REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 7 MARS 2012

7 mar 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 7 MARS 2012







Ouest du pays : Des pro-Gbagbo au Liberia crachent des vérités à l'Onuci



 



Le
Quotidien d'Abidjan –

En
visite de travail dans l'Ouest du pays pendant trois jours, le représentant de
Ban Ki-Moon en Côte d'Ivoire, Bert Koenders, a rencontré des réfugiés ivoiriens
au camp de Solo, au Liberia, afin de les exhorter à rentrer au bercail. Ici, des
partisans du président Laurent Gbagbo ont posé comme préalables au retour la
libération des cadres de l'ex-Majorité présidentielle ainsi qu'une garantie de
leur sécurité. Dans le communiqué 1207 dont nous avons reçu copie, hier, l'Onuci
fait mention d'un séjour de trois jours du représentant spécial du Secrétaire
général de l'Organisation des Nations unies en Côte d'Ivoire, Son Excellence
Bert Koenders, dans l'Ouest de la Côte d'Ivoire. Après l'inauguration du projet
de réhabilitation de l'école primaire publique de Ganhia, à 15 kilomètres de
Bloléquin, estimé à plus de sept millions de FCFA, dans l'objectif d'encourager
le retour de plusieurs écoliers réfugiés au Liberia, l'envoyé de Ban Ki-Moon
s'est successivement rendu à Man, Toulépleu et Bloléquin où il a rencontré les
Préfets de ces localités. Il s'agissait ici de voir comment faciliter le retour
des réfugiés en toute sécurité dans la dignité et de manière durable, dit le
communiqué. « 
A
ce sujet, M Koenders s'est rendu au Libéria dans le camp de Solo qui abrite des
milliers de réfugiés ivoiriens. Il leur a fait le point des actions de l'ONUCI
en ce qui concerne la sécurité de ceux qui désirent librement rejoindre leur
foyer abandonné lors de la crise post électorale. Les milliers de réfugiés ont
insisté sur leur intégrité physique, le recouvrement de leurs biens (terre,
maisons et plantations) et des libertés politiques.  Certains ont fait leurs,
les exigences du Front populaire ivoirien (FPI) notamment la libération des
détenus de l'ancien régime pour se sentir à l'aise en Côte d'Ivoire. Auparavant,
à Touleupleu, les déplacés internes avaient demandé la réhabilitation de leurs
habitations incendiées ou détruites ainsi que la fourniture d'une aide
alimentaire en plus des semences devenues nécessaires pour les travaux
agricoles », toujours selon ce communiqué.

Découvrant de visu la souffrance des dizaines de milliers d'Ivoiriens,
pro-Gbagbo ou supposés réels, M. Koenders a dû délivrer le même message, celui
d'appuyer les autorités compétentes pour relever les défis sécuritaires en vue
de faciliter la réconciliation nationale, gage d'un développement harmonieux du
pays.



 




Agboville / santé : La maternité et la pédiatrie du Chr réhabilités



 



Soir
Info –

Les bâtiments abritant la maternité et le service de pédiatrie du Centre
hospitalier Régional (Chr) d'Agboville ont fait peau neuve. La réalisation de ce
rêve tant caressé par Tanau Monique, Présidente du Réseau des associations des
femmes de l'Agnéby (Rafa) a été rendue possible grâce au financement de
l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci). Le coût définitif des
travaux, qui ont pris en compte la plomberie, la peinture, la menuiserie,
l'électricité, la création de fosses sceptiques..., est évalué à 10.900.000
Fcfa. A la cérémonie de remise des locaux, le jeudi 1er mars 2012, dans
l'enceinte de ladite structure, l'Unfpa à travers sa représentante Christen
Esther, a fait, par la suite, un important don de matériel composé de kits de
césarienne et d'accouchement, de berceaux et divers autres équipements d'une
valeur de plus de 5 milions de Fcfa, destinés à préserver la vie et la santé des
femmes et des enfants. Bako Digbé Anatole Privat, Préfet d'Agboville, a saisi
l'occasion pour demander à la délégation de l'Onuci, conduite par le
représentant du Sg de l'Onu en Côte d'Ivoire, Arnold Akodjénou, de faire
diligence pour la réhabilitation des autres infrastructures en décrépitude du
Chr. Notons que le bloc opératoire du service de Gynéco-obstétrique reste
inopérationnel. Vu que le circuit de l'oxygène est en panne depuis plusieurs
mois et attend un financement de 90.000 Fcfa.




 




Législatives partielles : Séa Honoré jette l'éponge



 



Le
Quotidien d'Abidjan –


Interrogé, hier, par téléphone, pour donner sa version de la polémique autour du
scrutin du 26 février dernier, l'Honorable Séa Jean Honoré, ex-député du
Plateau, a été on ne peut plus clair. « Si Méambly a gagné, qu'il aille
siéger », a-t-il répondu à la question de savoir ce qu'il pense du résultat tel
que diffusé par l'Agence Ivoirienne de Presse et dont nous avons reçu copie,
selon la Commission électorale indépendante régionale de Man. Jetant ainsi
l'éponge, au terme du « deuxième tour » d'un scrutin annulé par le Conseil
Constitutionnel, sur requête d'Evariste Méambly en décembre 2011 pour fraude et
« brigandage » avérés. (...) En tout cas, en attendant que l'Honorable Séa Jean
Honoré parle à la presse comme il l'a promis, il dit attendre le résultat de
l'enquête en cours, et se soumettra à son verdict.




 





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Ouest
ivoirien / Le chef de l'Onuci boucle un périple de trois jours



 



Le
Jour plus, Le Nouveau Réveil, L'Inter -

Le Représentant
spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Bert
Koenders a procédé mardi 6 mars 2012, à l'inauguration du projet de
réhabilitation de l'école primaire publique de Ganhia (15 kilomètres de
Bloléquin), estimé à plus de sept millions de FCFA. Construite en 1950, cette
école primaire est l'une des plus anciennes du département. Elle accueille 150
élèves dont 70 filles. Le Représentant spécial a assuré la disponibilité de
l'ONUCI d'accompagner les Ivoiriens et insisté sur l'importance de l'éducation,
qui, a-t-il estimé, est la préparation des futurs leaders de la Côte d'Ivoire.
La réhabilitation de l'école a encouragé le retour de plusieurs écoliers
réfugiés au Libéria. Le directeur de l'école, Sompehi Saint Denis Yoro, s'est
réjouit de l'initiative et promis en faire bon usage.



En marge de l'inauguration du projet, le bataillon marocain a
offert une consultation médicale à environ cent personnes. La cérémonie de
Ganhia est l'une des étapes d'une visite de trois jours effectuée dans l'ouest
du pays par le Représentant spécial pour toucher du doigt les réalités
sécuritaires, humanitaires et économiques. M Koenders s'est successivement rendu
à Man, Touleupleu et Bloléquin où il a rencontré les Préfets de ces localités.
L'objectif est de voir comment faciliter le retour des réfugiés en toute
sécurité dans la dignité et de manière durable.



A ce sujet, M Koenders s'est rendu au Libéria dans le camp de
Solo qui abrite des milliers de réfugiés ivoiriens. Il leur a fait le point des
actions de l'ONUCI en ce qui concerne la sécurité de ceux qui désirent librement
rejoindre leur foyer abandonné lors de la crise post électorale. Les milliers de
réfugiés ont insisté sur leur intégrité physique, le recouvrement de leurs biens
(terre, maisons et plantations) et des libertés politiques.  Certains ont fait
leurs, les exigences du Front populaire ivoirien (FPI) notamment la libération
des détenus de l'ancien régime pour se sentir à l'aise en Côte d'Ivoire.



Auparavant, à Touleupleu, les déplacés internes avaient demandé
la réhabilitation de leurs habitations incendiées ou détruites ainsi que la
fourniture d'une aide alimentaire en plus des semences devenues nécessaires pour
les travaux agricoles. Partout, M Koenders a délivré le même message : appuyer
les autorités compétentes pour relever les défis sécuritaires en vue de
faciliter la réconciliation nationale, gage d'un développement harmonieux du
pays. Le Représentant spécial était accompagné d'une forte délégation comprenant
le Commandant de la force, le Général Gnakoudé Béréna ainsi que des
représentants de la communauté humanitaire.



 



Onuci/
Bert Koenders à la 7ème conférence de l'Aldepac : « Le soutien de la
communauté internationale à la Côte d'Ivoire est essentiel »


 



Le
Jour plus -

Le

 Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies
pour la Côte d'Ivoire, Bert Koenders, a présenté samedi 3 mars 2012 à Abidjan,
une communication sur le thème, « L'Afrique, la solution libérale », lors de la
7ème Conférence organisée par l'Alliance des Libéraux et Démocrates
pour l'Europe, le Pacifique, l'Afrique et les Caraïbes (ALDEPAC) en
collaboration avec la République de Côte d'Ivoire. M. Koenders a salué
l'initiative de l'ALDEPAC, qui vient ainsi partager son expérience en vue
du renforcement de la démocratie en Côte d'Ivoire ainsi que la gestion de la
transition et de la réconciliation. Ces aspects, selon le chef de la mission
onusienne, font partie des priorités du gouvernement ivoirien et de la
communauté internationale dans leurs efforts d'accompagnement du processus de
paix durable en Côte d'Ivoire. « 
Le
soutien continu de la communauté internationale à la Côte d'Ivoire en ce moment
précis est essentiel », a estimé le chef de l'ONUCI, qui est revenu sur le rôle
capital des opérations de maintien de la paix dans ce processus.



Le
chef de l'ONUCI a souligné que, lors de sa dernière présentation aux membres du
Conseil de sécurité, il avait fait mention des progrès notables réalisés avec
les signaux d'un retour rapide à la normalité et avec une économie en voie de
prospérer, de la tenue des élections législatives dans un environnement général
relativement pacifique et la situation sécuritaire en phase d'amélioration.
« Suite à la crise postélectorale, le peuple ivoirien

a
réalisé un changement politique et des progrès notables qui doivent désormais
être consolidés en une paix durable, faite de justice sociale et de
démocratie », a estimé M. Koenders. Pour le chef de l'ONUCI, il n'existe pas de
modèle unique pouvant convenir à tous les Etats. Chaque transition de conflit
vers la paix étant unique et exigeant une prise en compte minutieuse du contexte
spécifique et des mesures judiciaires et non judiciaires. « C'est dans ce cadre
que les Nations Unies accompagnent les pays émergeant de crises violentes ou des
Etats en crise, en mettant en place la justice transitionnelle », a souligné M.
Koenders.



Il a
rappelé que pour le cas spécifique de la Côte d'Ivoire, le gouvernement avait
mis en place des mécanismes de justice transitionnelle qui regroupent à la fois
des mécanismes judiciaires, notamment la cellule d'enquête spéciale ainsi que
des structures non judiciaires, telles que la Commission Dialogue, Vérité et
Réconciliation (CDVR) et la Commission Nationale d'Enquête. « Tous ces
mécanismes nationaux ainsi que l'action de la Cour Pénale Internationale
concourent à la lutte contre l'impunité, qui est un ingrédient important pour
combattre la violence, prévenir les nouvelles violations et enfin consolider les
acquis démocratiques en vue de pérenniser une paix durable par la réconciliation
nationale », a ajouté M Koenders. Il s'est félicité de la volonté politique du
gouvernement ivoirien d'aider à mener des enquêtes rigoureuses et de proclamer
la vérité. Ainsi selon ses dires, au regard du droit international, les États
ont l'obligation de poursuivre les auteurs des crimes graves ou de les extrader
en vue de leur poursuite. « L'enquête de la CPI devrait être considérée comme
complémentaire d'un effort national et international plus large voué à assurer
la responsabilité pénale et prévenir de futurs crimes ». M. Koenders a indiqué
que la justice transitionnelle pouvait se réaliser à travers les axes majeurs
que sont la poursuite en justice des auteurs des crimes, l'exigence de recherche
de la vérité, celle-ci  pouvant conduire à la réconciliation. « Il faut espérer,
dans l'intérêt de la paix et de la réconciliation, que tous les mécanismes
sollicités par le peuple ivoirien pour se relever, soient conduits dans la
transparence, l'impartialité et avec la fermeté nécessaire pour que l'essentiel
soit sauvegardé », a-t-il conclu.



 



Forum
Onuci/Consolidation de la paix et relance économique : Education, accès au
crédit, bonne gouvernance au centre des préoccupations



 



Le
Jour plus –

Un
forum organisé par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI)


avec les opérateurs économiques de Côte d'Ivoire sur le thème : «
Contribution du secteur privé dans la consolidation de la paix et la relance
économique en Côte d'Ivoire », s'est achevé lundi 5 mars dernier après avoir
abouti à une série de recommandations arrêtées par la centaine de participants.
Entre autres recommandations, les opérateurs ont plaidé pour un système éducatif
plus performant, une adéquation entre la formation des jeunes et les besoins des
entreprises, la facilitation de l'accès au crédit, l'amélioration de la
situation sécuritaire, l'intensification de la lutte contre la fraude, le racket
et la corruption et une meilleure gouvernance de l'Etat. Clôturant les travaux,
au nom du Ministre de l'Industrie et de la Promotion du Secteur Privé, Moussa
Dosso, le Ministre du Tourisme, Sidiki Konaté, a rappelé que le Gouvernement
avait une pleine conscience des problèmes d'ordre structurel auxquels est
confronté le secteur privé ivoirien. Il a évoqué, entre autres, l'insuffisance
du dispositif institutionnel et réglementaire, le manque de financements
spécifiques et la faible compétitivité des entreprises. Le Ministre Konaté a
rassuré que le Gouvernement s'était fixé comme objectif d'améliorer
l'environnement des affaires et de susciter des réformes institutionnelles,
notamment en réactivant le Comité de Concertation Etat/secteur privé. « Nous
sommes conscients qu'aucun pays ne peut émerger sans un secteur privé dynamique
et un environnement des affaires sain et stable », a-t-il dit. Les opérateurs
économiques avaient travaillé sur quatre sous thèmes : initiatives nationales en
matière de relance économique et de reconstruction post-crise -défis et
perspectives et quelle synergie avec la communauté internationale ; la
contribution des acteurs économiques dans le processus de reconstruction en Côte
d'Ivoire ; environnement sécuritaire et développement des affaires dans le
contexte de la relance économique ; bonne gouvernance et lutte contre la
corruption. Le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations
Unies pour la Côte d'Ivoire, Ndolamb Ngokwey, a salué la pertinence des
sous-thèmes abordés et émis le vœu que ce forum de l'Onuci avec les opérateurs
économiques puisse aboutir à la mise en place d'une plate-forme d'échanges. Il a
souhaité que le forum puisse offrir au Gouvernement et aux opérateurs
économiques l'opportunité d'opérer un saut technologique et de se pencher sur
certains défis cruciaux dont le développement durable, les énergies
renouvelables et l'eau. « Une fois les recommandations reçues suite à ce Forum,
l'ONUCI comme le Système des Nations Unies dans leur ensemble, seront force de
proposition afin de continuer à échanger avec les opérateurs économiques que
vous êtes », a promis M. Ngokwey. (...)




 




L'Onuci offre
un groupe scolaire rénové à Anyama




 




Izuba.info –
Soir info

- « L'accès aux connaissances, en particulier pour les plus jeunes est le seul
vrai fondement d'un avenir prospère et pacifique. Et veiller à ce que cette
connaissance soit transmise dans un environnement propice et sain est quelque
chose auquel l'ONUCI porte le plus grand intérêt et un très grand engagement».
C'est ce qu'a déclaré vendredi 2 mars 2012 à Anyama le Représentant spécial du
Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Bert Koenders, lors
de la remise officielle des clés au Groupe Scolaire Anyama-Plateau après les
travaux de réhabilitation de cette structure dans le cadre des projets à impact
rapide (QIPs) de la mission. Cet établissement scolaire, créé dans les années
50, avait vu la toiture d'une de ses classes décoiffée par la tornade et se
trouvait dans un état de délabrement avancé sur bien des points. Il a été
réhabilité à hauteur de 11. 076.000 FCFA par le bataillon malawite (Malbatt) et
offre désormais un aspect plus reluisant. Cette opération a permis de refaire la
toiture de la classe, d'y installer 30 tables-bancs, de construire sept
nouvelles latrines, d'en réhabiliter six autres de procéder à des travaux
d'étanchéité et de passer un coup de peinture.




Au nom du
Président de la République et du Ministre de l'Education Nationale, le
Sous-préfet d'Anyama, Nicole Gnanbro, a dit que l'ONUCI, à travers cette
réhabilitation, continuait d'accompagner le processus de sortie de crise. Selon
elle, l'ONUCI vient de poser un acte de haute portée éducative et sociale. C'est
pourquoi elle a lancé un appel aux élèves, aux enseignants et aux populations.
«Je vous demande d'en faire bon usage. Il s'agit de montrer aux élèves que c'est
un ouvrage à préserver parce que l'éducation des enfants, c'est aussi cela », a
déclaré Mme Gnanbro, qui a promis d'évaluer elle-même l'utilisation des
bâtiments. L'inspecteur de l'enseignement primaire d'Anyama, Sia Bi Behi Emile,
a, pour sa part, estimé que « l'impact de cette réalisation sera inestimable
dans l'amélioration de bon nombre d'indicateurs de performance du système
scolaire dans notre zone ». Il a ajouté que cette cérémonie était le présage de
lendemains meilleurs pour les élèves et les enseignants. Pour le Vice-président
du Comité de Gestion (COGES) de cet établissement, Alao Pierre, qui avait
sollicité l'appui de l'ONUCI pour cette réhabilitation effectuée par le MALBATT,
la Mission apporte ainsi un nouveau souffle à cette école qui avait subi l'usure
du temps et qui aujourd'hui, présente un nouveau visage. « Je voudrais vous
rassurer que nous veillerons  à l'entretien de cette œuvre au quotidien pour le
bonheur de nos élèves », a-t-il dit. Le représentant des élèves n'a pas dit
autre chose. Exprimant la joie de ses camarades, Sanogo Mamadou a pris des
engagements. « Nous vous promettons de prendre davantage soin des locaux et de
bons résultats à tous les niveaux  pour cette année et les années à venir »,
a-t-il declare. Après la série des allocutions, M. Koenders a procédé à la
remise des clés des nouvelles latrines construite au Sous-préfet, avant de
dévoiler la plaque et de visiter la classe réhabilitée ainsi que la cantine.
Auparavant, les libations des chefs traditionnels effectuées, les enfants de la
maternelle avaient offert à l'assistance des poèmes de remerciements à l'ONUCI
ainsi qu'un spectacle de chants et danses.




 




Nouveau
premier ministre : Ouattara et Bédié accordent leurs violons




 




L'Inter, Soir
Info, Le Nouveau Réveil, Le Jour plus, Le Démocrate, Fraternité Matin

- La nomination du nouveau Premier ministre était au cœur du huis clos entre le
président de la République, Alassane Ouattara et le président du Pdci, Henri
Konan Bédié, hier mardi 6 mars à la résidence privée du second. Afin d'accorder
leurs violons sur la question et plus généralement sur la formation du
gouvernement, le chef de l'Etat s'est rendu à la résidence de son aîné à la
mi-journée. Il était 11h15 quand il a foulé la cour de Bédié, en provenance de
sa résidence privée, située à quelques pas de l'hôtel du Golf. Il est accueilli
par le maître des céans, vêtu d'un ensemble de couleur beige. Main dans la main,
les deux hommes se dirigent tout droit vers une salle. S'ensuivra un huis clos
de pratiquement une heure. Selon un proche de Bédié, aucun de leurs
collaborateurs n'a été convié à l'entretien entre les deux leaders. « Ils ne
feront pas de déclaration à leur sortie », nous apprend le responsable de la
communication du président du Pdci. A l'issue du huis clos, le chef de l'Etat et
son hôte refont surface, le visage détendu. Interpellé par les journalistes sur
l'objet de sa visite, Ouattara tente de mener les journalistes en bateau en
soutenant être venu faire le point de ses tournées internationales à son aîné.
Interrogé sur le débat autour du nouveau Premier ministre, il s'est juste
contenté de dire : « oui, nous en avons discuté ». Ce que confirmera son hôte,
d'ordinaire peu enclin à dire un mot en pareille circonstance. Au dire de Bédié,
l'opinion nationale en saura davantage « très bientôt ». C'est sur le coup de
12h 20 que le président de la République a pris congé de son hôte. Sa visite
chez Bédié s'inscrit dans le cadre des tractations en vue de la formation du
nouveau gouvernement, avec, en toile de fond, la nomination d'un nouveau Premier
ministre. Conformément à l'accord passé avec le président du Pdci, celui-ci
devrait émaner du parti de Bédié. Ceci explique sans doute cette rencontre au
sommet entre Ouattara et son aîné, en vue d'accorder leurs violons.




 




Plus de dix
mois après la fin de la crise/Pourquoi l'encasernement et le désarmement des
ex-combattants tardent




 




Le Mandat,
L'Expression -

L'organisation internationale Human Rights Watch (HRW) a déploré un vide
sécuritaire à Bouaké, tout en enjoignant le gouvernement ivoirien de "s'attaquer
d'urgence au problème de l'explosion de la criminalité dans la deuxième ville du
pays et ses environs. Dans un rapport publié lundi, HRW demande au gouvernement
d'équiper de manière adéquate la police et les gendarmes pour leur permettre de
protéger la population et d'enquêter sur des violences commises sur la
population civile par des anciens combattants, qui sont généralement considérés
comme étant impliqués dans plusieurs crimes. Car, a estimé l'organisation
internationale, "depuis début décembre 2011, au moins 22 personnes ont été
victimes de meurtres dans le centre de la Côte d'Ivoire, alors qu'elles se
déplaçaient à moto ou en transport en commun", a indiqué l'organisation
internationale de défense des droits humains, demandant aux autorités
ivoiriennes de prendre "sans tarder" des mesures pour désarmer les
ex-combattants accusés d'être des acteurs du banditisme qui sévit
quotidiennement sur les routes. Une recommandation qui sonne comme un cinglant
avertissement au pouvoir actuel au regard des troubles attribués pour la plupart
aux Frci et Dozo. En clair des ex-combattants qui dans leur ensemble devraient
être désarmés et/ ou encasernés. Mais le hic dans cette solution salvatrice,
c'est l'absence de casernes appropriées et aptes à accueillir de nouveaux
locataires. Le conflit postélectoral ouvert entre les camps Ouattara et Gbagbo
et les affrontements de septembre 2002 ont sérieusement impacté négativement le
fonctionnement normal des casernes militaires. Depuis la fin supposée de la
belligérance en avril 2011, des sites militaires sont restés en l'état sans en
recevoir un début de réhabilitation. Hormis le cas des sapeurs pompiers
militaires de Bouaké, pratiquement tout reste à refaire pour réussir un
encasernement. Tant attendu vu que selon HRW "le peuple ivoirien a déjà souffert
d'innombrables horreurs. Le gouvernement doit montrer qu'il est déterminé à
faire cesser cette violence en désarmant les anciens combattants et en
s'assurant que la police et les gendarmes sont équipés de manière adéquate pour
protéger les Ivoiriens et pour enrayer la criminalité galopante aux alentours de
Bouaké". Et même autres localités du pays. Hélas, des opérations de désarmement
et d'encasernement tardent à prendre forme. Parce que le pouvoir est toujours
attentiste sur la question de la réhabilitation des casernes détruites ou
endommagées pendant la crise qu'a connue la Côte d'Ivoire. "Le gouvernement
ivoirien doit de toute urgence désarmer les anciens combattants et faire rendre
des comptes à ceux qui se sont engagés dans des activités criminelles" s'est
voulu précise Human Rights Watch dans ses recommandations au pouvoir actuel.




 




Bouaké /
Horreur à la Sari : Un ex-élément des FAFN tue deux personnes avant d'être
lui-même tué par les populations




 




L'Intelligent
d'Abidjan, Le Mandat, Le Nouveau Réveil, L'Expression -

Il y a une recrudescence de la violence à Bouaké depuis quelque temps. Le
dernier rapport de Human Rights Watch du lundi 5 mars 2012 en dit long sur
l'insécurité qui y règne. Hier mardi 6 mars 2012, un ancien démobilisé des FAFN
a abattu deux personnes à coup de sabre avant d'être lui-même tué et calciné par
les commerçants de la gare routière, non loin du feu de la Sari. Horrible a été
la journée du mardi 6 mars. Un élément démobilisé des Forces armées des Forces
nouvelles (FAFN) surnommé Commando-couteau, armé de sabre, s'est transformé en
boucher humain. Ses cibles ont été une femme et un homme qui ne savaient pas
qu'ils avaient rendez-vous avec la mort. Dans tous ses apparats de dozo aux
dires d'un témoin oculaire, «il a tailladé un homme qui a rendu l'âme. Il a
aussi découpé en morceaux, une jeune dame». Et de préciser que la femme serait
d'origine nigériane et avait à ses côtés, son enfant d'à peine trois (03) ans.
Sa troisième victime est un jeune garçon qui a été grièvement blessé. C'est à la
suite de cette boucherie que les commerçants de la gare routière ont pris le
taureau par les cornes. La suite sera fatale pour le bourreau. Après son
forfait, ''Commando-couteau est'' pourchassé, maîtrisé et calciné. Mais
auparavant, selon des témoignages, la police militaire qui avait été appelée est
arrivée quelques heures plus tard. Les Ivoiriens et particulièrement les
habitants de Bouaké ont été éprouvés par de longues années de troubles et de
terreur. Par la faute de certains bandits de grand chemin qui ont pu s'accaparer
des armes de guerre suite aux casses des différentes prisons et au départ des
com'zones vers le Sud, l'insécurité s'est petit à petit installée à Bouaké. A
quand la fin de ces actes criminels en Côte d'Ivoire ? C'est la préoccupation
aujourd'hui de bon nombre de Bouakéens.




 





Sécurisation des biens et des personnes : Les dozos indésirables à Tiémélékro



 





Le Nouveau Réveil -

Depuis quelques temps nous assistons progressivement à l'implantation des dozos
dans les différentes localités du pays. Contrairement aux temps passés où, cette
confrérie n'était présente que dans le Nord de la Côte d' Ivoire, à Tiémélékro,
ils sont déjà présents dans 10 villages sur les 24 que compte cette sous
préfecture. Et, procèdent au recrutement d'éléments au niveau local. Lequel
recrutement, selon le maire Kadjané Abo Théodore, ne con cerne que des allogènes
venues du Nord. «Nous avons rencontré leur chef nommé Koné Fatidé qui fait ce
recrutement et forme par la suite ces éléments (...). Mais ce qui nous inquiète,
c'est qu'aucun autochtone ne figure dans leur rang
», a expliqué M. Kadjané
Abo Théodore. Il a égale ment reconnu que ce sont ceux avec qui, les habitants
de leur sous préfecture ont quelques fois des problèmes de terre qui intègrent
cette confrérie et vont parfois menacer les propriétaires terriens dans leurs
champs. D'où cette psychose généralisée. C'est donc leur attitude qui a amené
les populations de Tiémélékro a demander le départ de cette confrérie de leur
localité. «J'ai saisi le préfet de M'batto qui a pris un arrêté à leur
encontre pour les amen er à cesser leur activité. Mais, ils n'ont pas l'air
d'obtempérer car ils continuent de circuler partout, même dans les villages,
sans être inquiétés avec leurs armes. J'attends d'aviser le préfet de région sur
cette affaire. Et s'il n'y a pas de suite favorable, je me tournerai, en votre
nom, vers le ministre de l'Intérieur pour que cette con frérie quitte notre sol
»,
a fait savoir M. Kadjané Abo Théodore. Qui dit avoir déjà prévenu les chefs des
villages pour que ces «chasseurs n'aient pas d'assise chez eux. Evitez de les
provoquer, car j'avoue qu'il y a des éléments parmi eux qui peuvent être
dangereux pour nous
», a conseillé le premier adjoint au maire, Ehouman Oi
Ehouman. Qui indique, pour lever toute équivoque, sur ce problème, «qu'il ne
s'agit pas pour nous de chasser les allogènes. Mais que le combat que nous
menons, est celui de faire partir une confrérie de notre localité et non une
quelconque communauté
». Poursuivant, Ehouman Oi Ehouman a rappelé que
Tiémélékro est le grenier de toute la région du fait de la présence et du
travail des allogènes avec qui ils vivent depuis toujours en bonne intelligence.





Attention danger




Le
feu couve. A la barbe et au nez des autorités. Mais motus bouche cousue.
Personne ne lève le moindre doigt pour prévenir le danger. Alors que le
phénomène prend de l'ampleur. Celui de l'implantation des Dozos à travers tout
le pays. Des hommes qui détiennent des armes. Autrefois au nord mais aujourd'hui
au sud et dans le reste du pays. Des chasseurs tradi tionnels devenus des
veilleurs de nuit. Des policiers, des gendarmes, des eaux et forêts. Des Baoulé,
des Abbey, des Gagou, des Ebrié. Et quoi encore ? Demain, il se peut qu'ils
constituent une armée. Pour quoi faire ? On ne sait pas. Ce qu'on sait par
contre, c'est que ce n'est pas la vocation du Dozo. Mais parce qu'on a laissé
faire. Peut être sans mesurer les conséquences. On peut rectifier le tir.
Surtout qu'il n'est jamais trop tard pour mieux faire. C'est à dire ramener les
Dozo à leur activité originelle. A leur région aussi. Comme ça, on sauvera cette
confrérie autrefois respectée du fait de sa conduite, son respect aux valeurs
qui lui confèrent cette puissance. Une renommée en déperdition. A cause du
désordre qui règne dans le groupe. Les "frères" chasseurs ont dévié. On voit
mais on ne parle pas. Ça peut coûter cher au pays. Si on n'y prend garde. Alors
ne laissons plus faire. Pour notre bonheur à tous. Parce que c'est une bombe à
retardement.




 




Agboville/Une
bagarre rangée entre populations et dozos fait 4 blessés




 




Le Mandat -
Quatre blessés, dont un grièvement atteint. C'est le bilan de l'affrontement qui
a eu lieu dans la matinée de lundi, à Petit Yapo, village de la sous-préfecture
d'Agboville, d'où est parti l'incident. Selon les témoignages recueillis sur les
lieux de l'incident, tout est parti d'une banale affaire de 100 francs. Ekissi
Valentin, chargeur au carrefour de Petit-Yapo, après avoir fait monter le sac de
gombos d'une commerçante sur un car en partance pour Abidjan, se voit refuser le
payement de son dû. Toute chose qui l'irrite et qui occasionne une altercation
entre sa cliente et lui. Non content de la tournure que prennent les choses, un
des fils de la commerçante, qui a assisté à la discussion, a fait appel à des
dozos nouvellement installés à Yapo-Gare, depuis quelques jours. Ceux-ci font
une descente musclée, armes et couteaux au poing. La bagarre qui s'en est suivie
s'est soldée par la blessure de quatre personnes. Grâce à l'intervention prompte
du préfet du département et du sous-préfet, les esprits se sont calmés au cours
de cette journée. Au dire de Esso Yavo, premier notable du chef de Petit-Yapo, «
les dozos étaient armés de trois armes à feu de type calibre 12 et des couteaux
qui ont servi à taillader les infortunés Bouré Richard, grièvement blessé,
Kevin, Martial et Porro Esso, qui ont été admis à l'hôpital général d'Agboville
sur instruction du sous-préfet ». Interrogé sur l'incident, le chef de la
confrérie a dit qu'il s'est agit d'un malentendu. Notons que la gendarmerie a
procédé au désarmement et à l'arrestation des huit dozos responsables de cet
incident.




 





Département de Zouan-Hounien/Forêt classée: Yacouba et Burkinabé au bord de
l'affrontement.


Saisi, le gouvernement reste indifférent




 





Le Nouveau Réveil –


Réputés
pour ses essences
rares, naguère trésor géologique, les forêts classées de Zouhan Hounien, dans la
région du Tonkpi, sont menacées de disparition. L'une, située dans le village de
Khrozalé, est d'une superficie de 9.300 Ha. L'autre, à Goulaleu, une autre
petite localité, s'étend sur 300 Ha. Ces 10 mille Ha sont l'objet d'exploitation
abusive. La faute à une infiltration massive de populations. Venues de
Sassandra,    San Pedro    et     Méagui, celles ci sont      à majorité Baoulé,
Sénoufo et Burkinabé. En cause aussi, l'appât du gain facile des autochtones
Yacouba qui, depuis septembre 2011, ont déjà empoché entre 3.5 et 4 mil lions de
fCfA dans l'affaire. "On fait croire aux clandestins que ces forêts sont le bien
privé des riverains autochtones. Vous arrivez, vous marchandez, vous payez et
vous êtes propriétaires", explique le préfet par intérim de Zouhan Hounien,   
Yao Kouassi Bruno. L'exploitation du bois des deux forêts, par la société Thanry
de Danané, encourage les appétits des particuliers. Gardien de ce patrimoine de
l'Etat, le préfet de Zouhan Hounien a dû mettre le holà. Le 1er décembre 2011,
après des campagnes de sensibilisation infructueuses, il a donné ordre aux
agents des Eaux et forêts, appuyés par la gendarmerie et les frci, de déguerpir
les occupants, sans autre forme de procès. Des Senoufo, Baoulé et étrangers ont
été appréhendés. Leurs matériels d'exploitation ont été détruits, de même que
les pépinières de cacao et les habitations de fortune nichées dans les forêts.
Mais la menace est toujours là. Des Burkinabé, en particulier, rôdent encore. Le
manque de moyens d'intervention du lieutenant Yéo Woulourougo n'arrange pas les
choses. (...)




 




Bouaké,
Katiola : Les enseignants paralysent tout




 




Notre Voie -
Le Mouvement des fonctionnaires redéployés de Côte d'Ivoire (Moforci) ont
paralysent, depuis lundi, les villes de Bouaké et de Katiola dans le secteur
surtout de l'Education. Selon plusieurs sources concordantes, les enseignants
réclament le paiement de leur prime d'installation promise suite au processus de
redéploiement des fonctionnaires entamé en 2002. Selon un fonctionnaire joint
par téléphone à Katiola, «il avait été convenu, avec le gouvernement, que je
reçoive 1.100.000Fcfa. Une première tranche de 500 mille devait être payée en
deux sous-tranches de 250 mille. Ensuite, je devais recevoir la dernière tranche
de 600 mille sur un an à raison de 50 mille francs par mois. Il se trouve que,
jusqu'à présent, on ne nous a pas encore payé la deuxième sous-tranche des 500
mille que je devais recevoir.  L'Etat est une continuité et nous avons
l'impression que le président Ouattara ne veut pas payer notre argent. Nous
savons depuis qu'il n'aime pas les enseignants. On a cru qu'il allait changer,
mais nous constatons qu'il ne nous aime toujours pas.» Le Moforci a décidé de
bloquer l'école jusqu'au lundi prochain. «En ce moment, toutes les écoles sont
fermées, de même que la direction régionale et l'inspection de l'enseignement
primaire sont fermées», témoigne notre interlocuteur à Katiola.




 





Libéralisation de l'espace audiovisuel / Ibrahim Sy Savané, président de la Haca
: ''Un milliard de FCFA de caution et une redevance annuelle de 100 millions
pour les télés privées''




 




L'Intelligent
d'Abidjan, Le Jour plus, Fraternité Matin -

Le président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca),
Ibrahim Sy Savané, a animé une conférence de presse, le mardi 6 mars 2012, à son
siège sis aux II Plateaux en vue d'apporter des précisions sur le processus de
libéralisation de l'espace audiovisuel en cours. Qui, selon lui, ne saurait se
faire sans la désignation des membres de la commission d'appel d'offres. Ibrahim
Sy Savané a précisé que cette procédure qui devait être prête pour ce mois, se
prolongera compte tenu d'un retard administratif. A l'en croire, la
libéralisation de l'espace audiovisuel débutera par l'analogique pour mieux
préparer le basculement au numérique à l'horizon 2015. Pour l'heure, le
processus se situe au niveau de la mise en place d'une commission d'examen des
dossiers d'appel d'offres. Elle est composée de neuf (9) membres dont six (6)
issus de différents ministères, deux (2) de l'Atci et un (1) de la Haca. «Il y a
une semaine, deux décrets ont été pris concernant les conditions d'exploitation
et d'usage de nouvelles fréquences. Autrement dit, la matrice des relations
entre la Haca qui agit pour le compte de l'Etat et des futurs opérateurs»,
a-t-il précisé. Ibrahim Sy Savané a relevé que ce processus très transparent et
très ouvert, a ainsi vu la réalisation d'une étape très importante. Il a
souhaité que cette phase ultime se passe le plus rapidement possible pour
faciliter la libéralisation de ce secteur. Le président de la Haca a signifié
que ses collaborateurs sont à pied d'œuvre pour préparer les dossiers d'appel
d'offres et les cahiers de charges. Il a souligné que le cautionnement pour les
télévisions privées commerciales est de un (1) milliard de F Cfa pour la
crédibilité de ces chaînes, une redevance annuelle minimale de 100 millions de
FCFA. Le président de la Haca, Sy Savané, s'est voulu rassurant quant à ce
processus qui suit pleinement son cours et qui favorisera la création d'emplois
afin de permettre à la Côte d'Ivoire d'être à un rang qui lui convienne
parfaitement. «Nous savons que ce processus complexe ne peut se faire qu'avec la
collaboration de chaque acteur. Les conditions sont déterminées et tout sera
rendu public dès que nous aurons la copie conforme des décrets. Cela ne saurait
tarder», a-t-il déclaré. Pour lui, ces nouvelles chaînes devront, en plus de
payer leur cautionnement, présenter certaines conditions de viabilité en
disposant d'une force de créativité interne. Il a donc invité les opérateurs à
faire preuve de patience et à être conformes à la loi, car a-t-il fait
remarquer, «il ne faut jamais défier l'Etat». Le processus de libéralisation de
l'espace audiovisuel suit son cours et le président Ibrahim Sy Savané a promis
une autre rencontre à la fin de ce mois pour faire l'état d'avancement.