus de développement",
a dit
la ministre de la Famille. Qui, dans la foulée, a regretté la méconnaissance des
lois protégeant les femmes et le poids des traditions. Autant de freins, à l'en
croire, à l'épanouissement des femmes dans le développement socioéconomique de
la Côte d'Ivoire.


(...)



 



Détention illégale d'armes, munitions de guerre et violation de
consignes : 2 Capitaines de gendarmerie prennent 12 et 18 mois de prison



 



Le Nouveau Réveil, Fraternité Matin -

Le capitaine de gendarmerie, Henri Balé Kouadio, Commandant de l'Escadron de
protection des hautes personnalités (Ephp), a été condamné, à 12 mois de
détention militaire, assortis de 100. 000 fcfa d'amende par le tribunal
militaire d'Abidjan, pour détention illégale d'armes à feu et violation de
consignes. Son frère cadet, le Mdl Gilbert Amon Kouadio (en service à Séguéla),
a pris 7 mois de détention militaire et 500.000 fcfa d'amende pour violation de
consignes. Le capitaine Jean Loua Zoh, ex-chef d'unité du (Cecos), expert en
ballistique est frappé de 18 mois de détention militaire, et 100.000 fcfa
d'amende pour détention illégale d'armes à feu. C'était, jeudi 08 mars dernier,
lors de l'ouverture des audiences criminelles et correctionnelles dudit
tribunal, avec trois affaires inscrites au rôle du tribunal. Il ressort des
débats contradictoires, entre d'une part le tribunal présidé par Georges Kouakou
Kouadio, assisté par des officiers supérieurs des différents corps d'armée dont
le colonel Jules Yao Yao officier supérieur de l'armée de l'air, d'autre part la
défense et le ministère public, que les prévenus ont tous nié les faits qui leur
étaient reprochés. Le parquet représenté par le substitut du commissaire du
gouvernement, Capitaine de police Losséni Dosso, avait requis la peine minimale,
c'est-à-dire cinq ans de détention militaire. Ayant déjà purgé sept mois de
détention, le capitaine Kouadio Balé ne passera que cinq mois de détention. Son
frère Mdl Kouadio Amon, sera relaxé, après un séjour carcéral de sept mois.



 



Ferkessédougou : Des armes saisies sur un gang



 




Nord-Sud -

Deux kalachnikovs, deux pistolets, deux fusils calibre 12 de fabrication
artisanale, des grenades lacrymogènes et des munitions ont été saisis au
domicile du nommé Amadèh, le chef d'un gang composé de cinq bandits. Lors de
l'intervention, Amadèh a réussi à prendre la fuite à l'arrivée des éléments de
la police de Ferké. Outre cet arsenal, divers appareils électroménagers (postes
téléviseurs, DVD, etc.) et une grande quantité de produits de consommation
courante (sacs de riz, bidons d'huile, des cigarettes, etc.), butin d'une série
de braquages opérées dans des domiciles et des boutiques au quartier Bramakoté,
ont été aussi découverts chez le sieur Amandèh au cours de l'opération rendue
possible grâce aux patrouilles pédestres et motorisées initiées par la police
suite aux nombreuses plaintes des habitants. C'est lors d'une de ces
patrouilles, que le sieur Touré Ossama membre de la bande à Amadèh a été
appréhendé. L'audition de Ossama a permis d'interpeler trois autres gangsters
dont Sidibé Hussein, Tuo Sahibou et Kyali. « Les informations recueillies par la
police vont aider à remonter jusqu'au fournisseur d'armes qui serait un
ex-combattant démobilisé vivant à Katiola, du nom de Mégalo Tano », confie une
source proche de la police de la cité du Tchologo. Ossama, Hussein, Sahibou et
Kyali          ont été déférés au parquet du tribunal de Korhogo en attendant la
fin des enquêtes en cours, selon notre interlocuteur.



 



Conflits agriculteurs-éleveurs : Le feu couve sous la cendre à
Vavoua



 




Nord-Sud -

Les
conflits entre agriculteurs et éleveurs, récurrents dans le nord du pays,
viennent de se transposer dans les villes forestières du centre-ouest,
notamment, Vavoua. Depuis quelques jours, les agriculteurs se plaignent
quotidiennement des nombreuses destructions de leurs plantations et de leurs
récoltes par des bœufs. C'est le cas d'Aristide Paterne Oura, qui a vu toute sa
production annuelle d'ignames de près de 10 tonnes détruites dans le campement
de Pokoukro. Face à cette situation, les agriculteurs abattent souvent des
bœufs. D'où la psy- chose d'un conflit ouvert entre les deux corporations. Pour
le maire, Théodule Diro Lahouet, ''c'est une situation préoccupante, à laquelle,
il faut vite trouver solution, avant qu'il ne soit trop tard''. Car, dira-t-il,
''ces


types de conflits sont lourdes de conséquences pour les
populations''. Et d'ajouter : « c'est un juge qui est habilité à décider après
un procès où chaque parti s'explique. Quand des animaux détruisent la récolte
d'une année de travail, c'est une perte énorme. Parce que c'est la nourriture de
toute une famille qui disparaît ainsi».



 



Fonctionnaires et agents de l'état de l'ex-zone Cno : Plus d'1
milliard de F Cfa de primes payés à partir de mardi



 





Fraternité Matin -

La seconde tranche des primes d'installation, d'un montant global de 1,663
milliard de Fcfa, du second regroupement des fonctionnaires redéployés au
centre, au nord et à l'ouest, 9000 personnes environ, sera payée très bientôt.
Cette dernière opération démarrera par l'étape de Bouaké, le mardi 13 mars, pour
s'achever en août par Korhogo, en passant par Man, Touba, Odienné, Séguéla et
Bouna. Cette information a été donnée, hier, à Bouaké, par une délégation du
Comité national de pilotage du redéploiement de l'administration (Cnpra)
conduite par son directeur administratif et technique, Gnaman Emmanuel, aux
différents responsables syndicaux des fonctionnaires et agents de l'Etat
redéployés. C'était à la préfecture, en présence du préfet de région, Konin Aka.
Considérant cette nouvelle comme une bouffée d'oxygène, les fonctionnaires et
agents de l'Etat de Bouaké qui observaient une grève de 72 h qu'ils ont
prolongée à une semaine, ont mis fin à celle-ci. A travers une déclaration, le
secrétaire général du Mouvement des fonctionnaires redéployés de Côte d'Ivoire,
Silué Pégabila, invite ses collègues à reprendre, dès ce matin, le chemin des
services publics. Puisque plus rien, a-t-il fait remarquer, ne justifie encore
cette grève. Le préfet de Bouaké a remercié, comme il se doit, le Cnpra à
travers lequel l'Etat paie les primes des fonctionnaires qui, selon lui,
défraient la chronique depuis quelques jours à Bouaké. Konin Aka dit ne pas
comprendre le comportement des fonctionnaires grévistes, dans la mesure où ils
ne sont pas demandeurs de paiement de primes. «C'est l'Etat de Côte d'Ivoire
qui a décidé de payer les primes aux fonctionnaires et agents de l'Etat
redéployés. Quand vous faites une grève, cela donne l'impression que des
Ivoiriens ne font plus confiance à l'Etat 
», a-t-il dit. (...)



 



Entrée du Fpi au gouvernement - Amani N'Guessan : "Nous disons
non !"




 




Notre Voie -
Il est de plus en plus question de la formation d'un nouveau gouvernement
ivoirien. La question que se posent les Ivoiriens est de savoir si le Front
populaire ivoirien (Fpi) fera son entrée dans ce deuxième gouvernement
qu'annonce Alassane Dramane Ouattara. «Il n'y a pas de contact du tout avec le
Fpi », répond Michel Amani N'Guessan, ancien ministre de la Défense et membre du
secrétariat général du Fpi. Quelle serait la position du Fpi si le pouvoir le
contactait au dernier moment ? «Il ne suffit pas de demander au Fpi d'entrer
dans un gouvernement. Nous avons posé des problèmes qui doivent être discutés.
Mais il n'y a aucune discussion sur ces sujets. Alors nous disons non à l'entrée
du Fpi au gouvernement tant que ces problèmes ne sont pas discutés»,
précise-t-il. Dans le cadre du dialogue politique, le Fpi a remis au pouvoir
Ouattara, il y a quelques mois, un mémorandum comportant ses préoccupations. A
savoir, la libération du Président Laurent Gbagbo, de l'ex-Premier ministre,
Pascal Affi N'Guessan (président du Fpi), du député Simone Gbagbo, de
l'ex-Premier ministre Aké N'Gbo ainsi que de tous les autres prisonniers
politiques du régime Ouattara ; le dégel des avoirs des pro-Gbagbo ; le retour
des exilés et des réfugiés ; l'arrêt des poursuites judiciaires ; la
recomposition de la Cei ; l'instauration de la sécurité pour toutes les
populations vivant sur toute l'étendue du territoire ivoirien etc. Interrogé sur
la plainte du Fpi suite à la répression de son meeting à la place Ficgayo à
Yopougon et à la destruction de son matériel, Michel Amani N'Guessan a soutenu
qu'elle n'a jusqu'à présent connu aucune suite.



 



De retour du Ghana, hier - Akoun Laurent arrêté par la Dst.

Koua Justin appelle à la mobilisation




 




Soir Info, Le
Patriote, L'Intelligent d'Abidjan, Le Jour plus, Le Nouveau Courrier, Le
Quotidien d'Abidjan -

C`est d`abord auprès d`Amani N`Guessan Michel que nous avons appris
l`information. L`ancien ministre de la Défense de Laurent Gbagbo nous a indiqué
que le Secrétaire général et Porte-parole par intérim du Front populaire
ivoirien (Fpi) a été arrêté, jeudi 8 mars 2012 à 13 h 30, par la Direction de la
surveillance du territoire (Dst) à l`aéroport international Félix
Houphouët-Boigny d`Abidjan-Port-Bouët. D`autres sources consultées ensuite ont
confirmé l`information, précisant que Laurent Akoun revenait du Ghana. Qu`est-ce
qui est reproché à l`ancien député d`Alepé ? « J`ai eu Akoun au téléphone, mais
il m`a dit que, depuis son arrestation les policiers de la Dst ne lui encore
rien dit », nous a fait savoir un ex-ministre de l`ancien régime de la
Refondation. Koua Justin, de son côté, ne veut pas rester inactif. Il nous a
joint, en fin d`après-midi hier jeudi, pour appeler à « une grande mobilisation
» demain samedi. « Le régime de (Alassane) Dramane Ouattara s`est donné pour
mission d`arrêter tous les démocrates de Côte d`Ivoire, tous ceux qui ne
s`inscriront pas dans sa pensée unique. Il vient de le démontrer avec
l`arrestation d`Akoun Laurent, le Secrétaire général du Fpi. J`en appelle à une
grande mobilisation ce samedi (10 mars 2012, Ndlr) dès 9 h devant la Dst pour
exiger la libération du camarade Akoun Laurent », a lancé le Secrétaire national
par intérim de la Jeunesse du Front populaire ivoirien (Fpi). Jusqu'à 20h30 au
moment où nous mettons sous presse, Akoun Laurent était toujours à la Dst. Son
Avocat, a-t-on appris de source proche du Fpi, s'était rendu dans les locaux de
la Dst mais n'avait pas réussi à le voir. Les maîtres des lieux, lui auraient
fait savoir qu'ils étaient en séance de travail avec le secrétaire général par
intérim du Fpi.



 



Laurent Akoun, victime de suspicions de coup d'Etat



 



L'Intelligent d'Abidjan -

Arrivé hier d'Accra, Laurent Akoun a été arrêté et conduit à la DST. Le SG et
porte-parole du FPI est l'objet d'une enquête dans le cadre d'une alerte reçue
par les services de sécurité. Cette alerte fait état de ce que des pro-Gbagbo
tenteraient de profiter de l'ambiance du remaniement ministériel et de la mise
en place de l'Assemblée nationale pour une action de déstabilisation. L'annonce
d'un sit-in en faveur de la réouverture de l'université faite par Koua Justin, a
été prise comme un indice. Par ailleurs, la persistance des allégations selon
lesquelles, Laurent Gbagbo sera libéré le 18 Juin, est perçue comme une manœuvre
de diversion qui cache des intentions inavouées. Sans céder à la panique, les
sécurocrates ivoiriens souhaitent observer de plus près ce qui se passe.
Cependant des activistes des droits de l'homme souhaitent le respect des
procédures légales.



 



Anci / Karamoko Amara: "notre parti n'est pas dissous"



 





Fraternité Matin -


« L'Anci, notre parti, n'est pas dissous
»,
a déclaré Karamoko Amara, hier jeudi 8 mars à la Bourse du travail à
Treichville, au cours d'une conférence de presse. «Le président Zémogo Fofana
a annoncé à la nation qu'il retourne au Rdr, c'est son droit. Il part, mais que
notre parti soit dissous comme il l'a ajouté, cela ne dépend pas de lui seul.
L'Anci demeure
», a-t-il ajouté. Karamoko Amara, président du conseil
politique, qui dit être membre fondateur du parti, répondait ainsi à la double
annonce faite par son ancien président le 5 mars à La Rue Lepic. Zémogo Fofana
avait, en effet, déclaré son retour à son ancien parti, le Rdr qu'il avait
quitté en 2008 pour créer l'Anci. Il avait aussi annoncé la dissolution dudit
parti. «Cette annonce faite sans au préalable convoquer un congrès à cet
effet comme le stipulent nos statuts, et suite à cette décision nulle et de nul
effet, nous, membres fondateurs, délégués, militants et sympathisants de l'Anci,
ne nous reconnaissons pas dans la soi- disant dissolution de notre parti ;
prenons acte du départ définitif de M. Zémogo Fofana
», précise une
déclaration lue par Mme Doué Nicole, secrétaire générale adjointe chargée des
adhésions. Du reste, pour maintenir le parti, souligne la déclaration, «réunis
en assemblée générale le mercredi 7 mars à Abidjan-Plateau, nous avons désigné
par acclamation M. Karamako Amara, président du conseil politique et doyen
d'âge, pour assurer l'intérim de la présidence de l'Anci jusqu'au premier
congrès qui se tiendra très bientôt.
» C'est donc en sa qualité de président
intérimaire du parti que Karamoko Amara a rencontré la presse et annoncé la
nouvelle. Il se propose d'organiser le prochain congrès de l'Anci dans deux
mois. En attendant, le président intérimaire estime que son parti ne sera pas
prêt à prendre part aux futures élections municipales. «Mais pour les
régionales, l'Anci sera au rendez-vous
», a-t-il dit. (...)



 




Elections / La
société civile demande à ADO une réforme de la loi électorale




 





Le Jour Plus, L'Inter -

Les six coalitions de la Société civile (Cofemci, Cosopci, Foscao, CSCI, Raidh
et Wanepci) étaient face à la presse mercredi dernier pour tirer les leçons des
élections législatives du 11 décembre 2011 et des partielles du 26 février 2012
dans les 11 circonscriptions invalidées par le Conseil constitutionnel. « Les
six coalitions de la société civile se félicitent du climat paisible qui a
prévalu lors des élections législatives du 11 décembre dernier et au cours de la
période du contentieux qui s'en est suivi ; dénoncent et condamnent les actes de
violence perpétrés dans les localités de Bonon, Facobly à l'Ouest du pays
susceptibles de mettre à mal la cohésion sociale et la réconciliation dans
lesquelles la société civile s'est tant investie », ont relevé d'entrée de jeu
les responsables des six Coalitions de la société civile réunies au siège du
Forum de la société civile de l'Afrique de l'Ouest ( Foscao) aux Deux Plateaux
Abidjan. A l'occasion, ils ont relevé « des insuffisances » au niveau de la loi
électorale quant au délai et au mécanisme d'investigation dont dispose le
Conseil constitutionnel pour rendre sa décision en cas de requête en annulation.
Pour ce faire, les coalitions invitent le gouvernement et le chef de l'Etat à
entreprendre une reforme de la loi électorale en vue d'en corriger toutes les
insuffisances actuelles, de prendre une ordonnance pour la réforme de la
Commission électorale indépendante (CEI) conformément à l'accord de Pretoria du
6 avril 2005 qui stipule que le mandat des membres de la commission centrale
prend fin à l'issue des élections générales. « A cet effet, une nouvelle
commission centrale devra être mise en place impliquant la société civile »,
plaident les coalitions de la société civile qui invitent le gouvernement à
ouvrir une enquête pour que la lumière soit faite au niveau des derniers
événements dans l'Ouest du pays, situer les responsabilités pour punir les
auteurs. (...)



 



Signature d`accord avec la Côte d`Ivoire - Le Royaume Uni annule
39 milliards FCFA de dette



 



Le Patriote, Le Nouveau Réveil, L'Intelligent d'Abidjan,
Fraternité Matin, Nord-Sud -

Bonne nouvelle pour la Côte d'Ivoire. Le Royaume Uni a annulé hier, 39 milliards
de FCFA de dette issus du stock de la Côte d'Ivoire. Au cours de la signature
d'accord qui a eu lieu hier, au 19ème étage de l'immeuble Sciam, au Plateau,
Simon Harkin, chargé d'affaires à l'Ambassade du Royaume Uni à Abidjan, a salué
les progrès réalisés par la Côte d'Ivoire ces derniers mois dans le domaine de
la sécurité. « Votre pays a accompli des progrès encourageants vers le point
d'achèvement dans le cadre de l'initiative Ppte. Le signal est maintenant donné
et nous espérons que le point d'achèvement sera atteint dans les prochains mois
», a assuré Simon Harkin. Selon lui, le point d'achèvement contribuera à la
poursuite du désendettement du Club de Paris et bien d'autres. Ce qui favorisera
la réduction de la dette extérieure de la Côte d'Ivoire à un niveau viable.
Surtout que le Royaume Uni qui a déjà fourni un allègement intérimaire depuis
plusieurs années, s'est engagé irrévocablement à annuler toutes les dettes
restantes au point d'achèvement. Mieux, Simon Harkin a fait savoir que du point
de vue de la coopération bilatérale, les relations du Royaume Uni avec la Côte
d'Ivoire se renforceront en mai 2012 avec la visite en terre ivoirienne, du
ministre pour l'Afrique, qui sera à la tête d'une forte délégation commerciale.
Il a par ailleurs révélé que les accords de réduction de dette entre les deux
pays ont été récemment négociés lors d'une réunion à Londres entre les
représentants de ''Export Finance'' du Royaume Uni, la Direction de la dette
publique et l'Ambassade de Côte d'Ivoire à Londres. Pour sa part, Charles Koffi
Diby, ministre de l'Economie et des Finances, s'est dit satisfait de cet accord
d'annulation de dette de 39 milliards FCFA. Diby a assuré son hôte que
l'atteinte du point d'achèvement permettra d'obtenir des financements
additionnels pour l'investissement et la lutte contre la pauvreté. Toute chose
qui contribuera à la création d'emplois pour les jeunes qui retrouveront ainsi
leur dignité.



 



Lutte contre la pauvreté / Plus de 108 millions de FCFA mobilisés
pour des projets communautaires



 



L'Intelligent d'Abidjan, Le Jour plus -

La Fondation du Groupe Atlantique qui coordonne un réseau de banques et
d'établissements financiers, a signé le mercredi 7 mars 2012 à l'hôtel Pullman,
un partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
Selon M. Frank Faye, délégué général de la Fondation, la problématique de la
réduction de la pauvreté, est un axe prioritaire des actions du PNUD au
gouvernement ivoirien dans sa stratégie d'aide aux populations pauvres, en
particulier les femmes et les jeunes. Ladite fondation née voici deux (02) ans,
grâce à la volonté de M. Koné Dossongui, président du groupe Atlantique a, selon
lui, pour mission de mettre en œuvre tout projet pouvant contribuer à
l'épanouissement des enfants défavorisés d'une part et à l'émancipation des
conditions dans les zones rurales d'autre part. Ce partenariat de plus de 108
millions de FCFA devra travailler sur trois projets : deux projets de
réhabilitation du centre de santé à Kébi (Boundiali) et Sapia (Bondoukou) et
d'un projet de réhabilitation de 45 pompes hydrauliques dans 29 villages de la
région du Gbêkê (ex-Vallée du Bandama). Quant à M. André Carvalho, Directeur
pays du PNUD, il a salué cette union qui va permettre de corriger les impacts
négatifs de la crise sur les secteurs vitaux de la vie communautaire en Côte
d'Ivoire. Il a salué cette matérialisation du partenariat avec les structures
privées, gage de succès en matière de lutte contre la pauvreté.