REVUE DE PRESSE NATIONALE DU VENDREDI 09 DECEMBRE 2011

9 déc 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU VENDREDI 09 DECEMBRE 2011







ôte
d'Ivoire: « incidents » provoqués par « hommes armés » autour des candidats
(ONU)




 





Connectionivoirienne.net –

La Mission de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci) a « vivement » déploré jeudi les «
incidents isolés provoqués très souvent par des hommes armés présents autour des
candidats » en lice pour les élections législatives de dimanche. Le chef de
l'Onuci et représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour la Côte
d'Ivoire, Bert Koenders, « déplore vivement les incidents isolés provoqués très
souvent par des hommes armés présents autour des candidats perturbant ainsi la
quiétude des populations », selon un communiqué. Si la campagne est « considérée
comme calme dans sa globalité », il a néanmoins demandé aux autorités « de faire
immédiatement respecter la loi en vigueur et d'assurer un traitement égal à tous
les candidats ». Concernant les droits de l'Homme, le porte-parole de l'Onuci
Hamadoun Touré, a fait état, depuis le début de la campagne, de « cas de
violation et d'abus, notamment des cas d'atteinte à l'intégrité physique, des
arrestations arbitraires et des mauvais traitements ainsi que des cas
d'intimidation et de destruction de biens ». L'expert indépendant des Nations
Unies sur la situation des droits de l'Homme en Côte d'Ivoire, Doudou Diène,
séjourne dans le pays depuis le 7 décembre et jusqu'au 13 décembre. Un peu plus
tôt dans la journée, le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, avait
lui aussi dénoncé l'utilisation d' »hommes en armes » par des candidats aux
législatives. « Certains candidats (...) se font accompagner par des hommes en
armes. Lorsque vous le faites, cela correspond à une milice », a-t-il souligné.
« Encore une fois, le gouvernement en appelle à la responsabilité des candidats.
Il n'est pas question d'utiliser des hommes armés pour vous accompagner dans vos
campagnes », a-t-il lancé à l'adresse des candidats lors d'une allocution à la
télévision publique.




 





Oumé: Le boycott des législatives en cours d'exécution




 




Soir
info –

Une menace plane sur le bon déroulement des législatives 2011 à Oumé où Touré
Aya virginie, cooptée par le Rdr pour défendre ses couleurs dans la
circonscription électorale de Guépahouo et Oumé commune et sous-préfecture,
croise le fer avec Bohué Yao Martin, tête de liste du Pdci et Yao Récolte,
candidat indépendant. En effet une campagne d'intoxication, d'intimidation et
des actes de vandalisme sont monnaie courante dans la ville d'Oumé et dans
certains villages environnants depuis le début de la campagne. A preuve des
posters à l'effigie des candidats notamment ceux de la tête de liste du Rdr
affichés dans certains lieux publics de la ville d'Oumé et dans certains
villages à l'image de Dougbafla ont été déchirés. Selon des indiscrétions, ces
actes de vandalisme et autres comportement peu catholiques sont imputables à un
groupe de jeunes se réclamant du Fpi investis de la mission de boycotter les
législatives. Cette inconduite, toujours selon les mêmes sources, trouve son
origine dans la volonté de ces individus de voir échouer l'organisation des
législatives dans ce département. Malgré ces couacs, la candidate du Rdr
poursuit sa campagne, sûre d'arriver en tête.




 




Crimes
de sang : Le Ghana va extrader 200 militaires ivoiriens




 




Le
Jour plus –

Le
Ghana a accepté d'extrader les ex-combattants ivoiriens pro-Gbagbo pour la
plupart, soupçonnés d'avoir pris part aux atrocités commises contre les
populations civiles lors de la sanglante crise post-électorale en Côte d'Ivoire.
L'Information a été rendue officielle mercredi par le ministre ghanéen des
affaires étrangères Alhaji Mohammed Mumuni, évoquant un mandat d'arrêt contre
ces militaires lancé par les nouvelles autorités ivoiriennes réclamant
l'extradition d'environ 200 ex-combattants. M. Mumuni a précisé que tout
ivoirien reconnu coupable d'avoir commis des atrocités sera arrêté et remis aux
autorités de Côte d'Ivoire par le gouvernement du Ghana, selon le correspondant
de la WADR à Accra.




 





Koenders a discuté avec Badini




 





Nord-Sud

– Le
chef de mission de l'Onuci, Bert Koenders, a échangé, hier, avec le Représentant
spécial du Facilitateur du dialogue inter-ivoirien, Boureïma badini. Au sortir
de la réunion entre les deux hommes, M. Badini a dit avoir évoqué avec son hôte
les derniers réglages relatifs à l'organisation réussie de l'élection des
députés à l'Assemblée nationale, prévue le 11 décembre prochain. « On est venu
faire le point pour voir un peu comment nous pouvons fédérer nos stratégies,
mutualiser nos efforts pour que ces élections soient vraiment réussies pour une
sortie de crise en Côte d'Ivoire », a dit M. Badini, au terme de l'audience.




 





Campagne dans la violence, les injures, le racisme... : La Cei rappelle les
auteurs à l'ordre




 




Le
Démocrate, Nord-Sud -

Le
Porte-parole de la Cei Bamba Yacouba a fait une déclaration hier jeudi 8
décembre au siège de cette institution. Celle-ci porte sur plusieurs points dont
la dénonciation des cas de violence, d'injures...




La
Commission Electorale Indépendante (CEI) porte à la connaissance de la
population en général et des candidats à l'élection des députés à l'Assemblée
Nationale en particulier, qu'elle est saisie de façon récurrente par écrits et
autres plaintes dénonçant, durant la campagne électorale, des situations plus ou
moins anormales.




-
L'Utilisation par certains candidats ou leur état major de certaines radios de
proximité et ceux des Conseils Généraux à des fins de propagande électorale.




- Des
faits de Violences physiques, injures, propos haineux, racistes et xénophobes.




La Cei
rappelle aux candidats que la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle a
produit un communiqué rappelant à l'ordre les opérateurs de radios de proximité
et les exhortent à cesser ces pratiques illégales. Elle invite les Ivoiriens à
mettre au- devant l'intérêt supérieur de la nation en favorisant l'esprit de
fair-play, de paix et de fraternité pendant les campagnes et lors du scrutin.
Elle rappelle que l'arrêté du Président de la Cei n°2010-031 du 13 octobre 2010
portant organisation de la campagne électorale interdit l'usage de mentions et
propos à caractère haineux, injurieux, ou susceptibles de porter atteinte à
l'ordre public. La Cei a appris avec tristesse les évènements malheureux
survenus le mercredi 07 décembre 2011 à Grand-Lahou. Elle présente ses
condoléances aux différentes familles. La Cei exhorte donc la population en
général et les candidats en particulier à mettre fin à tout agissement contraire
à la loi ainsi qu'à l'arrêté ci-dessus visé, et à observer rigoureusement les
prescriptions contenues dans le code de bonne conduite signé par les partis et
groupements politiques dont la Cei ne cesse de recommander le respect
scrupuleux.




Fait à
Abidjan, le 08 décembre 2011




Le
Porte-parole BAMBA Yacouba




 




Des
candidats jettent l'éponge. 

-Plus
que 1160 postulants en lice




 





L'Inter -

Une vingtaine de candidats en lice pour le scrutin législatif du 11 décembre
prochain se sont désistés. En définitive, ce sont 1160 candidats et non 1182
prétendants à l'Assemblée nationale, tels que validés par le Conseil
constitutionnel, qui se lancent à l'assaut des 255 sièges à pour- voir dans les
205 circonscriptions électorales. C'est la principale information de la
conférence de presse animée hier jeudi 08 décembre par le porte-parole de la
Commission Électorale Indépendante (CEI), au siège de l'institution. Bamba
Yacouba a en outre fait savoir que la CEI est très préoccupée par certains
dérapages et violences constatés durant la campagne électorale. «La CEI (...)
est saisie de façon récurrente d'écrits et autres plaintes dénonçant durant la
campagne électorale, des situations plus ou moins anormales. (Notamment) des
faits de violences physiques, injures, propos haineux, racistes et xénophobes»,
a relevé hier jeudi 08 décembre, le porte-parole de la CEI au cours de la
conférence de presse qu'il a animée au siège de l'institution. Face à ces
situations déplorables qui ont déjà coûté la vie à certaines personnes, Bamba
Yacouba invite les candidats et partis politiques en compétition pour le scrutin
législatif du 11 décembre, à faire preuve de fair-play. La CEI «invite les
Ivoiriens à mettre aux devants l'intérêt supérieur de la nation en favorisant
l'esprit de fair-play, de paix et de fraternité pendant les campagnes et lors du
scrutin», a plaidé le porte-parole de la CEI. Bamba Yacouba a, au nom de
l'institution qu'il représente, présenté ses condoléances aux familles des
victimes de l'explosion qui s'est produite le mercredi 07 décembre à
Grand-Lahou, et qui a fait 03 morts. La CEI exhorte la population et les
candidats à une campagne électorale apaisée et au respect scrupuleux du code de
bonne conduite signé par les partis et groupements politiques. Par ailleurs,
Bamba Yacouba a annoncé que tous les kits et documents électoraux sont en train
d'être acheminés sur toute l'étendue du territoire national. Et que toutes les
circonscriptions électorales seront servies au plus tard ce vendredi ou demain
samedi.




 




Des
observateurs de l'UA à Abidjan depuis hier




 





L'Inter -

Une mission d'observation de l'Union africaine (UA), dans le cadre des élections
législatives du 11 décembre 2011 en Côte d'Ivoire, est arrivée jeudi à Abidjan.
Conduite par l'ancien ministre des Affaires étrangères togolais, Roland Yao
Kpotsra, la mission est composée de parlementaires panafricains et nationaux, de
responsables d'institutions électorales nationales, de diplomates ainsi que de
membres de la société civile africaine, selon un communiqué.




 





Législatives du 11 décembre prochain / Capitaine Allah Kouakou (porte-parole du
ministre de la Défense) : «Les militaires qui font campagne entendus et punis»




 




Le Nouveau Réveil,

Fraternité Matin, Nord-Sud

- Le porte-parole du ministre de la Défense, le Premier ministre Soro Guillaume,
le capitaine Allah Kouakou s'est prononcé, hier, dans le Jt de 20 heures sur les
antennes de la Rti 1 sur les incidents rencontrés pendant les différentes
campagnes législatives sur le territoire national. A cet effet, il a interpellé
les candidats, les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) et les
populations à plus de civisme.




Communiqué du
Premier ministre, ministre de la Défense relatif aux incidents enregistrés au
cours de la campagne des élections législatives de l'utilisation des éléments
des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) dans la campagne électorale des
législatives. Appel du Premier ministre aux candidats, aux forces de sécurité et
aux populations. Incidents enregistrés :




Dabou, le lundi 5
décembre à Lopou, village situé dans la sous-préfecture de Dabou, accrochage
entre populations et soldats des Forces républicaines de Côte d'Ivoire. Bilan :
1 mort côté population civile.




Grand-Lahou, le
jeudi 7 décembre 2011, aux environs de 11 heures alors que l'Etat major de
campagne d'un des candidats préparait un meeting, une roquette anti char est
tombée et a explosé dans une cour non loin du lieu de meeting. Bilan effroyable
: 3 morts, 3 blessés graves évacués à l'hôpital de Dabou. Une enquête est
ouverte pour situer les responsabilités. Des informations reçues par le Premier
ministre, ministre de la Défense, il revient de façon récurrente que certains
candidats aux élections législatives du 11 décembre 2011 dans notre pays se
permettent alors qu'ils n'en ont pas le droit de faire assurer leur sécurité par
les éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire ou des groupes de
personnes armées c'est-à-dire des milices. Par ailleurs, le Premier ministre,
ministre de la Défense a noté la présence de militaires dans les équipes de
campagne de certains candidats. Ces militaires ont été identifiés, ils seront
convoqués pour être entendus et punis conformément aux textes qui régissent la
fonction militaire. Le Premier ministre, ministre de la Défense, condamne avec
la plus grande fermeté ces comportements anti républicains et met en garde les
auteurs de l'utilisation abusive d'éléments des Forces Républicaines de Côte
d'Ivoire ou des milices. Il leur demande d'y mettre immédiatement fin auquel
cas, ils seront tenus responsables de tous les incidents causés par ces
éléments. Il invite sous le sceau de l'urgence, le corps préfectoral à convoquer
les candidats dans leur circonscription pour relayer cette instruction.




Appel du Premier
ministre, ministre de la Défense aux candidats, aux forces de sécurité et aux
populations.




Aux candidats : La
crise post-électorale a enregistré plusieurs milliers de morts. Ce nombre
impressionnant de vies humaines détruites n'est-il pas suffisant pour
interpeller notre conscience collective. En tout état de cause, le Premier
ministre, ministre de la Défense lance un appel pressant à l'endroit des partis
politiques et tous les candidats pour mettre un terme à la violence qui entoure
actuellement la campagne de manière à offrir à la Côte d'Ivoire un scrutin
apaisé. Le processus démocratique amorcé avec une parfaite organisation du
scrutin présidentiel de 2010 doit s'achever avec les législatives. Si cette
élection s'achève avec succès, la Côte d'Ivoire pourra alors se féliciter de
figurer dans la sphère des grandes nations démocratiques et se tourner
résolument vers son développement




Appel aux forces de
sécurité : Officiers, sous officiers et militaires du rang des Forces
républicaines de Côte d'Ivoire, de la Gendarmerie nationale, de la Police
nationale, le pays vous appelle de jour comme de nuit auprès de ses populations.
Votre mission telle qu'elle vous a été enseignée et maintes fois rappelée est la
protection des Institutions, des personnes et la protection du territoire
national.




11 avril 2011-11
décembre 2011. Cela fera bientôt 8 mois que la Côte d'Ivoire retrouve peu à peu
ses marques après la dure crise qu'elle a traversée. La sécurisation des
élections législatives est donc le défi majeur du moment. Le Premier ministre,
ministre de la Défense est convaincu de votre capacité à le relever avec l'appui
des opérations des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onu-Ci).




Aux populations : La
sécurité est certes une mission confiée aux forces qui ont reçu une formation
appropriée. Cependant, c'est grâce au courage et à la détermination des
populations de Côte d'Ivoire mais aussi à leur active complicité avec les forces
de sécurité et de défense que la sécurisation des bureaux de vote lors de la
présidentielle a pu être réussie. Le Premier ministre, ministre de la Défense
invite donc les populations à conserver la même vigilance pour les législatives
et apporter toute information utile touchant à la sécurité de la nation à la
connaissance de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale.




Fait à Abidjan, le 8
décembre 2011




Pour le ministre de
la Défense,




Le Porte-parole




 




Après
avoir reçu 125 millions Fcfa de l'Etat : Le Fpi demande le report des élections
législatives. Miaka Ouretto : « Si on reporte de deux mois, le FPI ira aux
élections »




 




Le Nouveau Réveil

- Le Front populaire ivoirien (Fpi), parti de l'ex-président Laurent Gbagbo a
réaffirmé, hier, son intention de ne pas participer aux élections législatives
cette année à condition qu'elles soient reportées. C'était au cours d'une
conférence animée par le président par intérim dudit parti, Miaka Oureto, au
siège du Cnrd à Cocody. En effet, Miaka Oureto a confirmé la somme de 125
millions Fcfa reçue par son parti dans le cadre du financement des partis
politiques et qui pourrait permettre au Fpi de présenter des candidats aux
élections législatives. «C'est un tapage qui est fait autour des 125 millions
Fcfa pour faire croire que le Fpi a empoché de l'argent et malgré cela, il n'a
pas participé aux élections. Mais pour ces élections, les listes sont arrêtées,
le processus est clos depuis longtemps, et c'est à deux jours des élections
qu'on nous remet cet argent. Qu'est-ce que vous voulez qu'on fasse ? Qu'on aille
aux élections ? Dans ce cas, que le scrutin du 11 décembre soit annulé et décalé
de deux mois au moins pour nous permettre de confectionner notre liste et on
participera aux élections. Il n'y a pas de problème à cela.», a déclaré le
président par intérim du Fpi. Non sans rappeler les conditions pour lesquelles
cette décision de ne pas participer aux élections avait été prise. (...) En
attendant, la direction du Fpi a tenu à réaffirmer sa non-participation au
scrutin du 11 décembre avant de fustiger certains de ses cadres engagés dans la
course. (...)




 





Elections législatives / Miaka Oureto (Pdt par intérim FPI): "Que les
Ivoiriens ne participent pas à ces élections"




 





L'Inter -

Le président par intérim du Front populaire ivoirien (FPI), Sylvain Miaka
Oureto, s'est exprimé longuement hier jeudi 8 décembre 2011 sur les élections
législatives de dimanche prochain, lors d'une conférence de presse animée au
siège du Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD) à Cocody.
On peut le dire, Miaka Oureto s'est libéré au cours de cette rencontre avec la
presse organisée par la coalition FPI/CNRD. Il a lancé un appel pressant aux
Ivoiriens. «Malgré tous nos efforts, nous n'avons pas eu de réponse
satisfaisante. Ces élections, c'est une tombe qu'on a creusée pour nous
enterrer. On ne peut pas nous enterrer avec notre propre complicité
», a
assené Miaka Oureto, avant d'ajouter : «Tous les militants, les
sympathisants, les partisans les patriotes ivoiriens et africains et tous ceux
qui sont attachés à la liberté ne doivent pas participer à ce scrutin qui est
une parodie d'élection
». En présence de nombreux cadres du FPI/CNRD, il a
évoqué l'atmosphère sécuritaire autour de ces élections, s'appuyant sur les
violences déjà constatées dans l'ouest, au nord- est et au sud du pays, à la
faveur de la campagne. Selon lui, les conditions du FPI/CNRD au régi- me en
place étaient posées «pour arranger tout le monde». «Il y a de la bagarre
partout, c'est la réalité du moment. Les gens terrorisent les populations dans
nos villages. Comment on peut aller à ces élections dans ces conditions ? Il ne
faut pas blaguer avec ça
», a-t-il interpellé. Le conférencier a dénoncé la
Com- mission électorale indépendante (CEI) qui refuserait de rendre les dossiers
des candidats qui se sont retirés de la course. Il a informé que des «mesures
conservatoires de suspension
» ont été prises contre les militants qui ont
désobéi. La comparution de Laurent Gbagbo à la CPI devrait être perçue par les
Ivoi- riens comme un message. «Pourquoi se faire de complexe, ne pas le juger
ici, c'est une fuite en avant, une démission du régi- me Ouattara. C'est dans la
liber- té qu'on va reconstruire la Côte d'Ivoire
», a-t-il soutenu, annonçant
une bataille «intellectuelle et juridique» pour l'histoire.




 





Marie-Odette Lorougnon, (Secrétaire nationale de l'Offpi) aux femmes : ''Ne vous
rendez-pas complices de cette élection''




 




Le
Nouveau Courrier :

Le député Marie-Odette Lorougnon, Secrétaire nationale de l'Offpi, informe les
militantes du Front populaire ivoirien, les femmes membres de l'ex Majorité
présidentielle, qu'à la suite de l'enlèvement et de la déportation du Président
Laurent Gbagbo à la prison de la CPI par les nouvelles autorités le Mardi 29
Novembre 2011, le FPI a suspendu toute participation au processus de
réconciliation nationale ainsi qu'au processus électoral. L'Offpi rappelle qu'à
ce jour, de nombreux cadres du Front populaire ivoirien et de l'ex Majorité
présidentielle restent emprisonnés, en exil, spoliés de leurs biens actuellement
aux mains des Frci et de leurs chefs, en toute impunité. Les avoirs de bon
nombre d'entre eux, nos potentiels candidats, restent gelés. Dans ces
conditions, l'Offpi demande aux militantes du FPI, à toutes les femmes
démocrates, à toutes les femmes éprises de paix, de liberté, de justice et
d'amour pour notre patrie, et à toutes les femmes mobilisées de Côte d'Ivoire
pour la cause du Président Laurent Gbagbo et de tous les détenus, de ne pas se
rendre complices d'une élection législative taillée sur mesure, et dont les
résultats sont connus d'avance.




 





Explosion meurtrière à un meeting du Pdci à Grand-Lahou / La vérité sur ce qui
s'est passé : - 27 Frci et 11 dozos interpellés et désarmés




 




Soir Info, L'Inter

- Journée noire à Grand-Lahou, le mercredi 7 décembre 2011. Les militants du
Pdci et particulièrement du candidat Djaha Jean, qui préparaient un meeting au
quartier Frakorodougou, essentiellement peuplé par les allochtones originaires
d'Odienné, ont été surpris par une roquette. Bilan : 3 morts et 3 blessés. Sur
les lieux où nous nous sommes rendus, le jeudi 8 décembre 2011, le domicile de
Kone Drissa, principal initiateur de ce meeting, ne désemplissait pas. Des
jeunes suivaient tous les faits et gestes des éléments de la police scientifique
venus faire des prélèvements dans cette cour. L'atmosphère était lourde et les
voisins encore sous le choc, évitaient de faire des commentaires. « Nous avons
eu très peur hier nuit. Nous n'avons pas fermé l'œil», nous a confié Mlle
Sangaré Bakoro, de la famille Karamoko Fofana. Lorsque nous entrons dans la cour
de Koné Drissa père des défunts, c'est ce dernier qui, courageusement, nous
reçoit et nous retrace le film du drame. « (...) A la faveur de cette campagne,
j'ai choisi le candidat de mon parti. Je l'ai donc invité dans mon quartier pour
animer un meeting. Le matin du 7 décembre, des jeunes s'activaient à faire la
mise en place pour le meeting prévu à 16 h. Assis sous le manguier, je suivais
les travaux. Il est 11 h40 minutes. Je me retire dans ma chambre pour un petit
repos en attendant l'heure indiquée. C'est alors que je suis secoué par une
forte détonation. Lorsque je retourne dans la cour, je suis envahi par une
épaisse fumée noire. Puis je découvre les corps de mes enfants au sol. (...) Les
trois enfants tués sont : Koné Adama (16 ans), Fofana Aminatou (13 ans) et Béma
Kouman (14 ans). Les blessés ont tous été évacués dans un Chu à Abidjan. Il
s'agit de Koné Assétou dont le bras droit est arraché, Marie, blessée au cou et
Yiré atteinte à la cuisse gauche. Mais comment est survenu ce drame et qui en
sont les auteurs ? A ce niveau, personne, ni même les témoins, n'osent fournir
des pistes sur les présumés auteurs de ce coup malheureux. (...) Selon des
informations confirmées par le chef de famille Koné Drissa, c'est à 20 h que le
ministre délégué à la défense, Paul Koffi Koffi, le chef d'Etat Major, Soumaïla
Bakayoko, le commandant supérieur de la gendarmerie Kouakou Gervais ainsi que le
directeur général de la police Brindou Mbia, se sont rendus sur les lieux pour
constater l'ampleur du drame. Ils remettent la somme d'1,5 million de Fcfa au
père des victimes. Par ailleurs, à l'issue d'une rencontre avec les forces sur
place, 27 éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) et11 dozos,
considérés comme étant à l'origine de ce drame, ont été interpellés et désarmés.
La thèse d'une fausse manipulation d'une roquette par un élément des Frci serait
à l'origine du coup fatal. Les 38 éléments mis aux arrêts, ont été conduits à
l'une des bases des Frci à Abobo en attendant leur audition. (...)




 





Campagne électorale : Des candidats indépendants tabassés à Yopougon




 




Notre Voie

- La liste ''Espoir pour la vie'' conduite par le révérend Soko Waza Théophile
qui se présente aux législatives à Yopougon passe en ce moment des moments très
difficiles. Les colistiers du pasteur sont régulièrement battus par des
adversaires dont certains n'arrivent pas à les contraindre à l'abandon. Selon la
direction de campagne de ladite liste, plusieurs colistiers du révérend Soko
Waza ont été l'objet d'agressions physiques et verbales de la part des militants
et responsables du RDR, de l'UDPCI et du PDCI de Yopougon. Tout a commencé à
Yopougon-Koweit où la candidate Gnonsihon a été copieusement bastonnée par des
éléments des FRCI. Comme si cela ne suffisait pas, des candidats ont été
molestés un peu partout dans la plus grande commune d'Abidjan. Don Alain
distribuait des affiches et des prospectus quand il a été hélé par des éléments
des FRCI. Ceux-ci voulaient savoir le motif de sa présence à Yao Séhi. Mais très
vite, il sera tabassé par ces soldats à l'aide de leurs ceinturons. Le calvaire
des proches du révérend Soko Waza ne s'arrête pas là, car Hamed, à son tour,
sera empêché de distribuer des prospectus au terminus 27 à Niangon. ''J'accuse
l'UDPCI qui ne cesse de me menacer de mort et de me demander d'arrêter de mener
la campagne pour la liste ''Espoir pour la vie» conduite par le Révérend Soko
Waza''. Ces propos sont de Bieu Delphin, suppléant de ladite liste qui était
récemment au quartier Gesco où le chef central Dan lui a conseillé de se retirer
de la course des législatives 2011. Face à tout ce qui précède, le candidat Soko
Waza et son équipe ont saisi la police. Mais, à leur grande surprise, les
policiers les ont renvoyés aux éléments des FRCI qui, à leur tour, leur ont
conseillé de saisir les policiers. (...) Au moment où il nous entretenait, un coup
de fil lui a annoncé l'agression de l'un de ses collaborateurs. Comme quoi, les
élections législatives à Yopougon risquent d'être ensanglantées.




 




Un
indépendant à Adzopé sous-préfecture menacé




 




Notre
Voie -

Assi Aka Edmond, candidat indépendant, à Adzopé sous-préfecture, est menacé
d'être écarté de la compétition des législatives, par ses adversaires du Pdci et
du Rdr. Selon des proches de son staff de campagne, il a été accusé d'avoir tenu
des propos injurieux à l'endroit de ses adversaires, et du chef de l'état. En
outre, il lui est reproché de vouloir surfer sur l'électorat du Front populaire
ivoirien. Aussi, ces adversaires l'ont-ils convoqué chez le sous-préfet, pour
explication. « On nous a dit que tout sera mis en œuvre pour écarter de la
compétition. Selon des indiscrétions le sous-préfet, va nous demander demain
(Ndrl : aujourd'hui) de nous retirer », nous a confié un des proches du candidat
qui a rejeté en bloc toutes les accusations.




 





Législatives à Tanda : Un candidat chassé du village de son suppléant




 




Le
Démocrate -

La date des élections législatives approche et les mobilisations autour des
candidats se précisent. A Ahibango, une localité du département de Tanda, la
surprise fut grande à deux jours de la fin de la campagne. En effet,
l'adversaire de Kobenan Kouassi Adjoumani, candidat à la députation, a été
chassé par la population de cette localité. Nous sommes au mercredi 7 décembre
2011. Un cortège de véhicules aux couleurs de Koko Adjoumany Emile, président
des experts géomètres de Côte d'Ivoire et candidat titulaire indépendant aux
législatives, prend la direction d'Ahibango, village natal de son suppléant
Dabila Kouamé afin de présenter sa vision aux villageois. Aussitôt immobilisé,
ce cortège sera assailli par la population qui désapprouve sa présence. Celle-ci
fait savoir au candidat indépendant et à son équipe qu'ils ne sont pas la
bienvenue à Ahibango, bien que ce soit le village natal de son suppléant. Car
pour elle, le choix est déjà fait et c'est le ministre Etienne Kobenan Kouassi
Adjoumani. Dans cette localité, tout comme à Tangamourou et les autres villages
environnants, la plupart des populations sont Lmp. Mais elles ont décidé de
porter leur choix sur le candidat du Pdci-Rda, le ministre Kobenan Kouassi
Adjoumani. Qu'est ce qui a bien pu se passer pour que le candidat indépendant
soit chassé du village de son suppléant ? Selon des informations dignes de foi,
il ressort que le ministre Adjoumani est celui qui a toujours fait la fierté du
département. Et il n'est pas question de faire un choix hasardeux. Notons que le
candidat Koko Adjoumany Emile est un cadre du Fpi, mais qui s'est présenté sous
la casquette d'indépendant. Et selon des sources bien introduites, sa
candidature aurait été suscitée par certains cadres de ce parti.




 




Man:
L'UDPCI et le RDR au bord de l'affrontement




 





L'Intelligent d'Abidjan -


Dans le cadre de ses rencontres de proximité avec les communautés
et les grandes familles de Man, Konaté Sidiki s'est rendu le mardi 6 décembre
2011 à Dioulabougou chez les Sangaré. Informé de ce qu'un militant du
Rassemblement des Républicains (RDR) du nom de Zoumana Koné dit Bazo a été
agressé la veille par les militants de Koné Amara, colistier de Touré Mousso sur
la liste UDPCI, le candidat Konaté Sidiki a mis en garde les agresseurs. « Allez
dire aux partisans de Koné Amara d'arrêter ce qu'ils ont entrepris. Dites-leur
que Koné Amara est trop petit pour se lancer dans de telles actions de troubles.
Lui-même sait que son patron Mabri Toikeusse va l'abandonner tôt ou tard. Alors,
que Koné nous rejoigne au RDR et je lui donnerai du travail rémunéré à 200 000 F
CFA au lieu de 150 000 FCFA que Mabri lui paye actuellement», a-t-il martelé. Et
de prévenir : «Si ça continue, nous allons quitter entre les deux camps et on
verra qui des deux groupes de jeunes aura le dessus». Cette réunion à
Dioulabougou s'est tenue à deux pas de l'habitation de Koné Amara qui a réussi à
diviser l'électorat du RDR dans ce quartier. Et deux jours après cette sortie,
le ministre-candidat a suspendu ses activités suite au décès de Doumbia Siaka,
son commissaire politique de campagne.




 




Fin de
campagne pour les législatives: De l`électricité dans l`air / Voici les zones à
risque




 




L'Inter

- L`adrénaline monte au fur et à mesure que l`on approche du 11 décembre 2011,
date prévue pour les élections législatives. A 48 heures de ce scrutin, c`est la
ferveur dans les QG de campagne. Les différents états-majors peaufinent les
dernières stratégies pour la victoire au soir du 11 décembre. Mais ils bandent
également les muscles pour porter le coup fatal à l`adversaire, ou pour contrer
ceux venant d`ailleurs. A ce dernier jour de la campagne électorale (elle prend
fin ce vendredi à minuit ndlr), tous les coups sont permis, soit pour séduire
les électeurs, soit pour intimider le candidat d`en face et ses militants. Cette
adversité sur fond de menace, voire d`éventuels affrontements, est perceptible
dans certaines localités, où des grosses pointures de la politique ivoirienne
sont en compétition. Les couleurs sont déjà annoncées, notamment à Koumassi avec
le duel à mort qui oppose le ministre Cissé Bacongo, candidat du Rassemblement
des républicains (Rdr), au maire N`dohi Raymond, qui défend les couleurs du
Pdci. Les deux alliés d`hier dans le cadre de l`élection présidentielle de 2010,
sont désormais des adversaires, voire des ennemis jurés qui se regardent en
chiens de faïence. (...) A l`Ouest, notamment à Man, c`est le même constat, cette
fois entre les équipes du ministre Konaté Sidiki, candidat au compte du Rdr et
ceux de Mabri Toikeusse pour l`Udpci. Ces deux membres du gouvernement veulent
chacun remporter les législatives dans cette région. Man s`annonce donc comme
une autre zone chaude pendant ces consultations électorales. L`on note déjà des
échauffourées entre militants des deux partis, qui se traduisent par des
intimidations, des bastonnades, des affiches déchirées, et des QG de campagne
saccagés. Pour ce dernier jour de campagne, le risque d`affrontement paraît
encore grand dans l`Ouest, même si la suspension de la campagne du ministre
Konaté Sidiki, pour cause du décès d`un des leurs, met un bémol à la montée
d`adrénaline. Du côté de Bouna, le discours de campagne vire à l`invective et
pourrait réveiller les vieux démons. La ministre Kaba Nialé, candidate du Rdr,
est taxée d`étrangère par les partisans de son adversaire, Hien Philippe, un
indépendant issu des Forces nouvelles. Les militants Rdr, quant à eux,
rappellent à ce dernier qu`il est un rebelle. Des propos qui fâchent et qui
pourraient faire renaître les inimitiés. A Séguéla, ce n`est pas la sérénité. Le
ministre Amadou Soumahoro, secrétaire général par intérim du Rdr, hostile aux
candidatures indépendantes, devra faire avec l`un de ces free-lance sorti des
rangs du Rdr à Séguéla, du nom de Diomandé Mamadou. Il y a déjà eu des
échauffourées entre des militants pro-Soumahoro et pro-Diomandé dans le village
de Wama, dans le canton Kourana. Ces tensions (il y en a d`autres) qui ont
jalonné la campagne électorale, laissent présager un scrutin mouvementé le
dimanche 11 avril prochain. (...)




 




Le Fpi
prépare un bain de sang




 




Nord
Sud –

Dabou,
boville Tai, Divo, Man, Anyama, grand – Lahou, Guitry...Les violences observées
autour des législatives ne seraient pas sans liens avec les partisans de Laurent
Gbagbo qui ont l'intention de faire prospérer la chienlit. Le bras armé de
Gbagbo veut endeuillée les législatives du 11 décembre prochain, selon une
source proche des renseignements généraux ivoiriens. Le premier test a été fait
mercredi dernier à Grand- Lahou. (...) Dans la forêt de M'Bérié sous préfecture de
Grand Morié, à 70 km d'Agboville, des miliciens lourdement armés avec un char
(...) des lance-roquettes, des fusils mitraillettes,  des kalachnikovs, sont prêts
à cracher un déluge de feu sur tout le département d'Agboville. (...) Autre lieu,
même décor, les Renseignements généraux signalent la présence d'éléments armés
(...) entre Divo et Guitry, dans les cocoteraies qui mènent à la forêt, des
miliciens armés par les barons du FPI opèrent des attaques ciblées contre les
populations. (...) Un afflux d'homme se signale aussi à Man. Ceux-ci étaient
réfugiés Libéria et au Ghana. L'Objectif créer le chaos, le jour des élections
législatives. L'état-major général est en alerte maximum.




 





N'Dohi fait chuter la tension à Koumassi. Le rôle joué par la Cei




 





L'Inter -

La tension était montée d'un cran entre les partisans des candidats du RDR,
Cissé Ibrahim Bacongo et du PDCI, N'Dohi Yapi Raymond à Koumassi. C'est que les
militants du PDCI avaient intimé l'ordre à leurs alliés du RDR «de quitter
immédiatement
» la place In'challah de la commune afin qu'ils puissent y
tenir leur meeting de clôture. Une conférence de presse avait même été animée
par le président de la cellule de communication et de stratégie du candidat du
PDCI, Guy Charles Wayoro, à cet effet. «Trop, c'est trop, ça suffit! Koumassi
a assez souffert durant cette crise
», avait-il martelé le mercredi 7
décembre dernier. «Nous sommes sereins, si on s'attaque à nous, les Ivoiriens
verront de leurs yeux
», avait répliqué les partisans de Bacongo. Depuis
hier, les partisans de N'Dohi ont décidé de mettre un peu d'eau dans leur vin.
Guy Charles Wayoro que nous avons rencontré hier jeudi 8 décembre 2011, a
annoncé que son candidat a décidé de laisser la place In'challah à son
adversaire qui l'occuperait sans autorisation. «Ce n'est pas en occupant une
place qu'on va gagner ces élections. Nous sommes pour la paix et le
rassemblement et nous ne saurions nous attaquer à un allié. Nous avons le droit
avec nous et comme nous ne voulons pas mettre en péril la paix dans notre
commune, nous laissons la place au RDR
», a-t-il déclaré. Selon Guy Charles
Wayoro, le responsable départemental de la Com mission électorale indépendante
(CEI) les a rencontrés pour leur demander de privilégier la voie du dialogue et
de la concertation. Il a également annoncé une rencontre entre le 1er
vice-président de la CEI et le candidat N'Dohi Yapi Raymond pour détendre
l'atmosphère. «Nous nous inscrivons dans la paix. N'Dohi Raymond a battu
campagne pour le RHDP à Koumassi. Il ne saurait s'attaquer au candidat du RDR
parce qu'après les élections, il faut qu'on fraternise
», a-t-il relevé,
avant de rappeler que son candidat, qui a déjà fait ses preuves, gagnera ces
élections législatives. «Toutes les dispositions ont été prises à cet effet.
Nous ne nous laisserons pas usurper notre victoire
», a-t-il martelé. Au QG
de campagne du candidat du RDR, l'ambiance était bonne et les militants se
formaient au processus du vote. Ceux que nous avons rencontrés sur place
annoncent leur victoire parce que leur candidat a l'avantage du terrain.




 





Après le transfèrement de Gbagbo / Alassane Ouattara menace encore :


''Les coupables de crimes graves doivent répondre devant les
juridictions compétentes''




 





L'Intelligent d'Abidjan

- Les ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques accrédités en Côte
d'Ivoire ont répondu à l'appel du Président de la République, le jeudi 8
décembre 2011. Dans la salle des Pas per- dus du palais présidentiel, Alassane
Ouattara a insisté sur les trois défis majeurs à relever pour une sortie de
crise définitive en Côte d'Ivoire.


LE CHEF DE L'ETAT a axé son propos autour de trois axes : la
sécurité, la réconciliation nationale, la reconstruction et la relance
économique, dans une Côte d'Ivoire en sortie de crise. « Le gouvernement
s'emploie à normaliser et à renforcer la situation sécuritaire sur toute
l'étendue du territoire et avec le concours de la communauté internationale,
nous nous attelons à restructurer l'armée et les forces de l'ordre », a assuré
le Dr Alassane Ouattara. Concernant la réconciliation nationale, le chef de
l'Etat a réitéré aux diplomates accrédités en Côte d'Ivoire, sa ferme volonté de
mettre fin à l'impunité. « Le processus de réconciliation que nous avons amorcé,
constitue l'une des priorités de notre action. Cet- te réconciliation que nous
appelons de tous nos vœux, se fonde- ra sur le dialogue et la vérité, sans pour
autant s'accommoder de l'impunité. En même temps qu'elle fait appel à la
repentance des mis en cause et au pardon consenti par les victimes, elle devra
se réaliser conformément aux lois nationales et internationales. Tous ceux qui
se seraient rendus coupables de crimes graves doivent répondre devant les
juridictions compétentes, l'Etat ayant le devoir de faire justice à toutes les
victimes sans discrimination aucune », a-t-il insisté. A propos des dernières
élections de sortie de crise, à savoir les municipales et les régionales,
Alassane Ouattara a annoncé qu'elles seront organisées courant 2012. Pour ce
faire, il a sollicité « le concours de l'ensemble de la communauté
internationale pour parachever le processus électoral ». Le Président de la
République s'est également ré- joui de l'excellence des relations qui lient la
Côte d'Ivoire aux autres pays du monde, après une période d'isolement due à la
crise postélectorale. « La longue crise politico-militaire a gravement affecté
l'économie de la Côte d'Ivoire. Les récents événements postélectoraux ont fait
chuter le taux de croissance à -5% en 2011, selon les dernières estimations des
Institutions de Bretton Woods en septembre dernier (...) En juin dernier, ce
chiffre était estimé à -10%. Mais l'important travail effectué depuis lors par
mon équipe gouvernementale a permis de contenir fortement cet- te baisse. Depuis
mai 2011, plu- sieurs financements ont été obtenus ou sont en cours de
finalisation pour engranger des centaines de milliards de francs CFA en
provenance, tant des partenaires bilatéraux que multilatéraux (...) et avec
l'aide des partenaires au développement, la Côte d'Ivoire n'est pas loin
d'atteindre le point d'achèvement de l'initiative en faveur des Pays Pauvres
Très Endettés (PPTE) (...) Pour l'an- née 2012, les prévisions de croissance
sont estimées à près de 9%, avec pour objectif une croissance à deux chiffres à
l'horizon 2014- 2015 », s'est-il félicité. Au niveau de la politique
internationale, Alassane Ouattara a appelé au dialogue au Yémen et en Syrie,
pour mettre fin aux souffrances des populations et souhaité que la crise de
l'Euro « trouve des solutions rapides grâce au leadership de la France, de
l'Allemagne et du Royaume Uni ».




 




De
retour d'exil: 546 réfugiés ivoiriens menacés par les FRCI




 




L'Inter

- Après le rendez-vous manqué du mercredi 7 décembre 2011, le rapatriement
volontaire des réfugiés ivoiriens vivant au Liberia a eu finalement lieu, hier
jeudi 8 décembre 2011. Sur 738 personnes annoncées, c'est finalement 546
volontaires qui ont été réceptionnés par l'UNHCR Côte d'Ivoire. Conduits de la
frontière au poste de transit de Toulépleu sous escorte des soldats onusiens,
les réfugiés ivoiriens qui étaient visiblement heureux de retrouver les leurs,
ont cependant passé un mauvais quart d'heure à quelques encablures dudit site de
transit.  En effet, des éléments des FRCI, dans un zèle démesurément
envahissant, leur ont réservé un mauvais accueil. Remorqués sur huit motos, une
vingtaine d'éléments ont barré la route au convoi avant de leur lancer des
invectives et des menaces. Mais les réfugiés ivoiriens qui sont pour la plupart
des enfants, des femmes et des personnes âgées, donc vulnérables, ont affiché
une indifférence totale à cette provocation qui pourrait en rajouter à leur
traumatisme s'ils réagissaient. Peu après cet incident qui aura duré à peine
cinq minutes, les éléments zélés des FRCI se sont retirés dans un nuage de
poussière de la voie pour laisser progresser le convoi. Le préfet du département
s'est rendu immédiatement sur le site de transit pour accueillir les déplacés.
Au moment où nous quittions les lieux vers 15h40, la ministre Anne Ouloto,
candidate aux législatives à Toulépleu était annoncée pour prendre des nouvelles
des réfugiés ivoiriens.




 





Meeting du Cojep samedi - Martial Yavo (Pdt par intérim) : « Ce que nous
préparons... »




 




Soir
Info -

Le Congrès panafricain des jeunes et des patriotes (Cojep) organise, samedi 10
décembre 2010, un meeting, le premier du genre pour cette organisation depuis la
chute de Laurent Gbagbo. Dans une déclaration signée de son président par
intérim, Martial Yavo, dont copie nous est parvenue le jeudi 8 décembre, le
Cojep a justifié sa ferme volonté d'organiser ce meeting qui aura lieu à la
Place CP1 de Yopougon. «.Notre mouvement, conscient de ce qu'il ne peut y avoir
de paix sans réconciliation, veut continuer à mener des actions en vue d'amener
les Ivoiriens à cette réconciliation. Malheureusement, l'un des acteurs clé de
ce processus, le Président Laurent Gbagbo, a été déporté à La Haye, à la Cpi
depuis le mardi 29 Novembre 2011 », a regretté Martial Yavo. C'est donc pour
protester contre ce qu'il a qualifié d'injustice faite au président Gbagbo que
le Cojep a décidé de se faire entendre. «Nous, militants du Cojep, avons décidé
de dire non à la justice des vainqueurs et de mener le combat de la démocratie.
Nous allons mobiliser toutes nos bases, tous les Ivoiriens, ce samedi 10
décembre, pour exprimer notre soutien indéfectible au Président Laurent Gbagbo,
à Charles Blé Goudé ainsi qu'à tous les prisonniers et exilés », a indiqué le
président par intérim du Cojep dans sa déclaration. (...)




 





Transfèrement de l'ancien président Laurent Gbagbo à la CPI: La déclaration du
président de la CDVR, SEM Charles Konan Banny




 





Abidjan.net, Fraternité Matin -

Le transfèrement de l`ancien président Laurent Gbagbo à la Cour pénale
internationale de La Haye, suscite des prises de position tranchées qui
pourraient être de nature à ralentir la nécessaire marche des Ivoiriens vers la
paix et la réconciliation nationale, voulue par tous. Interpellée par les uns et
les autres, la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation indique qu`elle n`a
pas à commenter cette décision qui, au demeurant, est une décision de justice.
Son rôle n`est pas de juger, ni de condamner ou d`amnistier. Sa mission est
d`amener tous les Ivoiriens, sans exclusive, à identifier les causes de leurs
dissensions ainsi que tous les cas de violation de droits de l`homme, et à tout
mettre en œuvre pour éviter que nous ne retombions dans les mêmes errements. En
effet, la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation doit se garder de toute
interférence avec la justice de l`État. En revanche, elle demande à tous de
faire confiance à la justice de notre pays comme à la justice internationale,
car la réconciliation ne pourra se faire qu`à ce prix. Par ailleurs, il convient
que tous les Ivoiriens fassent preuve de patience, de retenue et de bonne
volonté, afin que l`entreprise de réconciliation puisse aller de l`avant. En
attendant que la justice accomplisse son œuvre, car le temps de la justice n`est
pas celui de la politique, les Ivoiriens doivent inventer un nouveau "modus
vivendi". Ce nouveau mode d`existence en commun est l`objectif final visé par la
Commission. Mais celle-ci ne pourra mener à bonne fin sa mission que si tous les
Ivoiriens y sont associés et si, ayant été conviés à y prendre part, tous y
consentent sans réserve et de manière sincère. La Commission est convaincue que
le succès du processus de réconciliation dépendra de l`adhésion totale des
Ivoiriens et de la confiance que leur inspirera sa méthode. C`est pourquoi elle
a décidé d`organiser dans les plus brefs délais une consultation nationale.
Cette très large consultation interrogera les Ivoiriens sur leurs attentes et
leurs espérances en matière de réconciliation. La Commission voudrait appeler
tous les Ivoiriens, ainsi que toutes les Communautés vivant sur le sol de Côte
d`Ivoire quelle que soit leur sensibilité, à regarder ensemble dans la même
direction. Elle entend les raisons et les préoccupations des uns et des autres ;
mais elle a le devoir de demeurer à égale distance de tous pour les amener à
s`accorder. Les derniers épisodes douloureux de l`histoire de la Côte d`Ivoire
ne peuvent laisser la Commission indifférente. Elle maintient toutefois
fermement le cap de la réconciliation par le truchement du dialogue, source de
vérité. Si chacun peut se retirer des activités politiques, nul ne doit se
mettre volontairement à l`écart du processus de réconciliation, seule chance de
salut de la Nation. Ensemble allons à la réconciliation !




Fait à
Abidjan, le 0$ décembre 2011




Pour
la CDVR Le Président





Charles KONAN BANNY