REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 8 FEVRIER 2012

8 fév 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 8 FEVRIER 2012







 




 





Onuci : Koenders reçoit le nouveau représentant de la Bad




 




Je
Jour Plus –

Le
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte
d'Ivoire, Bert Koenders, a reçu en audience mardi 07 février 2012, le nouveau
Représentant officiel de la Banque Africaine de Développement (BAD), à Abidjan,
Ali Mahamane Lamine Zein. Au sortir de leurs échanges, M. Lamine Zein a expliqué
qu'il tenait, quelques semaines après son arrivée en Côte d'Ivoire, à venir
présenter ses civilités au chef de l'Opération des Nations Unies en Côte
d'Ivoire (ONUCI). « Je suis venu échanger avec lui sur la collaboration entre
l'institution qu'il représente et la BAD. C'est une visite pour essayer de
s'entendre sur un programme de travail, sur ce que la BAD attend de l'ONUCI.
C'était un échange sur tout ce qui peut permettre de faire bouger les affaires
de la Côte d'Ivoire, qui est un pays qui a un rôle important à jouer dans région
et sur tout le continent », a expliqué M. Lamine Zein. Répondant à une question
sur le retour du siège de la BAD à Abidjan, d'où la banque avait dû se déplacer
en 2003 en raison de la crise ivoirienne, le nouveau Représentant officiel a
confirmé que la question est effectivement à l'ordre du jour. `Oui !, la BAD
entend revenir à son siège. Cela est, bien sûr, conditionné par un certains
nombres de raisons qui ont été présentées aux autorités. Dans quelques mois, il
y aura les assemblées annuelles de la BAD où les gouverneurs, qui ont le mot de
fin de la décision, la confirmeront très probablement », a indiqué M. Lamine
Zein.




 





Certification des législatives/L'Onuci va-t-elle désavouer le Conseil
constitutionnel ?




 




Nord-Sud -

Le suspense autour des résultats définitifs du scrutin législatif
de décembre dernier est loin d'être terminé. La messe des résultats de
l'élection législative du 11 décembre 2011 est loin d'avoir été totalement dite.
Et, de toute vraisemblance, la dernière messe qui renvoie à la certification du
scrutin, pourrait, tout autant que les précédentes, comporter bien de surprises.
Selon les dires du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies,
cette certification pourrait avoir lieu cette semaine. « L'Onuci va certifier
partiellement, la semaine prochaine, les élections législatives sur les
décisions arrêtées par le Conseil constitutionnel et la Commission électorale
indépendante », a clairement indiqué, vendredi dernier, Bert Koenders, le patron
de la mission onusienne. C'est au sortir d'une réunion tripartite (Onuci,
Conseil constitutionnel et Cei) que M. Koenders a annoncé son intention d'entrer
en scène. Va-t-il alors conforter ou désavouer la Commission électorale
indépendante et surtout, le Conseil constitutionnel qui vient de trancher les
cas de litige à lui soumis ? C'est la grosse interrogation qui ne manque pas de
priver des candidats et des chapelles politiques de sommeil. En effet,
l'histoire de la certification des élections en Côte d'Ivoire nous rappelle
qu'en décembre 2010, dans le contentieux de la présidentielle, la mission
onusienne, dirigée à l'époque par Y. J. Choi, avait complètement désavoué le
juge des élections ivoiriennes. Or, comme il y a un an, les Ivoiriens se
trouvent englués dans des palabres post-électorales que l'Onuci doit trancher.
La conférence de presse, organisée jeudi dernier, par l'Union pour la démocratie
et pour la paix en Côte d'Ivoire (Udpci), pour critiquer les arrêts rendus par
Francis Wodié, est la preuve que Bert Koenders ne fera pas qu'expédier les
dossiers. Même si certains analystes ont vu dans le tête-à-tête de vendredi à la
Cei une occasion pour arrondir les angles entre les partenaires du processus
électoral, l'Onuci distribuera certainement des bons ou mauvais points.
Va-t-elle repêcher ou recaler des députés ? « Elle va certifier partiellement
les législatives », nous a répondu, hier, dans un langage diplomatique, le
porte-parole de la mission onusienne, Hamadoun Touré. Pourquoi certifier
partiellement ces élections ? Est-ce à dire que le certificateur compte endosser
les arrêts du Conseil constitutionnel ? », insistons-nous. Réponse de M. Touré :
« Il va les certifier partiellement parce que des élections seront reprises dans
certaines localités. Pour le reste, attendez de voir quand nous aurons fini. Dès
que nous aurons tous les éléments, nous vous tiendrons informés de notre
certification ». Mais, tout comme lors de la présidentielle, c'est l'ensemble du
processus que les Nations Unies vont encore certifier : de la liste électorale à
la proclamation des résultats par la Cei en passant par la campagne. Or, quand
on sait les péripéties de ces législatives, violences autour de la campagne avec
mort d'hommes ou les empêchements de vote signalés dans certains bureaux que
vote, on finirait de se convaincre de Bert Koenders va frapper fort. Surtout
pour ne pas perdre en crédibilité.




 




Mode
d'emploi de la certification onusienne




 





Nord-Sud -

Le
certificateur est mandaté par le Conseil de Sécurité pour certifier que tous les
stades du processus électoral fourniront toutes les garanties nécessaires pour
la te- nue d'élections présidentielles et législatives ouvertes, libres, justes
et transparentes, conformément aux normes internationales. Le certificateur doit
donc s'assurer que toutes les garanties nécessaires sont réunies pour la
réussite des élections en Côte d'Ivoire. Il s'agit de sauvegarder aussi bien le
processus que les résultats des élections. Cinq critères cadres ont été retenus
en concertation avec les acteurs politiques ivoiriens et le Facilitateur, à
savoir, la paix, l'inclusion, les médias d'Etat, la liste électorale et les
résultats :




LA
PAIX : le processus ainsi que les résultats doivent se dérouler dans un climat
apaisé.





L'INCLUSION : le processus électoral doit inclure tous les citoyens qui
remplissent les conditions pour être électeurs, et pour la candidature, toute
personne éligible.




LES
MÉDIAS D'ETAT : leur impartialité et leur accès équitable et égal à tous les
candidats, partis et groupements politiques, doivent être garantis.




LA
LISTE ÉLECTORALE : une liste partiale et non inclusive ne sera pas certifiée.
Une fois la liste électorale certifiée explicitement, le certificateur
n'admettra pas sa remise en cause de façon rétroactive.




LES
RÉSULTATS : les résultats des élections seront certifiés d'une façon explicite.
Une fois certifiés, le certificateur n'admettra pas que les résultats fassent
l'objet de contestations non démocratiques ou de compromissions apaisé.




 




Ces
questions sans réponses...pertinentes




 





Nord-Sud -

Des réponses politiques à des questions juridiques. Jamais, on n'aura constaté
autant de vides juridiques dans le règlement de litiges dans des élections en
Côte d'Ivoire. Le premier vide juridique qui constituera un précédent dans un
scrutin législatif, est lié à la certification. Qu'adviendrait-il si l'Onuci
venait à remettre en cause la sincérité du vote dans une circonscription dans
laquelle le Conseil constitutionnel n'a rien trouvé à redire ? Sera-t-on amené à
réorganiser le scrutin dans cette circonscription ? A l'évidence, le législateur
ivoirien n'a rien prévu dans ce cas puisque la certification ne fait pas partie
de l'arsenal juridique qui encadre l'organisation des élections. « Certes, le
schéma de la reprise du vote après une certification ''négative'' de l'Onuci
n'est pas pré- vu mais, la décision du certificateur pourrait décrédibiliser les
institutions en charge des élections », décrypte un observateur averti de la
politique nationale. L'autre casse-tête juridique que pose l'après législatives
du 11 décembre 2011, c'est la tenue de la séance inaugurale de l'Assemblée
nationale. Le nouveau parlement pourra-t-il siéger avec 12 sièges vacants ? La
réponse ne paraît évidente. « Je ne suis pas sûr que l'Assemblée nationale
pourra se réunir alors que des partielles restent à organiser », renseigne un
élu sortant. Du côté de l'administration de l'institution, on indique que le
début des activités du nouveau parlement est une question politique. « Car, dès
que nous aurons les noms des nouveaux élus, nous serons en mesure d'enclencher
le processus pour la tenue de la session inaugurale du parlement »,
indique-t-il. Mais assurément, le schéma qui se dessine, est celui de la tenue
de la première session avec les 255 députés. Dans cette perspective, la
Commission électorale indépendante (Cei) s'active pour l'organisation des
élections partielles. Une première date (19 février) a même été avancée. Par
réalisme, les responsables de l'organe électoral ont dû y renoncer. La réunion
que le bureau central tient, aujourd'hui, devrait permettre à Youssouf Bakayoko
et à ses collaborateurs d'arrêter une date plus sûre à tenir.




 




Man
: Sport et paix : L'Onuci et la mairie offrent le match aux populations




 




Le
Démocrate –


L'organisation des Nations Unies (ONUCI), en collaboration avec la Mairie de
Man, a procédé le samedi 4 février au foyer des jeunes du quartier campus à la
retransmission sur écran géant du match Côte d'Ivoire - Guinée équatoriale.
L'initiative ''Paix et Sport '' qui a réuni au foyer du campus près de 500
jeunes a permis de passer des messages de paix à la population. Avant le match,
des agents sensibilisateurs de l'Ong International Rescue Committee (IRC), ont
échangé avec les jeunes sur le thème lié au renforcement de la cohésion sociale,
à la réconciliation, au travail humanitaire et à la culture de la paix. Ceci à
travers les valeurs véhiculées par le Sport. Pour Almudena Martinez Garcia, chef
du bureau de l'information publique ONUCI/Man, la mission de l'ONUCI étant de
travailler au retour de la paix en Cote d'Ivoire, il est de leur devoir
d'organiser des  activités de renforcement de ces valeurs. La population qui a
pris du plaisir suite à la qualification de la Côte d'Ivoire pour les
demi-finales, souhaite que cette activité soit reprise le 12 février 2012, jour
de la finale de la Can 2012





 




Primature/nouveau
gouvernement, Alassane Ouattara : « après les législatives partielles »





 




Nord-Sud,
Fraternité Matin, Le Patriote, Soir Info, L'Expression, Notre Voie -


A quand le remaniement ministériel ? Le président Alassane
Ouattara a répondu à la question, hier, de retour de France : il prendra sa
décision après les législatives partielles. « Je verrai avec le président Bédié
comment nous devons nous organiser pour la suite. Donc, aucune décision n'a été
prise à mon niveau. J'ai beaucoup réfléchi à tout cela mais il faut savoir
prendre son temps et avoir les conseils avisés de mon aîné avant de procéder à
la prochaine étape », a-t-il confié à l'aéroport Félix Houphouet-Boigny. Le
président de la République a fait le bilan de sa visite d'Etat en France et de
son séjour en Ethiopie au sommet de l'Union africaine (Ua). Son voyage en
France, a-t-il révélé, a permis de renforcer les liens historiques entre ce pays
et la Côte d'Ivoire. De son avis, la réunion de l'Ua a permis de constater que
les textes de l'organisation sont « archaïques » ; notamment les points relatifs
à l'élection du président de la commission. Alassane Ouattara a été accueilli
par une foule de concitoyens depuis Marcory, Koumassi et Port-Bouët. Un grand
nombre de personnes l'attendaient également à l'aéroport et ses environs.
D'importantes personnalités ont effectué le déplacement pour lui dire bonne
arrivée. Parmi elles, le président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire
(Pdci), Henri Konan Bédié et son épouse, les chefs d'institutions, les ministres
et l'ambassadeur de France. Le président Bédié a expliqué que sa présence est
l'expression de son amitié pour le couple Ouattara.





 




Après
le conseil de gouvernement / Guillaume Soro face à la presse : ''Laissez les
rumeurs mourir de leurs propres poisons''




 




L'Intelligent
d'Abidjan, Fraternité Matin, Le Nouveau Réveil -

En
marge du conseil de gouvernement qui s'est déroulé hier mardi 7 février 2012, le
Premier ministre Guillaume Soro s'est ouvert à la presse. Il en ressort que le
conseil des ministres se tiendra ce jeudi. Au passage, il a répondu aux rumeurs
qui courent sur son compte.

«Messieurs les journalistes, d'habitude vous ne venez pas au conseil de
gouvernement !

N'est ce pas ? Qu'est-ce qui se passe ?». C'est par cette formule que le Premier
ministre a abordé la série des questions que les journalistes attendaient de lui
poser pour éclairer l'opinion nationale et internationale sur bien des sujets.
Passé ce moment qui a mis tout le monde à l'aise, il a donné l'ordre de jour de
ce conseil de gouvernement qui intervient au moment où le Président de la
République regagnait Abidjan. «Ecoutez, c'est dans l'ordre normal des choses. Un
gouvernement a vocation de plancher sur les sujets d'importance qui touchent au
quotidien des citoyens. Donc nous avons eu un ordre du jour normal du conseil de
gouvernement. Nous avons depuis dix (10) heures commencé à travailler sur
plusieurs dossiers et en même temps, le conseil de gouvernement sert et permet à
préparer le conseil des ministres. Qui se tiendra non pas mercredi mais jeudi
compte tenu du fait que nous avons un agenda chargé. Aujourd'hui donc nous
rencontrons les administrateurs de la Banque Mondiale, le conseil des ministres
se tiendra plutôt jeudi à 9 heures au Palais de la présidence», a-t-il déclaré.
S'agissant des dossiers abordés au cours de ce conseil, le chef du gouvernement
a souligné qu'il s'agissait des questions relatives à «la question de
l'accouchement par césarienne». Outre ce «dossier qui a été adopté», le ministre
d'Etat, ministre de la Justice a présenté un dossier sur les commissaires
priseurs et bien d'autres questions d'importance ont été abordées. Actualité
oblige, le premier Ministre s'est prononcé sur les rumeurs relatives à son
arrestation par la CPI : «Heureusement que ce n'est pas votre souhait, je suis
là. Sinon si j'étais à la CPI, je serais le seul et le premier prisonnier de la
CPI qui soit revenu en Côte d'Ivoire. Donc c'est une bonne chose. Non, non, les
rumeurs, je pense qu'il faut laisser les rumeurs, mourir de leurs propres
poisons».





 





Activités du CEMG des FRCI : Soumaïla Bakayoko au four et au moulin




 




Le
Jour plus, L'Expression, L'Inter -

De
retour de la réunion du fleuve Mano avec ses homologues, en Sierra Leone, le
Général BAKAYOKO n'a pas voulu chômer. Il a repris son bâton de pèlerin pour
clôturer sa tournée de sensibilisation avec les troupes FRCI de la 3ème Région
militaire et honorer de sa présence à la cérémonie de fin des dépollutions des
munitions et des armes dans le ZANZAN. Pour s'assurer de l'effectivité de la
reprise du cérémonial de prise d'armes et de salut aux couleurs au Camp Gallieni
et ses différents déplacements à BASSAM à l'ouverture du séminaire bilan du
Ministère de la Défense, LOPOU et SIKENSI pour la consolidation de la paix avec
les populations de ces régions. Dans la matinée du lundi dernier, la visite de
courtoisie du Général de corps d'armée BABACAR GUEYE, Conseiller militaire du
Secrétaire Général de l'ONU, de passage dans notre pays dans le cadre du soutien
des Nations Unies à la Côte d'Ivoire en matière de défense. Hier, il a reçu
madame NANNETTE AHMED, Chef d'Equipe à la Division Afrique, Département en
charge des Opérations de maintien de la paix, Chef de la mission d'évaluation
multisectorielle de l'ONU. Aussi, le Cemg a eu une visite de courtoisie du
Général de corps d'armée BABACAR GUEYE, Conseiller militaire du secrétaire
Général de l'ONU, à qui les honneurs ont été rendus par une compagnie du BCS aux
ordres du lieutenant Yao N'Da. Après un entretien privé de nos deux Généraux au
cabinet du Chef d'Etat-major Général, l'hôte du Général Bakayoko a eu droit à un
exposé succinct sur l'organisation, le fonctionnement, les moyens et les besoins
de notre armée par le Colonel MOUSSA CHERIF, Chef de la Division Emploi
Opérations. Les échanges qui ont suivi, ont permis aux deux parties de renforcer
les liens de coopération en matière de défense pour un retour rapide à la
normalité. Le Chef d'Etat-major Général des FRCI accompagné des Généraux KOUASSI
GERVAIS du Commandement Supérieur de la Gendarmerie nationale et BREDOU M'BIA de
la Police nationale, a été reçu par le Ministre d'Etat, Ministre de l'Intérieur
assisté du Ministre délégué à la Défense. Il s'est agi au cours de cette
rencontre d'asseoir une stratégie d'urgence de sécurisation de tous les axes
routiers.




 




Lutte
contre le grand banditisme : Réunion décisive hier à l'état-major




 




Nord-Sud -

L'état-major des Forces républicaines de Côte d'Ivoire est prêt à
en découdre avec les bandits qui sévissent sur les principaux axes routiers du
pays. Hier, à l'état-major général des armées, le grand commandement a décidé de
mettre en déroute les bandits de grand chemin. Des criminels qui sèment la
désolation et la terreur sur nos routes. Le chef d'état-major général des Forces
républicaines de Côte d'Ivoire (Frci) n'est pas allé du dos de la cuiller face à
la montée en puissance de l'insécurité notamment le phénomène des coupeurs de
route. Lundi dernier, l'officier général entouré du général Kouassi Gervais,
commandant supérieur de la gendarmerie et de l'inspecteur général Brédou M'Bia,
directeur général de la Police, a été formel : « (...) Nous allons convoquer
toutes les forces à l'état-major général et arrêter le dispositif qui va
permettre de traquer et mettre fin définitivement à l'action des coupeurs de
route dans notre pays. Et cela ne saurait tarder». Avec le ministre de
l'Intérieur et le ministre-délégué à la Défense, le grand commandement a défini
une stratégie d'urgence de sécurisation de tous les axes routiers. Des
dispositions ont été prises pour lutter contre ce grand banditisme. Selon la
haute hiérarchie militaire, conduite par le gal Bakayoko, les responsables des
opérations des commandements des Forces nationales (terre-air-marine) ont été
rencontrés pour mettre à exécution le plan d'action et le mode d'opération.
Cette stratégie permettra de sécuriser les opérateurs économiques, le trafic
routier, le déplacement des personnes et des biens. Depuis la fin de la crise
post-électorale, certains individus se sont accaparés des armes d'assaut tels
les kalachnikovs, les fusils mitraillettes, des pistolets automatiques, pour
sévir sur les grands axes de jour comme de nuit. Par ailleurs, le patron des
Frci a reçu hier, une mission d'évaluation multisectorielle des Nations Unies,
conduite par Nannette Ahmed, chef d'équipe à la division Afrique, département en
charge des opérations de maintien de la paix. L'objectif de cette mission est
d'évaluer l'évolution de la situation sécuritaire, de la réconciliation
nationale, du respect des droits de l'Homme en Côte d'Ivoire afin de faire des
recommandations au Secrétaire général de l'Onu pour la prochaine session du
Conseil de sécurité le 31 mars prochain. Le général Bakayoko a évoqué les défis
futurs des Frci, à savoir la formation et l'encasernement des troupes, la
réhabilitation des casernes, le désarmement, la démobilisation et la
réinsertion, la sécurité des personnes et des biens, la défense territoriale et
le renforcement de la coopération au sein de l'Union du fleuve Mano.  





 




12
ex-com-zones ont leurs diplômes




 





Nord-Sud -


Après 45 jours de formation au 43è Bima, 12 ex-commandants de zones dont Chérif
Ousmane, Ben Laden ont reçu leurs diplômes d'état-major des armées, vendredi
dernier. La cérémonie de remise a eu lieu en présence du chef d'état-major
général, Soumaïla Bakayoko, du commandant de la force onusienne en Côte
d'Ivoire, Gnakoudé Béréna et de plusieurs autorités militaires et politiques.




 





Crise postélectoral : La Commission nationale d'enquête poursuit ses travaux,
mais, déjà, le Front populaire ivoirien rejette ses résultats et accuse...Le Fpi
ne se reconnaît pas dans le rapport




 





Fraternité Matin, Le Nouveau Courrier, Nord-Sud, Soir Info, L'Inter, Notre Voie,
Le Temps -

Le
Front populaire ivoirien, à travers son porte-parole, Laurent Akoun, a fait,
lundi nuit, une déclaration relative à la commission d'enquête sur la crise
postélectorale: «le Fpi tient donc à dénoncer publiquement cette commission
«non inclusive» et ne saurait nullement se reconnaître dans le rapport qui en
sortira».
Le secrétaire général par intérim du Fpi explique cette prise de
position par le fait que le pouvoir Ouattara n'a pas attendu ledit rapport avant
de mettre en prison plusieurs partisans de l'ancien régime et de favoriser le
transfèrement de Laurent Gbagbo à la Cpi. En plus, le déclenchement de la crise
ivoirienne en 2002, l'État ivoirien et la communauté internationale ont initié
plusieurs enquêtes sur la situation des droits de l'homme en Côte d'Ivoire. Elle
poursuit pour dire que «des victimes, auteurs et coauteurs ont été clairement
identifiés dans ses différents rapports
». Or, pour Laurent Akoun, pour
l'heure, ce sont seulement les partisans de l'ancien pouvoir qui sont les
victimes.




 





Agboville sous-préfecture / Après l'invalidation des résultats, Les militants
LMP au bord de l'affrontement




 




Le
Jour Plus –


L'arrêt rendu par le Conseil Constitutionnel a invalidé la victoire du candidat
indépendant M'Bolo Nando Martin. Dans la circonscription électorale d'Agboville
sous-préfecture. Opposé aux candidats Yapi jacques du PDCI et Méné Désiré du
RDR, M'Bolo a obtenu 70% des suffrages exprimés. Au moment où ce dernier
s'apprête à affronter les élections partielles, il doit également faire face à
certaines manœuvres orchestrées, selon ses partisans, parle président déchu du
conseil général d'Agboville, Abouo N'Dori Raymond. En effet, N'Dori et ses
proches qui n'auraient pas digéré qu'un pro-Gbagbo soit en lice pour les
dernières législatives se réjouissent de l'invalidation de l'élection de M'Bolo
Martin. Ils mènent une campagne d'intoxication dont l'objectif consiste à
freiner la marche du candidat indépendant vers le parlement. Une attitude qui
rebute les membres du mouvement des jeunes patriotes d'Agboville. Ils s'élèvent
contre les manœuvres de N'Dori Raymond et promettent la victoire au candidat
M'Bolo à l'issue des élections partielles. Concernant les menaces de mort
proférées à l'endroit de celui-ci, ces jeunes mettent en garde les auteurs tapis
dans l'ombre.




 





Tensions sociales : Bouna et Doropo au bord de l'affrontement




 





Nord-Sud -

La tension née des élections législatives à Bouna et à Doropo est loin de
s'éteindre. De jour en jour, la cohésion sociale se dégrade. La cohabitation
entre les populations Malinké et Koulango d'une part et d'autre part les Lobi
est sérieusement mise à mal. Les cultivateurs malinkés sont désormais interdits
de vendre leurs produits vivriers au marché de Bouna et de Doropo par des jeunes
lobis. Jeudi dernier, l'on a frôlé le pire. Tout est parti d'une altercation qui
a opposé une commerçante malinké à une productrice de charbon de bois lobi.
L'affaire a été aussitôt portée devant le chef du village, Ouattara Bognor qui a
tranché en faveur de la commerçante malinké. Vraisemblablement ce verdict n'a
pas rencontré l'adhésion du peuple lobi de Doropo qui accuse les autochtones
Koulango de les traiter de « sous-hommes ». Jeudi, au sortir d'une rencontre au
domicile du maire Fpi de Doropo, des centaines de jeunes lobi armés de bois et
de machettes ont décidé de se faire justice en attaquant le quartier Koulango de
la ville. La prompte intervention du secrétaire général de la préfecture de
Doropo, Soumahoro Soualio et des forces républicaines présentes dans la ville a
permis d'éviter le pire. Malgré tout, la situation reste explosive. Le peuple
lobi menace de fermer le marché, jeudi prochain. De leur côté, les populations
koulango et malinké préparent la riposte. Celles- ci accusent le maire de Doropo,
Charles Kambiré, d'être à la base du climat de vive tension qui prévaut à Doropo.
« Le maire Charles Kambiré refuse de s'inscrire dans le processus de
réconciliation en cours. Dans tous les villages qu'il a sillonnés, depuis deux
mois, le maire de Doropo appelle les populations à la violence. Les jeunes lobis
qui ont décidé d'attaquer les Koulango se sont réunis à son domicile juste avant
de lancer l'assaut. Il est temps que le maire se ressaisis se », interpelle une
commerçante malinké, très inquiète. Pour sa part, Charles Kambiré, clame aux
autorités préfectorales de la ville que « ces jeunes armés étaient à son
domicile uniquement pour assurer sa sécurité ». Pour éviter la catastrophe, le
président intérimaire du conseil général de Bouna, Tikoro Ouattara, a décidé de
prendre le taureau par les cornes. Il vient d'initier une grande réunion jeudi à
Doropo afin de désamorcer la crise.




 





Journée internationale de tolérance zéro : Plaidoyer contre les mutilations
génitales féminines





 





Le
Temps, Fraternité Matin -

La
fondation Djigui la grande espérance Cnci-Af Côte d'Ivoire, du président Imam
Cissé Djiguiba, a célébré, hier mardi 7 février 2012, au District d'Abidjan, la
journée internationale de tolérance zéro aux mutilations génitales féminines.
Pour le président de la Fondation, la question des mutilations génitales
féminines était un sujet tabou. Mais elle est maintenant abordée avec
l'implication de nouveaux acteurs tels que les exciseuses elles-mêmes, qui ont
décidé d'accompagner le programme concocté par la fondation et cela dans le
cadre du programme de démobilisation, désarmement et réorientation des
exciseuses contre les Mgf depuis 2006. Celui-ci a fait savoir que, malgré ces
actions et ces avancées, il existe encore des zones de résistance. Cependant, il
demeure très confiant. Si la conjugaison des efforts entre les partenaires se
poursuivent, il espère atteindre la tolérance zéro aux Mgf. C'est d'ailleurs à
cet effet que, l'imam Cissé Djiguiba se félicite du partenariat entre sa
fondation, l'organisation mère, le Comité Inter Africain (Ci-Af), une Ong
Italienne dénommée No Peace Without Justice et l'Ong «la palabre». Selon l'imam,
ce partenariat a permis d'introduire un projet de résolution des Nations unies
interdisant la pratique des mutilations génitales féminines dans le monde. D'où
le thème de ce jour : «De Malobo à New York, soutenir la résolution de
l'Assemblée générale des Nations unies interdisant les Mgf dans le monde». C'est
d'ailleurs pour cette raison que le président Cissé Djiguiba va défendre son
projet dans ce mois-ci, au siège des Nations unies à l'occasion de cette
Assemblée générale. Plusieurs intervenants et des Ong sœurs ont appuyé les
propos du président dans son plaidoyer. Cette cérémonie s'est déroulée en
présence des Ambassadeurs de l'Italie, du Canada, des représentants du système
des nations Unies, des Ong et de la représentante du ministère de la Famille, de
la Femme et de l'Enfance.