Gestion de la crise ivoirienne / Voici le remplaçant de Choi

 

L'Inter
 - Le Sud-coréen, Choi Young-Jin, quittera la
Côte d`Ivoire le 31 août prochain. L`information, qui circulait sous le
boisseau, vient d`être éventé par l`AFP, qui a révélé hier jeudi 28 juillet, la
nomination, par le secrétaire général des Nations unies (ONU), Ban Ki-moon, du
Néerlandais Albert Gerard Koenders à la tête de la mission de l`ONU en Côte
d`Ivoire (ONUCI). Le patron de l`ONUCI laissera une Côte d`Ivoire qui se remet
progressivement de ses blessures. Nommé en 2007, le Sud-coréen a géré une
situation électorale extrêment difficile. Parfois incompris, il a dû essuyer les
critiques de tous les camps politiques. Avec tact, il a su gérer toutes les
crises liées au processus électoral jusqu`à l`organisation du scrutin
présidentiel d`octobre 2010 à l`issue duquel deux candidats, en l`occurrence
Alassane Ouattara et le président sortant Laurent Gbagbo, sont passés haut la
main. Au second tour, la tâche de Choi Young-Jin va s`avérer difficile avec
l`exacerbation des tensions politiques et la contestation des résultats donnés
par la Commission électorale indépendante par le président sortant. Avec une
centaine de fonctionnaires onusiens, il va travailler sur les résultats du
scrutin présidentiel pour certifier ceux donnés par la CEI en dépit de la
proclamation des résultats définitifs par le président du Conseil
constitutionnel. Pris à partie par les partisans de l`ancien président qui
voyaient en lui un « démon », Choi a tenu bon, réaffirmant, à chacune de ses
sorties, sa détermination à faire respecter le verdict des urnes. Le nouveau
président lui doit beaucoup parce que sa décision a pesé lourd dans la prise de
toutes les décisions. D`ailleurs, le secrétaire général de l`ONU « lui a été
reconnaissant pour ses services et sa direction excellente de l`ONUCI" pendant
les quatre dernières années ». Quant à son successeur, M. Koenders, il apporte
avec lui plus de 25 ans d`expérience dans les affaires internationales, la
coopération et le développement. Il a été ministre néerlandais de la Coopération
et du Développement de 2007 à 2010. Avant cela, il a été membre de la chambre
des représentants néerlandaise de 1997 à 2007. (...)

 

 

Sécurisation des législatives / Les Casques bleus bouclent les frontières
ivoiriennes

 

Nord-Sud
 -

Son mandat renouvelé,
mercredi, l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci) envisage des
mesures de sécurité spéciales aux frontières ivoiriennes. Le porte-parole de la
dite représentation, Hamadoun Touré, explique : « les équipes de l'Onuci et de
la Minul ont discuté des stratégies à mettre en œuvre sur le plan opérationnel,
logistique et humanitaire en vue d'une meilleure coopération entre les deux
missions ». Il a confié ces propos, hier, lors de la conférence de presse
hebdomadaire de l'Onuci à Sebroko. « Elles ont également décidé de renforcer la
présence des patrouilles mixtes terrestres et aériennes le long des frontières
entre les deux pays, de coordonner et de faciliter le retour en sécurité des
réfugiés, de créer un cadre d'échange d'informations et d'expériences », a-t-il
ajouté, parlant de ces forces. Déjà, dans la région du Moyen Cavally, à l'ouest,
les patrouilles terrestres et aériennes ont atteint le chiffre de 1180 pour la
seule semaine écoulée. Aussi, les casernes annoncées dans cette partie du pays,
comme ailleurs, sont-elles en finition. A l'est (Bondoukou) et au sud-est
(Aboisso), la vigilance est de mise. Selon M. Touré, une délégation de l'armée
était venue s'enquérir des conditions de travail du contingent ghanéen, le mardi
16 juillet. Il ajoute qu'elle avait pour objet de faire le point sur l'état du
matériel utilisé dans le cadre de sa mission au sein de Onuci.

 

 

 

Tête-à-tête ADO-OBAMA, aujourd'hui : Les enjeux d'une rencontre

 

Le Mandat
 - Sauf cataclysme, le président ivoirien, le
Dr Alassane Ouattara, aura aujourd'hui un tête-à- tête avec le président de
l'exécutif américain, Barack Obama. Si rien n'a filtré de ce qui sera dit entre
les deux hommes d'Etat, l'on peut tout de même deviner que ces échanges
porteront sur l'accession du candidat du Rhdp au pouvoir d'Etat. L'on a encore
en mémoire les récents événements post-électoraux qui ont émaillé les élections
présidentielles en Côte d'Ivoire. En effet, après l'entêtement de l'ancien chef
d'Etat à refuser de reconnaître sa défaite, au terme de ce scrutin, les
Etats-Unis ont joué une part active en appelant au respect des résultats
proclamés par la Cei et entérinés par le représentant spécial de l'Onu en Côte
d'Ivoire. Depuis le 11 avril, avec la chute de l'ancien régime puis la
prestation de serment du président élu, le 06 mai, la restauration de l'autorité
de l'Etat sur toute l'étendue du territoire national, la relance de l'économie
nationale, la sécurisation des personnes et des biens, le retour des exilés et
déplacés internes sont, entre autres, les sujets qui ne manqueront pas de
meubler ce tête-à-tête. En tout état de cause, cette rencontre de haut niveau
augure du réchauffement de l'axe Abidjan-New York, après que celui-ci ait pris
du plomb dans l'aile sous l'ancien régime  (...).

 

Diplomatie souterraine / Koffi Koffi Paul rentre avec des militaires exilés

 

Le
Patriote
 -

Nul n'est jamais heureux en
exil. De même, il n'est jamais bien pour un Etat d'avoir des soldats exilés. Le
régime Ouattara l'a compris. Des soldats exilés vont rentrer ce jour. De bonne
source, le ministre délégué à la Défense Koffi Koffi Paul, revient cette
après-midi d'une discrète mission dans la sous-région notamment au Ghana.
Accompagné d'officiers supérieurs notamment, du Commandant Issia Ouattara dit
''Wattao'', il a pu rencontrer des soldats ivoiriens exilés. Selon la même
source, en plus de soldats de rangs, la délégation a eu «d'intéressants
échanges» avec le Capitaine de Gendarmerie Jean-Noël Abehi et le Colonel de
Marine Boniface Konan. La fumée blanche serait donc sortie et à bord du Gruman
Présidentiel Koffi Koffi Paul devrait atterrir à l'Aéroport du GATL avec
quelques soldats exilés. Les conditions, les noms et grades de ces exilés qui
ont accepté de regagner le pays n'est pas pour l'instant connus. Toutefois qui
qu'ils soient, eux et l'Etat ont fait la bonne démarche.

 

Nigeria / Forum de lutte contre le terrorisme, Hamed Bakayoko dévoile son plan

 

L'intelligent
d'Abidjan
 - Le ministre d'Etat, ministre de
l'Intérieur Hamed Bakayoko prendra part ce vendredi 29 juillet 2011, à Abuja au
Nigeria, à l'Assemblée Générale annuelle du comité des chefs de police de
l'Afrique de l'Ouest, à la réunion du comité des chefs de service de sécurité et
au forum des ministres en charge de la sécurité. Et, c'est dans le cadre de la
mise en œuvre de son mandat de coordination des activités relatives à la
sécurité régionale que la commission de la Cedeao en charge de la question,
organise chaque année, des réunions statutaires. Il s'agira pour les chefs de
police de l'Afrique de l'Ouest (CCPAO), des chefs de service de sécurité (CCSS)
et du forum des ministres en charge de la Sécurité, de coordonner leurs actions
afin d'être plus efficaces contre le grand banditisme. A la rencontre d'Abuja,
la question du terrorisme sera au centre des échanges. L'union faisant la force,
la commission sécurité de la Cedeao attend beaucoup des travaux des comités pour
harmoniser les différents rapports et recommandations du CCPAO et du CCSS. Ces
rapports et recommandations seront transmis pour approbation à la réunion du
forum des ministres en charge de la Sécurité. Le ministre d'Etat, ministre de
l'Intérieur Hamed Bakayoko fera un exposé sur la vision politique en matière de
sécurité du Président Ouattara. Il sera accompagné dans cette mission par le
Général Brindou Mbia, DGPN, du Commissaire Angui Eboi Alain Justin, chef du
bureau central national (BCN-Interpol) et du Commissaire Clément Koffi, S/D de
la sûreté, Expert en terrorisme.

 

Nouveau rapport sur l'ouest de la Côte d'Ivoire, Amnesty International se trompe

 

Nord-sud
 - Amnesty international (AI) cherche-t-elle à justifier les
subventions qu'elle reçoit ? Ce serait le cas qu'elle ne s'y prendrait pas
mieux. L'organisation internationale de défense des droits de l'Homme a publié
un nouveau rapport sur la situation sécuritaire dans l'ouest de la Côte
d'Ivoire. Deux semaines d'enquêtes pendant le mois de juin qui complètent à
quatre ses travaux sur le pays. L'Ong indique dans son travail que des exactions
ont cours contre les partisans de Laurent Gbagbo dans la région Ouest. Ce qui,
selon l'Ong, empêche ces derniers, « plus d'un demi-million de personnes de
regagner leurs foyers ». D'où le titre très évocateur dudit rapport : « Nous
voulons rentrer chez nous mais nous ne pouvons pas ». Faut-il rappeler à AI que
le président intérimaire du Front populaire ivoirien (Fpi), le parti de Laurent
Gbagbo, Miaka Ouréto, vit tranquillement à Abidjan sans être inquiété ? Tout
comme plusieurs autres cadres ? Dans la région natale de l'ex-chef de l'Etat,
ceux qui avaient fui sont revenus depuis. Personne ne les a agressés. Ce qu'il
faut dire, c'est que ceux qui sont à l'ouest et qui ne veulent pas rentrer se
reprochent quelque chose. Il ne faut pas accepter que le bourreau se fasse
passer pour la victime. Certains parmi eux croient encore que leur candidat
reviendra aux affaires. AI ne doit donc pas se croire obligé de produire ce
genre de rapport pour faire simplement croire qu'elle se préoccupe du sort de
soi-disant personnes opprimées. Les populations de l'ouest montagneux ne sont
pas l'ethnie de Laurent Gbagbo.

 

 

Déstabilisation par
la rumeur: Le Fpi veut faire fuir les investisseurs

 

Le
Nouveau Réveil  –
A
défaut de
secouer le régime par les armes comme ils caressent le désir, les ex-compagnons
de Laurent Gbagbo, revanchards à souhait, auraient décidé de déstabiliser le
pouvoir du président Alassane Ouattara par la rumeur. La trouvaille consisterait
à distiller régulièrement des rumeurs de coup d'Etat ou de complot et de
provoquer une sorte de psychose permanente dans laquelle la population serait
installée. L'objectif de cette manœuvre, c'est d'éloigner de notre pays les
investisseurs qui commencent à regarder de nouveau la destination Côte d'Ivoire.
Dans un contexte post crise en effet, la rumeur peut s'avérer un puissant outil
de déstabilisation. Or en matière de rumeur, le Fpi n'a pas de concurrent sur la
place. L'ex- parti au pouvoir a fait ses preuves. Elle peut tuer, assassiner,
ruiner des vies, salir des images d'honnêtes gens rien qu'à travers la rumeur.
Aujourd'hui, les services de renseignements du président de la République sont
très actifs, les Frci veillent au grain, l'Onuci et Licorne sont aux aguets, les
pro-Gbagbo savent que leur chances de réussir un coup d'Etat sont quasi
inexistantes. Il faut donc procéder par la rumeur pour déstabiliser la Côte
d'Ivoire qui est en phase de redécollage économique.

 

 

Signature de projet / La FAO appuie la Côte d'Ivoire, 223 millions de FCFA
décaissés pour 4000 ménages

 

L'Intelligent d'Abidjan
 -
Le mercredi 27 Juillet
2011 a eu lieu au ministère de l'Agriculture, une cérémonie de signature du
document de projet d'appui d'urgence à la relance de l'agriculture. Cette
signature s'est déroulée entre la FAO (Organisation des Nations Unies pour
l'alimentation et l'agriculture) et l'Etat ivoirien. S'adressant au nom du
directeur général de la FAO, le représentant résident Marie-Noëlle Koyara a
indiqué que ce projet est une initiative pour apporter une réponse aux besoins
immédiats des populations affectées par la crise et non encore assistées. Pour
elle, ce projet contribuera à la réduction de la vulnérabilité et de
l'insécurité alimentaire des ménages dans les zones affectées par la crise
postélectorale. Ce projet contribuera à couvrir les besoins prioritaires et
urgents de 4 000 ménages dans les régions des Savanes, du Denguélé, du
Worodougou, de la Vallée du Bandama, du Bas Sassandra, du Haut Sassandra et du
Fromager. L'accueil des déplacés dans les villages a entraîné la consommation
des réserves de nourriture et de semences ainsi que la perte des moyens de
production accroissant ainsi la vulnérabilité des populations. En plus, la
flambée des prix des denrées de première nécessité a fragilisé davantage le
pouvoir d'achat des ménages et accentué l'insécurité alimentaire. Ce projet est
financé par la FAO pour un montant global de 489 000 USD à savoir 223 millions
de francs CFA. Marie-Noëlle Koraya a tenu à apporter sa reconnaissance au
Gouvernement pour sa constante sollicitude envers la FAO qui ne ménagera aucun
effort pour apporter son appui à la lutte contre la pauvreté et l'insécurité
alimentaire. Le ministre de l'Agriculture, représenté par son Directeur de
cabinet, Minayaha Siaka Coulibaly, a tenu encore une fois à remercier toutes les
institutions dont la FAO qui se mobilisent pour venir en aide à la Côte
d'Ivoire.