REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 29 FEVRIER 2012

29 fév 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 29 FEVRIER 2012







Le
Chef de l'Onudi chez Koenders




 





Nord-Sud -

Le
directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour le développement
Industriel (ONUDI), Kandeh Yumkella, a rencontré, mardi, Bert Koenders, chef de
l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire. Au cœur des échanges, la
question du développement. «  ...nous lui (Koenders) avons fait part de la réunion
que nous avons également eue avec le Système des Nations Unies (SNU) pour voir
comment il peut apporter un soutien commun aux besoins et aux priorités du pays
», a-t-il indiqué.




 




Evénements de
Bonon : l'Onuci a commencé ses enquêtes sur le terrain




 





L'Inter -

Situer les responsabilités de l'attaque contre les forces onusiennes pendant
qu'elles assuraient l'escorte des véhicules transportant les urnes vers la
commission indépendantes locales de Bonon, à l'issue des législatives partielles
du 26 février 2012 et en savoir plus sur les circonstances de cet incident.
C'est le sens de la visite du qu'a effectuée dans les régions de la Marahoué et
du Haut-Sassandra, les lundi 27 et mardi 28 février 2012,  le commandant de la
Force de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), le général
Gnakoudè Béréna. Accompagné d'une forte délégation composée uniquement de
militaire et d'éléments de l'unité investigation de l'ONUCI, le premier
responsable de la Force a tour à tour eu des échanges avec les autorités
administratives de Bonon ainsi que le préfet du département de Bouaflé, Ali Ali
Kouadio, les chefs religieux, les deux principaux candidats de ce scrutin à
Bonon. Il s'est aussi entretenu avec les responsables des Forces républicaines
de Côte d'Ivoire (FRCI et de la gendarmerie et, particulièrement avec le leader
et la jeunesse du quartier dans lequel le convoi des casques bleus a été attaqué
par des hommes armés non identifiés. Au sortir de ces différentes
consultations,  le numéro 1 de la force onusienne s'est voulu formel : '' Nous
sommes convaincus que la riposte de nos troupes après l'embuscade qui leur a été
tendue n'a fait ni mort, ni blessé. Cependant, nous sommes ici pour nécessité
d'enquête et nous irons jusqu'au bout pour mieux comprendre les circonstances de
l'attaque et connaitre les auteurs de cet acte'', a-t-il déclaré à son arrivée à
cette commune de la région de la Marahoué. Après Bonon, le commandant  de la
Force et sa délégation ont mis le cap sur le Centre hospitalier régional (CHR)
de Daloa pour rendre visite aux blessés de l'incident. A signaler qu'ne bonne
partie des urnes contenant les bulletins de vote de la circonscription
électorale 135 de Bonon et Zaguieta,  sous préfecture sur lesquels voulaient
faire main basse les auteurs de ces tirs, a pu  être retrouvée et sécurisée avec
la diligence du Bureau électoral régional (BER) de Daloa et des casques bleus.
Les urnes ont été par la suite acheminées vers l'aéroport de Daloa pour être
transportées sur Abidjan, en présence du général Béréna.




 




L'Onuci formel :
« notre riposte n'a fait aucun mort » -




 




L'Expression
-


L
e
général Gnakoudè Béréna s'est rendu lundi et mardi à Bonon. Le commandant de la
Force de l'ONUCI, accompagné d'une forte délégation composée uniquement de
militaire et d'éléments de l'unité investigation de l'Opération, a tour à tour
eu des échanges avec les autorités administratives de Bonon ainsi que le préfet
du département de Bouaflé, Ali Ali Kouadio, les chefs religieux, les deux
principaux candidats de ce scrutin à Bonon. (...) Au sortir de ces différentes
consultations, le numéro 1 de la force onusienne s'est voulu formel : '' Nous
sommes convaincus que la riposte de nos troupes après l'embuscade qui leur a été
tendue n'a fait ni mort, ni blessé. Cependant, nous sommes ici pour nécessité
d'enquête et nous irons jusqu'au bout pour mieux comprendre les circonstances de
l'attaque et connaitre les auteurs de cet acte'', a-t-il déclaré à son arrivée à
cette commune de la région de la Marahoué. (...)




 





Attaques de Bonon/ Hamadoun Touré (Porte-parole de l'ONUCI) : "Nous n'avons tué
personne"




 




Le Patriote
- Qu'a bien pu se passer le dimanche dernier à Bonon ? 48 heures après, les
sanglantes attaques qui ont endeuillé la ville, le mystère reste entier. Avec la
publication d'un communiqué de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire
lundi dernier, on a cru avoir une piste sur les événements tragiques de Bonon.
Surtout qu'un camp maintenait que le drame est survenu à la suite d'un échange
de tirs avec des militants du RDR. Dans le communiqué qu'il a publié dans la
presse ce lundi, l'ONUCI reconnaissait avoir essuyé deux attaques le dimanche
dernier. Une première attaque a été perpétrée sur un convoi de la Commission
électorale indépendante transportant des urnes à Bonon, dans le département de
Bouaflé. Le convoi a essuyé des tirs provenant d'individus armés qui n'ont pu
être identifiés. Mais les soldats de l'ONUCI qui escortaient le convoi ont
riposté à l'attaque « de manière robuste et appropriée, conformément à leurs
règles d'engagement ». La deuxième a eu lieu quelques heures plus tard contre un
bureau de la CEI à Bonon où se trouvaient des agents électoraux et le personnel
de l'ONUCI venus les appuyer. Là également, le communiqué précise que les
casques bleus ont été obligés de réagir. Le contenu de ce communiqué venait plus
ou moins battre en brèche la version du candidat du RDR aux élections
législatives partielles à Bonon, qui déclare que les 5 morts et les blessés
enregistrés dans les rangs du RDR viennent d'un commando armé jusqu'aux dents.
Mais les derniers propos du porte-parole de l'ONUCI que nous avons eu hier au
téléphone, sème définitivement le doute dans les esprits et amène à reconsidérer
sérieusement la version de M. Yacouba Koné, le candidat du RDR aux législatives
à Bonon. « Nous n'avons tué personne. Il n'y a eu ni mort ni blessé lors des
attaques que les soldats de l'ONUCI ont essuyées. Pour la simple raison que nous
avons procédé à des tirs de sommation », a tenu à préciser M. Hamadoun Touré
hier lorsque nous l'avons joint au téléphone. Selon lui, l'attaque du convoi de
la CEI dans le village de Gobazra a eu lieu avant celle du siège du RDR à Bonon.
Et pour la deuxième attaque, les casques bleus n'ont pas tiré sur la foule. «
Pour cette attaque, il n'y a pas eu également de morts ni de blessés », a-t-il
rectifié. Des propos qui viennent mettre un terme à des insinuations qui veulent
faire croire que le RDR s'est fait le coup du scorpion.




 




Qui a
donc tué les militants du RDR ?




 




Le
Patriote -

Pour le PDCI-RDA, le drame de Bonon vient d'un échange de tirs avec les casques
bleus. Le RDR, quant à lui, crie à un crime crapuleux perpétré par des hommes en
armes. Si l'ONUCI reconnait avoir repoussé deux attaques ce dimanche noir, elle
nie toutefois avoir fait usage d'armes à feu contre la population. Le
porte-parole de la mission onusienne, M. Hamadoun Touré, parle de « tirs de
sommation ». C'est-à-dire que les casques bleus qui ont riposté aux tirs des
agresseurs dans les deux attaques ont tiré en l'air et non sur la foule. Alors
question : qui a tué les militants du RDR et blessés plusieurs parmi eux ?
Depuis hier, les enquêtes ont débuté. Selon une source proche du dossier, un
commando serait venu d'Abidjan le même dimanche abord de deux 4x4. Les occupants
en civil, toujours selon la source, auraient atterri dans un campement Baoulé
pour se changer en tenue militaire. Avant de perpétrer les attaques contre le
RDR. Vrai ou faux ? Toujours est-il qu'avec autant de versions aussi différentes
des unes que des autres, seules l'autopsie et l'expertise balistique pourra
situer les uns et les autres sur cette boucherie.




Sur
une col : Simples questions




Qui
donc a tiré, l'autre jour à Bonon, dans la foule des militants du RDR, tuant
coup sur coup six d'entre eux et en blessant plusieurs autres ? Qui a perpétré
ce carnage qui nous plonge brusquement dans le sinistre souvenir – il est vrai
pas si lointain – d'une Côte d'Ivoire postélectorale où les exécutions sommaires
étaient devenus le sport roi d'une horde de crapules aveuglés par la menace de
la perte des privilèges du pouvoir d'Etat ?




Ce qui
s'est passé à Bonon nécessite une analyse beaucoup plus approfondie, à même de
percer le voile pernicieux dont tentent d'user certains esprits malins pour
couvrir la réalité des faits. Cette réalité-là tient au moins à deux choses : la
première, c'est que l'ONUCI – elle l'a réaffirmé hier, par la voix de son
porte-parole – n'a tiré directement sur aucun manifestant. Elle s'est contentée,
fidèle à son habitude (même au plus fort de la crise postélectorale où elle
essuyait des agressions répétées de ceux qu'on sait), de tirs de sommation pour
décourager certaines ardeurs belliqueuses. Elle n'a donc tué personne. Mieux, si
on en croit à Hamadoun Touré, aucun blessé n'a été déploré lors de ses
échauffourées avec les populations.





Deuxième réalité : tous ceux qui sont tombés avant-hier à Bonon, et cela ne fait
l'objet d'aucune contestation, sont issus du RDR. C'est donc les militants de ce
parti que les tueurs ont pris pour cible. Les doigts qui ont appuyé sur les
gâchettes des kalachnikovs, visant même le siège du RDR où étaient amassés des
inconditionnels de ce parti attendant les résultats du scrutin, appartiennent à
des mains qui ne peuvent pas être celles de militants du RDR. Dans cette
formation politique, on n'a certainement pas encore la culture du suicide
collectif !




Alors
question : si ce n'est pas l'ONUCI, si ce n'est pas le RDR, qui cela peut-il
bien être ? Qui a donc fait ça ? Qui est donc si fâché avec le RDR à Bonon pour
lui infliger cette correction mortelle ? Qui peut avoir, dans le contexte
électoral actuel, quelques raisons de vouloir faire mal – faire pleurer à
chaudes larmes – des familles entières issues de ce parti ? Qui peut être habité
actuellement par des velléités justicières, vengeresses à l'encontre des
républicains?




Notre
mémoire collective, en fonction de ce qu'elle a pu capter ces dernières années,
peut river nos yeux vers des profils tout crachés. Mais on peut tout aussi bien
se poser des questions simples : qui s'est plaint, en tout cas ces derniers
temps, d'une quelconque attitude jugée outrageuse de la part de personnes se
réclamant du RDR à Bonon ? Qui a crié sur tous les toits ces jours-ci avoir été
victime du RDR à Bonon ? En attendant les résultats des enquêtes qui vont
déterminer les circonstances et démasquer les coupables de ces crimes, ces
questions méritent d'être analysées.




 




Le
''yako'' du gouvernement à l'Onuci




 





L'Expression –

Le
ministre des Droits de l'Homme, Coulibaly Gnenema Mamadou, a rendu visite hier
au Représentant spécial du Secrétaire général des nations unies en Côte
d'Ivoire, Bert Koenders, au siège de la mission onusienne, pour exprimer la
compassion et le soutien du gouvernement à l'Onuci après l'incident de dimanche
à Bonon.




 




Le
gouvernement ''condamne'' les violences à Bonon




 




Le
Nouveau Réveil, Le Jour plus, Alerte Info, L'Intelligent d'Abidjan –


Le ministre ivoirien des Droits de l'Homme, Coulibaly Gnenema, a
''condamné'', mardi, les violences nées des législatives partielles à Bonon
(sud-ouest) et l'agression contre le président de la Jeunesse du parti
démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci), Kouadio Konan Bertin, dans un entretien.
'' Je condamne les violences qui sont intervenues, quelles qu'en soient les
auteurs et présente mes condoléances aux familles qui ont perdu les leurs'' a
déclaré M. Gnenema.




 




Législatives
partielles : L'Onuci achemine à Abidjan les procès-verbaux




 




Le
Jour plus, Nord-Sud -

L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a assuré le transport des
procès-verbaux des élections législatives partielles qui se sont déroulées le 26
février 2012 dans 12 circonscriptions, vers la Commission Centrale de la
Commission Électorale Indépendante (CEI). Ces procès verbaux seront traités au
sein de cette institution, puis acheminés  en direction de Sebroko, siège de
l'ONUCI. Le dernier lot  a été acheminé ce mardi 28 février 2012 par hélicoptère
en provenance de Man. Le transport de ces procès verbaux s'est déroulé par air
et par voie terrestre en présence des superviseurs régionaux de la CEI et sous
escorte de la Force Onusienne. Cet autre appui logistique de l'ONUCI entre dans
le cadre du soutien de la Mission à la Commission Electorale Indépendante (CEI)
et partant à la Côte d'Ivoire  en vue de consolider les avancées du processus
électoral et permettre l'achèvement de son architecture institutionnelle.




 





Réconciliation et paix au centre d'une réflexion à Korhogo




 





L'Inter –

Le
corps préfectoral, les élus et cadres du district des Savanes échangent sur leur
contribution à la réconciliation et à la consolidation de la paix, à l'occasion
d'un séminaire de deux jours ouvert mardi à Korhogo, sur l'initiative du bureau
de l'Information publique de l'Onuci. Durant ces deux jours, la quarantaine de
participants échangeront et partageront leurs expériences. Ils feront des
recommandations pour le développement des stratégies de promotion de la culture,
de la paix, de la démocratie, des droits de l'homme et de la cohésion sociale
dans leurs communautés respectives.




 





Législatives partielles du 26 février : les résultats de 10 circonscriptions
connus, hier




 





L'Expression, Le Patriote, Soir Info, L'Intelligent d'Abidjan, L'Inter, Nord-Sud

(...) ainsi, M'bolo Martin, candidat indépendant, est arrivé en
tête dans la circonscription électorale d'Agboville avec 82,33 % (...), Mme Kaba
Nialé et Dah Sansan Tilkouette du RDR ont été élus à Bouna, avec 87,07 % (...). A
Fresco, l'indépendant Alain Lobognon Michel a remporté le scrutin avec 54,63 %
(...), Djaha Angboh Jean du Pdci, avec 88,31 %, est arrivé en tête à Grand-Lahou
et Toukouzou. Touré Flanizara du RDR a pris le dessus sur ses adversaires à
Duékoué avec 53,98 % (...). A Dikodougou, le candidat RDR Coulibaly Issa a réédité
l'exploit du 11 décembre 2011 avec 73,53 % (...). Klowa Aimé Sy a battu ses
adversaires à Tabou avec un score de 65,94 % (...). Mamadou Dély de l'Udpci est
encore passé à Biankouma avec 66,97% (...). Dans la circonscription de Logualé,
Séri Pascal a eu raison de ses concurrents avec 67,54% (...)




 




Législatives
partielles : les résultats de deux circonscriptions encore attendus




 




AIP,
Le Jour plus, -

Les résultats des élections partielles législatives de deux circonscriptions
électorales sont toujours attendus par la Commission centrale de la Commission
électorale indépendante (CEI) qui a proclamé, mardi, ceux des 10 autres où le
scrutin a été repris dimanche. "En raison des incidents survenus aux
circonscriptions électorales N°91 (Facobly, Guezon, Koua, Sémien, Tiény-Siabbly
commes et sous-préfecture) et N°135 (Bonon et Zaguiéta), lesquels n'ont pas
permis à la Commission centrale d'examiner l'ensemble des procès-verbaux de
dépouillement des votes", a indiqué le président de la CEI, Youssouf Bakayoko,
qui a proclamé officiellement les résultats des autres circonscriptions où le
scrutin s'est également opéré dimanche. "Je voudrais donc rassurer nos
concitoyens que les résultats de ces deux circonscriptions leurs seront
communiqués dès demain (mercredi)", a ajouté Youssouf Bakayoko, saluant
l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) qui "s'emploie
actuellement à nous les acheminer ici même à notre siège", a-t-il fait savoir. 
Onze des 12 circonscriptions électorales ont vu les résultats du scrutin du 11
décembre annulés par le Conseil constitutionnel pour irrégularités constatées
sur le terrain, avait expliqué le président du Conseil, Francis Wodié, lors
d'une conférence de presse animée en janvier. La circonscription N°91 qui
n'avait participé au premier scrutin en raison du décès d'un des candidats
pendant la première campagne électorale, attend toujours son élu devant siéger à
l'Assemblée nationale dans le cadre de la prochaine législature, note-t-on.
Félicitant les élus et candidats malheureux pour leur comportement responsable
pour ces élections partielles, le président de la CEI a affirmé que conformément
aux dispositions légales en vigueur, sa structure a transmis au Conseil
constitutionnel (CC) les résultats annoncés avec l'ensemble des procès-verbaux
de dépouillement des votes et des pièces justificatives correspondants, ouvrant
ainsi la période du contentieux électoral. Dans le cadre de l'exécution des
programmes de sortie de crise, la CEI a organisé, après la présidentielle de
2010, l'élection des députés à l'Assemblée nationale, afin de permettre le pays
qui a connu plusieurs années de crise militaro-politique de s'engager sur le
chemin du renouveau et de la stabilisation de son environnement sociopolitique,
a relevé le président de la CEI, tout en remerciant les partenaires extérieures
pour leur appui sans faille au long du processus électoral. Quelque 79.966 sur
260.381 électeurs, soit un taux de participation de 39,66%, ont exprimé leurs
suffrages aux 65 candidats en course pour solliciter les 13 sièges de député à
pourvoir dans les 12 circonscriptions, souligne-t-on.




 





Législatives du 26 février : Le satisfecit de la CSCI




 




Le
Patriote -

Le scrutin du 26 févier dernier s'est globalement bien déroulé. C'est en tout
cas le point de vue de la Mission d'observation électorale (MOE) de la
Convention de la société civile ivoirienne (CSCI). Hier, à son siège à Cocody,
Jean Bosson chef de projet MOE qui était assisté du chef assistante du projet,
Mme Ouffouët Marie et Dr Patrick N'Gouan, Coordonnateur national de la CSI, a
indiqué que globalement le scrutin s'est bien déroulé dans l'ensemble. « La MOE
de la CSCI note que le scrutin s'est déroulé de manière globalement acceptable,
en dépit de cas isolés de violences ayant parfois conduit à des morts d'hommes
», a fait remarquer le conférencier. La MOE, a-t-il poursuivi, a apprécié le
dispositif sécuritaire mis en place et qui a permis d'assurer la sécurisation de
scrutin, le respect des procédures de vote par les agents électoraux. Toutefois,
elle a déploré des cas de destruction de matériels de campagne, d'utilisation
des moyens de l'Etat, de dénigrement, de propos injurieux et haineux,
d'intimidation, de restriction ou d'empêchement d'activités de campagne et des
cas de violences physiques. Afin de pallier tous ces manquements, la MOE
recommande au gouvernement de publier les résultats de toutes les enquêtes sur
les violences électorales et d'en tirer les conséquences avant les prochaines
élections, de maintenir et de renforcer le dispositif mis en place lors des
élections législatives partielles pour les échéances électorales futures, etc.
De même, les candidats, groupement et partis politiques sont invités entre
autres, au respect du code de bonne conduite, à utiliser les voies de recours
légales pour tout contentieux électoral en vue de garantir l'effectivité d'un
Etat de droit en Côte d'Ivoire.




 





Bondoukou / Après la confirmation de son élection aux législatives : Atta Koblan
invite les populations à faire table rase du passé




 





L'Intelligent d'Abidjan -

Déclaré vainqueur des législatives à Bondoukou-Nord par la Cei, le candidat du
Mfa, Yéboua Atta Koblan et les siens n'ont pu savourer cette victoire, le
candidat du Rdr ayant demandé l'annulation du scrutin par le Conseil
constitutionnel pour cause de fraude. Mais après une enquête rondement menée par
cette institution, il ressort que les élections se sont plutôt bien déroulées
dans cette circonscription électorale. Le candidat du parti d'Anaky Kobena dont
l'élection ne souffre désormais d'aucun soupçon, s'est alors prononcé sur cette
question : «Dieu merci, le droit a été dit. Le Conseil constitutionnel vient de
confirmer notre élection. Tout le monde vient de se rassurer que nous n'avons
pas fraudé. Je dis donc grand merci à nos parents, aux populations de
Bondoukou-Nord (qui regroupe les Sous-préfectures de Gbondo, Laoudi-Ba, Sapli-
Sépingo, Taoudi et Yézimala) qui ont bien voulu nous faire confiance (...)»,
a-t-il dit. Ce nouveau parlementaire pour qui il faut faire table rase du passé,
a demandé à tous ses adversaires d'hier de se joindre à son équipe pour
qu'ensemble ils puissent sortir cette région de sa léthargie. «Après la
proclamation des résultats par la Cei, à part le candidat du Rdr, tous les
autres candidats m'ont appelé pour me féliciter. Maintenant que ma victoire est
confirmée, je pense que nous allons travailler ensemble. Nous luttons pour une
cause commune, c'est-à-dire le développement de Bondoukou-Nord, qui est beaucoup
en retard. Il faut donc faire table rase de tout ce qui s'est passé (...)», a fait
savoir Atta Koblan. Le Député Mfa veut également la collaboration des cadres
pour développer cette région. «Nous avons été élus et nous avons un programme
pour notre région. Seuls, nous ne pouvons rien faire. Nous avons donc besoin de
la collaboration de nos cadres. Très bientôt, nous allons les rencontrer pour
qu'une organisation se mette en place, afin que tout ce que nous avons promis à
nos parents puisse être exécuté. Je remercie les cadres qui ont eu confiance en
nous et qui ont bien voulu intervenir auprès de leurs parents pour que notre
élection se fasse. Je demande que nous soyons toujours unis, car c'est ensemble
qu'on peut soulever des montagnes.», a terminé cet élu local qui annonce pour
très bientôt une tournée de remerciements et une prise de contact avec les
autorités administratives de la région.




 





Atmosphère lourde, horizon politique brumeux, rumeurs de coup d'Etat,
réconciliation au point mort, etc. : La République dans une zone de turbulence ?




 




Le Nouveau Réveil
- En dépit des efforts considérables et des moyens colossaux consentis par les
autorités ivoiriennes pour remettre la Côte d'Ivoire sur les rails de la
normalité, l'horizon politique national demeure encore brumeux, le grand
chantier de la réconciliation nationale reste toujours un gros point
d'interrogation. Et pendant ce temps-là, les clivages politiques s'accentuent,
les tensions sociales s'éveillent, la vie est chère et l'école tarde à retrouver
ses marques. L'Etat a-t-il attrapé un gros rhume ? L'atmosphère est lourde et
cela est bien perceptible à divers égards. Au plan politique d'abord. Tout se
passe comme si le pays est dans l'attente d'une renaissance, comme si nous
vivions une trêve, une sorte de transition politique qui doit déboucher sur la
mise en place d'un nouveau gouvernement et de la nouvelle Assemblée nationale.
Et cette attente impulse un ralentissement général à toutes les activités, à
toutes les initiatives. La République semble quelque peu crispée, à commencer
par les membres du gouvernement, ceux-là mêmes qui devraient être les
catalyseurs et donner du rythme à la marche du pays vers l'avant sont si
préoccupés par leur avenir politique personnel que cela crée à leur niveau une
espèce de sclérose. Leur attitude semble guidée par une calculette, il faut tout
faire pour ne pas se faire virer du gouvernement. Et aussi longtemps que cette
situation perdurera, le pays ne retrouvera pas sa vitesse de croisière. Dans cet
imbroglio politique, il y a la situation du Premier ministre Soro qui devra être
clarifiée, au plus vite. L'incertitude sur le point de chute de celui qui est
annoncé comme partant de la Primature est devenue une source de vive
préoccupation depuis que la Cpi a décidé d'ouvrir les yeux sur les évènements
antérieurs à la crise post-électorale. Du moins pour le commun des Ivoiriens qui
souhaiterait être rassuré. Par ailleurs, depuis quelque temps, les partisans de
l'ex-président Laurent Gbagbo ne cachent pas leurs intentions subversives
vis-à-vis du pouvoir en place. A l'instar de Bernard Doza (in Le Quotidien
d'Abidjan du lundi 27 février), ils ébruitent des scénarios visant à renverser
les institutions de la République. Et effectivement, ils ne dorment pas. Puisque
les plus hautes autorités militaires du pays viennent de révéler, par la voix du
Cdt Koné Zakaria, qu'un coup d'Etat, en voie de préparation à Bonoua, aurait été
déjoué il y quelques semaines. De manière périodique, des heurts entre les Frci
et la population viennent nous rappeler que les partisans de l'ex-président ont
plus d'un tour dans leur sac et que peut-être que les autorités commettent une
erreur de les minimiser. En outre, au sein même du pouvoir, il faut admettre que
l'épreuve des élections locales a révélé les plaies cachées du Rhdp. Or, jusqu'à
ce jour, aucune initiative appropriée n'a été envisagée ni même étudiée pour
essayer de panser ces blessures qui tendent au contraire à s'aggraver. [...]




 





Insécurité sur l`axe Bouaké-Katiola : Les coupeurs de route font 3 morts et des
blessés




 




Le
Patriote, Le Temps -

Les
coupeurs de route viennent encore de sévir. Dans la nuit du lundi au mardi, aux
environs de 20h, ils ont fait 03 morts et plusieurs blessés dont des cas
critiques. En effet, un car en provenance d'Abidjan et à destination de
Boundiali a été attaqué par ces quidams, à environ 17 Km de Bouaké, sur l'axe
Bouaké-Katiola. Selon des témoignages recueillis sur place, des tirs ont
immobilisé le véhicule, non loin du pont situé avant le centre de recherche
Africa Rice, ex-Adrao. Les plus chanceux ont réussi à prendre leurs jambes à
leur cou, quand d'autres se sont vus dépouiller de leurs biens (téléphones
portables, argent, bijoux, etc.). Le car était totalement criblé de balles.
Depuis un certain temps, il ne se passe pas de jour dans la région sans que les
coupeurs de route ne réussissent à faire parler d'eux. Les autorités, informées
de cette situation, sont en train de mener des actions en vue de mettre hors
d'état de nuire ces malfrats qui terrorisent les usagers de la route. C'est
justement pour réduire au silence ces coupeurs de route que la force Licorne a
échangé à Bouaké avec certains responsables de la sécurité de la région.
Notamment le Commandant de la 3ème légion de gendarmerie, le Colonel Boussin, le
commissaire divisionnaire, N'Guessan Konan Michel, préfet de police. Au menu,
les questions d'ordre sécuritaire et les problèmes rencontrés lors des missions
de sécurisation. Le Colonel Boussin a décrié le sombre tableau et le problème de
logistique et de mobilité que connait son commandement qui s'étend sur les
régions du Gbèkè, Hambol et Zanzan. Pour plus de 1000 gendarmes que comptent les
trois régions administratives, il n'y a que 05 véhicules pour assurer la
mobilité des hommes. Le matériel en armement est presqu'insuffisant. Ce qui rend
plus complexe la mission de sécurisation. Aussi a-t-il demandé aux autorités
gouvernementales et à la Licorne de leur venir en aide afin de relever le niveau
de sécurité dans la zone. Le préfet de police a abondé dans le même sens que son
prédécesseur. Quant au Commandant de la Licorne, le Colonel Jaunin, il a promis
transmettre toutes ces préoccupations à sa hiérarchie afin que les accords de
défense, signés entre la Côte d'Ivoire et la France, se traduisent par un
soutien à l'armée ivoirienne.




 





Relance économique / Investissement, PPTE...: Des experts du FMI à Abidjan pour
évaluer le gouvernement




 




L'intelligent
d'Abidjan

- Arrivés sur les bords de Lagune Ebrié, depuis quelques heures, les experts du
Fonds monétaire international (FMI) entament ce matin, mercredi 29 février 2012,
une mission d'évaluation du programme économique arrêté de concert avec les
autorités ivoiriennes. Cette mission qui, sensiblement n'est pas la dernière,
est très importante pour la Côte d'Ivoire, en ce qui concerne l'annulation de la
dette extérieure à travers l'atteinte du point d'achèvement de l'initiative en
faveur des Pays pauvres très endettés (PPTE). Suite à un entretien accordé à la
radio des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI-FM), le représentant-résident du
FMI avait annoncé les couleurs en relevant l'importance à faire le bilan des
réformes. «Tout le monde s'est engagé dans un processus de réforme économique
très ambitieux. Il y a une mission qui arrive pour regarder les progrès qui ont
été réalisés et voir comment réaménager ce programme. Une conclusion
satisfaisante de ces discussions est capitale. Deuxièmement, on va faire le
bilan de la mise en œuvre de la stratégie de réduction de la pauvreté. Je pense
qu'il faut sortir un rapport qui montre le bon bilan de cela. En plus, il y a
une liste de déclencheurs individuels dont le plus important est la réforme de
la filière café-cacao. Mais il y a toute une série de mesures avec chacune son
importance qu'il faudra aussi vérifier afin de voir si toutes les mesures ont
été prises», indiquait-il. Les experts du FMI séjourneront pendant deux semaines
à Abidjan, procéderont à l'évaluation du programme économique et financier en
cours d'exécution. La dernière mission du FMI à Abidjan a eu lieu du 31 août au
14 septembre 2011. Celle-ci a permis à la Côte d'Ivoire de bénéficier d'un appui
de 300 milliards FCFA, au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) pour le
financement de la sortie de crise. Les experts d'alors avaient insisté sur la
mise en œuvre de grandes réformes en particulier dans les filières café et cacao
pour atteindre le point d'achèvement de l'Initiative en faveur des pays pauvres
très endettés (PPTE). Aujourd'hui, des pas importants ont été franchis à travers
la mise en œuvre effective de la nouvelle réforme de la filière café-cacao, la
nomination des membres et l'élection du président de la nouvelle structure. Un
comité de suivi de ladite réforme a même été installé.