REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 15 FEVRIER 2012

15 fév 2012

REVUE DE PRESSE NATIONALE DU MERCREDI 15 FEVRIER 2012







 




 




Lutte
contre le racket : l'Onuci visite les unités spéciales




 




Le
Nouveau Réveil -

Le
Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte
d'Ivoire, Bert Koenders a effectué mardi 14 février 2012, une visite de terrain
chez les partenaires de la police et de la gendarmerie ivoiriennes. En compagnie
du chef de la Police de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (UNPOL),
le Commissaire Jean-Marie Boury, M. Bert Koenders, a visité l'Unité de Lutte
Contre le Racket (ULCR), le centre de formation de l'école Nationale de Police
et les Bureaux de la Police onusienne basés au sein de l'Ecole de Gendarmerie.
Cette visite a permis au chef de l'ONUCI de constater les réalités de la
collaboration et du partenariat  entre la police et la gendarmerie ivoiriennes
et procéder à une évaluation afin de faire avancer le travail d'accompagnement
que l'ONUCI conduit, notamment au niveau de la formation. « Nous sommes à un
moment important où il faut, en Côte d'Ivoire, renforcer la police et la
gendarmerie, former une police et une gendarmerie républicaines, qui travaillent
pour tout le pays, toutes les régions et tous les citoyens », a estimé M.
Koenders à la fin de cette série de visites. Sur le terrain, les experts de l'ONUCI,
qui conduisent des formations tant initiale que continue au profit des
formateurs, mettent l'accent sur la nécessité de lutter efficacement contre le
racket, qui constitue un danger pour l'économie ivoirienne. A titre indicatif,
il est à préciser que le racket a fait perdre 350 milliards de FCA à la Côte
d'Ivoire en 2010, une somme ayant profité à une minorité de personnes. Par
ailleurs, cette pratique contribue à la paupérisation des populations et à
l'augmentation des prix des denrées de première nécessité.




Le
chef de l'ONUCI a également mis l'accent sur la nécessité de former une nouvelle
génération de gendarmes et de policiers, d'autant que la question de la réforme
du secteur de la sécurité est de plus en plus évoquée. « Je suis fier du travail
qui a été fait et on peut constater une avancée dans la collaboration entre les
Nations Unies et les Institutions du pays pour moderniser et renforcer les
capacités. Je salue aussi la formation sur les méthodes anti-racket, mais je
 déplore le fait que les moyens ne soient pas suffisants et je souhaite qu'ils
puissent disposer de plus de mobilité », a indiqué M. Koenders.




A
l'école de Police, les stagiaires sont formés aux bonnes pratiques et à une
gestion plus moderne des cas. Selon le Commissaire Abdounasir Awalé,
responsables  de la Section Réformes, Restructuration et renforcement des
capacités à l'ONUCI il s'agit de « les mettre au même niveau de formation,
former ou renforcer les capacités des formateurs et faire le suivi de ces
formations. On leur apprend la pédagogie, la communication, les nouvelles
méthodes de transmission d'informations ». A l'issue de la visite à l'école de
police qui a pu  voir les stagiaires  en action,  le premier responsable de
cette institution le Général Brou Yao Alain a salué la collaboration et l'appui
multiforme de l'ONUCI. « L'UNPOL renferme beaucoup d'expertise et nous, Police
ivoirienne, avons besoin de cette expertise pour redorer notre image de
marque », a-t-il déclaré.




Tout
comme il l'avait fait à l'école de Police, lors de la dernière étape de cette
tourné, M. Koenders a visité les locaux de UNPOL qui  y sont installés en vue de
faciliter la liaison avec l'ONUCI. Le Directeur de l'école de Gendarmerie qui a
lui aussi salué cette avancée dans les relations avec l'ONUCI a tenu à remercier
l'Institution onusienne pour son appui. «  L'ONUCI a permis à la Côte d'Ivoire
de sortir de cette guerre désastreuse et d'en limiter les dégâts », s'est il
réjoui. Dans ces deux écoles des présents ont été remis au chef de l'ONU qui a
assuré que la mission serait toujours disponible pour accompagner le processus
de paix en Côte d'Ivoire.




 




Réconciliation et
redressement de la Côte d'Ivoire : Le numéro 2 de l'Onuci appelle à
l'implication des élus et du corps préfectoral d'Abidjan




 




Le Jour plus,
Nord-Sud -

 
Le
Représentant Spécial Adjoint du Secrétaire Général des Nations Unies pour la
Côte d'Ivoire, Arnauld Akodjenou, a exhorté, mardi, 14 février 2012, les élus,
les cadres et le corps préfectoral de la grande région d'Abidjan à jouer leur
partition dans la réconciliation et la reconstruction de la Côte d'Ivoire.


M. Akodjenou a lancé cet appel à l'ouverture du séminaire de deux
jours  sur l'engagement des élus, des cadres et responsables du corps
préfectoral pour la promotion d'un environnement post-crise apaisé, organisé à
dans la capitale économique ivoirienne par l'Opération des Nations Unies en Côte
d'Ivoire (ONUCI).


Le Numéro deux de l'ONUCI a mis en exergue le rôle et les
responsabilités des cadres, des élus et du corps préfectoral de la grande région
d'Abidjan dans la consolidation de la paix. « Vos positions, en tant
qu'autorités administratives, politiques, cadres, élus ou animateurs de la
société civile influencent les actions et les réactions des populations », a
indiqué M. Akodjenou. Selon le Représentant spécial Adjoint, la place
prépondérante qu'occupent ces cadres et élus dans leurs communautés
leur  « permettra d'être des multiplicateurs, des acteurs incontournables dans
la région d'Abidjan ».




Pour
M. Akodjenou, le séminaire devrait donc permettre aux participants de mieux
clarifier leur rôle dans la consolidation de la paix. Il a, par ailleurs,
expliqué que l'un des objectifs du séminaire était « de relancer une synergie
nécessaire entre les différents participants en vue d'une vulgarisation accrue
des messages de paix, de cohésion sociale et de réconciliation nationale ».
Selon le Ministre d'Etat ivoirien chargé de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, qui
ouvrait le séminaire, « cette rencontre est porteuse d'espoir » car « les
résolutions aideront le pays à avancer ». Pour le Gouverneur du district
d'Abidjan, Beugré Mambé, ce séminaire contribue « à engendrer, préserver et
consolider un climat social apaisé ». Plusieurs exposés sont prévus autour des
thèmes de la sécurité, de l'extension de l'autorité de l'état, des droits de
l'homme et des droits de l'enfant. Le séminaire prend fin aujourd'hui.




 





Medias : Les radios de proximité s'impliquent pour la réconciliation




 





L'Expression –

Les radios de proximité veulent s'impliquer dans le processus de réconciliation
et de reconstruction du pays. L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire
(Onuci) a démarré hier, à Korhogo, un séminaire de trois jours à l'attention de
trente cinq radios privées non commerciales, des régions du Poro, du Tchologo,
du Bounkani, de la Bagoué, du Guemon, du Tonkpi, du Haut Sassandra et du Béré.
Pour Munda Baruti de la Division de l'Assistance électorale à l'Onuci, il s'agit
pour la mission onusienne de renforcer les capacités des animateurs et des
journalistes des radios locales d'où le thème : «  La contribution des radios
privées non commerciales à la cohésion sociale et au développement local ».
Quatre communication  dont la « Prévention, gestion et règlement des conflits :
Principes et dynamiques » ont été développés par Karamoko Bamba, président de
l'Union des radios de proximité de Côte d'Ivoire (Urpci) et Ladji Sidibé, de
l'Unité développement des medias de la Division de l'Information publique.




 





Législatives partielles / Un ancien ministre du Pdci-Rda veut défendre les
couleurs des Républicains au scrutin du 26 février. Siguidé Soumahoro, candidat
du Rdr à Biankouma




 





Fraternité Matin – L'
ancien
ministre Siguidé Soumahoro, membre du bureau politique du Pdci-Rda et délégué
départemental de ce parti à Biankouma, est désormais militant du Rdr. «Je
viens au Rdr pour des convenances personnelles
», nous a-t-il confié hier
mardi. Mieux, il défendra les cou- leurs de son nouveau parti aux élections
législatives partielles du 26 février. «Je me présente en tant que candidat
du Rdr à Biankouma
», a précisé Siguidé Soumahoro que nous avons joint par
téléphone. Alors qu'aux élections législatives du 11 décembre, il s'était
présenté dans la même circonscription en tant que candidat indépendant. (...)




Les
précisions de la Cei





Selon des sources proches de la Cei, il est impossible de changer de casquette
au cours des élections partiel- les. En clair, la loi ne per- met pas que des
candidats changent d'étiquette pour ces élections. De sorte que chaque candidat
doit garder l'étiquette qu'il avait pour les compétitions électorales du 11
décembre 2011. De même, il est impossible d'enregistrer de nouvelles
candidatures.




 





Biankouma : Elections législatives partielles : Le candidat Dély Mamadou exige
une Commission électorale spéciale




 




Le
Nouveau Réveil, Le Jour plus – Dély


Mamadou, candidat udpci, ayant obtenu la majorité avec 5101 voix soit 47,66% des
suffrages exprimés lors du scrutin du 11 décembre dernier, et candidat à
l'élection législative partielle du 26 février prochain dans la circonscription
électorale de Biankouma commune et sous préfecture, ne veut plus de la
Commission électorale départementale de Biankouma présidée par Ernest Loua. Il
l'a fait savoir le mardi 14 février dernier lors de la conférence de presse
qu'il a animée à Cocody les Deux Plateaux. De son avis, ce dernier est trempé
dans une affaire de corruption qui entache sa crédibilité. «Nous ne voulons
plus de Ernest Loua comme président de la Cei départementale ainsi que de ses
commissaires. Cité dans une affaire de corruption, il n'est plus crédible. Nous
interpellons la Cei centrale présidée par Sem Youssouf Bakayoko afin qu'une
Commission électorale spéciale soit constituée pour Biankouma. Que les autorités
compétentes, et l'Onuci s'impliquent dans la sécurisation de l'observation du
scrutin, qui doit être surveillé comme de l'huile sur le feu, dans un souci de
transparence
» a indiqué Dély Mamadou. Poursuivant, le conférencier a
vigoureusement dénoncé les actes anti démocratiques de ses adversaires. «
C'est
un vaste complot que se prépare contre notre parti. La violence ne doit pas être
utilisée comme arme politique. Le ministre Sidiki Konaté a décidé de se
positionner comme nouveau leader de la région. Aidé en cela par Siki Blon
Blaise, qui fut le directeur de campagne de Gbagbo dans le district de Man
(Cavally, Guémon, Tonpki), en complicité avec le préfet de région de Man, il a
arraché le siège de l'Udpci. Pour un membre du gouvernement, c'est très grave.
Mais ce complot échouera car Biankouma est un bastion imprenable de l'Udpci.
Après Man, ils veulent installer la chienlit à Biankouma et Logoualé. Ils
projettent de corrompre la Cei régionale et de semer le trouble. De faire une
campagne arme au point pour intimider et faire gagner Siguidé Soumahoro,
Secrétaire général des Forces nouvelles de Man. Biankouma est la terre de nos
ancêtres. Sidiki Konaté n'est pas originaire de Man...»




 




Après
les événements d'Arrah / Paul Koffi Koffi, ministre délégué à la Défense :
''Nous ne pouvons pas accepter que l'on ne reconnaisse pas l'autorité du chef de
l'Etat''




 





L'Intelligent d'Abidjan -

Depuis
le dimanche 12 février 2012, le gouvernement ivoirien suit avec attention
l'évolution de la situation à Arrah dans le département du N'Zi. Exonéré du
Conseil de gouvernement hier mardi, le ministre délégué à la Défense s'est rendu
dans la localité pour rétablir l'autorité de l'Etat.  Trois (03) mesures
essentielles ont été arrêtées par le ministre délégué à la Défense. Il s'agit du
respect de l'Etat et de la personne qui l'incarne, en l'occurrence le chef de
l'Etat ; le renforcement du dispositif sécuritaire avec la présence de la
gendarmerie nationale, des Frci de Daoukro et de Dimbokro appuyées des éléments
de l'Onuci ; la reprise des perquisitions dans la commune et l'ouverture d'une
enquête pour situer les responsabilités dans ces affrontements qui ont fait
officiellement 3 morts et 9 blessés, selon le préfet de département, M. Yao
Konan Benoît. Cette décision a été prise à l'issue des rencontres entre le
ministre Paul Koffi Koffi, la communauté Agni d'Arrah avec à sa tête le roi
Nanan Téhua II et la communauté musulmane conduite par Sangaré Adama. « Les Frci
ne quitteront pas la ville d'Arrah. L'Etat de droit ne se négocie pas par les
humeurs ou les ressentiments. Ce sont les frustrations pour manquement au chef
de l'Etat, au chef du village et aux Frci qui ont engendré cette crise. Nous ne
pouvons pas accepter que l'on ne reconnaisse pas l'autorité du chef de l'Etat,
du chef du village ou des Frci dont le rôle est de protéger la population. Mais
ce n'est pas aux populations de nous mettre la pression. Nous avons un plan pour
le déploiement, l'encasernement et la démobilisation des Frci. Et nous allons le
mettre en œuvre selon notre rythme », a tranché le ministre délégué à la
Défense, après avoir entendu les parties en conflit. Le roi d'Arrah Nanan Téhua
II a reconnu que le problème ne se situe pas entre les communautés autochtones
et allogènes, puisqu'elles vivent en bonne intelligence depuis plusieurs années.
« Nous avons une part de responsabilité, l'administration aussi. Nous avons
besoin les uns des autres pour vivre dans la cohésion et construire la Côte
d'Ivoire. Cela sera profitable à tous, surtout aux jeunes », a souligné Nanan
Téhua II. La ville d'Arrah présentait hier mardi 14 février 2012 jour de la St
Valentin, l'aspect d'une ville en ruine. Magasins incendiés et pillés ; biens
profanés, résidences incendiées...Les populations essayaient tant bien que mal
d'oublier ce qui s'est passé les 12 et 13 février. Comme l'a souligné Sangaré
Adama : « Une telle situation n'a jamais été vécue depuis 1944 ». Le ministre
Paul Koffi Koffi a trouvé les mots pour appeler les populations au calme et à
l'apaisement après cette crise dont les origines remontent, selon Touré Issa, au
mardi 7 février dernier à Kotobi, une ville voisine d'Arrah. A l'en croire, les
jeunes Agni conduits par un certain Edilé ont séquestré 3 éléments Frci basés au
sein de l'institut de formation féminine de la ville. Cette action n'a pas été
appréciée par les jeunes Malinké. Ce qui a mis le feu aux poudres dans la
localité.




 





Affrontements à Arrah : Les mesures d'urgence du gouvernement




 





Fraternité Matin, Le Nouveau Réveil, Soir Info, Le Mandat –

Le
marché fermé, partout des odeurs de fumée, les rues quasi désertes : telle est
l'image que présente la ville d'Arrah, située dans le département de Bongouanou,
après les affrontements qui ont eu lieu dimanche et lundi derniers entre les
Frci et la population. Le bilan officiel fait état de trois morts et d'une
quarantaine de blessés, dont neuf cas graves. Le ministre Paul Koffi Koffi, qui
s'est rendue hier en mission de sensibilisation à la paix et à la cohésion
sociale dans la localité, a décidé du renforcement du dispositif de sécurité des
Frci et de la gendarmerie. Il a insisté sur le respect de l'État de droit et
l'autorité de l'Etat. Selon lui, nul n'a le droit de se faire justice. Ces
affrontements qui sont nés- entre autres causes- du désir des jeunes de voir les
Frci quitter la ville d'Arrah, avaient fini par se transformer en un conflit
entre populations autochtones et allogènes. Les différentes communautés
concernées ont promis de fumer le calumet de la paix en sensibilisant leurs
jeunesses. Il faut signaler que Nanan Téhoua II dont la maison a été
littéralement détruite par le feu, a perdu tous ses attributs. Nous y
reviendrons.




 





Révoltes intempestives contre les FRCI : Comment les pro-Gbagbo veulent
déstabiliser le régime




 




Le
Patriote -

A
défaut de réaliser leur vœu le plus cher, c'est-à-dire renverser le régime en
place, les partisans de l'ancien régime de Laurent Gbagbo, toujours fidèles à
leurs idées extrémistes et surtout à la violence qui leur colle à la peau, ont
opté pour la déstabilisation du pays. Les stratégies, selon une source proche de
cette opposition radicale, sont toutes trouvées: manipulations, recrutements de
mercenaires, promotion de la haine tribale avec en toile de fond, des
soulèvements des populations...sont entre autres les moyens sur lesquels, les
semeurs de troubles comptent s'appuyer pour réussir leur sinistre et cynique
dessein. Et les FRCI sont pour le plus souvent pris pour cibles. Nourris à la
sève de la haine, de la violence et de la division, des jeunes dans les
localités ivoiriennes, pour un oui ou pour un non, réclament le départ des
soldats ivoiriens, qu'ils considèrent, il faut le dire, comme des envahisseurs
étrangers et non des éléments de l'armée nationale de Côte d'Ivoire, de leur
ville. Comme quoi, désormais en Côte d'Ivoire, chaque ville doit décider, à la
place de l'Etat major de l'armée, et même de l'Etat de Côte d'Ivoire, de son
propre plan de sécurisation. Conséquence: des affrontements entre FRCI et
populations avec malheureusement leurs cortèges de morts sont légions. Sikensi,
Vavoua et maintenant Arrah dimanche derniers ont été les théâtres de violents
affrontement entre les soldats et les populations civiles parfois armées. La
moindre altercation entre un soldat et un individu est susceptible de mettre le
feu aux poudres. A chaque fois, il n'y a qu'une seule phrase dans la bouche des
manifestants: «On ne veut plus de FRCI ici», ne cessent-ils de répéter. Là où la
logique aurait voulu qu'on réclame le remplacement des éléments à qui ont
reproche des choses, les jeunes manipulés et aveuglés par la haine, exigent le
retrait systématique de tous les éléments. Pire, ils vont jusqu'à vouloir
déloger les soldats de leur camp par la force. L'objectif de toute évidence est
clair. La présence des FRCI dans les villes gêne énormément les plans d'attaque
concoctés avec les cadres LMP qui vendent des rêveries aux jeunes relatives à un
supposé retour de l'ancien président Laurent Gbagbo aux affaires. Sinon, comment
comprendre que ces jeunes qui sont toujours au devant des affrontements dans les
différentes localités où ils vivent depuis longtemps, ne puissent pas comprendre
qu'il revient aux chefs de porter les griefs contre les soldats devant
l'Etat-major afin que celui-ci prenne les décisions idoines? L'objectif étant
ailleurs, ils agissent selon les consignes reçues par leurs commanditaires. Les
refondateurs qui veulent mener la vie dure à l'administration Ouattara, trouvent
des prétextes d'exactions, de rackets et poussent les jeunes gens à la mort.
Pendant ce temps, ils prennent le soin de mettre leurs progénitures à l'abri
loin de la Côte d'Ivoire au nom d'un supposé exil. Il est temps que les
autorités en charge de la défense du territoire national ouvrent grandement les
yeux et prennent à bras le corps ce problème d'affrontements FRCI-populations.
Les responsables militaires ont, en outre, l'impérieux devoir d'expliquer à tous
que l'armée est obligée d'être présente partout en Côte d'Ivoire pour assurer la
sécurités des biens et des personnes. Et qu'il n'appartient pas aux populations
de décider de cette présence militaire.




 




Région
du Bas-Sassandra : Echanges de tirs entre FRCI et des hommes armés / Un mort et
plusieurs arrêtés - Comment les criminels s`organisent / Le film des événements




 





L'Inter -

La
nuit du vendredi 10 au samedi 11 février dernier a été marquée, dans la
sous-préfecture de Galébré, par des échanges de tirs nourris entre des éléments
du groupement tactique 5 des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI) basées
à Soubré et des hommes lourdement armés, reconnus comme des coupeurs de route.
Selon le chef des opérations des FRCI à Yabayo, le sergent Otchomba Prospère,
cette opération a été menée à la suite des plaintes des populations contre les
braquages et attaques à main armée qui ont cours dans le département de Soubré.
Suite à cette insécurité galopante, il s'en est suivi une enquête minutieuse.
Ainsi dans la nuit du vendredi 10 février dernier, au cours d'un contrôle de
routine, un individu est appréhendé avec un fusil calibre 12 à canon scié.
Cuisiné, le sieur Wembela Sawadogo passe aux aveux et dénonce même ses
complices, ainsi que le plan mis ce jour en place en vue d`une attaque à
Galebré. Le sergent Prospère et ses éléments s'organisent pour une expédition
punitive à Galebré. Ils mettent précisément le cap sur le cimetière où les
malfrats s'étaient donné rendez-vous avant de donner l`assaut. A la vue des
FRCI, les quidams puissamment armés ouvrent le feu. Après une heure d'échange de
tirs, le sergent Otchomba et ses hommes arrivent à mettre la main sur 03 des
bandits armés. Il s`agit de Ouedraogo Ali, Sawadogo Amidou et Arba Daouda. Tous
des Burkinabé. Un autre bandit, dénommé Simporé Moussa, est tué pendant les
affrontements. Le chef du gang, un certain Ouedraogo Moumouni, qui selon des
sources est arrivé de Bouaké pour l'opération, parvient à se fondre dans la
nature. Les FRCI ont également mis la main sur l'arsenal d'attaque des bandits
constitué de fusils calibre 12, de fusils à canons sciés, de pistolets, de
fusils d'assaut AK 47, d'armes blanches, de cagoules, de munitions avec quelques
objets volés. Sans oublier le véhicule de commandement du chef de gang, une
Mazda 323 F immatriculée 4005 FE 04. Au dire de Wembela Sawadogo, la bande est
constituée d'anciens prisonniers basés à Soubré-Bouaké-Gagnoa et Issia qui se
retrouvent régulièrement pour mener des opérations. Des villes comme Issa,
précisément la localité de Ourababré, Galebré, Soubré et Gagnoa ont été déjà
attaquées. Il a ajouté que les opérations sont préparées depuis la maison
d'arrêt de Soubré par un certain Sawadogo Bouakary, en relation avec le sieur
Ouedraogo Moumouni résidant à Bouaké et qui ravitaille la bande en armes et
munitions. Les 04 malfrats ont été mis à la disposition de la gendarmerie de
Soubré.




 





Conflit à Béoumi : Vives tensions entre autochtones agriculteurs et éleveurs
peulhs




 




Le
Nouveau Réveil -

Depuis
quelques semaines, il y a une vive tension entre les agriculteurs (autochtones)
et peulhs éleveurs dans le département de Béoumi. Les deux camps, qui se
regardent en chiens de faïence, se sont déjà affrontés à plusieurs reprises
occasionnant plusieurs blessés graves. Les populations autochtones, le peuple
Kôdê, ne veulent plus cohabiter avec les peulhs éleveurs et demandent que
ceux-ci quittent leur région avec leurs bêtes. «Les Peulhs nous ont causé assez
de dégâts et donc, nous ne voulons plus d'eux. Ils étaient soutenus par les
Forces nouvelles. Trop c'est trop, qu'ils quittent notre région. On ne veut plus
les voir», a dit un jeune agriculteur très en colère, rencontré à Béoumi. Le
chef du village de Konssou, Nanan N'guessan Kouadio Prosper, a été très formel
aussi. Pour lui, plus question de cohabiter avec les Peulhs et qu'ils ont un
délai pour quitter les lieux. A l'origine de cette mésentente entre les
populations autochtones et les peulhs bouviers, les nombreux dégâts causés par
la transhumance de leur bétail dans la région. Chaque fois, leurs bêtes
détruisent les champs et sans dédommagement. Les Peulhs, rencontrés, ont indiqué
que ce sont des incompréhensions entre eux et leurs tuteurs. Ils affirment avoir
conclu des accords avec des chefs de villages ou même chaque année en guise de
reconnaissance, ils donnaient des bêtes à certains chefs. Certains chefs leur
avaient promis des terres afin qu'ils puissent mener tranquillement leurs
activités. Et, voilà que des incompréhensions mal négociées font qu'on leur
demande de partir. Pour le représentant des Peulhs, «Nous leur avons demandé un
délai d'un mois le temps de regrouper nos bêtes qui ont été éparpillées par nos
frères. Et d'ici-là, nous demandons que les autorités interviennent afin que
nous continuions nos activités avec nos frères». En attendant que les autorités
ivoiriennes interviennent, les deux camps se regardent en chiens de faïence, et
les agriculteurs ne peuvent pas accéder à leurs champs par peur de représailles
des bouviers qui sont, eux, refugiés dans les brousses.




 




Régime
Ouattara : La menace du poison ethnique




 




Le
Nouveau Réveil, Nord-Sud -

Selon
l'avis de plusieurs témoins, les récents évènements qui se sont produits à Arrah
(200 km à l'est d'Abidjan), ont atteint le niveau de violence que l'on sait et
déplore tout simplement parce qu'ils ont viré à l'affrontement ethnique entre
les communautés agni et malinké. S'il ne s'était agi que d'une altercation entre
jeunes autochtones et Frci, comme on en a vu ailleurs, les choses n'auraient pas
dégénéré aussi rapidement, et l'on n'aurait certainement pas assisté à tel bain
de sang. Mais dès lors que des jeunes de la communauté malinké ont pris fait et
cause pour les Frci, les évènements ont pris une tout autre tournure. Effet, si
l'on peut reprocher aux jeunes autochtones Agni leur décision de "chasser" les
éléments des Forces républicaines de la localité, ce qui ne relève pas de leur
compétence dans un Etat de droit, l'on peut aussi regretter que ce soit les
jeunes d'une communauté bien donnée qui ait décidé de prendre fait et cause pour
les Frci. Ce qui est mis en cause ici, ce n'est pas le fait qu'on ait secouru
les Forces républicaines. Parce que c'est un devoir pour tout citoyen de porter
secours et assistance à un élément des Forces de l'ordre en difficulté dans
l'accomplissement de sa mission de service public. En revanche, ce qui paraît
gênant, c'est le fait que ces défenseurs des Frci soient tous issus d'une
communauté ethnique donnée. Cet état de fait pousse à la stigmatisation des Frci
que d'aucuns ont vite fait d'assimiler à une communauté ethnique. En effet, si
c'était des jeunes agni, malinké, baoulé, attié, bété de la localité qui se sont
rassemblés sans distinction d'ethnie ou de religion pour secourir les Frci
agressées par ces jeunes gens, les évènements n'auraient pas pris une tournure
aussi tragique. Car à la vérité, c'est lorsque les communautés ethniques agni et
malinké se sont dressées l'une contre l'autre que la situation est devenue
incontrôlable. Des faits similaires se sont produits à Sikensi. Ce n'est donc
pas la première alerte. Certainement que des mains obscures manipulent ou
suscitent de tels incidents pour mettre à mal le régime. A Arrah, un fait paraît
incontestable : les Frci ont été agressées, attaquées par des jeunes qui ne
voulaient plus les sentir. Les autorités politiques, administratives, et la
chefferie locale ont-elles joué leur partition pour éviter le pire ? En tout
état de cause, il appartient à l'Etat de réfléchir sérieusement pour trouver
rapidement des solutions à cette forme sournoise de déstabilisation populaire du
régime Ouattara.




 





Attention à la dérive tribale !




 





L'Inter -


Encore un conflit meurtrier inter-communautaire sur le sol ivoirien. Au moment
où les nouveaux dirigeants cherchent les voies et moyens pour ressouder le tissu
social déchiré et réconcilier les peuples devenus plus que jamais antagonistes,
le sang vient à nouveau de couler. Un affrontement interethnique dans la ville
pourtant paisible d'Arrah. Grande bourgade où les populations ont appris à vivre
en bonne intelligence, autochtones comme allogènes difficiles d'ailleurs à
distinguer car cohabitant parfaitement jusque là. Hélas, les FRCI (Forces
républicaines de Côte d'Ivoire), et encore les FRCI, ont réussi à diviser ces
populations naguère paisibles et à les opposer, causant mort d'homme. Ce qui
s'est passé à Arrah, à l'instar des soulèvements successifs qu'il y a eu à
Ebilassokro, à Aniassué (dans l'Indénié), puis à Sikensi ou à Vavoua, doit
interpeller plus d'un. Pour éviter leurs déviations, le chef de l'Etat avait
pris des mesures visant, il y a quelques mois, le retrait des troupes des FRCI
de l'ensemble du territoire national et à leur regroupement dans les casernes.
Si cette mesure a vu la disparition des armes et des hommes en tenue, qui
s'exhibaient autrefois dans les rues, par endroit, la situation n'est pas encore
revenue à la normale. Des éléments des FRCI, considérés comme des corps
étrangers et gênants, continuent de faire la loi dans des localités, où ils se
pavanent encore avec leurs armes et leurs tenues, malgré le redéploiement des
forces légales de la gendarmerie et de la police. Leurs pratiques n'étant pas
celles de ces forces auxquelles les populations sont habituées, il se crée un
sérieux problème de cohabitation avec ces hommes en tenue, qui foule au pied
l'organisation sociale des peuples au milieu desquels ils se retrouvent et
tentent d'imposer leur loi par la force. Malheureusement, ces militaires de la
dernière heure, pour la plupart venus du Nord à la faveur de la crise
postélectorale, ont la malice, dans chaque localité où ils se retrouvent,
d'emballer les communautés nordistes des lieux et de les impliquer dans leurs
actions. Conséquence, dès que survient un antécédent avec les tuteurs locaux,
l'étincelle se propage très vite en flamme interethnique ou communautaire entre
autochtones désabusés et une sorte d'alliance FRCI-ressortissants du nord. Le
conflit se généralise et prend tout de suite des allures tribales. Les exemples
se multiplient et l'on assiste à une sorte de repli identitaire dans certaines
régions ou les autochtones deviennent subitement hostiles à leurs frères du
Nord, avec lesquels ils ont de tout temps tout partagé. Ce phénomène gagne du
terrain avec la sédentarisation, depuis les événements de 2011, d'éléments
d'ex-combattants venus du Nord et reconvertis en FRCI, dont la présence irrite
les populations si ce ne sont certains de leurs agissements qui suscitent colère
et révolte de la part de leurs tuteurs. Dans un pays, où l'on peine à parvenir à
la cohésion sociale, il faut se méfier de ce genre de phénomène qui tend à
remettre de l'huile sur le feu et à causer des morts inutiles. A l'image de ces
nouvelles pertes en vies humaines à Arrah, qu'on aurait pu économiser pour une
Côte d'Ivoire qui a vu tant de sang couler ces dernières années. Attention à la
dérive tribale, surtout à une montée de fièvre contre les populations du Nord
dans des régions, par la faute des FRCI, dont les agissements mettent en péril
la vie de ces communautés. Vivement, que les nouvelles autorités prennent le
taureau par les cornes.