REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 21 DECEMBRE 2011

21 déc 2011

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 21 DECEMBRE 2011







Décès
d'un casque bleu




 




Le
Jour plus -


L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), a le regret d'annoncer
la mort d'un militaire sénégalais déployé au sein de la mission. Il s'agit du
soldat de 2ème classe Assane Sadio, décédé le vendredi 16 Décembre
2011, à la suite d'un accident de circulation sur l'axe Bouaké-Yamoussoukro.
Arrivé en Côte d'Ivoire le 21 Octobre 2011, feu Assane Sadio était âgé de 44
ans, veuf et père de trois (3) enfants. Sa disparition porte à 55, le nombre de
militaires de l'ONUCI décédés depuis le déploiement de la mission en Avril 2004.
Le personnel de l'ONUCI présente ses sincères condoléances au contingent
Sénégalais ainsi qu'à la famille éplorée.  




 




Les
dossiers chauds qui attendent Wodié




 





L'Expression -

C'est aujourd'hui à minuit que prend fin le dépôt des
réclamations sur le contentieux électoral. A cet effet, le Pr Francis Vangah
Romain Wodié, président du Conseil constitutionnel, est appelé à arbitrer des
différends électoraux nés du scrutin législatif du 11 décembre. Francis Wodié
qui fait l'unanimité dans tous les cercles d'intellectuels est attendu sur des
dossiers particulièrement chauds. A cet égard, celui qui est surnommé le  maître
des maîtres aura à rendre des décisions insusceptibles de tout recours sur des
dossiers délicats qui impliquent en certains lieux de gros bonnets de la
République. La première patate chaude qui est entre les mains du juge
constitutionnel ivoirien est celle de la circonscription N°28 de Bouko, Bouna
commune et sous-préfecture. Dans cette zone, la victoire de la ministre Kaba
Nialé est fortement contestée par ses adversaires que sont l'indépendant Hien
Philippe et la candidate du Pdci Rda, Hien Tipoulté Martine. Selon leurs
récriminations, les militants du Rdr à la solde de Mme Kaba Nialé auraient créé
des troubles dans deux bureaux de vote du fief de l'indépendant Hien Philippe,
empêchant ainsi la prise en compte des résultats de ces bureaux par la Cei. Les
contestataires estiment que Mme Kaba Nialé qui a battu l'indépendant de
seulement 69 voix de différence n'aurait pas gagné si la Cei avait comptabilisé
les voix des bureaux de vote litigieux du fief du candidat indépendant qui
totalisent 238 électeurs. Après Bouna, Wodié est attendu dans les 18 montagnes,
dans la circonscription Facobly-Semian. Au lendemain du vote, c'est
l'indépendant Evariste Meambly qui avait été donné vainqueur. Contre toute
attente, Séa Jean Honoré, candidat du Rdr, renverse la vapeur dans des «
conditions obscures » dans la seule localité de Semian avec plus de 2.000 voix
de différence. Idem pour Kouibly où le staff de campagne de Kouhon Clément,
candidat Rdr, avait sablé le champagne avant d'être désillusionné par les
résultats finaux de la Cei donnant le candidat indépendant Gueye Boniface
vainqueur. A Bloléquin, c'est le candidat Blé Guirao qui accuse le ministre




Dagobert Banzio de «
fraude massive ». Dans la capitale économique, c'est le Pdci-Rda qui est très en
colère contre la Cei locale qui, selon le meneur de la fronde, Zié Daouda
Coulibaly, a employé une technologie électorale dont lui seul a le secret pour
faire gagner le Rdr. Au total, Francis Wodié juge suprême des élections est
beaucoup attendu dans l'arbitrage de ces différends.




 





Contentieux électoral à Facobly / Des observateurs accusent le Sous-préfet et la
Cei locale




 





L'Expression -

L'observatoire international pour la supervision des élections en
Afrique a animé hier une conférence de presse pour prendre position dans le
contentieux électoral qui a cours. De l'exposé de Carlos Fardon principal
orateur d'hier, on retient que la Cei centrale d'Abidjan a fait un bon travail
mais plusieurs Cei locales n'ont pas été à la hauteur  de la tâche. Il a mis un
accent particulier sur le cas de Facobly où il a chargé la Cei locale et le
sous-préfet qui ont joué une mauvaise partition le 11 décembre. Il a indiqué que
le résultat de la Cei qui a été proclamé à l'issue du vote devant les
représentants des  candidats, l'Onuci, le centre Carter, Ngouan Mathias de la
société civile et les Frci donnait Evariste Meambly vainqueur face à Sea Honoré
avec 49% des voix (2433 voix contre 1163) A Semian, malgré l'annulation de 400
voix de Méambly parce qu'un individu arborait un tee-shirt vert qui est sa
couleur, il venait encore en tête après le cumul de toutes les voix. C'est vertu
de cela que la télévision ivoirienne a annoncé le mardi 13 décembre, Sea  Honoré
parmi les grands perdants de l'élection que sont Mamadou Koulibaly, Gervais
Coulibaly, Amon Tanoh... Mais à la surprise générale, le jeudi 15 décembre, à
une heure du matin, Bamba Yacouba a proclamé Sea Honoré vainqueur. Selon les
investigations, il ressort que les résultats annoncés en public après le vote
auraient été tripatouillés la nuit par le sous préfet Ogou Boloko, en accord
avec la Cei locale. Selon le conférencier, il faut que Meambly Evariste soit
rétabli dans ses droits par le Conseil constitutionnel.




 





Maurice Kacou Guikahué (Pdci-Rda) décrète : "fin de mission pour la CEI"




 




Nord
Sud

– Quelle Commission électorale indépendante (CEI) pour les municipales à venir ?
Pour Maurice Kacou Guikahué, délégué départemental du Parti démocratique de Côte
d'Ivoire (Pdci) à Gagnoa, ce n'est pas avec la Commission électorale actuelle
qu'on ira aux futures échéances électorales, si l'on s'en tient aux propos tenus
dimanche dernier, à la maison du parti à Gagnoa. «La CEI est en fin de mission»
a-t-il soutenu, à l'occasion de la réunion bilan des législatives dans sa
circonscription électorale. Rappelant que dans sa nomenclature actuelle,
l'institution dirigée par Youssouf Bakayoko était chargée d'organiser des
élections de sortie de crise à savoir la présidentielle et les législatives.
Aussi estime-t-il que l'heure est venue de penser à sa recomposition. A l'en
croire même la liste électorale ne sera pas épargnée car, soutient-il «on va
introduire les nouveaux majeurs ». Raison pour laquelle il a appelé les
militants à investir le terrain dès que l'opération de recensement électoral
aura commencée. (...)




 





Législatives/Amadou Soumahoro (Secrétaire général du Rdr) : ''Les indépendants
élus sont les bienvenus''




 





L'Expression -

Le secrétariat général du Rdr s'est réuni hier à son siège. Après
la rencontre d'août dernier, consacrée aux préparatifs des législatives. Il
s'agissait pour l'équipe d'Amadou Soumahoro, de se pencher sur l'actualité
sociopolitique et économique nationale. Les militants ont entre autres fait le
point des élections législatives. Sur cette question, le secrétariat général du
Rdr s'est félicité de l'élection de 127 députés sur les 233 parrainés par ledit
parti. Deux autres candidats élus au titre du Rhdp, portent à 129 le nombre de
parlementaires issus du Rassemblement des Républicains. ''Nous irons au-delà de
ce chiffre, quand on sait que des députés élus frappent aux portes de la case'',
a informé Amadou Soumahoro, au cours du point de presse organisé à la suite de
cette réunion. S'agissant des candidats indépendants qui ont été élus, le
secrétaire général par intérim a fait savoir que ceux qui le voulaient pouvaient
revenir. ''Ils seront les bienvenus'', a-t-il invité. Avant de préciser que son
parti, qui a déjà la majorité parlementaire, ne fait pas la cour à des députés.
Le secrétariat général en a profité pour annoncer qu'il met ses députés à la
disposition du président de la République, pour lui permettre de dérouler son
programme pour le bien-être de la population. Le Rdr, tirant les leçons des
 dysfonctionnements au sein du Rhdp, au moment des choix des candidats pour les
législatives, s'est engagé à mettre tout en œuvre, afin de sauvegarder les
acquis de cette union. (...).




 




Les
candidats de l'UDPCI et du PDCI exigent la reprise des élections à Man




 





L'Inter, L'Intelligent d'Abidjan -

à Man commune et
sous-préfecture. C'est ce que souhaitent les candidats de l'Union pour la
démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (UDPCI) et du Parti démocratique de Côte
d'Ivoire (PDCI) de la commune et de la sous-préfecture de Man. Ils l'ont exigé
au Conseil constitutionnel au cours d'une conférence de presse organisée à cet
effet au siège de l'UDPCI, hier mardi 20 décembre 2011 à Cocody Les-II-Plateaux.
Pour Seu Tia, candidat de l'UDPCI dans la sous-préfecture de Man et de
Sangouiné, il y a eu des irrégularités dans sa circonscription électorale. Son
adversaire, Siki Blon Blaise, a-t-il accusé, aurait corrompu certains
responsables de bureaux de vote notamment ceux de Doulé, dans le canton
''Blouno''et de Gotongouiné canton ''Gouané''. Il a par ailleurs déploré le fait
que Blon Blaise ait ordonné à sa garde de battre sévèrement ses représentants de
bureau de vote à Sangouiné, avant de les déférer à la prison de Daloa. «
Mes
six (6) représentants sont en ce moment emprisonnés à Daloa. On leur reproche
les délits d'atteinte à l'ordre public alors que mes représentants se
plaignaient du fait que Blon en faisait trop en entrant et sortant dans tous les
bureaux de vote dans la circonscription de Sangouiné
»,
a laissé entendre le candidat malheureux. Qui indique que la Commission
électorale indépendante (CEI) locale lui aurait retiré 1000 voix au profit de
son adversaire. Même son de cloche chez Amara Koné, candidat de l'UDPCI dans la
commune de Man. Il a dénoncé le fait que la CEI locale était contrôlée par son
adversaire Sidiki Konaté. Il a révélé à son auditoire qu'au cours du scrutin,
parmi les votants du Rassemblement des républicains (RDR), il y avait «
des
prisonniers, des aventuriers et même des personnes décédées
».
Koné Amara a cité, entre autres votants absents, les noms de Cissé Drissa qui
serait en prison à Dimbokro et de Cissé Yssouf qui réside en ce moment en
Allemagne. Il a également révélé que le ministre Konaté Sidiki, lui-même
candidat du RDR à Man, se serait appuyé sur son frère du nom de ''Djal'' pour
intimider et menacer les militants de l'UDPCI partis à Man. Le colistier de
Touré Mousso Bamba s'est aussi interrogé sur le fait que la CEI centrale
proclame les résultats sans que la CEI locale ne se prononce. «
Il
y a des procès verbaux qui ne sont pas signés et qui n'ont pas de stickers. Sur
quelle base la CEI nationale s'est appuyée pour donner les résultats à Man? Ce
que nous avons vu à Man n'était pas une élection démocratique
»,
a déploré Koné Amara. Quant à Aristide Guéi, candidat du PDCI à Man, il a révélé
que le  coordonnateur de la CEI locale des 18 montagnes, Bolou Max, aurait été
pris en otage par le candidat Sidiki Konaté et son équipe pendant 1h, avant de
se plaindre du fait que même dans le centre où il a voté, le PDCI aurait eu zéro
voix. «
On
ne peut pas accepter ces irrégularités. Il faut reprendre ces élections
législatives dans le département de Man
»,
a-t-il suggéré.




 




Traque
des éléments incontrôlés dans l'armée, retour des chefs d'unités : Alassane au
pied du mur




 




Le
Mandat -

Suite aux événements de Vavoua, le chef de l'Etat, chef suprême
des armées,




Alassane Ouattara,
après avoir rencontré, lundi, les chefs des grands commandements de l'Armée, a
pris des mesures urgentes qui, pour la plupart, se résument en « la création
d'une police militaire pour procéder, sous 48 heures, à l'inspection et à la
traque, dans les rues, d'éléments incontrôlés et de tous les véhicules et motos
estampillés Frci, inconnus dans les fichiers du parc automobile de l'Armée, afin
que ces voitures et motos ne circulent plus ». Telle est la décision importante
prise, au sommet de l'Etat de Côte d'Ivoire, pour « freiner ou mettre fin» au
zèle trop prononcé de certains éléments au sein des Frci, qui « portent atteinte
gravement à l'image de l'armée ivoirienne ». Outre cette mesure, Alassane
Ouattara et son équipe ont ordonné le retour « immédiat des anciens chefs
d'unités dans leur base d'origine, pour procéder à l'encadrement et au
désarmement de leurs éléments, avant d'éventuels regroupements ». Une sortie qui
en dit long sur la volonté du nouveau régime d'aller de l'avant en remettant sur
les rails la Côte d'Ivoire post-crise. Car, à y voir de près, Alassane Ouattara
s'attaque aux véritables maux qui minent son mandat. Après son investiture, le
21 mai dernier, Alassane Ouattara a de tout temps fait montre de son désir de
faire revenir la paix mais, il ne se passe pas de jours ou de mois sans que
l'Armée, dont il est le premier responsable, ne soit l'objet de préoccupations,
du fait de fréquentes  bévues. Au vu et au su de leur hiérarchie (complice
indirecte ou supposée), des éléments Frci confondent la réalité et les films
d'actions. La récente altercation entre populations et  éléments Frci à Vavoua a
mis au grand jour le mal qui ronge l'armée ivoirienne. Un mal pernicieux auquel
personne n'ose s'attaquer de manière directe, vu la délicatesse de la question
et la fragilité du climat sociopolitique. En zone précédemment sous contrôle
 gouvernemental comme en zone sous administration de l'ex-rébellion, la
discipline militaire semble foulée aux pieds. Tel est le décor que nous offre
l'Armée, dite pourtant « républicaine ». Hélas, les Frci présentent un visage
terni de l'armée. Alassane Ouattara est monté sur ses grands chevaux pour «
frapper fort et mettre de l'ordre ». En tout état de  cause, rien ne sera aisé
pour le président de la République en s'attaquant au mal pernicieux et profond
qui ronge les Frci, sans occulter le cas latent des Dozos, ces chasseurs
traditionnels. En attendant, les éléments incontrôlés mènent une vie
d'intouchable, quand  ils n'exhibent pas leurs armes dans les rues ivoiriennes.




 





Désarmement d'éléments Frci incontrôlés par la force : Ce qu'il faut craindre




 




Soir
Info -

Alassane Ouattara, ne décolère pas depuis quelques jours, au
point où il s'est vu obligé de prendre le taureau par les cornes. Face aux
nombreuses dérives des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), face à
l'insécurité qui va grandissante et face, certainement, à l'indolence de la
hiérarchie militaire que d'aucuns n'hésitent pas à qualifier d'incapacité,
Alassane Ouattara a décidé, sans doute pour la dernière fois, de réactualiser
les recommandations qu'il avait déjà faites, le 21 juillet 2011 aux chefs
militaires. A la différence que cette fois, il a assorti ses mesures d'un
ultimatum de 48 heures, du retour des chefs d'unité dans leur zone pour encadrer
et désarmer leurs éléments et de la création d'une police spéciale appelée
police militaire. Son rôle est de traquer les éléments Frci qui détiennent
encore des armes, qui sillonnent les rues, soit à pied soit dans des véhicules
estampillés du logo des Forces républicaines. En clair, le président Ouattara ne
veut plus de Frci dans les rues. Ce sont sans doute des dispositions qui vont
ramener la sérénité au sein des populations et rassurer les investisseurs qui
voudraient venir investir en Côte d'Ivoire. Cependant, l'on se retrouve face à
une montagne d'interrogations se rapportant justement à l'action de la police
militaire sur le terrain. Comment va-t-elle opérer ? De quels moyens
dispose-t-elle ? En quoi est-elle différente des forces spéciales...? Quand on
sait que ceux qui sont visés par ces mesures sont généralement des civils qui
ont apporté leur soutien aux Forces nouvelles pour mener l'offensive d'Abidjan
ou qui ont intégré les rangs de Fafn depuis bientôt dix ans, mais qui ne
figurent pas dans les fichiers de l'Etat de Côte d'Ivoire, il y a fort à
craindre que la décision de les désarmer par la force ne se heurte à une
violente réaction de ceux-ci. Le fait qu'ils détiennent des armes de guerre et
qu'ils sachent sans doute s'en servir constitue une grosse menace que la police
militaire ne doit pas ignorer. Le désarmement des ex-combattants par la force
paraît comme une bombe qu'il va falloir dégoupiller avec tact au risque de la
voir exploser au visage. (...) La menace est donc réelle.




 




Vavoua
/ Après les tueries : LIDER dénonce le silence de la communauté internationale




 





L'Intelligent d'Abidjan -

Les 17
et 18 décembre 2011, les Forces Républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), armée
régulière créée par Alassane Ouattara par ordonnance du 17 mars 2011, ont tué 6
civils à Vavoua. Après avoir bastonné à mort un jeune homme, les FRCI ont
réprimé dans le sang une marche de protestation des populations venues réclamer
le corps, tuant 5 personnes et faisant de nombreux blessés. (...) Quelques jours
auparavant, d'autres éléments des FRCI se sont illustrés en effectuant une
descente armée au Plateau, afin de libérer manu militari certains de leurs
collègues placés en détention pour trafic de drogue. Ces événements ne sont
malheureusement pas isolés.




Des
faits similaires ont été constatés ces derniers temps à Abidjan, Dabou et
Guiglo, pour ne citer que ceux-là. Face aux actes odieux posés par son armée, le
Président Ouattara a jugé opportun d'annoncer hier qu'il donnait 48 heures aux
chefs militaires et ministres pour y mettre fin et ordonner le retour immédiat
des chefs d'unité dans leurs régions d'origine. LIDER s'interroge sur la
sincérité de cette sortie du chef de l'Etat, dans la mesure où c'est au mois
d'avril 2011 que Monsieur Ouattara avait promis aux Ivoiriens que les militaires
seraient encasernés sous deux mois. (...)




Le
chef de l'Etat semble tellement en phase avec les actes en violation du droit
international commis par son armée, qu'il a fait la promotion systématique de
tous les chefs et criminels de guerre déjà dénoncés par le peuple ivoirien et
les organisations humanitaires internationales, fermant les yeux sur les
exactions qu'ils commettent, quand il ne nie pas sur les chaînes de télévision
étrangères la véracité des accusations portées à leur encontre. (...) LIDER
condamne avec la plus grande énergie les exactions barbares et les violences
meurtrières perpétrées par les Forces Républicaines de Côte d'Ivoire et exige
que les coupables et responsables soient arrêtés, traduits en justice et
subissent toute la rigueur de la loi. LIDER demande à l'armée de Côte d'Ivoire
de se limiter strictement au rôle qui lui est dévolu, à savoir la protection des
frontières territoriales.




LIDER
rappelle au Président Ouattara que la personne humaine est sacrée et que son
devoir constitutionnel est de protéger les populations de Côte d'Ivoire et non
de les faire massacrer par l'armée. LIDER appelle les Nations Unies, à travers
l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), à s'investir davantage
dans sa mission de protection des populations civiles et à prendre les
dispositions nécessaires pour que les auteurs de ces crimes commis au regard du
droit international ne restent pas impunis, conformément à leur mandat en Côte
d'Ivoire.




LIDER
déplore que jusqu'ici, aucune réaction de la communauté internationale n'ait été
enregistrée pour s'indigner des crimes sanglants au regard du droit
international commis par l'armée régulière à l'endroit des populations civiles
de Côte d'Ivoire, comme elle le fait ailleurs dans le monde pour le même type de
comportement.




Fait à
Abidjan le 20 décembre 2011

Pour la Direction du Parti

Benson De Gnacabi

Délégué National à la Communication




 





Evénements de Vavoua / Sept éléments des Frci devant le tribunal militaire
aujourd'hui




 




Le
Mandat -

Sauf modification de dernière minute, les sept éléments impliqués
dans les événements de Vavoua seront présentés au tribunal militaire d'Abidjan.
Soupçonnés d'être impliqués dans l'affrontement de Vavoua qui a fait cinq morts
au sein de la population civile, ils devront répondre de leurs actes devant le
juge militaire, Ange Bernard Kessy. On se rappelle que suite aux événements qu'a
connu la ville de Vavoua, le week-end, qui se sont soldés par des pertes en vies
humaines, après les échauffourées entre la population et les éléments Frci
basées dans cette ville, des mesures d'urgence ont été prises par le
gouvernement ivoirien, à l'effet d'ouvrir « une poursuite judiciaire à
l'encontre de ces sept (7) éléments » pour situer les responsabilités. Ainsi
donc, aujourd'hui 21 décembre, Ange Bernard Kessy aura à et entendre les
présumés coupables pour ne pas laisser impunie cette   énième bavure des Frci.
Cette audition devra, par ailleurs, mettre à exécution la volonté de l'Etat
ivoirien de « bouter hors de l'Armée les éléments incontrôlés en son sein ».
Depuis quelques semaines, des actes antirépublicains jettent le discrédit sur
l'armée ivoirienne, conduisant au ternissement de son image. Toute chose que le
président Alassane Ouattara est déterminé à éradiquer. Les Ivoiriens attendent
beaucoup du tribunal militaire  aujourd'hui.




 





Descente des Frci au CHU de Cocody hier : Les sages-femmes menacent de déposer
la blouse




 





L'Expression -

La bataille du président Ouattara pour la fin des exactions et le
retour d'une discipline militaire au sein des Forces républicaines de Côte
d'Ivoire (Frci) sera longue et pénible. Quatre éléments des Frci, membres de la
garde rapprochée du capitaine Tuo, basés à Marcory Zone 4, ont bravé hier
l'autorité du chef suprême des armées pour exiger des sages-femmes du Chu de
Cocody, sous la menace de leurs armes, un traitement particulier pour la femme
de leur chef. L'incident a perturbé le service des soins d'accouchement de
l'établissement sanitaire et réveillé les vieux démons de l'insécurité. Mais à
la différence des autres incidents avec les Frci, où la loi de l'omerta était
observée par peur des représailles, cette énième attaque des hommes en arme a
soulevé la colère générale.




Malgré la peur...(...) ...
les sages-femmes menacent de se mettre en grève




«Nous étions en
conseil de gestion lorsqu'un Frci en civil portant deux armes s'est présenté
dans la salle d'accouchement en compagnie de la femme de son chef. Et lorsqu'on
lui a indiqué que les hommes n'ont pas le droit de pénétrer dans cette salle,
l'homme s'est fâché et a sorti son arme. Tout le monde a fui. Les sages-femmes
ont été obligées d'abandonner les femmes enceintes pour fuir, car on ne savait
pas ce qui allait se passer », a t-il soutenu.




Cette version sera
appuyée par celle de Yapi Philippe, surveillant général au Chu de Cocody et M.
Gnamien, président des travailleurs du centre hospitalier et universitaire. Tous
 affirment que le soldat Frci a menacé leur collègue avec une arme en prononçant
cette phrase : « Je vais te tuer et il n'y aura rien ». Dans la salle
d'accouchement, les  sages-femmes étaient encore sous le choc. Pour soutenir
leur chef d'unité de soins, Mme Souha Nicole, qui a été menacée par l'agent des
Frci a voulu arrêter le travail pour protester contre cette énième attaque
contre les médecins. Avec elles, beaucoup d'autres sages-femmes. Le porte-parole
du collectif des syndicats du Chu de Cocody, M. Dia, annonce déjà les couleurs.
«Si rien n'est fait pour assurer la sécurité des agents du Chu, nous allons
déposer la blouse jusqu'au retour d'une totale sécurité», menace-t-il. (...)




 





Situation socio-politique : Des policiers menacent de se soulever / Les raisons
de leur colère




 





L'Inter, Soir Info -

Tension à l'École nationale de Police (ENP). Des policiers ayant fraîchement
terminé leur formation, sont à couteaux-tirés avec la direction de leur école.
Le nouveau directeur de l'École, le Général Yao Brou Alain, a décidé de
consigner ces ex-pensionnaires de l'ENP jusqu'à nouvel ordre. Mécontents, ces
policiers menacent de se rebeller contre leur hiérarchie.




De
quoi s'agit-il ? Selon les informations reçues d'un groupe de ces agents des
forces de l'ordre, 1350 élèves-policiers entrés à l'École nationale de Police le
03 mai 2010, devaient en principe achever leur formation et faire leur sortie
officielle en juin 2011. Mais, compte tenu de la crise postélectorale, le
baptême de la promotion a été repoussé une première fois au 18 octobre 2011 ;
puis en novembre 2011; et finalement le 07 décembre dernier. Entre-temps, depuis
juillet 2011, ces nouveaux policiers n'étaient plus en régime interne.
C'est-à-dire qu'ils ne sont plus pensionnaires de l'école, et certains ont même
loué des maisons avec leur bourse (environ 130.000 FCFA), quand d'autres sont
retournés en famille, en attendant la cérémonie officielle de leur sortie et
leurs affectations.  Mais contre toute attente, ces néo-policiers ont été
rappelés la semaine dernière par le nouveau directeur de l'École de Police pour
leur signifier que la remise de leurs épaulettes et leur prise de service sont
reportées sine die. Et qu'ils doivent regagner à nouveau l'établissement en
régime de pensionnat, pour reprendre la formation initiale avec les 300 éléments
des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), envoyés à l'École nationale de
Police fin septembre 2011.  Au départ, ces nouveaux policiers ont tenté de
s'opposer à cette décision du Général Yao Brou Alain. Mais face aux menaces de
radiation et autres sanctions, ils ont dû faire contre mauvaise fortune bon
cœur. Ces agents des forces de l'ordre ont néanmoins plaidé auprès de la
direction de l'école pour conserver leur régime externe (vivre hors de
l'établissement et venir suivre la formation tous les matins), mais cela leur a
été refusé. De plus, leur bourse selon eux sera amputée de la somme de 40.000
FCFA pour la nourriture mensuelle à «l'internat de l'école», et ils doivent
débourser 15.000 FCFA pour payer le matelas sur lequel ils doivent dormir. «Ce
qui ne se faisait pas par le passé», soutiennent-ils. Depuis dimanche dernier,
ces policiers se concertent par petits groupes pour envisager la conduite à
adopter face à ces mesures, que certains ont décidé du reste de contourner. (...)




 




Politique nationale
/ Le destin se joue aujourd'hui pour les pro-Gbagbo




 




Soir
Info -

Aujourd'hui mercredi 21 décembre 2011, un important virage se
négocie pour les autres détenus pro-Gbagbo, mais également, pour l'ensemble du
conglomérat de soutien à l'ex- Chef de l'État, en prison à La Haye. Virage
important, parce que c'est ce jour que la chambre d'accusation va statuer sur la
demande de mise en liberté provisoire, formulée par leurs avocats, pour les
prisonniers proches de l'ex-Lmp. Cette audience devrait se tenir le mercredi 14
décembre 2011, mais avait finalement été reportée après plusieurs heures
d'attente. Après donc une semaine qui a paru une éternité, le destin se joue
aujourd'hui, pour les autres compagnons d'infortune de Gbagbo. On se souvient
que la sortie de prison de ces derniers, y compris bien entendu, celle de
Laurent Gbagbo, plus qu'un souhait, était une exigence, pour les responsables du
Fpi et nombreux de leurs alliés du Cnrd. Cette exigence s'était muée en
préalable, pour une participation aux élections législatives passées. Mais les
autorités pour lesquelles ces exigences, notamment, la libération de Gbagbo
avant toute participation aux législatives, s'apparentait à du chantage,
n'avaient pas accordé une suite favorable. Gbagbo a été transféré à La Haye et
la conséquence immédiate, a été le boycott du scrutin législatif par le Fpi et
nombre de ses alliés. Alors, outre pour ceux qui sont maintenus dans les liens
de la prévention, une importante carte se joue ce mercredi 21 décembre 2011,
pour l'ensemble des partisans de Gbagbo. Il y va de la survie même de leur
groupement politique. Alors, qui de Simone Gbagbo, Aké N'gbo, Christine Adjobi,
Bro Grébé, Franck Anderson Kouassi, Kuyo Téa Narcisse entre autres, connaîtra la
joie de la liberté, comme celle respirée depuis le mercredi 9 novembre 2011, par
Danielle Clavérie, Kata Kéké, Georges Armand Ouégnin, Koné Boubacar, Serge
Boguhet et 16 autres, anonymes ou connus ?