REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 7 NOVEMBRE 2012

7 nov 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 7 NOVEMBRE 2012

MPA / Visite de Sylvie Van Den Wildenberg au Président Traoré Moussa : « L'ONUCI veut des projets bancables et fiables ».

L'Intelligent d'Abidjan – Le vendredi 2 novembre 2012, à la Maison de la presse d'Abidjan (MPA) au Plateau, Sylvie Van Den Wildenberg et Eliane Hervo, respectivement directrice de la Division de l'information publique et chef de l'Unité Suivi et Développement des Médias, ont rendu visite à Traoré Moussa, président de l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire. (...) Sylvie Van Den Wildenberg, par ailleurs porte-parole de l'ONUCI a montré la disponibilité de son organisation à aider l'UNJCI toutefois qu'elle présentera des projets bancables et fiables. Cela répond au vœu de Gérard Bert Koenders, représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU en Côte d'Ivoire (ONUCI) dans sa lutte inlassable pour le respect de la déontologie », a-t-elle souligné. [...]

Découverte de nouvelles fosses communes à Duékoué / Le site suspect surveillé par l'ONUCI

Aujourd'hui – Depuis l'arrêt des fouilles pour raison de manque de matériel adéquat, la surveillance du site suspect de la dizaine de fosses communes, a été confiée à l'ONUCI. Ce qui parait bien curieux dès lors que les crimes à Nahibly avaient été commis sous le regard des soldats de l'ONUCI qui n'avaient jamais empêché ces massacres.

L'Onu réclame la tête des criminels pro-Ouattara

Notre Voie - « Le Conseil de sécurité prie instamment le gouverne- ment ivoirien de veiller le plus rapidement possible à ce que, quels que soient leur statut ou leur appartenance politique, tous les auteurs de violations graves des droits de l'homme ou d'atteintes au droit international humanitaire, en particulier celles commises pendant la crise postélectorale en Côte d'Ivoire, soient traduits en Justice, comme le lui imposent ses obligations internationales, et à ce que tous les détenus soient informés de leur statut en toute transparence et engage le gouvernement ivoirien à continuer à coopérer avec la Cour pénale internationale ». C'est un extrait de la résolution 2062 du conseil de sécurité de l'Onu sur la situation en Côte d'Ivoire. Et comme on le voit, au moment où de nombreuses organisations de défense des droits de l'homme dénoncent les violations massives des droits humains en Côte d'Ivoire, l'Onu fait, de la transparence et de l'équité de la Justice, une préoccupation essentielle. (...) Les interpellations du conseil de sécurité sont d'autant plus incommodantes pour le régime Ouattara que les crimes commis par ses partisans, depuis les massacres de Duékoué et ceux du camp des déplacés de Nahibly, sont encore frais dans la mémoire collective. Dans la même veine, l'Onu n'a pas manqué de s'inquiéter de la lenteur de la mise en œuvre de la réforme du secteur de la sécurité. Et a enjoint le gouvernement de prendre des mesures rapides pour le désarmement effectif de tous ceux qui n'ont pas le droit de porter des armes. Le conseil de sécurité a, en outre, exhorter le gouvernement à faire en sorte que les prochaines élections locales « soient ouvertes, transparentes, libres et régulières et se déroulent dans le calme, et à ce qu'elles favorisent la représentativité politique et la réconciliation, en choisissant une date opportune, en assurant la sécurité et en procédant aux réformes électorales utiles ». Et quand on sait que le Front populaire ivoirien (FPI) du président Laurent Gbagbo, fait du rééquilibrage de la commission électorale indépendante (CEI), une des conditions de sa participation aux prochaines élections, on ne peut pas dire le pouvoir d'Abidjan ait été particulièrement gâté par ses amis de New York. Enfin, le conseil de sécurité a décidé de proroger le mandat de l'opération de l'Onuci jusqu'en juillet 2013.

Polémique autour de l'interprétation du code électoral / Des centaines de candidatures menacées

Le Nouveau Réveil - La polémique enfle, enfle et elle commence à inquiéter très sérieusement certains candidats déclarés aux élections municipales et régionales du 27 février prochain. Ces derniers soupçonnent même la commission chargée des élections de faire une interprétation erronée de la loi électorale en vue d'écarter certains candidats de la course. De fait, cette polémique porte sur les conditions d'éligibilité des conseillers municipaux et régionaux. En effet, alors que les articles 109 et 110 indiquent clairement que tout ivoirien âgé de 25 ans révolus, ayant la qualité d'électeur peut postuler à ces élections à condition d'être inscrit sur la liste électorale de la circonscription choisie, cette même loi ouvre une brèche pour les soupirants à la candidature non résidants et non inscrits sur la liste électorale de la circonscription choisie.
L'article 110 dispose en effet en son alinéa 2 que "Toutefois, les électeurs non inscrits et ne résidant pas dans la circonscription choisie seront déclarés éligibles s'ils y ont des intérêts économiques et sociaux certains". Cette exception à la règle de principe vaut autant pour les municipales que pour les régionales. Pour faire plus simple, la loi dit ceci : pour être candidat à la mairie d'Abobo ou de Jacqueville, il faut être inscrit sur la liste électorale de la circonscription d'Abobo ou de Jacqueville.
Mais si un Ivoirien n'est pas inscrit sur la liste électorale dans la circonscription d'Abobo ou de Jacqueville, il peut être candidat à la mairie de ces deux localités s'il fournit la preuve qu'il y a des intérêts économiques et sociaux certains. L'intérêt économique ou social certain peut être une école, une plantation, une ferme agricole, des biens immobiliers etc... D'où vient-il donc que l'on veuille tordre le coup à cette disposition de la loi pour écarter de la course électorale des candidats potentiels inscrits à Abidjan et qui ont reçu l'appel de leurs parents pour briguer la mairie ou le conseil régional de leur localité d'origine ? A-t-on vraiment besoin d'être un expert juriste pour comprendre ce que dit cette loi ? Veut-on créer d'autres problèmes là où il n'y en a pas ?
L'Onuci peut-elle certifier une élection où des candidats ont été arbitrairement écartés ? En tout état de cause, la Cei gagnerait à vider ce contentieux de l'interprétation des conditions d'éligibilité afin de créer un climat plus serein autour des futures élections.

Frontière ivoiro-libérienne : Des assaillants pris en tenailles. L'armée libérienne et les Frci les traquent

Le Nouveau Réveil – C'était la débandade hier dans les rangs de ceux qui s'apprêtaient du côté libérien pour venir endeuiller la Côte d'ivoire. Selon les informations qui nous sont parvenues hier matin, il y avait des mouvements de troupes vers la frontière ivoirienne du côté libérien. Ces troupes, essentielle ment composées de combattants miliciens ivoiriens ayant été recrutés au Liberia par des officiers ex-Fds pro-Gbagbo arrivés le mois dernier dans l'est libérien, affluaient vers la Côte d'ivoire pour se soustraire à la traque de l'armée libérienne informée de leur complot. Depuis quelques jours déjà, les autorités libériennes ont été informées des préparatifs des assaillants pour faire des assauts sur la Côte d'ivoire à partir de la région du Grand Gedeh. Cette région ayant la plus longue ligne de frontière avec l'ouest ivoirien, offre aux déstabilisateurs une base solide, à travers sa dense végétation s'étendant de Zwedru (la capitale du Grand Gedeh County) à Toulépleu, Bloléquin et Taï. En effet, du parc national de Sapo au Liberia au parc national de Taï en Côte d'ivoire, on a au moins de 120 kms à parcourir. Cette aire est recouverte de forêt dense et de champs de palmiers à huile qui constituent une véritable couverture naturelle aux assaillants. Les autorités libériennes ayant été informées du plan de déstabilisation en préparation sur leur sol (voir Nr 3231 du 06 novembre), ont mis l'armée et la police sur les traces des assaillants aux fins de les mettre hors d'état de nuire. C'est donc pour échapper à cette traque conjuguée des forces militaires et policières du Liberia que les troupes des assaillants ont décidé depuis hier matin de regagner les rives ivoiriennes en passant à travers les pistes villageoises pour chercher à traverser du côté de Taï où la crue du fleuve Cavally (frontière naturelle) est moins forte. Tous ceux qui étaient disséminés déjà dans le Grand Gedeh sur toute la ligne, notamment dans les environs de Tapeta, de Zwedru, de Toetown, de Pynetown, de Nyaake ont été joints pour battre en retraite et rallier la forêt frontalière de Taï. Mais du côté ivoirien aussi, on a appris que des dis positions strictes ont été prises pour les "accueillir" et les mettre aux pas. Le Liberia, selon nos sources, n'entend pas s'arrêter dans la traque. [...].

FRCI / Mouvements au sein de la Grande muette : Koné Zakaria n'est plus à la Police militaire

L'Intelligent d'Abidjan – Koné Zataria a été relevé de ses fonctions de Commandant de la Police militaire pour une autre affectation. L'ex-Com'zone de Vavoua est depuis quelques jours, le commandant en second du Bataillon d'artillerie Sol-air (BASA). (...) Cette information a été confirmée par une source à l'Etat-major général des FRCI. « Il y a eu des affectation tout dernièrement et le Commandant Koné Zakaria est effectivement sur la liste. Il est effectivement commandant en second », a indiqué notre source, sans donner de détails concernant les justifications de cette affectation. (...) De même le Commandant Koné Gaoussou dit Jah Gao, se retrouve au 1er Bataillon de Commandos et de parachutistes, avec pour chef de corps, le colonel Jean-Hubert Ouassénan. [...]

Lutte contre le racket : Policiers, gendarmes et militaires devant le Tribunal militaire

Soir Info, L'Inter, Le Mandat, Le Nouveau Courrier, Le Jour plus, Le Patriote, Nord-Sud - Avant le mois de décembre 2012, des policiers, gendarmes et militaires seront à la barre du Tribunal militaire d'Abidjan (Tma). Ils répondront ainsi des faits de racket pour lesquels ils sont poursuivis. Le commissaire du gouvernement, le colonel Ange Kessi Kouamé a donné cette information, le mardi 6 novembre 2012, à son cabinet au Plateau, au terme de la séance de travail qu'il a eue avec des éléments de l'Unité de lutte contre le racket (Ulcr). Il s'agit, en fait, ont de 20 dossiers qui ont été enregistrés et qui sont prêts à être jugés. Au regard de la loi, s'ils sont reconnus coupables, les prévenus risquent 5 années d'emprisonnement. Malgré les dispositions légales qui interdisent cette pratique et les appels incessants du gouvernement, ce fléau a pris des proportions que ne peuvent tolérer les autorités ivoiriennes. D'ailleurs, le procureur militaire a exprimé des regrets mais aussi des inquiétudes face à cette situation qui, selon lui, ne fait pas honneur à la tenue militaire. '' Nous allons engager une nouvelle étape dans la lutte contre le racket'', a averti le colonel Ange Kessi. C'est pourquoi, il a requis plus d'engagement de l'Ulcr afin de gagner ce combat. Dans cette perspective, des instructions fermes été données. Cette unité, on s'en doute, aura pour tâches de traquer, sans relâche, les agents véreux au niveau des corridors. [...]

Exclusivité/ Tribunal militaire : Dogbo Blé revient devant le juge. Ce qui lui est reproché

Le Mandat - Le général de Brigade Bruno Dogbo Blé, ancien patron de la Garde républicaine a été condamné à une peine de quinze ans de détention militaire. Jugé coupable de séquestration et de complicité de meurtre par le tribunal militaire dans l'affaire de l'assassinat, survenu en mars 2011, du colonel-major à la retraite Adama Dosso. Il sera de nouveau face aux juges selon des sources proches du tribunal militaire le 26 novembre prochain dans une autre affaire. Celle relative à l'assassinat du soldat nigérien des casques bleus dans le mois de février 2011. « Alors qu'il se promenait avec sa concubine, une ivoirienne, il a été intercepté à un barrage après le lycée américain, dans les environs de la résidence de l'ancien ministre Mel Théodore. Après l'avoir fouillé, ils ont constaté que c'était un élément de l'Onuci. N'oubliez pas que dans le courant du mois de février 2011, à Abidjan, il n'était prudent de porter une telle casquette. Il a été conduit à un poste de militaires des FDS (Forces de défense et de sécurité, ancienne appellation de l'armée sous Laurent Gbagbo, ndlr). Ces militaires, à leur tour, l'ont conduit à un endroit d'où il n'est plus revenu. Et à leur retour, ils se sont mis à cinq, à exercer des violences sexuelles sur sa concubine qui était restée. C'est d'ailleurs grâce à elle que nous avons reconnu ces militaires. C'est grâce à elle que nous avons pu reconstituer les faits jusqu'à ce qu'ils soient arrêtés. Leur dossier est prêt et fait partie des deux dossiers qui sont actuellement prêts. Ils sont quatre. Le général Dogbo Blé les complète à cinq », a expliqué le Commissaire du gouvernement, Ange Kessi lors d'une conférence de presse en août dernier. Rappelons que le général Dogbo Blé est cité dans l'affaire de l'assassinat du général Robert Guéi.

Ghana Koné Katinan devant le juge, aujourd'hui

Soir Info, L'Inter, L'Expression, Le Jour plus, Aujourd'hui - Ce matin, à Accra, Justin Koné Katinan doit se rendre dans un lieu qui ne lui est pas parfaitement étranger : le tribunal du district d'Osu. Ce tribunal qui avait accordé au porte-parole en exil de Laurent Gbagbo, la liberté sous caution, examinera la demande d'extradition d'Abidjan. Le responsable politique est soupçonné de crimes économiques dans les évènements post-électoraux de 2010-11 et les autorités de son pays attendent une seule chose du voisin ghanéen : que Justin Koné Katinan leur soit remis. Arrêté une première fois à Accra, le vendredi 24 août 2012, alors qu'il revenait d'un voyage en Afrique du Sud, l'ancien directeur du Cadastre à la direction générale des impôts est resté en garde à vue prolongée avant d'être libéré sous caution...Il a été ré-arrêté, le 28 septembre, puisque de nouvelles accusations, celles de « crimes de sang » ont été portées contre celui que la presse ghanéenne surnomme « Gbagbo boy ». [...]

LIDER a rencontré le premier Ministre

L'Inter - Selon un communiqué de Liberté et Démocratie pour la République (LIDER), le parti fondé par Mamadou Koulibaly, la commission du Cadre de dialogue permanent (CDP) en charge des questions judiciaires et sécuritaires, devait tenir sa première réunion hier mardi 06 novembre au cabinet du Premier ministre, au Plateau. Dr. Prao Yao Séraphin, Délégué national au système monétaire et financier, devait représenter LIDER à cette rencontre avec le chef du gouvernement, Jeannot Kouadio-Ahoussou. Les sujets débattus à cette rencontre portent sur le foncier rural, le désarmement, la libération des domiciles et des biens confisqués, la lutte contre l'impunité, la libération des prisonniers et le retour au pays des exilés pro-Gbagbo, le dégel des avoirs, la suspension et/ou l'annulation de mandats d'arrêt, la moralisation de la vie publique, etc.

Banny, quitte ou double ?

Nord-Sud – « Personne ne pourra me décourager dans la mission qui m'est confiée ». A ces seuls propos que Charles Konan Banny a tenus fin septembre 2011 à Yamoussoukro, lors de l'installation des onze membres de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), on est assuré qu'il veut aller loin. Comme qui a cette ambition ménage sa monture, il se prépare à reprendre certainement son bâton de pèlerin. Avec pour but de poursuivre sa mission. Car, il n'en était qu' « aux phases préparatoires », sanctionnées par des « pré-consultations », dont il a remis le rapport au Chef de l'État le 1er octobre au palais présidentiel à Abidjan. Il appartient maintenant à Alassane Ouattara de décider de la suite à accorder à ces conclusions. De même, il revient au président de la république qui a désigné début mai 2011 M. Banny et créé la Cdvr par ordonnance 2011-167 du 13 juillet de la même année, de reconduire l'intéressé. Après plus d'un an d'exercice, l'on est en droit de se demander si l'ex-premier ministre peut vraiment réconcilier les ivoiriens. Une réponse affirmative à la question qui précède conforte les critiques acerbes portées contre le « Monsieur réconciliation » nationale. La dernière critique en date n'est autre que le constat fait par l'ensemble des ivoiriens de son absence à la « Caravane nationale de sensibilisation à la paix ». Du 20 octobre au 3 novembre, cette caravane initiée par les artistes a sillonné les grandes villes du pays (San Pedro, Gagnoa, Man, Korhogo, Abengourou et Abidjan) sans que M. Banny mette à profit au moins une des six étapes pour parler à ses compatriotes. Pourtant, la Cdvr a été associée au projet pour lequel elle a même co-animé une conférence de presse le jeudi 11 octobre, avec un représentant de la présidence de la république et un autre du ministère de la Culture et de la Francophonie Une autre critique tout aussi fraîche est celle qu'a faite samedi l'Union pour la démocratie et pour la paix (Udpci) d'Albert Toikeusse Mabri. « Le Bureau politique regrette qu'il n'y ait pas eu d'avancée notable du processus depuis la mise en place de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) », a observé l'instance de consultation et de décision du parti arc-en-ciel. Les critiques sont légion, parfois sanctionnées par un blâme. « Alors que les victimes désabusées attendent depuis le 13 juillet 2011, le président de la Cdvr se signale par son impuissance à donner une ligne claire et précise de la mission que lui a confiée le chef de l'Etat. La Cdvr a échoué », rapporte L'Intelligent d'Abidjan les propos de Mriam Traoré, députée de Tengrela. (...)

Meiway (artiste-chanteur) :«Pour la réconciliation, les vrais interlocuteurs sont en exil ou en prison»

Notre Voie - Meiway a pris part à la Caravane de sensibilisation à la réconciliation et à la paix du 20 octobre au 3 novembre dernier. A Korhogo, le lundi 29 octobre dernier, nous avons pris langue avec lui pour qu'il nous dise son mot sur les tenants et les aboutissants de cette caravane.
N.V. : Qu'entendez-vous par réconciliation et comment peut-on la réaliser?
Meiway : Ce sont deux personnes en face qu'on réconcilie, deux interlocuteurs. Il y a aujourd'hui un interlocuteur au pouvoir : le groupe- ment politique Rhdp. Je me rends compte que les vrais interlocuteurs, dans le cas d'espèce, sont en exil ou en prison. Je fais allusion aux membres Lmp. On prêche donc un peu dans le désert aujourd'hui concernant le processus de réconciliation nationale. On n'est pas obligé de se dire bonjour, mais on est obligé de vivre ensemble et donc dans une certaine atmosphère.
N.V. : Une réconciliation par les artistes est-elle possible en Côte d'Ivoire ?
Meiway : Ce serait manquer d'humilité que de penser et même dire que les artistes peuvent réconcilier les Ivoiriens. Nos politiciens doivent aussi grandement jouer leur partition. Ce sont eux qui ont créé cette situation ; ils doivent donc s'y impliquer véritablement. [...]

Les armées de la CEDEAO préparent la reconquête du nord-MALI

L'Inter, L'Expression, Le Nouveau Réveil - La réunion des chefs d'état-major ouest-africains qui doivent se mettre d'accord sur des propositions d'experts internationaux en vue de la reconquête armée du nord du Mali, occupé par des islamistes, s'est ouverte mardi à Bamako. A l'ouverture de cette rencontre des CEMA de la CEDEAO, le Général de corps d'armée Soumaïla Bakayoko, chef d'état-major des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) et président de la Coordination des CEMA de la CEDEAO, a fait savoir qu'il s'agit de s'entendre rapidement sur un concept d'opération pour aider rapidement le Mali à récupérer le Nord. De son côté, le général guinéen Sékouba Konaté, ancien chef de l'État guinéen et chef de la Force africaine en attente (FAA), chargé par l'Union africaine (UA) de superviser la préparation de la force de la CEDEAO au Mali, assiste à la réunion.